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Hurt by his past

Lalorie
Lalorie
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Dim 8 Nov - 15:33
Lalorie
"Cours !"
Courir. J'ai l'impression que nous ne faisons que ça depuis des heures. On a été pris en chasse par un groupe d'attaquants : Zerator et Fukano. Je sais Zerator plutôt mauvais en combat au corps à corps, ce qui me rassure mais le fait qu'il soit avec Fukano m'inquiète d'avantage. Le rouquin aux allures félines est aussi féroce qu'un tigre, autant à l'arc qu'à l'épée. Je dois bien l'avouer, lui me fait peur. Ils nous pourchassent depuis un moment et nous n'avons pas réussi à les semer, même à travers la forêt. Si nous avons l'avantage de pouvoir les prendre par surprise dans cet endroit, c'est bien le seul car nous sommes très affaiblis par leurs flèches. Au moins ils n'en ont plus, je me dis. Nous sommes donc blessés et, pour ma part, clairement pas au niveau de rivaliser avec eux.

Oui, "nous" car il y'a quelques jours, Unster, l'ancienne taupe de mon équipe, s'est confié à moi et m'a permis de continuer l'aventure avec lui alors qu'il aurait dû me tuer. C'était quelqu'un de plutôt renfermé et il n'était pas difficile de comprendre qu'il avait vécu quelque chose de sombre pour l'avoir obligé à vivre en solitaire comme ça. Je suis très heureux de notre collaboration et plutôt flatté qu'il se soit confié à moi sur cet événement dont il n'avait jamais parlé à personne, même si je ne comprends pas vraiment son choix. Il ne me connaissait même pas. Mais même s'il ne parle pas beaucoup, nous avons un peu appris à nous connaître et je dois dire que je l'apprécie beaucoup. Les gens me disent que je fais trop vite confiance aux autres. Ils ont raison... Je ne sais pas si lui me fais confiance et je ne lui en voudrais pas si ce n'était pas le cas : nous ne nous connaissons pas depuis longtemps et puis, après ce qu'il a vécu, il a des raisons de ne plus croire en l'humanité.

Je me retourne pour voir comment va Unster. Il est clairement plus amoché que moi : deux flèches dépassent de sa cuisse et je me demande comment il peut encore courir. Soudain il s'arrête et se plaque au tronc d'un arbre, me faisant signe de faire de même. Pas assez vite visiblement puisque Zerator m'a déjà repéré et me fonce dessus. Alors qu'il accoure vers moi et s'apprête à abattre sa lame sur moi, une forme bouge tellement rapidement entre nous deux qu'aucun ne sait ce qu'il en est et Zerator se retrouve avec une épée plantée dans le thorax. Je baisse les yeux pour apercevoir la chose qui s'est interposé entre Zerator et moi. Unsterbliicher est agenouillé devant moi, me tournant le dos, son épée toujours enfoncée dans le corps de l'attaquant qui vient de tomber sur le sol. Il a une grosse entaille dans le bras et peine à se relever. Je l'aide et lui donne l'épée en diamant de Zerator, la sienne étant toujours au même endroit je ne me sens pas la force de tenter de l'y déloger. Il est vraiment mal en point. C'est de ma faute. C'est déjà la deuxième fois qu'il me sauve en même pas 5 jours. Je lui fais office de béquille et nous nous dépêchons de quitter les lieux. Derrière, j'aperçois Fukano tomber à genoux près du corps de Zerator et le prendre dans ses bras en hurlant de rage et de désespoir. J'ai de la peine pour lui. Ils étaient si mignons ensemble, toujours à rire et à se chamailler en chantant des chansons idiotes.

La forêt débouche sur une clairière et Unster s'affaisse contre moi. Il est exténué et sue à grosses gouttes. Je sais que rester à découvert comme ça, dans une clairière, est plus que risqué mais Unster est à bout et en sang. Nous devrions nous arrêter le temps de trouver une solution pour lui. Je l'adosse à un arbre et il ferme les yeux.

Tout à coup un coup de tonnerre annonçant un décès retentit et je ne peux pas retenir un cri de peur de franchir mes lèvres. Je me précipite sur Unster et vérifie son pouls. Il est vivant. Ce n'était donc pas pour lui. J'ai eu tellement peur. Je n'ai pas le temps de reprendre mon souffle que deux autres coup de tonnerre retentissent brutalement. Je suis toujours accroupi sous l'arbre, vérifiant qu'Unster est bien vivant. Un parchemin me tombe sur la tête et je m'empresse de le dérouler. Dessus sont marqués les noms de tous les participants, le nom des morts étant barré. Je cherche les noms des membres de mon équipe mais je fais très vite un triste constat : ils sont morts. Tous. Même les autres équipes. Il ne reste que nous deux. Et ça c'est un problème. Pour eux il ne doit en rester qu'un. Mais je ne suis pas de ces gens qui veulent à tout pris gagner. J'aurai déjà abandonné si Unster n'avait pas été dans un si piteux état. J'attrape sa sacoche pour voir si il n'aurait pas prit le temps de faire des potions de soin mais je n'y trouve que des potions de poison. Je fouille encore mais nous n'avons même pas le matériel nécessaire pour que j'en prépare. Il me fait sursauter en me touchant le bras : je n'avais pas vu qu'il était réveillé. On dirait qu'il s'est un peu remis mais je sais que ce n'est qu'une façade. Il a parfois des rictus de douleur qu'il essaye de me cacher mais sans grand succès.

