Kissing | OS n°5

Je rigolais avec Seyhial, son bras autour de ma nuque. J'avouais avoir un peu trop abusé sur le boisson mais j'étais plus résistant normalement ! Tandis qu'il me racontait encore une de ses blagues, je sentais le regard de quelqu'un sur moi. Qui ça pouvait-être ? Je n'y prêtais pas plus attention et exploser de rire quand Seyhial me dit qu'il avait vu une licorne un jour.

« Ahahah ! Mais Sey', ça n'existe pas les licornes ! rigolais-je.
- M-mais si ! Il en avait une, sur le nuage ! s'exclamait-il.
- J'ai peut-être abusé sur la boisson mais toi, mon pauvre Seyhial.. soupirais-je en souriant.
- C'est m-même pas vrai d'abord ! rétorquait-il. »

Il s'écroulait ensuite dans mes bras et je le rattrapais de justesse. Ahlala, le pauvre. Il allait avoir mal au crâne demain matin. Je le soulevais alors avec peine et le tirait jusqu'à la chambre d'ami prévu pour lui. Il faisait plutôt sombre dans le couloir, et je ne pouvais pas voir que quelqu'un me suivait. Je rentrais Sey dans sa chambre et le déposait sur son lit. Je lui murmurais un "Bonne nuit" et je fermais doucement la porte. J'allais repartir dans le salon quand deux bras m'entourèrent et rien qu'à l'odeur, je pouvais savoir de qu'il s'agissait.

« Qu'es-ce qu'il y a ? chuchotais-je. »

Il ne me répondait pas et resserrait simplement sa prise sur moi, en déposant sa tête dans mon cou. Heureusement, il faisait pratiquement noir et il ne pu voir la couleur de mes joues qui étaient passé au rouge.

« Hey Zera.. ça ne va pas ? continuais-je, un peu inquiet.
- Hum.. je n'aime pas que tu sois aussi proche de quelqu'un comme ça..
- Oh, tu serais jaloux mon petit Zerator ? me moquais-je.
- Non mais tu es à moi.. susurra-t-il à mon oreille. »

La voix qu'il avait prit me fit des frissons dans le dos et il me retourna, de sorte qu'il puisse voir mon visage. J'avais les joues écarlate et il posa sa main sur ma joue, accentuant mes rougissements. Il posa alors ses lèvres sur les miennes et je répondais presque aussitôt au baiser. Ses lèvres se mouvaient sur les miennes et sa langue venait titiller mes lèvres. Je lui ouvrit l'accés à ma bouche et nos langues se rencontraient, dansant ensemble comme si elles se connaissaient depuis toujours. Je n'avais plus de souffle, alors je me détachais de lui avec regret et lui adressait un sourire moqueur. Il m'interrogeait du regard et je lui disais simplement :

« Tu étais bien jaloux. »