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Et si la CHM s'était passée autrement ?

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M.S.
Petit Sadique
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Dim 16 Nov - 10:32
M.S.
Chapitre 8 jour 11 partie 1: Lass mich nicht allein !

Une à une les lampes s'allumaient. La redstone fonctionnait à merveille. Tout se passait comme prévu et bientôt, il serait là. Aypierre. Il l'attendait avec tant d'impatience. Aujourd'hui, enfin, ils se retrouveraient pour la première fois en tête à tête. Aujourd'hui, quelque soit l’issue, son calvaire cesserait. Dans tous les cas, la douleur qui le tailladait disparaîtrait. C'était la seule chose qu'il voulait : que sa torture s'arrête, qu'il soit libéré de ses innombrables aiguilles qui lui transperçaient le cœur. La libération de cet état de souffrance perpétuelle, il ne l'aurait qu'au prix de la mort d'Aypierre. Elle exigeait de voir le sang couler, le sang du soi-disant « héros » de la CHM. Elle ne voulait que son cadavre. Elle l'aurait. Il lui servirait sa tête sur un plateau d'argent et il serait enfin libre. Libre de vivre, libre de mourir. Il serait en paix. La douleur aurait cessé. Une nouvelle existence commencerait. Il ne se sentait pas mort. Malgré tout ce qui s'était passé, il pouvait encore vivre et bien qu'il ait été détruit, il allait se reconstruire, dès que la douleur disparaîtrait, dès qu'il serait libre.
Mais avant cela, il devait mener Aypierre à la mort. Cela avait été dur ; il l'avait cherché si longtemps. Heureusement que Bill avait pu lui dire où celui-ci prévoyait d'aller ; Bill, qui servait si magnifiquement ses intérêts. Aypierre avait mordu à l'hameçon. Tout se passait avec une facilité inespérée, mais il la méritait bien, cette facilité, il y avait tant travaillé. Construire ces tunnels et toute la redstone qu'il y avait derrière avait pris un temps incroyable. Et puis la chance qui ne lui avait jamais sourit venait de tourner. Quoi de plus naturel ? Oh, il en avait eu des problèmes pour l'atteindre. Il lui avait filé entre les doigts dans le Nether et puis il avait été incapable de remettre la main dessus. Il avait tourné autour de la Cité pour l’intercepter, mais il n'avait même pas vu passer une ombre et pourtant le score d'Aypierre ne s'était jamais arrêté de croître. Il avait erré à travers les plaines et les forets. Tel le jour poursuivant la nuit sans jamais l'atteindre, il avait couru après ce fantôme. Sa quête lui avait paru veine. Il s’était cru condamné. Et puis il avait rencontrer Bill et un nouveau vent avait commencé à souffler, le vent de la réussite pour lui, le vent de la tempête pour Aypierre. Il avait enfin trouvé sa proie. Il avait fallu la faire sortir de son terrier d’obsidienne. Et là encore, Bill avait été d'une grande aide. Telle la pointe de fer qui s'accroche dans la gueule de poisson et le tire par la douleur, il avait été l'apas. Il avait réveillé en Aypierre une douleur infini, une douleur sûrement semblable à la sienne, une douleur qui empêche de pensée, une douleur dont l'être ne peut faire abstraction, une douleur qui prends le contrôle entier de sa victime et qui telle une maîtresse sur son esclave, lui fait faire ce qu'elle veux, sans que lui ne puisse rien pour l'en empêchait. Aypierre était sous l'emprise d'une force plus puissante que sa raison. Il ne pouvait qu’accepter ce que cette force exigeait de lui, il le savait puise qu'il la ressentait aussi cette emprise poignante, cette main que la douleur resserrait sur lui. Aypierre courrait après Bill et lui après Aypierre. C'était cette connaissance de ce Mal qui lui avait permit de tendre ce piège. Il n'ignorait pas toute sa puissance et savait que Aypierre comme personne d'autre, ne pourrait y résister.
Une troisième lampe de redstone s'alluma. Aypierre avançait rapidement. On fouette la cheval pour qu'il tire plus. La douleur démultiplie la force. Aypierre tant qu'il en était sous l'emprise était surpuissant. Même si quelque chose avait tenté de lui bloquer le chemin, rien n'aurait pû l’arrêter. Seulement il sera redevenue un homme quand ils se rencontreront tandit que lui sera toujours la bête folle dont l'aiguillons de métal, lui perçant le cœur, continue à donner toute la puissance implacable de la souffrance.


***


Le goût sucré de la potion de soin restait encore dans sa bouche. Lentement, Ectalite leva la main et se frotta vigoureusement le visage. Il se redressa en position assise et se prit la tête entre les mains. Son crâne explosait. La douleur n'avait jamais été telle. Le choc résonnait encore dans sa tête.
D'une main timide, il tapota le lieu de choc. Ses doigts trouvèrent la peau enflée, brûlante et dure comme si c'était une cale de ciment qui s'était formée à l'arrière de son crâne. Le simple fait de la frôler du bout des doigts lui arracha une grimace. Ses nerfs étaient à vif et le simple contact les stimulaient. Les doigts d'Ectalite rencontrèrent au centre de la tumeur deux fines coupures. Ce devait être là, précisément, où il avait tapé l’arrête de la roche. Celle-ci avait ouvert la peau en ce qui ressemblait plus à des déchirures. Elles n'étaient ni grandes ni profondes mais elles n’étaient pas nettes, leurs bords étaient déchiquetés, des gravillons s'étaient incrustés à l’intérieur et surtout, elles n'étaient pas sèches. Ectalite les sentit humides. Le sang avait arrêté de couler mais le corps, sentant la présence d'objet extérieur à lui dans la plaie, ne cessait de produire un liquide salé, poisseux et légèrement jaunâtre. « Il va y avoir infection » se dit Ectalite en regardant sa main souillée de sang vieux et de pus. Cependant la blessure semblait vielle, un peu cicatrisée, pas totalement certes, mais quand même. On lui avait fait boire une potion de soin.
Il n'avait pas totalement repris ses esprits et ses sens restaient encore dans les vapeurs de l'évanouissement. Lentement, la vue lui revenait et les ombres brumeuses qui avaient dansé devant ses yeux s’effaçaient une à une. Tandis qu'il s'élargissait, son champ de vision devenait net. Le bourdonnement qui avait empli sa tête s'atténua avant de disparaître entièrement. Il reprit conscience de son corps et de ses mouvements. Au prix d'un douloureux effort, il se remit debout. La terre lui paru molle et il chancela. Le sol bougeait telles les planches d'un navire sous la houle. La douleur dans sa tête continuait d'être forte. Mais le goût sucré sur sa langue persistait.
Il regarda autour de lui et constata à sa plus grande surprise que son sac était toujours là et que dedans rien ne manquait. Frigiel n'avait pris ni les potions, ni l'alambic, ni la table d'enchantement, ni … rien du tout. Ectalite regarda ses affaires. Il ne comprenait pas. Pourquoi ? Pourquoi Frigiel n'avait rien pris ? Ce n'était pas logique... Frigiel ne l’avait pas tué, alors qu'il aurait très bien pu et qu'il aurait été en droit de le faire et pourtant … C'était lui, Ectalite, qui l'avait chassé, qui l'avait poursuivit et qui avait tenté de la tuer ! Mais Frigiel ne lui avait pas rendu la pareille quand, à son tour, il avait été en position de force. Il avait épargné sa vie et même l'avait garantie. Il avait tout son stuff sur lui, le prendre maintenant serait revenu à le tuer indirectement. Sans stuff, il aurait été perdu dans cette cité où tout le monde possédait au moins une Sharpness III, mais Frigiel lui avait tous laissé, même se dont lui-même aurait eu besoin. Ectalite, bien que cela lui fût douloureux à avouer, se rendait bien compte que Frigiel, en l'épargnant, lui donnait une leçon. Il pourrait très bien reprendre ses affaires et se relancer à la traque, mais cela ne lui était moralement plus possible. Il avait été épargné par sa proie. Il avait une dette. Une dette qui, comme un lien, l’empêchait contre sa volonté de reprendre les armes. Ayant accepté ce Bien qu'on lui avait fait, il ne pouvait plus faire le Mal, même s'il le voulait. Frigiel, en l'épargnant, en le sauvant venait de lui passer une muselière plus solide que tout ce que les cuirs peuvent faire. Ectalite n'avait jamais voulu être bon. Dans cette cité, sa seule loi était celle que lui dictait son propre intérêt. Si dix personnes devaient mourir pour lui apporter ne serait-ce qu'une émeraude, il aurait saisi l'émeraude sans hésiter et plongé sans remord, sans même l'ombre d'une pensée, sa main dans le sang de ses meurtres. Il assumait entièrement sa philosophie et ne s'en cachait pas. Il voyait tous ses actes en face sans qu'aucun doute ne vienne l'ébranler. Frigiel venait de lui ouvrir une autre voie. Une voie qu'il connaissait et qu'il méprisait, qu'il trouvait absurde ou lâche, mais qui était la seule qu’il puisse suivre à présent.
Il ramassa ses affaires et lança son sac sur son dos. Il n'allait pas attendre que le Zombi qu'il voyait avancer vers lui soit à sa hauteur pour partir. Il lui fallait jouer avec les autres. Bien. Il n'en avait pas envie. Mais il se mit en marche. A vrai dire, il les méprisait tous. Il ne les connaissait pas et n'avait pas envie de les connaître, mais ne pouvait plus continuer à les chasser. Même Frigiel, surtout Frigiel, il n'avait pas envie de le revoir, cet abruti, ce romantique dont l'esprit ne faisait que rêver dans le vent du printemps et s'enliser dans des principes idiots. Une seule personne avait sa considération dans la cité et c'était elle qu'il allait chercher. C'était la seule qui avait su la gagner. Il l'avait longtemps cru faible, d'esprit comme de corps, née pour être gouvernée et non pour gouverner. Il en avait fait son esclave car telle était sa nature, croyait-il à l'époque. Cependant elle s'était révoltée contre lui et avait gagnée sa liberté. Elle s'était ainsi, en se retournant contre lui, hissée dans son estime et il la considérait à présent comme son égale. Elle n'était peut-être pas forte, mais c'était la seule qu'il voulait comme compagnon. Il retrouverait Bboy et s'excuserait. Oui, la seule chose qu'il regrettait était son attitude passée envers lui. Mais il le retrouverait bientôt, ils étaient sortis du Nether par le même portail.