 - La potion, me dit-il, donne la moi.
 - Ce n'est qu'une potion de poison, j'ai déjà vérifié et tu n'as pas de potions de soin malheureusement, je lui répond en baissant la tête, dépité.
 - Donne moi la potion, répète-t-il.
 - Tu écoutes ce que je te dis un peu ?!
 - Arrêtes un peu de faire ta vierge effarouchée, le poison ne me tuera pas. Une fois que je l'aurai prise, je tomberai dans les pommes c'est tout.
 - Ah ouais et ça nous avance à quoi que tu te t'évanouisses sous la douleur, gros nigaud ?
 - Tu ne comprends pas, me dit il en posant une main sur ses yeux à cause de la douleur, dans ce jeu personne ne vérifie les corps, ils se fient juste à à l'apparence qu'ils ont. Une fois que je me serai évanoui tu pourrais très bien dire que je suis mort. Ils ne prennent les corps que si personne ne les réclames. Dis leur... Je sais pas moi, dis leur que tu veux me ramener à mes parents ou n'importe quoi, du temps que ça tient la route.
  - Hors de question. Et puis quoi encore ? Tu veux pas non plus que je te regarde mourir lentement ? je lui répond indigné.
  - C'est ce qui se passera si tu ne fais rien. J'ai besoin de soins et ce n'est pas ici que j'en aurai, souffle-t-il avant de se retrouver à nouveau dans les vapes sous le coup de la douleur.

Nous sommes dans cette clairière depuis quelques temps déjà et l'état d'Unster se dégrade de jours en jours. Il ne mange presque plus et peine de plus en plus à respirer. J'essaye tant bien que mal de trouver un moyen de remédier à tout ça mais rien n'y fait. J'ai beau tourner et retourner le problème dans tous les sens, je ne vois qu'une solution et je la déteste. Mais Unster a raison : le poison ne le tuera pas et il a vraiment besoin d'être pris en charge par un médecin. Alors la nuit du troisième jour, je le réveille.

  - Unster. (Il n'ouvre pas les yeux mais je sais qu'il est réveillé) Unster, je suis désolé que tu souffres autant. Mais je vais y mettre un terme. (Je lui tend la bouteille.) Je préfère te prévenir, ça va faire mal. T'es prêt ? lui dis-je d'une voix tremblante par la tristesse de la douleur que je vais être obligé de lui imposer.

Il ne répond pas, rendu muet par la souffrance, il se contente d'hocher doucement la tête, presque imperceptiblement. Et je le fais. Je penche la bouteille et le poison s'écoule entre ses lèvres. Son teint devient plus pâle qu'il ne l'était déjà, il tremble et se contorsionne de douleur en me priant d'arrêter ça. Mais je ne peux pas. C'est moi qui lui ai infligé ça et je ne peux plus revenir en arrière. Alors je fais la seule chose que je peux faire : je pleure toutes les larmes de mon corps en lui promettant de le faire sortir d'ici, que tout irait bien après, qu'il n'a plus pour longtemps à tenir. Je le regarde se tordre de douleur pendant ce qui me semble être une éternité avant qu'il s'évanouisse dans un râle ignoble. Puis je reste dans le même état encore de longues minutes, caressant sa tête sur mon torse en murmurant, plus pour moi que pour lui, que j'étais désolé.

