Entre les mains : une image vêtue de point.
Cela ne sert à rien de la regarder ; Les médecins lui ont maintes fois répétés.
Ce genre de ma maladie on n’en guérit pas.
Ca reste à vie.
Mais c’était justement de sa vie qu’on venait de mettre en l’air. Là où était son plus grand rêve, la raison de son existence. Et on venait de lui retiré.
Où trouver la force désormais. IL avait essayé de retenir ses larmes. Mais il avait finit par craquer. Il c’était souvent posé des questions à propos de ce qu’il voyait. Ou plutôt de ce qu’il n’arrivait pas à voire. Il pensait que ce n’était rien. Mais il c’tait trompé.
Dans sa chambre, des milliers de posters d’avions, de Boeing, de pilote célèbre. Mais il n’en ferait jamais partis. Voler avait été sa vie. Et elle c’était brutalement arrêtée.
Rein n’aurait put combler ce vide, ce manque. Telle une drogue dont il était en manque, Thomas n’avait eut d’yeux que pour l’aviation.
Voilà comment une simple carte avec un « A » rouge pouvait tuer quelqu’un. Thomas avait fait vœux de silence il y a de cela plus de 3 ans. Et aujourd’hui, en même temps que son anniversaire, le samedi 15 avril, il aurait passé l’épreuve du son, nécessaire a tout Homme des cieux.
Mais cette carte n’avait pas brisé son silence. Au contraire, cela n’avait servit qu’a le renforcer.
Thomas n’avait jamais été attiré par autre chose que ces engins de métal si rapide. Et vivre sans ne pourrit être possible.
Alors assis sur son lit, cette carte dans les mains, il se leva et mis sa veste d’aviateurs. Elle était bleu marine avec des écussons cousus un peu partout. Elle lui allait parfaitement bien, comme si elle avait été la seule chose qu’il pouvait porter.
La douleur qui rongeait son cœur était si violente et si insupportable qu’il avait fallu faire quelque chose. Quelque chose de radical.
Il sortit de chez lui et marcha dans la rue. Il savait parfaitement ce qu’il faisait et ne le regretterai pas.
Il marcha en direction de son lycée. C’était un vaste bâtiment munit au sommet d’une point en verre. Thomas c’était toujours demandé qu’elle vue on devait avoir de là-haut.
L’établissement était fermé, déjà pour cause de week-end obligatoire et de plus ils faisaient des travaux. C’était ici que Thomas avait eut son premier coup de foudre pour l’aviation. Dans le cas d’un test le directeur avait emmené les élèves à l’Aérodrome pour un vol. Et Thomas n’avais jamais voulut descendre de l’appareil.
C’était là où tout avait commencé, que tout devais finir.
Il grimpa par l’escalier de secours et fut rapidement en haut. Et il ne fut pas déçut de son ascension. Depuis ce point, on voyait la ville qui s’étendait tel un tapis de lumières. Mais ce qui dominé dans ce paysage était le ciel. Omniprésent et d’une couleur si belle. C’était lui que Thomas avait bravé. Il n’avait pas cherché à le dompte, juste à l’apprivoiser. Il voulait être son chevalier pour l’éternel. Elle était le grand amour de sa vie.
Les ouvriers, alertés par un passant que quelqu’un se trouvé sur le toit, appelèrent la police et les pompiers. Bientôt, les médias et une vaste population se réunit autour de l’édifice.
Personne ne pouvait monter. Thomas avait prit soin de bloquer l’issue avec de gros sac de ciment. Et à cette hauteur, aucune échelle n’aurait été assez grande. Pour la plus grand malheur des proches, les secours ne purent pas installés le matelas en cas de chute, car du matériel fragile avaient été entreposé.
Des messages par haut parleurs lui furent adressés, le priant de ne pas faire de bêtise et de redescendre sagement. Mais Thomas ne les écoutaient pas. De là-haut, il se sentait libre, comme si il volait. Le vent jouait dans ses cheveux mi-longs.
Puis au bout d’un moment, il regarda en bas et tomba. Sa chute fut lente et agréable.
Tel un véritable oiseau, Thomas s’était envolé. La carte de couleur toujours dans la main. Au verso il avait écrit : « Daltonisme je t’ai vaincus. »
The End