***


Voilà. Ils étaient partis. Il ne restait plus que le silence. Il était seul à nouveau.  La blessure de la mort de Xef et de Brioche ne s'était pas refermée en compagnie de Croustinette et de Zelvac. La gentillesse de Croustinette avait été comme un baume sur sa plaie mais tout comme lui, elle n'avait pas guéri la blessure, mais seulement endormi la douleur. Mais maintenant qu'il était à nouveau seul, elle s'était réveillée.
Cela ne servait à rien d'attendre ainsi devant l'entrée. Ils ne reviendraient pas avant longtemps. Il se mit à marcher à travers le bunker sans but précis si ce n'est de rompre le calme du lieu. Chaque objet racontait sa vie passée et sa mort présente, car il n'y avait plus personne pour les faire vivre. Là, sur le bureau se trouvait la tache d'encre noire laissée par la plume d'Aypierre quand celui-ci, trop concentré dans son travail, l'avait posée sur le bois et non dans l’encrier. Ici, sur le sol de la salle de bain, se trouvait la serviette que Croustinette n'avait pas rangée. Elle était encore humide. Tous ces objets avaient eu une vie quand le bunker était encore habité. Maintenant le silence était devenu roi et elles s'étaient évanouies. De tous ces objets touchés par les absents émanait la même impression de mort que celle qui ressort de la chambre encore intacte d'un défunt. Rien n'a changé, elle est pareille à ce qu'elle était de son vivant, mais quelque chose s'est éteint.
Siph marchait seul dans ces pièces pleines de vie et de mort. Au loin, il entendit le tic-tac intemporel de la pendule qui, indifférente à l'absence de son constructeur, continuait invariablement de battre la mesure. Siph se sentait hors du temps dans cette bulle d’obsidienne. Il ne semblait exister rien d'autre que cette vie passée pour laquelle il était un intrus et ce bruit que créaient les secondes tombant goutte à goutte. Dans le vide qui l'engloutissait, surgissaient les fantômes que la simple présence humaine avait suffit à éloigner. Contre son oreille, il lui semblait entendre une bouche lui chuchotant des mots inintelligibles dans une langue inconnue et pourtant familière. C'était Xef qui lui parlait. Dans son dos, se solidifiait le corps immatériel du défunt. Il ne pouvait le voir mais il sentait son ombre derrière lui. Il ne comprenait pas ce qu'il lui disait, mais il reconnaissait sa belle voix calme. Xef était mort. C'était fini. Il fallait arrêter de le faire revivre par la pensée, cela ne menait à rien. Derrière les murmures de Xef, il lui semblait entendre le rire enfantin de Brioche et cela le rendait fou. Plus d'une fois, il s'était retourné pour faire évaporer ces songes, plus d'une fois il avait volontairement fait du bruit pour ne plus avoir à les entendre, mais jamais le frôlement des fantômes ne s'était évanouit. Il ne pouvait pas s'en séparer. Ils faisaient partie de lui, tout comme ses remords et cet autre lui, ce nom qu'il n’acceptait plus, Siphano.
Dans l'évier, attendant en vain d'être lavé, se trouvait un verre que la personne, après l'avoir but, avait abandonné là en se promettant qu'elle le passerait sous l'eau dans un futur proche qui n'était jamais advenu. Au fond du verre se trouvait un peu de lait. Zelvac. Ses dernières paroles raisonnaient encore en écho dans la solitude. Zelvac le haïssait et le haïrait toujours. Mais ce qui était horrible, c'est qu'il avait raison. Siphano avait de lui-même cassé la coopteam. Il était à l'origine de l'abandon de Zelvac. Mais maintenant, Siph en payait le prix cher. Ce prix, il l’acceptait. C'était sa juste punition, d'être abandonné à son tour, au moment où avait le plus besoin d'aide. La colère de Zelvac était légitime et la haine de Siphano envers lui-même n'en était que plus poignante. Zelvac, sa dernière accroche avait lâché et il tombait. Il ne pourrait jamais se reconstruire. De son être passé, il ne restait que les ruines dont les pierres se transformaient en poussière et rien ne restait pour rebâtir son être nouveau. Le pardon lui était refusé, plus rien ne l’attendait sur cette terre. Valait-il encore la peine de vivre quand, perdu dans son propre désert, l’existence n'est que douleur ? Alors quoi ? Si la vie ne méritait plus d'être vécue, pourquoi s'acharner ? Pourquoi continuer à fournir des efforts qui ne sont que souffrance pour faire continuer la torture ? … … … Pourquoi ? Parce que l'on avait encore besoin de lui. Même si Zelvac le refusait, il devait vivre pour ce dernier, vivre pour lui épargner d'autres souffrances, vivre pour, tel un bouclier, prendre tous les coups du destin et conserver le reste de blancheur de Zelvac. Et puis il lui restait encore une dette dont il devait s’acquitter. L'Octoteam avait fait ce que lui avait rejeté contre son devoir et plus qu’accepter Zelvac, elle s'était même sacrifiée pour tenter de lui sauver la vie. Croustinette en était le dernier membre vivant. Elle s'était occupée de Zelvac du mieux qu'elle avait pu. Elle l'avait protégé et sûrement lui devait-il qu'il soit encore en vie. Elle avait sué corps et âme pour lui. Il avait une dette immense envers eux, envers elle, la dette de la vie, et il ne pouvait partir sans l'avoir payée. Comme dernière représentante de l'équipe, s'était envers elle qu'il devait se tourner.
Après, il restait Léo. Mais comment le retrouver ? Et si lui aussi le rejetait ? Et surtout, si la chance qu'avait eue Zelvac en trouvant October et Croustinette... Et si cette chance, Léo ne l'avait pas eue ? Et s'il était m... ? Ce serait entièrement de sa faute. Il ne pourrait pas le supporter. Cela rajouterait une douleur supplémentaire à sa torture et un nouveau crime à ses remords. Non, si Zelvac ou Léo mourrait, il ne pourrait que les suivre.

D'un geste machinal, Siph passa le verre sous l'eau et l'essuya. Il le faisait sans y penser, par simple automatisme et parce qu'il avait du temps à tuer avant le retour des autres. Soudain le verre lui échappa et tomba au sol où il se brisa. Tout en maudissant sa maladresse, Siph se pencha et ramassa les éclats de verre. Il se coupa légèrement à l'un d'eux. Une perle écarlate se forma au bout de son doigt et Siph poussa un soupir exaspéré. Il avait besoin de repos. Il n'avait ni mangé, ni dormi depuis un temps qui lui paraissait infini et la fatigue, maintenant qu'il était contraint à l'inactivité, lui tombait dessus et fermait, malgré lui, ses paupières.
Une force surhumaine lui tapait l’intérieur de la tête à coup de marteau. Il avait enduré la douleur sans se plaindre tant qu'il avait été guidé par un objectif. Il avait tâché de l'oublier. Mais maintenant qu'il était voué à attendre, son esprit ne pouvait se détourner de cette souffrance. Venait-elle de la fatigue ou de sa blessure à l'oreille ? Sûrement des deux. Il aurait été plus prudent de regarder dès maintenant l'état de la plaie. Celle-ci n'avait pas était lavée depuis ce matin là où Xef lui avait passé un linge chaud sur le visage, ce matin là où il s'était réveillé après avoir commis deux meurtres. Après ? Après il n'avait pas pu. Les choses s'étaient enchaînées avec tant de rapidité. La maison de Bill, la dispute avec Xef, le ruisseau et puis l’errance jusqu'à se retrouver ici. Tout ce temps sans soins, elle devait être en mauvais état et la douleur que supportait Siphano était plus que justifiée. Il savait que la laisser ainsi n'était pas raisonnable. Mais après tout, si l'infection avait déjà germée, ce n'était pas quelques heures de plus ou de moins qui changeraient la donne. Et puis il n'était vraiment pas en état. La fatigue l’accablait trop. La seule chose dont il avait envie était de dormir. Il la regarderait plus tard, après un peu de repos.


***


L'escalier lui semblait durer une éternité. Celui-ci se dressait, immensément long devant elle, tellement artificiel. Elle se mit à descendre les marches et fut bientôt plongée dans l'obscurité totale. Elle avançait à l'aveuglette, la main contre le mur. Elle entendait la respiration de Zelvac derrière elle et cela la rassurait. Elle sentait une panique sourdre en elle. La mort d'Aypierre depuis leur rencontre, c'était la seule chose qui lui avait fait peur. La sorcière, son armée de monstres humains, rien n'avait pu troubler le calme qu'elle éprouvait chaque fois que son regard croisait celui des yeux bleus d'Aypierre. Bleu comme l'eau gelée sous un ciel pur, pensa-t-elle. Ils glaçaient la panique. Tant qu'il avait été là, comme un loup qui veille, elle avait été persuadée que rien de mauvais ne pourrait leur arriver. Rien n'échappe à l’œil du loup, perçant dans la nuit, à sa vigilance. Elle avait récupéré le calme d'antan, avant la CHM, et qu'elle appréciait à sa juste valeur car elle en avait connu la valeur. En découvrant la vraie peur, elle avait découvert le bienfait du calme, qui était une habitude autrefois et dont elle avait négligé le prix. Mais Aypierre lui avait été retiré. La flamme d'une terreur incroyable s'était allumée, dissipant la glace. La CHM l'avait saisi comme le chat qui a laissé à la sourie ce bref instant de liberté pour avoir le plaisir de la rattraper à nouveau. Si Aypierre mourait et qu'il rejoignait les rangs de la sorcière, il valait mieux se jeter encore vivant dans la lave tant que l'on avait encore la liberté de vie et de mort sur sois, car avec un tel général, bientôt ils ne pourraient même plus se donner la mort avant d'être pris ; si Aypierre arrivait à détruire son corps, c'était un compte à rebours qui se lançait. Aypierre était celui qui avait le plus d'émeraudes. Ils ne pouvaient pas revenir à la cité pour le dépasser, ce qui faisait qu'avant la fin du jour 14, c'est à dire dans trois jours, ils devaient s'être libérés de la CHM, sinon il n'y aurait aucun survivant et le roi de la cité, le roi malheureux serait un roi mort.
Elle avait donc très peur et telle une enfant suppliait en son fort intérieur que la main d'un ami, d'un parent prenne la sienne et l'emporte loin de cet enfer. Seulement celui qui lui avait un si court instant servit de père était parti ; elle aurait volontiers prit la main de son ami, de celui qui était son petit frère dans cette cité, dans les siennes, mais on ne pouvait pas tenir à deux de face, c'était bien trop étroit. Alors le dernier contact qu'elle avait avec lui, qu'elle ne pouvait ni voir ni toucher, était cette respiration longue et régulière qu'elle entendait dans son dos. Elle l'absorbait comme un nectar. C'était elle qui lui donnait la force de garder le silence sur le cri de son cœur tandis que les larmes coulaient lentement sur son visage. Elle devait prendre à nouveau le rôle du « plus fort », du meneur, pour que Zelvac tienne le coup. Elle n'avait pas le droit de montrer à ce dernier qu'elle pleurait déjà la mort d'Aypierre. Mais justement c'était ce rôle là qu'elle voulait abandonner.
Ils continuaient de s'enfoncer sous terre. Bientôt elle ne vit même plus la différence entre le mur et le couloir et elle fini par ne plus savoir si elle avait les yeux ouverts ou fermés tant la nuit de l'escalier était complète. Elle se hâtait. Les marches, régulières, se suivaient. Toutes de même hauteur, elle n'avait pas besoin de voir pour avancer. Elle savait que chaque instant qu'elle perdait pouvait être fatal pour Aypierre. Elle ne faisait guère attention à la monotonie des marches descendant interminablement et, dans ces ténèbres où le toucher était son seul sens, que pouvait-elle bien remarquer ? Tout se suivait sans différence dans le noir.
Et elle tomba. Son pied se prit dans quelque chose, elle n'eut pas le temps de réagir, elle s'écrasa face contre sol et aurait sûrement dévalé l'escalier comme Zelvac la première fois qu'il était passé ici, si ce dernier ne l'avait pas rattrapée. La douleur se répandit de son nez avec un fourmillement électrique. Un liquide chaud se mit à couler sur son visage et le goût métallique du sang pénétra dans sa bouche. Elle se releva lentement. Sa cheville la faisait souffrir et elle grimaça quand elle dut la poser au sol. D'une main poisseuse, il tâtonna, tachant de trouver ce qui l'avait fait tomber. Ses doigts, à sa grande surprise, rencontrèrent le contact d'une corde tendue dix centimètres au-dessus du sol. C'était cette corde qui l'avait fait tomber. De la main, elle remonta la fibre et rencontra ce qu'elle craignait : un crochet. Elle savait déjà ce qu'elle allait découvrir derrière... de la redstone. Quand Aypierre et Zelvac étaient descendus par l'escalier, ils avaient déclenché quelque chose. Ils avaient forcément dû activer le fil. Dans l'obscurité totale, comment auraient-ils pu le voir pour l’éviter ? Zelvac, à coups de pioche, détruisit la paroi mais ce qu'ils virent derrière n'était qu'un trou. Il ne restait rien du circuit. Détruit. Il avait été détruit. Il n'y avait plus rien à découvrir ici. Mais quand ils se remirent en route, une seule pensée tournait dans leur tête. Il y avait de la redstone derrière ce piège. Ce que cela leur apportait ? Pas grand chose malheureusement car ils n'avaient pas pu découvrir la fonction du circuit. Mais ils savaient qu'une intelligence, morte ou vivante qu'importait dans leur cas, avait travaillé longtemps aux événements qui se produisaient. Elle avait construit quelque chose qui remarquerait le passage d'Aypierre et qui enclencherait le piège. Mais elle avait aussi pensé à casser les indices qu'elle laissait derrière elle, au cas où l'on tenterait de contrer son plan. Si elle avait prévu que l'on tenterait de retrouver Aypierre et qu'elle les avait devancé au point de faire un circuit qui s'autodétruirait, alors elle devait avoir prit des mesures pour qu'il soit impossible de retrouver la trace d'Aypierre. Elle avait pu le faire passer dans un passage secret et en fermer les portes derrière lui. Ce pour quoi ils étaient partis risquait d'être un échec, valait-il la peine de s'exposer au danger pour cela ? Ils risquaient de ne trouver dans les cavernes que leur propre mort. Croustinette leva les yeux vers Zelvac. Elle ne voulait pas prendre la décision de continuer et de peut-être décider de sa mort ou de pire, celle de Zelvac ; mais revenir en arrière serait condamner Aypierre et elle ne savait que trop bien ce que cela voulait dire. Dans ce cas, ils risquaient la mort. « On y va ». C'était Zelvac qui avait parlé.