À l'aube, j'ai vu des gens s'approcher tranquillement de nous. Je me relève d'un bond, sur mes gardes, me mettant entre Unster et eux, et je les menace en hurlant :
- Dégagez ! N'approchez pas ! J'ai une arme et je n'aurai aucun regret à m'en servir si vous faites ne serait-ce qu'un pas de plus vers nous !
Je ne dois pas être très crédible avec mes cernes de 10 centimètres, résultats de mes insomnies à chercher une solution pour s'échapper, et les longs sillons rouges tracés par mes larmes de cette nuit. Ce doit être pour ça qu'ils n'ont absolument pas peur de moi et n'hésitent pas à s'approcher pour arriver à ma hauteur. Deux d'entres eux me dépasses et s'approchent d'Unster.
- Reculez ! je leur crie en les pointant du bout de mon épée.
Le troisième pose une main sur mon épaule pour me faire baisser mon arme.
- Allons calmez-vous, vous êtes le gagnant, nous n'allons pas vous faire de mal.
- Ne me touchez pas, je siffle entre mes dents. Et ne le touchez pas non plus.
Je dois être plus convaincant cette fois puisque l'homme enlève sa main et fait signe à ses coéquipiers de s'écarter.
- Je veux le ramener avec moi. Dans son village. Je veux que ses parents puisent le voir une dernière fois.
- Nous faisons des recherches sur nos candidats, nous savons de source sûre que les parents de ce jeune homme sont décédés durant son enfance.
- Je parle de ses parents adoptifs. Ils l'ont toujours considéré comme leur fils et inversement. Je suis sûr qu'ils voudraient le revoir. C'était un ami à moi, je ne veux pas le laisser ici.
Et bim, tu t'y attendais pas à celle là hein ! Il réfléchit quelques secondes, échangea des petits regards avec ses équipiers puis me fait finalement un signe de tête.
- C'est d'accord vous pouvez ramener votre ami. Nous allons vous appeler un véhicule.
- Non c'est bon, je vais le porter.
Je m'approche d'Unster et passe son bras par dessus mon épaule. J'essaye de le soulever mais une fois debout, je chancèle et manque de tomber. En le reposant au sol je vérifie son pouls. Il est tellement faible, presque imperceptible. Je dois me dépêcher de sortir d'ici. Je tourne la tête vers le groupe d'hommes.
- OK pour la voiture, je dis, mais tout seul. Je sais conduire et je ne veux pas que ses parents me voient revenir avec ne serait-ce qu'une personne qu'elle ne connaît pas. Et qui serait responsable de la mort de leur fils qui plus est.
Je lui crache cette dernière phrase au visage et je n'ai pas besoin de feindre le dégoût qui me prend quand je pense à ces gens, tranquillement installés à nous regarder pendant que nous nous entretuions. Il me fait signe que c'est d'accord et part chercher un véhicule. Il revient un peu plus tard avec une sorte d'ambulance.
- Vous n'avez pas plus discret pour annoncer aux parents d'un ami que leur fils est mort ? je lui dis sarcastique mais au fond de moi je suis content que ce soit une ambulance : il sera beaucoup plus simple de le faire admettre à l'hôpital comme ça.
Il y'a même une civière prête à l'arrière. Parfait ! Les hommes que je devine être les organisateurs puisqu'ils sont venus me voir en personne à la fin du "jeu", me proposent de me faire voir par un médecin avant de repartir mais je refuse. Les blessures d'Unster sont bien plus graves et lui ne tiendra pas aussi longtemps que moi. Ils pensent qu'Unster est mort des suites de ses multiples blessures donc ils ne prennent pas la peine de vérifier son pouls, mais moi je le fais. Plus bas. Toujours plus bas. Il faut que j'écourte cette entrevue au plus vite.
- Et bien merci d'avoir tué mes amis mais maintenant je dois partir. Je ne veux pas laisser le corps de mon ami se décomposer dans l'ambulance.
- Attendez, vous n'avez pas pris votre récompense, il me répond.
- Ce n'est pas grave, je viendrai la chercher demain. Elle servira à s'occuper d'Unster.
Et en quelques sortes c'est vrai, sauf qu'elle ne servira pas à payer son enterrement. À moins que je ne me dépêche pas.

Je m'installe à l'avant de la camionnette et, après avoir demandé l'itinéraire le plus rapide jusqu'à l'hôpital, prétendument pour moi, je démarre et sors de l'arène par une porte cachée que l'un des hommes m'a indiquée. Sur le chemin pour l'hôpital je découvre une autre qualité au fait de conduire une ambulance : la priorité. Un petit bouton et tout le monde s'écarte. Un hurlement de sirène et le code de la route n'est plus rien pour moi. La seule chose qui m'empêche de prendre les dos d'âne à fond est le fait qu'Unster soit à l'arrière, presque mort. J'arrive enfin à l'hôpital et visiblement ma manière peu conventionnelle de conduire ce véhicule prioritaire ne semble pas être passée inaperçue puisqu'un médecin accompagné de deux infirmières accourent à mon arrivée. J'indique au médecin l'état dans lequel se trouve Unster et quand il descend la civière de l'ambulance et commence à la diriger vers le bâtiment avec l'une des deux infirmières, l'autre m'attrape et m'empêche de les suivre. Je lui hurle dessus de me lâcher. J'ai les nerfs qui craquent. Mais elle réussit finalement à me faire comprendre que je ne leur aurait été d'aucune utilité. Une fois que j'ai compris ça elle m'emmène au service d'urgence. Apparemment j'ai plusieurs côtes cassées, des blessures assez superficielles et probablement une petite commotion cérébrale. Les infirmiers qui s'occupent de moi sont même stupéfaits que je sois parvenu jusqu'ici. Pourtant je n'avais rien remarqué. Je n'ai senti ni le sang couler de l'arrière de ma tête ni la douleur des côtes brisées. Je devais être trop concentré sur Unster. Mais maintenant je la ressens cette douleur et on ne peut pas dire qu'elle soit agréable. Mais elle disparaît immédiatement quand le médecin qui a descendu la civière de l'ambulance vient m'apprendre qu'Unster est hors de danger. Elle laisse place à un immense soulagement et là mes nerfs craquent. Je me mets à pleurer à chaudes larmes et je laisse l'infirmière me réconforter. Mais ce sont des larmes de joie. Je suis tellement soulagé. J'y suis arrivé. J'ai fait sortir Unster vivant de cet enfer.

