Je suis en vacance au bord de l'océan, la vue est magnifique. J'admire l'eau ondulante à la belle couleur bleu. Des enfants font des châteaux de sable, d'autres s'amusent dans l'eau. Un couple nagent, et moi j'admire tout cela allongé sur ma serviette avec mon chien. Je regarde le ciel qui est juste sublime tout bleu , sans nuage. C'est une journée tranquille, j'écoute les clapotis de l'eau. Soudain mon chien s'affole et s'enfuit en courant. Je me lève brusquement et lui court après. Je le retrouve près de ma chambre d'hôtel, caché derrière un gros pot de fleur.
Moi : Qu'est-ce qu'il y a mon beau ?
Je m'assois à côté de lui et je le caresse. Il pousse des petits gémissements de peur. Il a les oreilles baissés et sa queue entre ses pattes.
Moi : Tu as peur ? Mais qu'est ce qui te fait peur ?
Il continu de gémir, alors je me lève et retourne vers la plage. Je vois que l'eau est agitée, et le vent souffle de plus en plus fort. Je regarde l'océan et vois une vague qui arrive, mais c'est une énorme vague. Je m'affole en voyant les enfants qui jouent dans l'eau.
Moi : Sauvez-vous ! Une immense vague arrive très vite, ne restez pas là !
Les gens se tournent vers l'océan, et ils remarquent la vague. Alors des personnes s'enfuient, d'autres cherchent leur famille, et moi je surveille. J'entends des pleurs, mes yeux se posent sur une petite fille qui pleure seul près de l'eau. Elle a de belle boucle blonde, et elle doit avoir dans les cinq ans. Elle a l'air complètement perdue. Personne ne vient vers elle alors je vais la chercher. La vague n'est plus qu'a quelques mètres de la plage. Je prend la petite dans mes bras, elle pousse un cri mêlé de crainte et de surprise.
Moi : C'est rien, je vais t'aider ne t'inquiète pas. Tu t'appelle comment ?
La petite : J...je m'appelle Sophie.
Moi : Très bien Sophie, allons vite nous mettre à l'abri avant que la vague arrive !
Je coure vers les hôtels, en portant la petite. Je contourne les bâtiments et j'arrive au parking où il y a de grand arbre. J'entends un aboiement, c'est mon chien. Je regarde un arbre puis la petite.
Moi : Bon Sophie tu vas devoir être forte. Tu vas grimper sur cette arbre et te tenir de toute tes forces d'accord ?
Sophie : Oui.
Je la hisse dans l'arbre, elle monte un peu plus haut et se cramponne fort. Je coure alors vers mon chien resté près de l'hôtel à côté de la piscine.
Moi : Viens ! Nage jusqu'à moi !
Mais il est tétanisé par la peur. Alors je plonge dans la piscine et le rejoins. Mais quand je sors ma tête de l'eau, la vague m'arrive droit dessus. J'ai juste le temps de tirer mon chien dans la piscine, que la vague s'abat sur nous. Je ferme les yeux et sert mon chien contre moi. Nous sommes retourné dans tous les sens. Je me prend quelque chose dans les côtes, j'ai envie d'hurler de douleur, mais je ne peux pas sinon l'eau entrera dans ma bouche. Mais mon chien nage vers la surface, et je sors ma tête de l'eau. Je respire un grand coup, mais l'eau m'engloutie encore une fois. Je ne contrôle plus rien, l'eau me brasse sans cesse. Un vélo me percute dans le dos et je crie, mais l'eau entre dans ma bouche. Le goût est horrible, il y a de la terre mélangé à l'eau. J'ai mal partout, je sens des choses qui me touchent emportés par le courant. Tout à coup un filet, de volley sûrement, s'enroule autour de moi. Je me débats et m'agite pour me dégager, mais le filet se resserre encore plus. J'ai l'impression d'être dans une machine à laver, je ne sais plus où je suis, j'ai perdue mes repères à force d'être remuer dans tous les sens. Et là je repense à Sophie, moi je n'ai pas de famille, mais elle n'est qu'une enfant. Elle doit avoir une famille qui s'inquiète pour elle. Alors je tire avec rage sur ce filet qui m'emprisone et je me libère. Puis je nage vers la surface, de toute mes forces j'essaie d'atteindre la surface. Des objets me percutent, mais je continue ma remonté. Et enfin, je peux remplir mes poumons d'airs. Ça fait un bien fout, je respire ! Je pleure de soulagement, j'ai cru que jamais j'arriverai à la surface. Je regarde autour de moi, il y a des voitures qui flottent, l'eau est très sale avec tous ce qu'il y a dedans. Il y a des troncs d'arbres qui flottent aussi, et une planche de surf passe près de moi. Je m'y cramponne et m'allonge dessus. Je n'en peux plus, mais je sens une truffe humide me toucher la main. C'est mon chien, il est toujours en vit, je tient son collier avec ma main. Et je le laisse me guider, je pose ma tête sur la planche et ferme mes yeux. Je relève ma tête en sentant la planche percuté quelque chose. C'est un arbre, et cramponné à cet arbre il y a une petite fille.
Moi : Sophie ! Attend je viens te rejoindre !
Je tente de me mettre debout en m'aidant de l'arbre, mais je glisse. Alors je m'assieds face à l'arbre, et je mets mes jambes autour de celui-ci. Je m'agrippe à l'écorce avec mes mains et je me hisse avec force jusque Sophie. J'ai le souffle haletant, mais je reste cramponné à l'arbre avec Sophie qui a des larmes aux yeux à cause de la douleur. Je regarde en bas et vois mon chien qui essaie de grimper sur la planche de surf sans grand succès. Mince je n'ai pas pensé que mon chien ne peut pas grimper à l'arbre. Je ne sais pas quoi faire, je me sens impuissante et j'ai peur. Je remarque l'eau qui repart vers l'océan. J'écarquille mes yeux en voyant mon chien se faire emporter par l'eau.
Moi : Non !
Les larmes envahissent mes joues et je regarde avec désespoir mon chien se faire engloutir par l'océan.
Je ne sais pas combien de temps est passé mais on est resté longtemps accroché à cet arbre. Quand il n'y a presque plus d'eau en dessous de nous, je me laisse glisser le long du tronc, puis je rattrape Sophie qui descend à son tour. La petite fille s'écroule à bout de force. Je m'assois et allonge Sophie en mettant sa tête sur mes genoux.
Moi : Ça va aller d'accord ? On va s'en sortir c'est promis.
Je pleure à chaude larme tandis que Sophie est emporté par la fatigue. Des gens arrivent en courant vers nous, je souris en fermant mes yeux. Je m'endors en murmurant à Sophie.
Moi : Tu vois j'avais raison, les secours arrivent.
Voilà ! J'espère que cet OS vous a plu