***


Elle ouvrit les yeux. Au-dessus le ciel était blanc. L'aube chassait la nuit. Le soleil n'avait pas encore paru et la terre autour d'elle était encore plongée dans l'obscurité. Les arbres bleus dressaient leurs hautes branches vers la toile du ciel. L'ombre de la nuit s’accrochait un dernier instant à leur feuillage. Bientôt elle allait fondre sous le soleil. L'herbe pleine de rosée ondulait comme la longue masse sombre d'un océan. Du coin de l’œil, elle pouvait voir les mobs se traîner sans but, infiniment, en attendant leur mort à l'aube. Elle n'avait pas peur d'eux, ils n’engageaient plus le combat depuis qu'elle n'était plus elle-même, depuis que Natek était mort. Au contraire, elle les comprenait. Morts attirés à la vie comme elle et qui, comme elle, ne savent plus quoi faire de ce second souffle qu'ils n'ont pas voulu. Son dégoût pour ce monde et pour cette existence qui ne méritait pas d'être et qui n'avait pas lieu d'être tant elle était absurde ; voilà ce qui les rapprochaient. Peut-être ne sentaient-ils plus en elle la flamme qu’il y avait eu avant et qu'il y avait chez les autres êtres humains et pour cette raison, ils la considéraient en quelque sorte comme une des leurs...
Il faisait froid. Enroulée dans sa cape, elle était gelée. On aurait dit que la nuit avait trouvé en elle-même le refuge contre les rayons chauds du soleil. Elle sentait ce froid de l’intérieur comme s'il s'était figé autour de ses os et que de minuscules cristaux de glace s'étaient solidifiés dans son cœur et dans ses poumons.
Mais de cette intense impression d'un hiver interne se détachait par contraste celle de l’étouffement qui lui serrait la gorge. Elle avait froid en elle et pourtant sa peau et son crâne lui semblaient brûlants. Son cerveau semblait bouillir doucement dans sa tête. Son esprit divaguait dans la molle torpeur de la fièvre. Ivre comme les planches d'un bateau perdu en pleine mer, il chavirait sous la houle cumulée de la folie et de la maladie qui engourdissait Potaro corps et âme.
Même physiquement elle sentait le feu de la maladie qui lui brûlait l’intérieur de la tête. Celui-ci circulait dans tout son corps par les palpitations filiformes de son pouls. Elle grattait ses nerfs, se plongeant dans une agitation indistincte et un perpétuel éveil qui lui pompait toute son énergie et l’empêchait de trouver une source de réconfort dans le sommeil. Elle se réveillait et ne croyait pas avoir dormit. Elle avait cette même sensation d'oppression sur les poumons et cette même fatigue sur le cœur.
Ses pores étaient exaltés comme si elle était restée des heures dans un sauna embué. Elle était recouverte d'une sueur moite qui, dans l'air du matin, perlait en gouttes aussi fraîches que la rosée. Elle se sentait suffoquer comme par les grandes chaleurs et avait du mal à respirer. Cela lui demandait un effort et prendre une longue inspiration avait quelque chose de douloureux. A chaque mouvement d'air sa gorge la brûlait légèrement. On aurait dit que sa trachée avait enflé à cause d'une irritation quelconque, et que l'air dans ce conduit trop étroit écorchait les parois à force de s'y frotter.
Soudain elle fut secouée par une quinte de toux et cracha une glaire opaque et filandreuse légèrement tachée de sang. Elle la regarda avec dégoût. Elle sentait dans sa gorge quelque chose, comme quelque poil qui serait rentré dans son circuit respiratoire, qui lui agaçait les bronches et qu'elle ne réussissait pas, malgré tous ses efforts, à expulser.
Elle était obligée d’accepter la vérité : Elle était malade et sérieusement malade. La nuit passée dehors n'avait rien arrangé. Elle se leva avec un poids dans le ventre. Non, elle ne mourrait pas avant d'avoir fait ce qu'elle avait à faire...
Elle allait le tuer. C'était dans l'ordre des choses. Ce qui doit arriver arrivera, et Skillnez mourrait de sa main. Il ne pouvait en être autrement.

Une pluie fine commença à tomber. Potaro, enveloppée de sa cape noire, marchait dans le paysage strié de gris. Elle ruminait sa vengeance. Son âme, esseulée, faisait partie de ce paysage morne et glacé. La nature verdoyante et pleine de vie avait perdu le soleil qui l'illuminait, elle avait perdu son Natek et les premiers signes de l’hiver arrivant jusqu'aux arbres n’étaient que le miroir de ceux de la mort qui glaçait peu à peu ce cœur.

Au dos de sa main la plaie crée par le bec du poulet n'avait pas cicatrisé.

Au loin, perdu au milieu de cette plaine, dans la pluie qui tombait toujours, Potaro vit une falaise et dans la falaise un accès aux grottes. Dans les profondeurs de la terre, au moins, elle ne serait pas trempée.


***


Zelvac poussa Croustinette de toutes ses forces, mais n'eut pas le temps de se jeter au sol avant que le souffle chaud de l'explosion du creeper ne l'arrache de terre et ne le projette comme une poupée de chiffon contre la paroi de la galerie. Il tapa de plein fouet la pierre et retomba inerte au sol.

Croustinette et Zelvac étaient arrivés au bas de l'escalier et avaient suivi la galerie jusqu'à la faille qu'ils avaient traversée. Pendant un certain temps, ils avaient marché dans le boyau et avaient finis par trouver une autre corde mais qui, comme la précédente n'était plus reliée à rien. Ils savaient qu'ils étaient sur la piste tant qu'ils trouvaient cet indice, mais ils avaient peur qu'à un endroit des pistons cachent une autre voie qu'il leur serait impossible de découvrir. Ils avaient fini par croiser une autre galerie et ils se trouvaient à l’intersection en se demandant quel chemin choisir quand le creeper, sortant de nulle part, avait explosé. Zelvac ne l'avait senti dans son dos qu'au dernier moment. S'oubliant lui-même, il avait poussé Croustinette qui se trouvait légèrement devant lui, et avait pris l'explosion de plein fouet. Croustinette avait été projetée, elle aussi, par l'explosion, mais avec moins de force que Zelvac qui avait été arraché du sol par le souffle chaud. Cela n'avait pas empêché son épaule de heurter le mur avec un craquement inquiétant mais, encore toute étourdie certes, elle se relevait à présent. La poussière soulevée par l'explosion faisait régner une nouvelle nuit tout autour d'elle. Sa torche avait roulé loin et elle voyait sa lueur rouge à travers le brouillard de débris. Elle se leva et pendant que tout retombait, dégageant l’atmosphère, elle constata les dégâts de l'explosion. Le creeper avait fait exploser le plafond duquel étaient tombé des murs de graviers derrière lesquels devait se trouver Zelvac, du moins elle espérait qu'il n'était pas dessous. Sur sa droite se trouvait la galerie dont ils venaient. Son accès n'avait pas était bouché, quand à celle de la galerie sur sa gauche, elle n'avait été encombrée que de quelques pierres. C'était le chemin auxiliaire qu'ils avaient croisé. Cela voulait dire que Zelvac seul derrière ce mur de gravier n'avait comme seul chemin possible que de se plonger dans les ténèbres de la galerie qu'ils avaient suivie jusqu'alors à deux. Elle l'appela. « Zelvac ? ». Seul le silence lui répondit. Elle s'apprêta à se frayer un chemin quand de la galerie de droite, celle d'où elle venait, surgit une flèche qui se planta dans son épaule, lui faisant pousser un cri. Elle roula au sol tandis qu'une seconde flèche sifflait à ses oreilles. De la galerie sortirent deux squelettes, l'un avait un arc dont le scintillement révélait l'enchantement. Elle ne put que prendre son épée avant de recevoir une seconde volée de flèche.  Lentement, elle reculait face aux deux adversaires. Elle pénétra dans la galerie et s'enfonça peu à peu dans l'obscurité. Elle voyait au loin le mur de gravier derrière lequel se trouvait Zelvac dont elle s’éloignait sans pouvoir rien y faire. Ils la poussaient de plus en plus. La jambe blessée et le bras gauche inutilisable à cause de la fracture, elle ne pouvait prendre l'initiative, et pourtant elle le devait. Elle ne pouvait continuer à reculer comme cela. Soudain, elle sentit le vide derrière elle. Elle jeta un regard rapide pour voir un gouffre immense, semblable à celui qu'elle avait franchit tout à l'heure avec Zelvac. Elle était accolée au vide et les deux squelettes s'approchaient toujours. Elle para la flèche qui visait son cœur mais ne pu rien pour empêcher l'autre de se planter dans sa cuisse. Elle grogna de douleur comme un chien hargneux et se jeta sur le mob pour lui faire payer. Son épée s’abattit et le mob tomba en un tas d'os, mais pendant cet instant, elle s'exposa entièrement à l'autre. Ce fut trop facile. Il tira. La force immatérielle du knockback l'arracha au sol et la précipita dans l’abîme.


Zelvac reprenait peu à peu ses esprits et tandis que ses pensées, ébranlées par le choc retrouvaient lentement leur place et que ses sens reprenaient leur fonctionnement, la douleur dans son bras se réveillait. C'était comme si une infinité d'aiguilles le transperçaient de part en part. Il ouvrit des yeux qui furent immédiatement mouillés de larmes. La douleur était pire que tout. Tous ses membres endoloris ne répondaient qu'avec d’horribles gémissements.  C'était la première fois que la cité s'attaquait à lui par une douleur physique. Il avait souffert moralement mais October et Croustinette avaient toujours fait en sorte de le protéger du mieux qu'elles le pouvaient, si bien qu'il avait été physiquement épargné. Il n'avait donc jamais souffert. Il n'y était pas habitué, si jamais la souffrance peut devenir une habitude. Mais justement cette inexpérience décuplait la violence du premier choc. Il avait peur de la douleur. Il ne la supportait pas et la seule chose qu'il voulait faire à présent était de se rouler en boule et de pleurer.
Avait-il quelque chose de cassé ? Sûrement. Son poignet endolori était gros comme une balle de tennis. Le bouger était impossible et le simple fait de le toucher faisait monter les larmes aux yeux de Zelvac. Sur le long de ses bras maigres se dessinaient de grands nuages mauves d’où sortaient, par les volutes pourpres, les éclairs rouges de ses veines éclatées. La peau était bombée comme si la douleur avait enflé à l'intérieur même de ses bras. De telles marques couvraient tout son corps et son visage n'avait en rien été épargné. De son arcade sourcilière coulait un filet de sang dans son œil et sur le haut de son font apparaissait une tache énorme.
D'un œil hagard, il regarda autour de lui et ne vit que le gravier. Sur sa droite se trouvait la galerie qu'ils s’apprêtaient à explorer avec Croustinette et le gravier bloquait tout le reste. Il n'avait pas la force de déblayer le passage. Il ne pouvait revenir sur ses pas et de toute manière, il ne l'aurait pas fait. Il n'aurait pas laissé Croustinette derrière lui comme il avait laissé Aypierre, parce qu'il n'avait pas eu la force de les suivre, et puis si c'était pour retrouver Siphano au bunker, il préférait toujours de s'enfoncer dans les grottes, faire face à la douleur et au danger mais au moins se rendre utile et ne pas avoir à contempler celui qui l'avait tant fait souffrir. C'était l'heure de prouver qu'il pouvait être utile à quelque chose. Il allait arrêter de subir les décisions des autres. Il allait être acteur. Il allait agir. C'était sa cité après tout.
Il fallait partir. Il tenta de se relever, mais sa cheville gauche ne pouvait porter son poids. Elle était trop chargée. Elle ne pourrait pas porter autant qu'elle portait alors qu'elle n'était pas blessée. Il abandonna tous ce qui n'était pas du strict nécessaire. Il ne garda que l'eau et la nourriture. Son épée pesait trop lourd dans sa main, il pouvait la soulever, mais la manier ? Il la laissa aussi et ne pris qu'un coutelas. Il avait une portée plus courte mais il lui serait plus utile qu'une arme qu'il ne pouvait pas manier. De son armure, il ne garda que le casque et le haut. Ce serait bien suffisant. Il se mit debout avec peine et entra dans les ténèbres de l'inconnu. Seul.