Un peu plus tard, le médecin me propose de me raccompagner à ma chambre mais je refuse. Je veux voir Unster avant. Il m'apprend alors que le poison qu'il a ingéré était puissant et que, pour se protéger, son corps l'a fait tomber dans une sorte de "coma artificiel naturel" dont lui seul peut sortir.
- Mais généralement, certaines personnes dans cet état peuvent entendre si on leur parle. Cela en a d'ailleurs réveillés quelques uns mais c'est très rare. Je ne voudrais pas vous donner de faux espoir, il conclut.
En voyant ma mine dépitée il ajoute :
- Ce n'est pas de votre faute vous savez. Je ne connais pas les conditions de son acte mais c'était sûrement la meilleure chose à faire pour qu'il s'inflige cela. Et si cela peut vous rassurer, les blessures et les médicaments guérissent mieux un patient s'il est dans le coma. Je vous préviens donc, nous serons peut-être obligés de le replonger dans un coma artificiel le temps qu'il guérisse.
Il s'éloigne alors dans le couloir après m'avoir donné mon numéro de chambre et l'heure de fin des visites. Moi je reste devant la baie vitrée qui sépare mon ami du reste de l'hôpital. Je me décide enfin à rentrer, prends une chaise et m'assois le plus près possible de lui en faisant attention au matériel médical. Je passe ma main sur son front, pour retirer une mèche, avec plus de délicatesse que je ne m'en serais cru capable. Il a l'air tellement fragile avec ses tuyaux partout et son immobilité presque agaçante que j'ai l'impression qu'il risque de se briser au premier contact. Je reste comme ça jusqu'à ce qu'un interne passe pour annoncer la fin des visites. Je retourne avec peine dans ma chambre.

J'ai décidé qu'Unster ne devait pas rester seul. Et de toute façon je n'ai rien d'autre envie de faire que de le veiller alors c'est ce que je fais. Je viens tous les jours le voir mais ce n'est que depuis le quatrième jour que je lui parle. Avant je n'y arrivais pas. Je m'en voulais trop. Mais je pense aussi que s'il m'entends, il ne veut sûrement pas du silence pour lui tenir compagnie. Alors j'ai commencé à lui raconter tout et n'importe quoi : le temps qu'il faisait dehors, ce qu'il y avait eu à manger le midi ou des ragots que j'avais entendus des infirmières qui parlaient un peu trop fort. Parfois même je lui parlais de son état qui s'améliorait : d'après le médecin il n'en avait sûrement plus pour longtemps avec ce coma. Encore fallait-il qu'il veuille en sortir. Depuis ce moment je rêvais toutes les nuits du moment où il se réveillerait, de se réaction en me voyant. M'en voudrait-il ? Ou serait-il content qu'on s'en soit sortit tous les deux ? M'apprécierait il toujours ?

