J'avais froid, et, tout le temps, je ne cessais d'éternuer, et de renifler, ou tout simplement de me moucher. D'ailleurs, tous mes paquets de mouchoirs en papiers étant usés depuis ce matin, j'utilisais un torchon absolument dégoûtant que, je pense, je mettrais immédiatement à la machine à laver dès que j'irais mieux.
Mes membres tremblaient, alors que, en l'espace de quelques minutes à peine, j'avais éternué une bonne dizaine de fois. De nouveau, je venais à disparaître sous ma couverture, ne laissant que le haut de mes cheveux argentés, encore plus en bataille que d'habitude, à l'air. En fermant les yeux, je tentais une nouvelle fois de m'endormir dans le doux réconfort de la chaleur que j'appréciais tant. Malheureusement, une nouvelle vague de froid, et une douleur au crâne surgit de nulle part, et me prit d'assaut d'un coup, sans même que j'ai le temps de riposter.
Le bruit caractéristique d'une porte grinçante m'indiqua que quelqu'un venait de s'introduire dans ma chambre. Sans même ouvrir mes yeux bleus, et en enfouissant mon nez dans mon oreiller, je laissais un ronchonnement grincheux sortir de mes lèvres roses.
«Maman... J'ai pas envie de prendre encore des médicaments...»
Ma phrase fut ponctuée d'un reniflement bruyant qui se répercuta contre les murs de mon entre. À force de prendre autant de ces cachets, je sentais que j'allais être drogué à cela. Je serais comme ces gens qui en prennent sans cesse, et puis qui, un beau jour, en meurent. Ce serait trop tragique, je serais un manque pour beaucoup de personnes, je le sais.
En étant de nouveau secoué d'un énième tremblement, je me roulais en boule, et serrais mes poings sur ma couverture.
«Un câlin serait plus efficace...»
Bien sûr que je m'attendais à ce qu'elle me repousse, dans un signe d'exaspération totale.
Mais cela me surpris lorsqu'un poids se déposa sur le matelas, à mes côtés. J'ouvris grand les yeux, et, alors que deux bras venaient enlacer mon corps, je me rendis compte qu'il ne s'agissait pas de ceux de ma maman, mais d'un jeune homme, qui venait de blottir mon corps contre le sien.
«Hic'?
-J'étais venu voir comment allait mon malade. Du coup, si tu as besoin d'un câlin pour guérir, je t'en fais un, dit-il en riant un peu.»
Je souris, amusé, avant de me retourner vers lui, en mettant ma tête contre son torse à peine musclé, et en le recouvrant de ma couverture. D'habitude, il était à ma place, et ça me faisait tout drôle.
Le plus surprenant, c'est que nous étions comme deux contraires. Ma peau était toujours glaciale, alors que la sienne était chaleureuse.
Et, à cet instant, notre étreinte était brûlante.
* * *
Petit mot de l'écrivaine:
Niouky mes Zorua!
Je suis de retour (pour vous jouer de mauvais tours!) pour enfin vous poster la suite du challenge, eh oui, je ne l'ai pas abandonné, et c'est donc dans ce deuxième OS que j'ai pu faire le petit câlin kawaii :3
Je tiens à dire que vous aurez très certainement un prochain chapitre de "Tout semblait calme" dans peu de temps (je dirais maxi une semaine si j'ai la motivation), et que j'ai repris l'écriture de Taupe Gun! (OMG j'ai écris le premier PDV en ENTIER sisi, ceci n'est pas une blague!!!)
Voilà, à demain pour le troisième OS mes chouws! <3