***


L'air des grottes avait toujours été lourd. Comme l'eau stagnante des marais, dans les profondeurs de la Terre, là où aucun vent ne vient troubler la tranquillité en apportant du nouveau, frais et pur, l'air avait stagné et ranci. Chargé d'humidité froide, il pesait sur les poumons. On aurait dit qu'il s'était solidifié les années passant sans que rien ne vienne lui apporter du mouvement. Il avait prit cette odeur de pourri que l'on trouve dans les caves malsaines.
Cependant la puanteur qui arrivait à Ectalite ne tenait rien de la pourriture habituelle de l'air des grottes. Des effluves de senteur nauséabonde semblaient couler d'un des boyaux et face à cela, l'air croupi des grottes semblait frais et doux. Plein de dégoût et d’appréhension, Ectalite regardait devant lui. C'était par là qu'il allait, mais malgré une certaine curiosité, il n'était pas pressé de découvrir ce qui empestait comme cela. Plus il approchait, plus la puanteur devenait insupportable. La galerie lui paru d'une longueur interminable. Il dut se nouer un foulard mouillé sur le nez et la bouche pour continuer à avancer. Il n'allait pas faire demi-tour simplement à cause de l'odeur. Sa curiosité avait été piquée et cette petite aiguille le talonnait. Il était empli d'une impatience incroyable qu'il ne se connaissait pas. Seulement ce qu'il découvrit le remplit d'horreur. Il ne s'était attendu à rien, mais s'il avait dû formuler une hypothèse, celle-ci aurait ressemblé à tout sauf à cela.
Sa galerie débouchait sur une vaste grotte incroyablement haute de plafond dans laquelle aboutissaient trois autres boyaux sous-terrain. L'un d'eux partait vers la surface tandis que l'autre s'enfuyait encore plus profond sous terre. Leur point d'intersection à chacun était cette salle qui aurait été relativement sphérique si ce n'est qu'un grand piton rocheux sortait de la paroi de ses murs  en perpendiculaire et s’élançait comme une exubérance vers le centre de la grotte. C'était un long bras de pierre suspendu entre les deux espaces et au bout duquel pendait une charogne.
Ectalite s'approcha avec curiosité. La vue de la mort charnelle ne l'impressionnait pas plus que cela. Il en avait vu, des morts. Il en avait fait. Mais cela ne l’empêchait pas de regarder cette chose avec un dégoût inexprimable pour toute cette saleté. Elle était exposée au centre de la grotte, suspendue dans le vide dans une mise en scène grotesque et chargée du même ridicule ironique qu'a la mort dans le sourire décharné d'un crâne dont les dents ne sont pas encore tombées.
Une flaque de sang séché s'était formée en dessous. Il avait eu le temps de vieillir et en effet la chose n'était plus toute fraîche. Le ventre de l'animal avait été ouvert et les entrailles pendaient en d'horribles guirlandes gélatineuses. Certains boyaux avaient été percés et il en sortait cette odeur insipide. Des membres écartelés avaient été déboîtés de leurs articulations. L'un d'eux avait été entièrement désarticulé et ne tenait plus que par les tendons sans lesquels il serait tombé. L'omoplate, désolidarisée de l'épaule, lui faisait prendre un angle contre nature dans son abandon au dessus du vide. La chair, ouverte tout de long, laissait voir la molle blancheur de l'os. L'un deux avait été fracturé et la moelle ayant coulée, il avait été vidé de son essence. A certains endroits, des griffes ou des dents avaient taillé de longs sillons dans le calcaire et cela donnait l'impression d'avoir été rongé. Parfois, ils avaient même été arrachés au corps et gisaient au sol après avoir été récurés par une bouche affamée. Le membre désossé pendait en lambeaux de chair et la peau telle une guenille était trouée de part en part. Les muscles rouges et visqueux, dont l’accroche solide de l'os avait été extirpée, tombaient en un rideau de fibres en haillons.
Sur le piton même était étalé le corps de la bête. Ses quatre membres pendaient sur le rocher tandis que le corps reposait sur la pierre. La cage thoracique avait été ouverte. La bête avait été éventrée. Il ne restait rien des muscles abdominaux et les cotes, lavées de toute chair étaient le seul vestige de ce corps. Elles se dressaient, blanches et parallèles comme les barreaux d'une prison. C'était entre elles que s'écoulaient, tels d'immenses serpents ocres, les entrailles.
En dessous du piton se trouvait trois zombis qui avaient dû être attirés par l'odeur de chair en décomposition et qui tournaient en vain en dessous du piton rocheux. Le prédateur qui avait chassé et tué l'être se trouvant à présent en train de pourrir, avait dû le hisser là pour le conserver hors d'atteinte de tout charognard susceptible de lui voler son repas. C'était une stratégie féline. Il avait monté sa proie sur cette poutre de pierre comme une panthère le ferait de la gazelle qu'elle vient de tuer en la hissant sur la branche d'un arbre pour pouvoir manger tranquillement sans avoir à se soucier des hyènes.
Quel était-il ce prédateur, d'ailleurs ? Étant dans son garde à manger, et donc au centre de son territoire, Ectalite devait se méfier. Leur rencontre était fortement possible et il vaut mieux être prévenu, ne pas être pris par surprise quand elle se produirait.
C'était un grand félin pour avoir pu porter le corps. Un félin dont les dents et les griffes faisaient des armes redoutables. Mais ces grands chasseurs ne sont pas des êtres des cavernes, ce sont les rois de la jungle et non des grottes. Ils ne peuvent vivre sous terre et leurs instincts les auraient guidés  vers la surface. La Bête qui habitait ici ne pouvait pas être que l'animal. Et cela voulait tout dire. C'était si surprenant, à peine pensable. Comment un tel changement avait-il pu se produire ? Qu'est-ce qui avait sauté dans sa tête pour qu’il en soit retourné à ce point à l'état de nature ? Un sourire ironique s'étira sur les lèvres d'Ectalite. « Après tout, chacun sa folie ».

Les Zombis disparurent rapidement sous l'épée d'Ectalite qui s'approcha de la carcasse. Son regard tomba sur l’un des membres qui pendaient et s’arrêta sur ce qui finissait ce membre : des doigts crispés par la douleur, une main informe, décharnée, mais une main humaine quand même. Le sang d'Ectalite ne fit qu'un tour avant de se glacer. Il recula d'un pas avec horreur ; le corps avait été détruit au point de n'en être plus reconnaissable. Un profond dégoût remonta en lui pour cette immonde transformation qui avait changé l'homme en bête au point que celui-ci tue, et mange celui qu'il vient d'assassiner. Il pouvait ici admirer l'étendue de la décadence et le pouvoir de la folie qui avait frappé cet autre participant, mais il ne se rendait pas compte qu'il n'était pas étranger à cette décadence et en oubliant sa propre chute, qu'il n'était plus en état de juger. Un homme conscient chassant son ancien ami comme si celui-ci était du gibier peut-il critiquer les actes d'un fou sans conscience pour se gouverner ou ceux d'un animal qui, suivant son instinct naturel, tue pour se nourrir ?

En se servant de l'irrégularité de la roche, Ectalite escalada la paroi jusqu'au piton rocheux. Le cadavre n'était guère plus agréable à voir du dessus. Les traces de griffes et de dents dans la chair déchirée étaient les mêmes. Il était grimpé là pour savoir mais il savait déjà. Depuis que Frigiel lui avait donné la responsabilité d'une vie, il avait peur. Il redoutait. Il se fichait éperdument de la vie et de la mort de tous les autres participants, de son sauveur y comprit. Cela ne lui aurait fait ni chaud ni froid d'apprendre leur mort, mais il ne pouvait se défaire d'une terrible angoisse lorsqu'il pensait à Bboy et aux dangers qui devaient le guetter. Ectalite, en montant là, avait senti son cœur palpiter de crainte. Ce cœur réveillé par un amour nouveau après avoir si longtemps sommeillé dans la glaciale poursuite du crime, ce cœur, qui revenait à peine de vivre, si faible encore après sa longue hibernation, ce cœur s’apprêtaient à être déçu dans sa dernière espérance. Il avait saisit la main généreuse de Frigiel qui le tirait vers une aube plus clémente, mais il avait besoin de Bboy pour l'atteindre, pour ne pas replonger dans le gouffre qui le mangerait. Il allait rechuter, malgré ses efforts, malgré l'aide de Frigiel, car la seule chose qui lui permettrait de sortir n'était plus.
Ectalite prit la tête à peine reconnaissable dans ses mains. Entre les lèvres bleues, on pouvait reconnaître le sourire de la mort. Derrière les dents, la langue s'était enfoncée au fond de la gorge. Un coup de griffe avait ravagé toute la partie droite du visage. Du front jusqu'au menton, la peau et une partie du muscle avait été arrachés, laissant le visage asymétrique et atrocement écorché. La joue entière avait disparue et par ce trou, la mâchoire et les dents formaient une grimace effroyable avec les lèvres cadavériques de la partie gauche du visage. La griffe avait dû pénétrer le globe oculaire et tel un hameçon, elle l'avait arraché de son orbite. L'orifice était resté béant et le sang avait caillé en passant du rouge à l'ocre. C'était devenu une pâte grumeleuse de caillots qui avaient fermenté dans le creux où aurait dû se trouver l’œil.
L'autre œil, celui de la partie droite fixait Ectalite d'un regard vitreux. Dans la mort le cristallin s'était opacifié et la pupille, autrefois noire, était devenue blanche. Tous les vaisseaux sanguins avaient éclatés et le blanc de l’œil se retrouvait dans son ensemble souillé de ramifications rouges. Ce fut cet œil unique, injecté de sang et au regard creux dont Ectalite ferma la paupière. Lentement, il se pencha et embrassa le front de Bboy en lui jurant a mi voix, presque dans un murmure que ça n'allait pas finir ainsi, qu'il jouerait le jeu. De la bête mangeuse d’Homme, il serait le chasseur.