Je vais le voir aujourd'hui encore mais il ne s'est pas passé grand chose ces dernier temps. Je ne sais plus quoi lui raconter. Mais je sens que si je ne dis rien, le chagrin et la culpabilité vont m'envahir de nouveau. Alors je lui parle de choses que je connais : je lui parle de moi. Au début je lui raconte mon enfance à la campagne, mes parents, mon chien... Et de fil en aiguille j'en arrive au plus dur. À un moment que je déteste. Duquel je ne voulais plus jamais entendre parler. Celui qui m'avait fait tant souffrir. Je n'ai pas envie de lui en parler mais Unster m'a raconté ses terribles secrets, lui, alors je me dois bien de lui dire les miens. Je commence d'une voix tremblante que j'essaye de faire paraître assurée :
- Il y'a 4 ans, j'ai participé à un jeu du roi. C'est comme ça que les gens l'appelaient à l'époque mais les règles étaient un peu différentes d'aujourd'hui. Il n'y avait pas de candidatures, nous étions une trentaine à être sélectionnés au hasard. T'imagines, 30 gamins de 15 ans obligés de s'entretuer ? On était encore que des enfants à cet âge là. Au début j'étais heureux qu'aucun de mes amis ne se retrouve dans l'arène même si, du coup, j'étais seul. Mais malheureusement j'ai vu sur une des bases à côté de moi, un visage familier. Un peu trop même. C'était un garçon de ma classe. Il s'appelait Julien. Et il est mort. (Je réprime un sanglot.) On se connaissais depuis notre enfance. C'était trop visiblement. Au lancement du jeu j'ai réussi à m'intégrer dans un groupe qui s'est révélé être le sien. Malgré les conditions, j'étais plutôt content d'être avec lui. Au moins je n'allais pas mourir seul, je me disais, même si je ne lui souhaitais pas ça bien sûr. Les premiers jours ont été les plus durs physiquement et les plus éprouvants mentalement. On avait été aucunement préparés à subir tout ça. Malgré ma petite taille et mon manque considérable de force, je m'arrangeai toujours pour trouver quelque chose d'utile à faire. Ce que je faisais le mieux c'était les potions. J'étais un peu le savant du groupe. (J'émets un petit pouffement de rire jaune.) Mais hélas, ce n'est pas ça qui nous a empêché de tomber dans toutes sortes de pièges, et en moins d'une semaine, la quasi totalité des joueurs avaient succombé. C'est drôle quand on y pense, c'était une situation assez similaire à celle là. Sauf que je me trompais sur mes coéquipiers. Un jour, alors que nous venions de nous faire attaquer, Julien et moi nous sommes réfugiés dans une grotte pour nous cacher. J'étais gravement blessé et j'avais besoin de lui pour me rassurer. Mais je le voyais s'éloigner de plus en plus chaque jour. Alors un jour j'ai craqué : je me suis mis à pleurer et je lui ai demandé de m'expliquer pourquoi il s'écartait encore plus au fil du temps.
- Tous nos amis sont morts, il ne me reste plus que toi, lui ai-je lâché.
- Parce que tu as vraiment cru que j'étais ton ami ? m'a-t-il dit avec un rictus moqueur. Je n'ai jamais été ton ami, au mieux j'étais conciliant, c'est toi qui as pris ça pour de l'affection. Ouvres un peu les yeux NT ! Je m'amusais à te tabasser tous les jours quand on était en primaire, et au collège je m'arrangeais pour que personne ne se mette à côté de toi ! Je ne vois pas comment on peut être si aveugle ! T'as un problème ma parole ! me cria-t-il.
Juste après il partit en courant, me considérant sûrement comme perdu d'avance. Je ne pouvais pas le rattraper. Pas seulement parce que je ne pouvais plus courir mais surtout parce que j'étais figé. Je ne pleurais même plus. Je me sentais... Mort. Il me battait ? Comment avais-je pu oublier ça ? C'était de sa faute si je n'avais pas de copains ? Comment avais-je pu ne pas m'en rendre compte ? Pourquoi je suis resté avec lui ? Pourquoi j'ai tout fait pour qu'il me remarque ? Pourquoi je l'aime ? C'était donc comme ça que j'allais mourir : d'un chagrin d'amour ? J'étais tellement triste. Je n'avais plus l'envie de vivre. Alors je suis sorti, pantelant et marchant difficilement, espérant qu'une équipe me tombe dessus et n'abrège enfin mes souffrance. Mais ça n'est jamais arrivé. Environ 1 heure après que Julien soit parti, j'ai reçu un parchemin. Tous les noms étaient barrés sauf le mien à côté duquel une annotation dorée m'indiquait que j'étais le gagnant de cette édition. J'avais gagné. Mais je n'étais pas heureux. J'avais l'impression que j'allais tomber en poussière au moindre contact.
Mes parents et mes amis étaient fous de joie de me voir revenir mais tous étaient aussi très tristes de la mort de Julien. J'étais aussi très triste, mais pas de sa mort, plutôt du fait que je n'ai jamais compris à quel point il était odieux. Je m'en rendais compte sur le coup : il n'avait jamais aidé personne dans le groupe et se servait des autres pour s'enfuir et ne pas se faire tuer, quitte à ce qu'eux meurent à sa place. Un vrai lâche. Mais malgré le fait que je le détestais et que j'avais honte de ma naïveté, je l'aimais toujours et je m'en voulais pour ça.
Si j'ai participé à cette nouvelle édition, ce n'était pas dans le but de gagner. Je voulais... , je prends une grande inspiration et pousse un long soupir avant de trouver le courage de terminer, je voulais mettre un terme à mes remords dirons nous. J'avais tué et laissées mourir beaucoup de personnes dans la première édition et cette tragédie me hantait tous les jours depuis qu'on m'avait ramené chez moi. J'avais ôté la vie à trop de personnes pour avoir le droit de continuer la mienne. J'avais pris ma décision : cette action serait ma dernière. Cependant, je ne voulais pas juste me jeter d'une falaise ou je ne sais quelle autre action lâche. La mort de mes amis provenait de mon incapacité à les protéger alors j'ai décidé que, le moment venu, je me "sacrifierai" pour protéger quelqu'un. La personne à sauver m'importait peu. Je voulais juste enfin servir à quelque chose. J'étais désespérément seul : depuis l'aveu de Julien je n'avais pas voulu me faire d'amis trop proches. Rancune disait ma mère, traumatisme lié à sa mort, disait le psychologue. Mais la vérité c'était que, même si je donnais tout ce que j'avais pour paraître gentil et amical, je n'avais pas envie de revivre l'épisode "Julien".
Mais tu es arrivé. Au début je ne voulais pas trop m'approcher de toi car tu avais quelque chose qui m'attirait beaucoup trop. Tu avais l'air tellement seul et triste que j'avais envie de m'approcher de toi. Comme moi. C'est sûrement cette ressemblance qui m'intriguait. Sauf que toi tu ne te cachais pas derrière un masque comme moi. Je pensais que je devais t'éviter plus que tout. Je ne sais pas pourquoi je t'ai suivi alors, quand tu es sorti de la grotte chercher de la bouffe. Mais quand on s'est fait attaqué j'ai compris : c'était là ! C'était mon moment ! J'avais enfin trouvé une personne que je pouvais protéger. Mais c'était bizarre. J'avais... changé d'avis ? Je ne voulais plus de cette fin là. Je voulais t'aider évidemment mais je voulais encore plus rester avec toi. J'aurai pu faire les deux ? Et maintenant... C'est de ma faute si tu es dans cet état là. Tout est de ma faute ! Je suis qu'un putain de poissard ! Je détruit tout ce que je touche. Tout ce que j'aime...