***


A coté son sac tapa la surface avec un grand bruit d'éclaboussure avant d'être dévorée par la rivière et d'être emportait on ne sais où. Ce fut comme une main géante qui la saisissait et la plongeait au fond de la rivière. L'eau lui serrait les cotes et allait les brisser tant la force de ses doigts invisibles lui compressait le buste. Cette force surnaturelle la pressait contre la pierre du lit de la rivière. La surface qu'elle voyait lui semblait être à des kilomètres qu'elle ne pouvait franchir espérer franchir tant la force qui la retenait était puissante.
Croustinette avait été poussée dans la faille. Elle avait chuté pendant les plus longues secondes de sa vie où elle s'était imaginait s’écraser sur le sol. Mais par chance, elle était tombée dans l'eau d'une rivière souterraine. Ces rivières qui nombreuses circulaient sous terre et portait l'eau de ruissellement de la surface dans les nappes phréatiques, avaient été les ouvrières qui avait creusée les dédales des galeries à une époque pluvieuses. Elles s'étaient taries depuis longtemps et les hommes avaient utilisé leurs lits comme tuyaux de leur mine. Cependant, elles n'étaient pas toute morte et souvent dans les failles où coulaient avant de vrais fleuves, persistait une petite rivière. Croustinette venait de tombait dans un de ses vestiges du passé.  Croustinette avait donc survécu à sa chute, mais cela ne voulait pas dire qu'elle était sauvée. En effet, elle se trouvait à présent dans les remouds d'un grand torrents qui la charrier comme un simple morceau de bois jetait dans son cours tumultueux et qu'elle s’apprêtait à briser. Elle se débattait contre le courant qui l'emportait mais qu'était elle face à lui ? Il la maîtrisait entièrement, faisant d'elle ce qu'il voulait, la réduisant au rand d'objet soumit et impuissant tandis que lui, il se chargeait de vie. Elle était son jeu. Il la prenait dans ses mains aquatiques et l’étouffait, puis la jetait à la surface où elle pouvait inspirer une trop courte bouffée d'air avant d'être reprise. Elle était apée par l'eau qui telle une bête allait la dévorer.
Elle réussit à se défaire de son armure. Toute les pièces de métal qui l'alourdissait furent balaillée par l'eau comme des feuilles dans le vent.
Sa tête creva la surface mais Croustinette ne pu prendre qu'une longue bouffée d'air avant d'être a nouveau submergée. Tous ses mouvements de bras et e jambes ne la menait nul part et n'était pas de en mesure de se confronter à la force du torrent. Son épaule cassé et la flèche plantée dans sa jambe l’empêchait de nager avec un semblant d’aisance. Ses maigres efforts pour tenter de garder la tête hors de l'eau lui demandait une force immense qu'elle n'était pas en état de fournir. Il n'était même pas question de sortir de l'eau mais juste d'y survivre. Échapper à la noyade est déjà un trop grand défit pour une personne blessée.
Le courant, était ce possible, s’accéléra encore. Le torrent quittait la faille et s'engouffrait sous terre. Telle le caniveau qui emporte le petit bateau de l'enfant dans l'égout, Croustinette fut emportée par l'eau au cœur de la pierre.
Il n'y avait plus moyen de respirer. Elle sentait ses poumons la brûler. Avec des gestes frénétiques, elle avançait avec le courant. Cessant de lutter contre ce dernier, elle suivait son cours et espérait qu'il lui apporterait la force d'arriver à temps à une poche d'air. Mais au dessus d'elle, il n'y avait que le plafond de pierre. Elle poussait contre la paroi avec la  force du désespoirs, faisait de grand mouvements de jambes et de bras dans sa peine désespérée. Elle n'allait jamais sortir de ce tuyau sous terrain. Elle allait mourir là, noyée. Peu à peu ses mouvements se faisaient moins énergique. L'oxygène vitale lui manquait. Ses muscles ne répondaient plus. Elle ne se sentit plus de force à rien. Le courant s'accéléra encore. Elle sombrait, pendant que tout se précipitait autour d'elle. Ses pensées s'effilèrent. A la panique du refus succéda en elle le calme de l'acceptation. L'eau allait de plus en plus vite et elle se retrouvait charrier à demi consciente par cette puissance.
Tout à coup, elle ne sentit plus les parois de pierre autour d'elle. Elle chutait comme l'eau tout autour d'elle. Un instant elle se cru en apesanteur et puis elle s'écrasa dans le bassin en dessous de la cascades. Une incroyable pression s'exerça sur elle, la précipitant vers le fond. Elle voyait la surface lumineuse et trouble disparaître au loin. Les dernières lueurs se fondaient dans la noirceur de l'eau. Un poids immense longé dans ses entrailles l'attirait vers la fond. Sa vue s'éteignit. Il ne resta plus que le poids qui la faisait chuter dans l'enfer aquatiques. Il sentait les tonnes qui pesait sur elle. Leur lourdeur, leur densité presque solide l'écrasait. Ses oreilles se mirent à vibrer. On lui appuyait sur les tympans. Avec eux, ses dernières pensées intelligibles éclataient sous la masse de l'eau. Elle continuait de tomber. La ceinture qui retenait son épée se défit et l'arme disparu dans les abymes. Les dernières bulles sortirent de sa bouche et s'envolèrent vers la surface telle de petit poisson d'argents et il ne resta plus que le noir ; le noir, le silence et le poids de l'eau.


***


Le froid se rependait peu à peu dans son sang. Par ses veines, il circulait dans son corps et montait au cerveau. Le feu qui brûlait dans son cœur se calmait. Sa panique s’essoufflait comme les braises s’essoufflent sous la cendre. Il se calmait lentement. La douleur était toujours là, elle ne le quitterait jamais, mais à présent elle s'atténuait et lui laissait reprendre le contrôle. Aypierre revenait à lui. L'ivresse de sa folie se dissipait. Son sang bouillant tout à l'heure, retrouvait sa nature froide. Tous retombait. Les brumes de son rêve s'évanouissait et la réalité redevenait à chaque instant un peu plus concrète. Il ralentit le rythme de ses pas et reprit conscience du lieu où il se trouvait. Sa respiration lui paru bruyante. Il s’arrêta et pour la première fois qu'il s'était jeter à la poursuite de Bill, il regarda autour de lui. Déjà, il se remettait à réfléchir. Combien de temps avait durée son aveuglement ? Il avait couru comme une bête à travers les galeries. Jusqu'à où était il allé ? Il n'avait rencontré aucun obstacle ou du moins ne s'en souvenait pas. Par ce simple fait il se rendait bien compte que ces galerie n'était pas naturelle ou du moins qu'elle avait été aménagée pour lui. Celui qui était derrière tous cela avait fait en sorte que rien ne s'oppose à sa progression, il qu'il puisse sans difficulté arrivait là où il voulait.
Il avait couru comme le bétail guidé par le berger, entièrement soumis à la volonté de celui ci. Dans sa folie, il avait obéi sans même réfléchir et suivit sans contester cette volonté qui s'était imposé à lui. Il s'était jeté tête baissé dans le piège. Son intelligence avait été anéantie par la douleur et on avait pu lui passé les mords dans la bouche. En fonçant dans ces galeries, il n’avait fait qu'obéir. Il devait être arrivé à présent.
Il se retourna et regarda un regard en arrière. Il ne pouvait plus revenir. C'était trop tard. Il ne le pouvait pas. Il était trop profond et de toute manière, il ne le voulait pas.  Il ne pouvait pas partir après tous ce chemin parcouru sans savoir. Il ne pouvait pas rentrer avec ces questions dans la tête. Il souffrait depuis trop longtemps de ne pas savoir. Maintenant qu'il se trouvait si près des réponses, maintenant que le meurtrier de Bill n'était peut être plus qu'a quelque pas, il ne pouvait pas renoncer. Il avait besoin de mettre un point finale à ses doutes pour vivre à nouveau. Repartir vers l'avenir avec les chaînes de ces vérité sans preuves et de ses mensonges vraisemblables n'était pas envisageable. Il avait la possibilité d'en finir, il ne la laisserait pas s’enfuir, même au prix de la vie. Il finissait toujours ce qu'il avait commencé. Il était trop entêté pour faire marche arrière. Il était là, il ne se défilerait pas. Il ne fuirait pas. Et si c'était la fin qu'il était au bout, il y irait la tête haute.
Il se remit à marcher. Il se sentait vieux tout à coup, vieux et fatigué. L’espoir de la jeunesse s'était essoufflé. Chaque jour passé dans cette cité avait eut sur lui, l'avait éprouvée au plus profond de lui et ce n'était pas onze jours qui pesait sur lui, mais onze années. Il marchait posément à présent. Il allait toucher le but. Demain une nouvelle aube se lèverait, une aube qui serait semblable à celle d'hier pour tous les autres, mais qui pour lui, s'il trouvait les réponses qu'il cherchait, serait la première aube de sa nouvelle vie. Mais il pouvait très bien, et il le savait, qu'il n'y ai pas d'aube pour lui demain. Celle ci pouvait bien être rose et brillante comme ses joue à elle dans l’hiver neigeux et froid, la première fois où il l'avait embrassée, il était fort possible qu'il ne la verrait pas. Il n'avait pas peur. L'histoire pouvait très bien s’arrêtait ici pour lui.

Alors qu'il continuait à avancer, il lui paraissait de plus de plus improbable qu'il survive. Il voyait sa mort se dessiner avec de plus en plus de netteté. Il ne savait pas quel en serait la nature. Si c'était réellement Bill qu'il avait poursuivit, si donc la tombe qu'il lui avait faite, avait été ouverte et que le corps avait été souillé par cette vie artificiel insufflée par la maîtresse du jeu ; alors là bas devait l'attendre un charmant comité de mobs et d'anciens camarades morts avec parmi eux sûrement celui qui avait tué Bill – car il était sûr maintenant que celui qui avait tué Bill était un cadavre gouverné par la sorcière. D’ailleurs peut être aurait il l'honneur de la voir, la présidente de la séance. Elle ne s'était pas encore montrer à lui et il n'allait quand même pas mourir sans avoir vu celle qui le tuait. Il espérait qu'elle soit au rendez vous. Elle était restée invisible, elle laissait les choses évoluer et ses soldats agissaient pour elle sans qu'elle ai besoin d'être là physiquement. Cette distance était un barrière protectrice infranchissable. Tant qu'elle restait inatteignable, il ne pouvait pas espérer la détruire. Mais si elle venait à sa rencontre, alors … Oui, il espérait qu'elle sois là, que par un élan de confiance et de vanité, elle vienne voir sa chute. Qu'elle vienne profiter du spectacle de le voir enfin soumit en son pouvoir, il lui montrait le lion qui vivait toujours en lui. Il serra sa main sur le pommeau de son épée. Il n'était pas encore mort. Elle serait accompagnée de son escorte, mais dans le Nether n'avait il pas réussit à tenir à distance un aussi grand nombre d'attaquant ? Il n'y survivrait pas, mais quelle joie se serait de mourir en l'emportant avec lui !
Cependant, s'il échoué, s'il mourrait sans avoir rien pû faire, alors il serait réduit au même état d'esclaves que les autres et se retournerait contre les vivants qu'il avait tant voulu protéger. Non, tout sauf cela ! S'il fallait mourir, il devait faire en sorte que son corps sois détruit, que l'humanité n'ai pas à payer à travers lui une noire folie.
Mais cependant était ce bien Bill qu'il avait poursuivit ? La forme s'enfuyant devant lui, il n'avait fait sans cesse que l’apercevoir. Floutée dans les nébuleux ténèbres, elle n'avait été qu'une tache de couleur disparaissant à chaque coin dans le noir. Trop affolé, il l'avait suivi sans réellement la voir. Était ce Bill ? Il avait couru vite et pourtant, il ne l'avait jamais rattraper, alors que Bill de son vivant était beaucoup moins fort et endurant. Alourdit par ses heures à la bibliothèque et l'âge qui avait avancé sur ses capacité, il s'était toujours fait distancer à la course. Comment se ferait il que dans la mort, il est trouvé un endurance qu'il n'avait jamais eut de son vivant ? Mais si ce n'était pas lui, qu'était ce ?

Tandis qu'Aypierre marchait, il se rendit compte d'un dernier fait si évident, mais pourtant si étrange. On avait voulu l’amener ici en vie. S'il avait s'agit de le tuer tout simplement, cela aurait été fait depuis longtemps. L'on voulait quelque chose de plus que sa mort quelque chose de si important qui avait valu la peine que l'on élabore tous ce plan. On le voulait en vie. Pourquoi ?


voilà. En espérant que cela vous ai plu  Smile  Pour la parution, ni moi, ni S.W. ne pouvons plus ( et je 'en rends compte qu'en fait c'est depuis un bout de temps ) tenir un chapitre par semaine. Donc sera un tous les deux semaines, désolée.
En attendant vos retour...  :coeur:
Mich.
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Dim 16 Nov - 18:07
Aliona Tma
J'aurais voulu être muette mais... Je ne peux pas garder ça pour moi !!!

Et alors ? Pourquoi Ectalite est en vie ? C'est vraiment débile de l'avoir laissé et en même temps si intelligent. Raah ! Je déteste quand je n'arrive pas à exprimer ce que je ressens ! Et là je n'y arrive pas parce que je sais ce qui va arriver.
Dans ce moment-là, on voit bien qu'Ectalite se remet en jeu. Il réfléchit le monstre en lui a des chances de disparaître.

Siphano est réellement parti... Mais Frigiel est toujours en vie pourtant (Enfin je crois). Pourquoi tu ne parles pas de lui ? Siph' est en pleine crise. En même temps, qui ne l'est pas ?

C'est moi ou Croustinette est amoureuse ? Aypierre, mon idole, est tellement important dans cette histoire pour elle. C'est là qu'on voit à quel point elle a besoin de lui. J'en pers mes mots...

Potaro va bientôt mourir. Elle pourra revenir près de Natek, enfin je l'espère. Et Skillnez est bien dans la merde x)

Zelvac a changé... Il devient de plus en plus affecté par la CHM et tu le décrit bien.

Croustinette va mourir ? Ne me dit pas qu'elle va mourir elle aussi ! Je ne veux pas ! Il FAUT qu'elle survive !!!

Je ne parlerais même pas du passage d'Aypierre. Je veux savoir ce qui va se passer !

Je ne parle pas énormément mais je ne sais pas vraiment quoi dire... Ce que je ressens est trop compliqué pour l'exprimer.

Vivement la suite !
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M.S.
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J'ai vraiment cru en effet que tu n'allais pas venir, et tu m'as fait une belle frousse et même plus, une grande tristesse avec de me faire ce superbe plaisir de revenir parmit les com ( et comme cela je peux mettre trois groupe nominaux à adjectif juxtaposé avant le nom dans un proposition infinitive ) bref, qu'importe la grammaire, merci de continuer à être là ! Tu m'as manquée.

"J'aurais voulu être muette" oui, j'ai remarqué. Sad


1. "Dans ce moment-là, on voit bien qu'Ectalite se remet en jeu. Il réfléchit le monstre en lui a des chances de disparaître." en effet Ectalite passe à l'action. Il faut bien, on est au jour 11 quand même ! plus que 3 jours ! faut se réveillé ! ( et aussi que moi, si je continue à tuer mes personnages, je ne vais plus rien avoir pour continuer l'histoire, à moins que je secoue ce qui ne font rien. )

2. Siphano est "mort" depuis longtemps. Il est partis avec Xef et Brioche. Tu peux remarquer que même le narrateur l'appelle Siph à présent. Il est devenue étrangé à lui même. Ce n'est plus le même personnage. Là Siph est au bunker et il se demande si cela vaux encore la peine de vivre avec le poids de ses souvenirs. Ce qui le raccroche encore à la vie est l'amour et la dette qu'il a pour Zelvac et Léo, mais si cette amour est encore cassé par le mort, on peut redouter le pire pour lui. Pourquoi pas ne pense t'il pas à Frigiel ? parce que Frigiel quand la coopteam s'est dissolue avait lui aussi une équipe. Il n'était donc pas dépendant de Siphano contrairement aux deux autres qui n'avaient pas d'équipe. Et aussi parce que Frigiel est fort. Il n'as pas besoin de Siphano pour survivre et il peux se passer très bien de son absence. Contrairement aux autres... Que serait il passé pour Zelvac si l'octoteam n'avait pas été là pour le protéger ? Quand à Léo l’expérience du Nether montre bien qu'il avait besion du soutient qu'il n'a pas eut et il en payé le prix cher.

3. "C'est moi ou Croustinette est amoureuse ?" Pas vraiment. Croustinette aime tous le monde énormément. Je me permets de te remettre un passage du jour 10, avant se passage, à la fin du jour 9, elle essaye de l'embrasser ( mais il l'avait gentiment repoussé en lui disant qu'il était trop vieux et qu'elle devait se tourner vers Zelvac) pour tenter de lui redonner gout à la vie. Il venait de lui raconter ses cauchemars et elle s'était mise en tête de la sauver "contre lui même s'il le faillait". Là on est dans sa tête. Elle repense aux événements de la veille. "Elle ne voyait de chacun que les bons cotés, oubliant les mauvais, mais elle n'éprouvait qu'une profonde tristesse à l’idée de les voir mourir. C'était un gâchis, c'était tout. Elle voyait Skillnez comme le héros ténébreux et sauvage, Siphano comme l'ami fidèle qui fait hésiter entre amour et amitié, As2pick, le beau et fort jeune homme abstraitement désiré, Xef, le confident délicat et gentil aux mille petites attentions discrètes, Aypierre, la personne sur qui l'on peut toujours compter, qui sait toujours quoi faire face à n'importe quels problèmes, un pilier solide, une aide éternelle face à toutes les situations, Bboy, l'amoureux romantique, Frigiel, un ami tendre et câlin, Ectalite... Pour tous elle mêlait cet étrange amour et l'amitié si bien qu'elle ne savait plus où les ranger ; seul la place de Zelvac était claire, elle le chérissait et le protégait comme un petit frère."
c'est sa folie à elle... Là en tous cas, elle pense plus au fait concret. Elle sais dans quelle merde, ils sont tous si Aypierre rejoinds le camps de la sorcière.

4. oui Potaro est mal partie... et Skillnez aussi avec un telle ennemi. Mais pour être mal partis ont peut dire cela d'a peut près tous le monde, non ? faisons une liste : Aypierre, bon je saute son cas, c'est suffisamment clair. Croustinette, hum, elle aussi, elle est dans une mauvaise posture, je veux pas dire... Elle est un peu entrain de se noyer. Zelvac est bien blessé et a dû abandonné son stuff. Ectalite tante de se raccrocher à quelqu'un qui est déjà mort. Frigiel n'a pas pu guérir entièrement sa plaie mortelle car il a passé une partie de la potion à Ectalite. Siphano ne veux plus vivre, mais vie quand même pour deux personnes dont l'une est déjà morte et l'autre est en danger et il ne peux rien pour l'aider. Donc eux, en bonne posture personne ne l'ai vraiment. Il reste Skillnez et Fukano dont vous ne savait pour l'instant que peut de chose, mais qui sont encore là.

5."Croustinette va mourir ? Ne me dit pas qu'elle va mourir elle aussi ! Je ne veux pas ! Il FAUT qu'elle survive !!!" je me tais ! Je ne parlerais pas !

6. Tu n'oses pas voir la vérité en face pour Aypierre ? Comme le dit Potaro, ce qui dois arrivé arrive.

Merci beaucoup de ton commentaire et de ta fidélité à notre histoire ! Une suite très mouvementé arrive. Cela fait des jours et des jours que je repousses une date fatidique, il faut bien que cela se produise enfin.
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Raikya l'Alchimiste
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Mar 18 Nov - 22:04
Raikya l'Alchimiste
Mich.

Prfioooou c'est looong o.o

Je te laisse un petit message pour te signifier que je suis à peut près à la moitié et que le commentaire complet ... Viendra un jour.

Mention spécial et cœur pour le titre ;p :coeur:
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M.S.
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Mar 18 Nov - 22:20
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Raikya L'Alchimiste a écrit:
Mich.

Prfioooou c'est looong o.o

Je te laisse un petit message pour te signifier que je suis à peut près à la moitié et que le commentaire complet ... Viendra  un jour.

Mention spécial et cœur pour le titre ;p :coeur:

et bien j'attends tout cela avec impatience !!
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Lielea
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Lun 24 Nov - 19:38
Lielea
Bon allez, il est grand temps que je fasse ce commentaire, encore désolée du retard, j'essayerai de particulièrement m'appliquer!
Alors...*retourne lire le chapitre*
Purée! C'est le chapitre de la souffrance celui-ci! Et le titre, franchement? Il n'y en a aucun qui n'est pas "allein"! (si on met de coté aypierre qui est suivi...) 

Je ne vais pas trop m'attarder sur la première partie, je crois que j'en ai déjà pas mal parlé dans mon com sur "non" et dans notre discussion qui a suivi (et je ne vais pas relever les idées qu'on a développés, car même si tu dis qu'elles sont fausses, il n'empêche qu'il s'y trouvent des choses que pas tout le monde voit^^mais quand même..." Seulement il sera redevenue un homme quand ils se rencontreront tandit que lui sera toujours la bête folle dont l'aiguillons de métal, lui perçant le cœur, continue à donner toute la puissance implacable de la souffrance." cette phrase... je suis obligée de la citer... surtout que tu reviens dessus et que je vais commenter ça! Il y a tellement de choses a dire: la douleur d'aypierre qui est relevée une fois de plus et sur laquelle tu insistes vraiment, je ne sais pas si c'est pour ça, mais je trouve que tu la mets beaucoup en avant, c'est presque comme s'il y avait deux Aypierre: une fois un "normal" qui est certes convient de la douleur rotonde qui est en lui mais qui s'en sert pour rendre le monde qui l'entoure meilleur, et d'un autre coté le aypierre complètement détruit à cause de cette douleur, qui n'arrive plus à vivre de façon normale, qui voit des fantômes du passé partout. Mais dans cette unique phrase, ce petit moment de rien du tout, il y a aussi la douleur d'une autre personne, ce qui pouce à croire que cette personne, si elle fonctionne comme le Aypierre cassé, n'est pas bien, qu'il y a quelque chose d'inhumain qui le pousse à faire des actions horrible, au point de vouloir tuer le pauvre petit Pierre....Bref^^

Passons à la suite (qui n'est pas plus encourageante!) 
Alors... Ectalite à donc une dette... et quelle dette, une promesse de vie... C'est ce qui est le plus difficile à repayer surtout vu l'état d'esprit d'Ectalite et la tournure que prend la cité. 
Frigiel a-t-il donné la potion seulement à Ectalite? serait-il mort à cette heure si? Ou a-t-il partagé la potion? Y en avait-il deux? Beaucoup de question sur cet agissent... était-il au courant? Je ne pense pas. Je ne crois pas qu'il a voulu qu'Ectalite ressente cette dette, ce n'était pas son but. Il est juste devenu meilleur après cette nuit étoilée, c'est la qu'il réalisé... Mais il faut être réaliste (pas le courant, mais voir les choses telles qu'elles le sont Et si la CHM s'était passée autrement ?  Cid:54EA6848-4876-4F90-9F64-7DBB73B42FA1 ) Dans a CHM, les actions de Fri, (même si dans ce cas ça lui sauvera peut-être la vie) sont trop gentilles. Il a peut-être compris, et décidé de changer, mais les autres pas forcement. Et se laisser tuer car il refuse d'être un meurtrier est stupide, quoique très noble. Mais cela ne sert à rien. Autant mourir pour une cause de cette sorte en faisant un martyr, mais juste pour avoir une pureté d'ame... je ne sais pas... Son comportent est a la fois stupide et en même temps il y a une grande beauté dans son geste qui mérite l'attention du lecteur. Mais revenons à Ectalite. J'aime beaucoup sa manière de penser. Oui c'est méchant, et l'appât du gain est trop présente, mais L'idée qu'il a de Bboy est très bonne... L'esclave qui est au dessus du maitre... Très belle philosophie (je trouve, je n'en sais rien^^) Mais c'est tellement dommage... encore un qui cherche à protéger un mort... J'ai très apprécié cette partie, parce qu'il y a un revirement. Ce n'est pas un changement complet, et il n'est pas tout a fait voulu, mais il y a au moins l'idée d'essayer de devenir mieux, et c'est cette idée qui me plait beaucoup

du coup la troisième partie... 
Ahhh, ce cher vieux silence... tellement difficile de le mettre en parole, de l'exprimer... pourtant tu l'as très bien fait, on sent vraiment dans cette partie tout ce sens du mot: Le silence. Un silence pesant, mort, monotone... froid. Comme les pensés de siph. Tu as à mon avis très bien réussi à mettre en lien ce qu'il ressent avec son extérieur, en lui faisant réaliser cet extérieur tout en étant très intérieur, perdu au fond de ses pensés. j'ai beaucoup aimé comme tu as joué avec les mots, comme lorsque tu parles de l'horloge qui bat un rythme interminable, tout de suite suivi de ce fait d'être hors du temps, ou comme tu lui fais entendre des voix silencieux de morts ou encore comme siph se réduit lui même, comme il s'attache à une chose qu'il est sur le point de perdre... comme quoi ils est vrai, qu'on ne se rend compte da la valeur des amis une fois qu'on les a perdus.... Et puis cette douleur due à sa blessure... ça ne présage rien de bon. Déjà que ne pas laver ni s'occuper d'une blessure normale pendant deux jours n'est pas recommandable mais pour une blessure comme il l'a... je le sens mal... Et puis voila... une fois de plus en écrivant et en réfléchissant à tes mots une idée est arrivée comme ça dans ma tête, une théorie de futur: Les décès de Crousti et Pierre (qui semblent très proches (a mon plus grand malheur)) puis Zeze qui rentre, seul, en se rappelant qu'il y a encore quelqu'un qui l'attend, qu'il n'est pas seul. Puis il arrive au bunker et y trouve siph, mort, endormi...(après tout il le dit lui même: si Leo ou zelvac meurent lui aussi, et puisque c'est déjà fait...) 