Je me mets à sangloter, la tête dans les mains. Je suis pris de soubresauts tant je pleure. J'ai tellement peur. Tellement mal.
- Je t'aime tellement, me laisse pas... Me laisses pas, je t'en prie... J'ai besoin de toi putain... Je t'en supplie...
Je suis complément recroquevillé, la tête entre les bras, inondant le lit de mes larmes. Ça fait plusieurs jours que je n'ai ni dormi ni mangé. Depuis que le médecin m'a dit qu'Unster pouvait se réveiller dans très peu de temps (si tant est qu'il le veuille) en fait. Je suis si fatigué. Mes yeux se ferment tout seuls. C'est épuisant de pleurer. Si fatig... Je m'endors là, la tête posée sur mes bras, eux mêmes sur le lit.

Je dors d'un sommeil sans rêve pendant ce qui me semble être des heures et des heures. Je sens quelque chose me toucher la tête. Ce doit être l'infirmière qui vient annoncer le fin des visites. Peut être que si je ne bouge pas elle me laissera tranquille ? Oui je sais, j'ai trop d'espoir. Mais c'est bizarre quand même. Une infirmière qui te caresse la tête pour te réveiller. J'ouvre les yeux péniblement. En plus on dirait que ça vient de... Je me retourne d'un bond et manque tomber de ma chaise. Unster me regarde, ses yeux bleus bien ouverts. Ses magnifiques yeux que je croyais ne jamais revoir. Je mets mes mains devant ma bouche et des gouttes salées commencent à perler au coin de mes yeux. C'est vraiment récurrent chez moi. Reprends toi la madeleine, c'est cette image que tu veux lui donner de toi ? Rien à foutre, je suis tellement heureux qu'il soit enfin là. Je reste là, à le fixer. Il me regarde aussi, en souriant et me lance un "Salut" nonchalant en inclinant légèrement la tête sur le côté. Comme s'il ne venait pas de passer 1 mois dans le coma.
Je bipe son médecin avec la petite sonnette accrochée derrière son lit. Une fois qu'il s'est étonné (en bien) du réveil d'Unster, lui a fait toute une batterie de test pour s'assurer que son organisme n'avait pas été endommagé par le poison, il le félicite un peu maladroitement de s'être réveillé et s'en va. Nous restons seuls tous les deux. Aucun de nous ne parle et pendant ces quelques minutes de silence, j'ai de nouveau l'impression qu'il est ailleurs. Mais il parle enfin et sa voix me donne des frissons tant elle m'a manquée. C'est dingue mais les gens ont raison : on ne s'aperçoit de notre affection pour quelqu'un que lorsqu'il est trop tard. Mais il n'est pas trop tard pour moi. Il est là maintenant, et il est bien réveillé.
- On est où là ? me demande-t-il en regardant autour de lui.
- T'inquiètes pas, on est dans un hôpital.
- Qu'est-ce qu'il s'est passé ? Après la potion je veux dire.
Je lui raconte tout sans trop rentrer dans les détails, ce n'est pas l'épisode que je préférerais lui raconter. Je baisse la tête, un air de culpabilité sur le visage.
- Je suis déso...
- Mais c'est génial ! me coupe-t-il. On a réussi NT ! Enfin tu as réussi ! Tu nous as sauvés tous les deux !
Et en disant ces mots, il me prend dans ses bras en souriant. Moi je suis actuellement la réincarnation d'une tomate. Ou de quelqu'un qui aurait mangé quelque chose de trop fort, au choix. Heureusement il ne s'en aperçoit pas. Je lui demande gentiment de me lâcher, de peur d'arracher des fils, il obtempère et je m'éloigne, à contrecœur. Il me regarde, toujours en souriant et me dit :
- Tu sais, quand j'étais dans le coma, je savais quand même que tu étais là. C'était un peu... bizarre, mais je t'entendais me parler. Tous les jours.
- Tu... Tu entendais tout ce que je te disais ? je lui demande avec une pointe d'appréhension.
Il me regarde avec un air désolé en hochant la tête et je sais qu'il est au courant.
Il ne voudra sûrement plus qu'on se voit. Pourquoi ? Je sais pas, parce que j'ai un passé trop lourd à porter, parce que j'ai laissé mourir beaucoup de personnes, parce que je n'étais même pas triste de la mort du garçon que j'aimais, parce que je suis gay, je ne fais que pleurer, je suis faible et incapable de faire la plupart des choses moi même... Il y a une infinité de raisons pour qu'on ne m'apprécie pas, j'en suis conscient, j'en fais les frais au quotidien : depuis que ce maudit jeu a ruiné ma vie j'ai l'impression de découvrir une nouvelle excuse chaque jour. Je suis juste triste. Parce que je l'aimais bien, moi, Unster...

Je me lève et commence à me diriger vers la porte en tentant de réprimer mes sanglots quand une main m'attrape le poignet et me tire d'un coup violent. Je ne m'y attendais pas et cela me fait tomber. Je me retrouve agenouillé par terre, juste à côté du lit d'Unster, qui s'est un peu relevé. Il a de la force pour quelqu'un qui sort du coma.
- Où est ce que tu crois aller comme ça ? me dit-il
- Euh... Je...Tu..., je bafouille, surpris.
- Pourquoi tu pars ?
- Bah, je... Pourquoi je resterai ? Personne ne voudrait m'avoir sur le dos, encore moins après un coma que j'ai causé, je dis avec culpabilité.
- Et si moi je voulais te supporter ?
Je reste sans réponse tellement je suis surpris de ce qu'il vient de me dire. Ce n'est pas possible. Pourtant il a l'air tout à fait sérieux quand il me fixe de ses yeux d'un bleu profond. Ces yeux dans lesquels je me souviens avoir vu de la tristesse et de la solitude au début du jeu. Comme dans les miens.
- Je ne sais pas ce que c'est que d'être obligé de tuer ses amis ou d'être trahi par la personne que j'aime. Je ne sais pas non plus ce que c'est de vivre chaque jour avec des gens qui pleurent et adorent une personne que je hais. Mais je sais ce que ça fait d'être rejeté par tout le monde et de devoir tout supporter seul. Je sais à quel point c'est dur. Et je sais surtout que c'est grâce à toi si je suis toujours en vie. Alors je t'interdis de dire que tu ne sers à rien.
Je le regarde, toujours surpris qu'il montre autant ses sentiments, lui si renfermé d'habitude.
- Non, je...
- Tu la fermes et t'acceptes mes putains de remerciements ! T'as le droit d'avoir du mérite, m'engueule-t-il.
Je rougis un peu et baisse la tête.
- M-Merci.
- Bah voilà, c'était pas si compliqué, dit-il en riant.
Il me tapote la tête et je rougis de plus belle.

On reste quelque secondes sans parler, pensant la même chose sans trop savoir comment le dire, mais c'est lui qui parvient à le formuler.
-On ne peut peut-être plus vivre avec les autres finalement... mais tu peux rester avec moi si tu veux, me dit-il doucement, comme un aveu.
Il a raison. On a supporté ça seuls trop longtemps. On ne peut plus vivre avec les autres mais on peut vivre ensemble. Entre amochés de la vie.