Enfin bon, venons en à la quatrième partie
Je viens de découvrir mon âme soeur! Crousti! Je ne la voyais pas du tout comme ça! Mais ses peurs ressemblent énormément au miens! C'est impressionnant! Enfin bon... en gros ce passage ne sert qu'a confirmer mes craintes mais j'aime beaucoup la façon dont tu le fais. Cette introduction de la peur au début qui bout mets en phase se stress, la course folle qu'on ne peut gagner comme nous le savons mis qui donne quand même l'espoir, puis le piège, qui refait chavirer, on s'attend au pire et puis Zelvac, qui prend pour la première fois une décision. Avec ces simples mots, il a montré à quel point il a quand même changé. Il est celui qui mène lorsqu'il voit la peur qui pétrifie Crousti, c'est lui qui fait que l'histoire continue, lui qui est à la base de toute la CHM, prend enfin un début de vraie responsabilité, une dirigée dans le bon sens (pas comme avant ou il voulait tuer Pierre) Enfin bon, ce qui me plait particulièrement dans ce passage c'est que tu est très proche de tes personnages, tu les suis avec une attention particulière qui nous lie à eux, sans cette partie, la suite, avec la séparation des deux cherchera m'aurait beaucoup moins interpelée je pense.

Ah bah voila Potaro... 
Elle n'a pas l'air d'aller bien, pas étonnant mais quand même, la pauvre. Ici c'est comme avec siph, le paysage (très beau d'ailleurs, je crois que c'est pour ça que j'ai tellement accroché à ton histoire: à cause des magnifiques descriptions et ton habilités à nous faire ressentir comme chaque personnage, à être vraiment dans l'histoire (oui, je pense vraiment que c'est plus ça, que l'action qui se passe (même si c'est très bien aussi hein^^) parce que l'action... c'est quand même horrible ce qui se passe... tous ces morts.... (et j'ai de plus en plus envie de savon ce que sera la fin!) mais avec les description (quoique glauques) ça passe) du coup je ferme cette longue parenthèse et reprends au début (oui, la phrase commence à être treeees longue) ) reflète ce que ressent le personnage: L'attente d'une aube qui ne vient pas, comme l'espoir d'être de nouveau heureux, le froid, c'est ce qu'elle ressent, à savoir plus rien, elle est morte de l'intérieur et puis il y a sa maladie qui symbolise ce désir mauvais de vengeance. Bien sur il y a aussi la pluie, symbolisant sa tristesse et le fait qu'elle va se cacher de la lumière du jour, dans les grottes, sous terre... comme dans un tombeau... une annonce de sa mort prochaine? Probablement... a moins que ce que je viens de penser ce réalise: elle trouve Fri et le soigne, mais meurt après, et lui (romantique tel qu'il l'est) pensera qu'elle l'a aimé et désespérera ... Mouais... ça me parfait très improbable... mais bon^^on ne sait jamais, et je sais que tu aimes savoir ce genre d'idées qu'on se fait x) 

Du coup c'est le tour de la 5eme partie: la deuxième fois qu'on voit Zézé et Crousti. 
Et merde! Ils n'auraient jamais du se séparer! C'était la pire chose à faire! Comme je le disais tout à l'heure: Il n'y en a plus qu'un qui n'est pas seul et c'est Aypierre, mais lui ce n'est pas joyeux, et on ne sait pas (même si je veux savoir!) qui c'est, juste que quelqu'un le poursuit, donc on peut quand même dire qu'il est seul... bref! Je crois que je vais raccourcir, le commentaire commence à être bien long déjà et il y a encore de quoi faire! Juste préciser qu'ici la décision de Zeze m'impressionne... comme tout à l'heure ou il a pris la commande, il agit seul maintenant, amis pas dans la peur et dans l'idée de retrouver le plus vite possible quelqu'un d'autre. Par contre c'est con qu'il laisse croupit derrière lui, il ne peut pas le savoir mais elle à grand besoin de lui... pour une fois! Et il ne profite pas de cette chance! Rhaaa!

Continuons^^
Tres très beau passage... Malgré la mort affreuse dont nous sommes maintenant témoins, tu as réussi à placer dans cette horreur une beauté impressionnante. ça fait un moment que je me demande pourquoi, pourquoi peut on mettre de la beauté dans la douleur, pourquoi pouvons nous lire ce genre de récit et le trouver bien en plus! Ma propre interprétation est inspirée de la curiosité naturelle des humains, cette curiosité macabre qui fait que nous nous arrêtons lors d'un accident, pas pour aider, non, pour savoir ce qui se passe! Enfin bon...
Par contre j'ai une question: Il sait que c'est Bboy? Jusqu'à la fin ce n'est pas vraiment clair, on ne dirait pas qu'il s'en rend compte, juste la dernière phrase me fait douter qu'il comprend finalement, mais ça peut être lié au fait que tu évoques son nom... Et la encore je n'étais pas sure si tu ne voulais pas expliquer à nous, lecteurs, de qui il a trouvé le cadavre, pour qu'on souffre du fait de savoir qu'Ectalite à attaché sa vie à un mort. En même temps il se met en chasse du Tigre, donc il y une possibilité qu'il sait? Je m'embrouille... 

Je vais plutôt passer à la suite (je vois la fin venir et j'ai déjà hâte de parler d'Aypierre (encore et toujours))
Ah lala... ce n'est pas bon tout ça! croupit ne doit pas mourir! Apres Pierre elle est la seule à a peu près comprendre ce qui se passe dans la cité, a comprendre qu'il faut arrêter le massacre pour qu'ils puissent survivre! On a bien vu avant qu'elle a compris la problématique qui apparait si Aypierre meurt! mais elle est la seule il me semble, du coup si les deux crèvent... Le satures risquent de ne pas réaliser ce fait et de mourir bêtement, car même s'ils arrivent à survivre et à s'assembler, à faire la paix quoi, à la fin de la CHM il n'y aura qu'un roi... et ce roi sera mort...
Par conte, une fois de plus je veux te féliciter pour ton habilité dans les descriptions... C'est magnifique! On sent comme le poids de l'eau nous écrase et nous entraîne, la force de cet élément contre laquelle on ne peut rien faire! faites qu'elle s'en sort! Que l'humain arrive à vaincre l'eau! ä moins que ça aie une autre signifiante, la puissance de la nature face à l'homme. La brutalité animale que tous les joueurs ont développé fait aussi ressortir cette théorie: des humains de départ il ne reste rien, face à la nature et aux réflexes de simple survie. Fukano en est le meilleur exemple puisqu'il est vraiment devenu animal, mais ça s'applique à tous tes personnages. 

Ahhhh! Enfin! Pierre! Comme je suis heureuse de te revoir! Et vivant en plus! En plus il se réveille de ce cauchemar! Il se remet à penser, miracle! ... Juste dommage qu'apparemment ce retour à la réalité est prévu et calculé.... mais pourquoi est-tu si entêté Pierre! Pourquoi?! 
Pour la première fois on voit apparaitre ce mot dans son vocabulaire. "Elle"... Bien sur qu'il l'a déjà dit, mais la il pense à une personne particulière, une personne qui lui est chère... ne suffirait-elle pas pour qu'il reparte? Pour qu'il revienne parmi les vivants? Apparemment non...
Mhhhh! Mais pourquoi?! Tu est donc obligée de nous mettre l'évidence devant les yeux? Ne crois tu pas qu'on les a détournés pour ne pas voire le destin funèbre se dessiner? "L'histoire pouvait très bien s’arrêtait ici pour lui.
Alors qu'il continuait à avancer, il lui paraissait de plus de plus improbable qu'il survive. Il voyait sa mort se dessiner avec de plus en plus de netteté."tu confirmes (une fois de plus, mais la c'est vraiment plus qu'évident) nos pires craintes, l'arrivée de ce dont on ne veut pas que ça arrive! 
Ah, moi aussi je veux voir cette "sorcière maitresse du jeu"! Au moins il a compris qu'il devait à tout prix se détruire s'il mourrait, c'est déjà ça... 
Ah ui, tiens ..."Tandis qu'Aypierre marchait, il se rendit compte d'un dernier fait si évident, mais pourtant si étrange. On avait voulu l’amener ici en vie. S'il avait s'agit de le tuer tout simplement, cela aurait été fait depuis longtemps. L'on voulait quelque chose de plus que sa mort quelque chose de si important qui avait valu la peine que l'on élabore tous ce plan. On le voulait en vie. Pourquoi ?" Je m'en étais déjà rendue compte mais je n'étais pas sure si ce n'était pas mon imagination qui me jouait de tours, que je commençais à voir tes pièges partout... Je veux savoir ce pourquoi, je veux savoir, tu entends!!!!!

Ne t'inquiète pas, comme tu le vois au moment ou j'ai écrit le com, je n'ai pas vraiment le temps non plus d'en faire un par semaine (encore désolée pour le retard, pardonne moi!) ... D'un coté l'attente me tue, d'un autre ça me simplifie la vie.... 

(Euhhh ok... normal le commentaire plus long que mes chapitres^^pas grave, tu le mérites, même si la fin n'est pas hyper développée, la fatigue, j'en suis désolée... on essayera d'en reparler?)
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Lielea
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Lun 24 Nov - 19:40
Lielea
Il est effectivement long..... pas grave^^
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Aliona Tma
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Lun 24 Nov - 19:47
Aliona Tma
Je ne vais même pas essayer de le lire tellement c'est long...
Ce n'est pas par manque de respect mais c'est trop long pour moi ce soir. >.<
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Lielea
x)... tu auras le temps d'ici au prochain chap je pense^^
mais effectivement, en finissante je me suis dis que c'était quand même bien long... en plus j'ai essayé de raccourcir a la fin, partiellement vu la longueur et aussi pour pouvoir poster ce soir, mais du coup j'ai l'impression de pas bien développer... bref.. en gros j'ai dis que j'aimes bien le chap et que je ne sais pas si je veux la suite vu tout les malheurs... mais en même temps je veux trop savoir ce qui se passe!
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Lun 24 Nov - 19:53
Aliona Tma
Oh ! Cette attention me touche ! Un petit résumé rien que pour moi ^^
Merci.
Je te comprends tellement ! x)
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Lielea
^^c'est un résumé vraiment résumé, il y a beaucoup plus que ça dans mon com.... mais c'est une des idées principales^^
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Je l'avais bien compris ^^
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Lielea
^^
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M.S.
Lielea

Waw ! C'est sûr, c'est long... Tu sais comme j'aime cela. Alors je m'attaue tous de suite à la réponse

« C'est le chapitre de la souffrance celui-ci! » et le suivant sera celui de la Mort ( et dans une ampleur que tu n'imagine pas)

1. Ce que tu dis sur Aypierre n'est pas mon point de vue, même s'il n'est pas faux. Pour moi, la CHM a créé en chaque personnage une case de folie, qui se manifeste différemment selon le personnage et dont l’ampleur varie selon ce qu'à souffert le personnage. Je considère par exemple Croustinette comme folle, en semble être extra lucide ( comme le montre sa prise de conscience sur l’importance de la mort d'aypierre ) mais elle a aussi des instants où sa folie déborde sur sa conscience ( on le vois dans son point de vue interne au début du jour 10, où elle crois être amoureuse de tous les participants de la CHM. C'est un moyen de défense. Pour se protéger de la violence de la vérité, pour ne pas voir en face ce que ses amis sont devenus, elle préfère les idéaliser et finir par les imaginer comme elle aimerais qu'ils soient – nous sommes d'accord ce n'est pas la plus folle de folie et que cela n'a rien à voir avec la démence de Fukano qui par juste la force de l'esprit s'est transformé. Il s'est pensée tigre, il est devenu tigre. ) Retournons à Aypierre. Pour moi, Aypierre, Skillnez, Potaro et Siphano ont le même problème, donc la même folie, seulement elle se manifeste différemment. Siphano tente d'oublier en se séparant de lui même, en s'oubliant lui même. En rejetant ses souvenirs, il se rejet lui même. Skillnez et Potaro se sont raccroché à une obsession tuer celui qui à tuer l'être aimé. Ils en sont devenus extra lucide. Toute leur intelligence n'est porté que sur un objet, ce qui les rends très puissants, mais uniquement interressé par le vengeance. Ils se fichent éperdument du reste, l'épisode entre Shorty et Skillnez le prouve où il dit cette phrase : « je ne tiens pas à survivre à la CHM » Quand à Aypierre, il culpabilise pour tous, même pour ce qu'il n'est pas sa faute. Il veux tous réparer. Mais par dessus tous, ils ont tous le point commun que si l'on touche à leur douleur, à leur folie, ils perdent totalement le contrôle, elle submerge leur conscience.
Mais ce que tu dis n'est pas faux, loin de là.

2. Si Frigiel était mort, avec tous le sang qu'il aurait perdu par sa blessure, il ne serais pas allé loin. Tous d'abord il aurait laissé une grande trace rouge au sol qu'Ectalite aurait remarqué ( par forcément suivi mais remarqué oui ) et puis il n'aurait pas survécu longtemps et Ectalite en parcourant la grotte serais tombé sur son corps... Tu remarqueras tout de même que le blessure d'Ectalite n'a cicatrisé qu'à moitié et tu pourras donc en tirer les conséquences que tu voudras Wink mais enfin bon, je viens de te garantir que Frigiel est en vie, je ne te garantis pas qu'il sois en très bon état.

3. Tu as parfaitement raison. Frigiel a un caractère très noble, très idéaliste. Mais aussi une certaine lâcheté, pour ne pas faire face à la CHM, il la fuit. Il ne veux pas prendre de responsabilité ou de risque, il ne veux pas pas se salir, mais cela le rend coupable d'inaction. A un moment, il faudra bien qu'il cesse d'être spectateur et non acteur. En laissant faire les choses, il commets une autre sorte de crime. Tu as parfaitement raison sur l'ambiguïté du personnage.

4. Heu, Non. Ectalite considère Bboy comme son égale, pas comme son maître. Mais si non, oui, la personnalité d'Ectalite n'a pas changé, c'est juste sa manière d'agir qui ne peux plus être la même. Mais cela ne viens pas de lui même, c'est imposé par le don de Frigiel.

5. He he he, cela m'a beaucoup fait rire que tu relèves l’horloge. En fait dans cette partie, il ne se passe concrètement rien, or pour écrire, il faut un plan, car sans lui c'est impossible d’obtenir de bon résultat ( ou en tous cas de vraiment bon ), et le plan, la plus part du temps a pour fondement l'action. Ici comme il n'y en a pas, ce qui sert de transition entre les différentes parties de la pensée de Siphano sont les objets. Chaque objet amène un idée nouvelle, et puis il en voit un autre et avec lui arrive une autre idée. L’horloge est une transition, mais elle n'a pas été choisi au hasard. Elle est lourd en symbolique philosophique, mais pour la voir, il faut la connaître. Ici c'est un symbole, il ne faut pas voir l’horloge mais ce qu'il y a derrière. Dans cette partie, il y a deux clins d'oeil, l'horlogue à la philosophie du temps et un autre objet qui donne une information pour la suite de l'histoire. Sauras tu le voir ?

6. « Et puis cette douleur due à sa blessure... ça ne présage rien de bon » Ecoute, depuis LE JOUR 7 je parles de cette blessure !!! est ce que je me donnerais tous ce mal s'il n'y avait pas quelque chose derrière ? Si un élément devient récurant, c'est qu'il veux dire quelque chose. Souvint toi comme je parlait toujours un peu plus des grottes, de la foret et de la falaise pour faire comprendre que les joueurs se rassemble... Vraiment si tu vois un élément revenir, fais y très attention... et petit indice, si j'étais toi je relirais le premier point de vue du jour 10 partie 1. Il y a quelque chose qui est on va dire aussi important que les carnets de Bill, mais qui est très bien caché ( si bien caché que j'ai l’assurance de te défier d'aller chercher, mais c'est peut être péché d'ubris, a près tous... ) En tous cas, fait attention à tous les pièges qui sont là pour t'en détourner et les distractions qui te fond le survoler sans y prêter attention. Cette indice sera présent à nouveau dans la prochaine partie... Mais si tu le découvre tu te fera un peu ( beaucoup ) spoil, donc je comprend que tu n'aille pas le chercher.

7. Potaro et Siphano littérairement sont très différent. Pour Siph, les objets sont animé de vie par le fait d'avoir été utilisé ( donc d'avoir existé parce que perçu ) par des êtres vivants. Ils témoignent de la vie de ceux qui fut là. Tu retrouve cette idée chez les surréalistes par exemple. Pour Potaro, c'est différent. Le paysage est le miroir de son âme, c'est le principe romantique par excellence. Ah oui, il y a un petit truc que tu as rater dans cette partie... ca doit être la fatigue parce qu'il est bien visible pourtant...

8. « elle trouve Fri et le soigne, mais meurt après, et lui (romantique tel qu'il l'est) pensera qu'elle l'a aimé et désespérera ... » cela me paraît plus qu'impossible, et Natek alors ! Mais c'est très gentil de m'avoir mit cette supposition qui m'a fait sourire.

je finirais de te répondre un peu plus tard.
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Aliona Tma
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Mar 25 Nov - 17:45
Aliona Tma
Moi j'attends la fin de cette réponse. Tu y dit pleins de choses intéressantes. Smile
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M.S.
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Mar 25 Nov - 21:56
M.S.
Aliona

Kommt gleich. Morgen hoffe ich.
noch eine Frage, warum liest die Gründerin des AATMS diese Geschichte ? Ich meine, ich habe nicht geedacht, dass eine Pazifistin hier sich Güclich finde.

je viens de voir que tu es la fondatrice de l'AATMS, et je me demandais ce que tu faisais sur l'histoire de quelqu'un qui se considère sadique solitaire ? Wink
en tous cas je suis contente que tu sois là, tu mets de l’ambiance c'est génial. Et même si je crains de devoir affaire à ton armé, je trouve votre présence, très chère, fort sympatique. Very Happy
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Aliona Tma
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Mar 25 Nov - 22:33
Aliona Tma
Michel.

J'étudie mes ennemis bien sur ! x)
Si on doit se battre un jour, je serais sans pitié. Voir même méchante vu ce que tu vas faire subir à Aypierre. Niark ! Niark ! Niark ! Niark !
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M.S.
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Mer 26 Nov - 18:48
M.S.
Lielea

9. Ahhh. Lass mich nicht allein ! J'attendais avec impatience que quelqu'un tente de la commenter. Raïka m'a dit qu'elle avait plein de chose à e dire à ce sujet mais j'attends encore son com... L'interprétation que tu en fais n'est pas fausse mais ce n'est pas pour cela que j'ai choisi ce titre. En effet tu as raison il peux s'appliquer à tous ( c'est la premier point ) car ce chapitre là contrairement à pas mal d'autre, n'a pas d'événement où de personnage principale. Tout ce qui s'y passe est à égalité, donc il fallait un titre qui s'adresse à tous. Ensuite pourquoi « ne me laisse pas seul ! » ? parce que c'est ce que supplie chaque personnage. Ectalite envers Bboy, Siphano envers Zelvac, Zelvac envers Croustinette, Croustinette envers Aypierre … Même le lecteur ( et l'auteur – un peu Wink ) ont cette même pensée pour Aypierre. Le lecteur redoute sa « disparition » et l'auteur commence à écrire son premier chapitre où il n'y aura pas le point de vue du personnage qui l'a tant occupé depuis le début de la fiction.

10. Aypierre n'est pas poursuivit. C'est lui qui va à la rencontre de l'autre.

11. Tu vois quand je te dit que presque tout les personnages ont une mort emplis de souffrance et que si on ne le sais pas au moment où cela se produit, je le ferais savoir par la suite. Alors comme cela vous avez réellement cru que je pouvais laissé mourir Bboy bien tranquilement ? Non, voyons ce n'est tellement pas mon genre. Et si tu crois que j'ai terminé avec lui... Et bien tu te trompe.

12. Oui, c'est bien Bboy. Mais il a pas mal changé si tu vois ce que je veux dire. Smile Ectalite ne le reconnaît pas tous de suite.

13. Prends ton temps pour parler d'Aypierre et profite, c'est une des dernières fois que tu le fais. Depuis trop longtemps je vous parle de sa mort. Il est temps qu'elle arrive !
«  mais pourquoi est-tu si entêté Pierre! Pourquoi?! »  peut être parce qu'il s'appelle Aypierre justement Wink

14. Elle est juste sa femme. Celle qui attends un petit garçon pour février. Tu remarquera que je fais de petites allusions par-ci par-là à d'autres gens, que je ne peux pas encore appeler personnages, mais qui sont reliés à mes personnages mais qui pourrais bien se concrétiser après la CHM. Tous à un sens, petit ou grand, mais ça c'est à toi de le juger.

15. Vos pires craintes ! Tu exagères, mais oui, ma chérie, la vie continue après Aypierre, il reste tant de gens à faire souffrir encore. Mais tu veux que je te rassure ?
Attention petit spoil:

16. la sorcière maitresse du jeu... Ne trouve tu pas qu'il y a un petit problème à propos d'elle ?

Merci pour ce commentaire ! Il est génial ! Il m'a fait super plaisir.
Ce n'est pas une critique mais il est assez différents des autres de tes com, dans celui ci tu ne fais que décrire sans interpréter et trouve cela dommage car tes interprétations sont souvent hyper intéressantes, pas totalement juste, mais cela n’empêche que je suis toujours fasciné par ce que tu vois.

Alors je suis très contente car a un endroit ( je ne te dis pas le quel se serait trop facile ) tu as pensée exactement ce que je voulais que le lecteur pense, et j'en suis ravie. Tu as interprété quelque chose qui a une signification totalement différente, mais j'ai tous fait pour que tu suives cette interprétation. Il ne fallait surtout pas que quelqu'un arrive à la vrai signification !
Maintenant que tu fais des com, plus long que tes chapitres, vois y ton nouveau défit : votre mission si vous l'accepter : faire des coms plus long que mes chapitres ! (lancement du thème de mission impossible )
je penses que si on s'y mets tous ensemble c'est possible. Mais si non, a pars pour le jour 13... Non rien ne t'oblige et je suis déjà si contente que tu sois là.
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Raikya l'Alchimiste
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Jeu 27 Nov - 21:22
Raikya l'Alchimiste
Oh, ich kann es einfach nicht! Ich habt einfach keine zeit um das kapitel zu lesen oder dir zu antworten, selbst wenn ich es wollte, gibt es andere, veniger lustige sachen die ich machen MUSS ! Aber ich hoffe du wierst es mir trotzdem vergeben, selbst wenn ich ein bösses mädchen bin...

Du coup je t'autorise à me maudire aux sept enfers si tu le souhaite, mais je n'ai toujours pas lu ton chapitre et... Mettrai un petit moment à le faire. Gomen ! (ou comment parler trois langues dans un comm' de 6 lignes!)
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Aliona Tma
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Jeu 27 Nov - 21:34
Aliona Tma
Я делаю то же самое на русском языке... иногда...
I do the same thing in Russian... a few times...
Je fais la même chose en russe... Quelques fois... x)
(Comment mettre trois langues dans un commentaire xD)
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Raikya l'Alchimiste
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Jeu 27 Nov - 22:01
Raikya l'Alchimiste
ρε!

Ah ben zut, voilà que je me fais besigen par l'endergirl XD
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Jeu 27 Nov - 22:12
Aliona Tma
Mouahahahaha ! x)
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Jeu 27 Nov - 22:15
Raikya l'Alchimiste
Ah mais ça le russe, je connais pas et à vrai dire, à part si c'est pour un peu de culture et Anastasia, je m'y intéresse pas tant que ça XD

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Aliona Tma
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Jeu 27 Nov - 23:10
Aliona Tma
La même chose pour l'Allemand... J'ai essayé (Contrainte et forcée) et ça m'a laissé un très mauvais souvenir...
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M.S.
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Ven 28 Nov - 13:19
M.S.
Raikya

kein Probleme. Macht was du machen muss und liest das Kapitel, wenn du Zeit hast. Danke für die Nachrichten. Ich habe mich gefragt, warum du noch nicht geanworten hattest, aber jezt ist alles klar. Die Ferien sind in drei wochen und dan wirdst du Zeit haben. Ich warchte auf dich.
Ach ! Mad Mein Deutsch sieht so schlecht aus in vergleisch zu dein, aber mit Lielea hast du mehr concurenz.

Prends le temps qu'il te plaira, mais commente celui là avant de lire la suite, j'aimerais bien avoir ton avis. :coeurfleur:

Bis bald.
Mich ( mir ) Razz
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