Et non, je ne suis pas encore morte même si vous auriez eu des raisons de la penser à cause de mon inactivité. Désolée si cet OS a mit longtemps à arriver mais j'ai eu beaucoup de mal à me décider écrire la partie où NT donne le poison à Unster (la fragilité (x ) mais je dois avouer que j'aime plutôt bien le résultat final, même si la fin va un peu vite à mon sens. Bref, j'espère que ça va vous plaire et que vous allez avoir les feels parce que c'était mon but premier. ^^
Awi et n'hésitez pas à me donner vos avis dans les commentaires. :3 Des bisouuuus
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Floraly
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Dim 8 Nov - 15:57
Floraly
Wooooow ! Du Unstiteeeeuf ! <3
(Oui, je suis devenue fan du Unstiteuf :/)

Déjà, j'ai beaucoup aimé ton texte ! Tu les emmènes dans un monde complètement différent, c'est vraiment chouette, j'aime bien quand les univers sont un peu nouveaux Very Happy

Après, je t'avoue qu'au début j'ai eu un peu de mal à savoir qui était ton narrateur...
Quand on fait une fanfic', on a un peu trop tendance à se reposer sur le fait que les lecteurs connaissent déjà les personnages, alors on néglige un peu la description, mais je pense qu'ici elle aurait été bien utile pour qu'on puisse deviner qui parlait avant même que tu fasses dire son nom à quelqu'un.
Ou peut-être que c'était voulu ?
Moi je t'avoue que ça m'a un peu frustrée :/

Ensuite, on ne se cache pas que c'est un peu surréaliste, hein. Il porte Unster avec des côtes cassées, d'accord l'adrénaline et tout, mais...
ILS LUI FILENT UNE AMBULANCE ? xD
Oh ciel ! x)

J'ai vraiment passé un moment agréable en lisant ton texte !
Hâte de lire les suivants !
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CitrouillePommePoire
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Localisation : Je sais pas... je peux peut-être vous faire une description ? Il y a des moutons, et... en fait, je crois que je vais pas faire de description O.O
Dim 8 Nov - 16:37
CitrouillePommePoire
'Q' *Bave*
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Princessekw3
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Dim 8 Nov - 16:58
Princessekw3
Hey,
Il est vachement chouette ton texte
Surtout si il y a du Unstiteuf, i love Unstiteuf <3
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Lun 9 Nov - 10:19
As de coeur
D'habitude j'aime pas trop le Unstiteuf mais la je dois avouer que ça m'a bien plus !
Sinon...
IL EST OU LE BISOU ?!! RENDEZ L'ARGENT AUX ABONNES ?!
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Nyal27
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Lun 9 Nov - 20:39
Nyal27
Waow. Moi j'adore.
Oui, c'est totalement irréaliste.
Oui, la description du décor est un peu négligée.
Mais putain, OUI, c'est un sacré texte !
Et pourtant, j'en ai lu du UnsTiteuf, jusqu'à en avoir marre. J'ai vu beaucoup de scénarios. Mais là, waow. Ça peut paraître classique mais pourtant, non, c'est assez original et ça porte ta propre touche, entre guillemets.

Le yaoi est seulement sous-entendu, ce qui est plutôt agréable. (cc As xDD)
Et l'orthographe ainsi que la grammaire sont bien soignées.

En bref, un texte d'une excellente qualité, avec une trame à la fois classique et originale, un yaoi sous-entendu, et comme seul bémol le côté irréaliste de la chose.
Moi, j'aime et j'achète ! ;D

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Lalorie
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Jeu 12 Nov - 17:15
Lalorie
Floraly a écrit:
Wooooow ! Du Unstiteeeeuf ! <3
(Oui, je suis devenue fan du Unstiteuf :/)

Déjà, j'ai beaucoup aimé ton texte ! Tu les emmènes dans un monde complètement différent, c'est vraiment chouette, j'aime bien quand les univers sont un peu nouveaux :D

Après, je t'avoue qu'au début j'ai eu un peu de mal à savoir qui était ton narrateur...
Quand on fait une fanfic', on a un peu trop tendance à se reposer sur le fait que les lecteurs connaissent déjà les personnages, alors on néglige un peu la description, mais je pense qu'ici elle aurait été bien utile pour qu'on puisse deviner qui parlait avant même que tu fasses dire son nom à quelqu'un.
Ou peut-être que c'était voulu ?
Moi je t'avoue que ça m'a un peu frustrée :/

Ensuite, on ne se cache pas que c'est un peu surréaliste, hein. Il porte Unster avec des côtes cassées, d'accord l'adrénaline et tout, mais...
ILS LUI FILENT UNE AMBULANCE ? xD
Oh ciel ! x)

J'ai vraiment passé un moment agréable en lisant ton texte !
Hâte de lire les suivants !

Déjà : merci ^^ :3
Ensuite pour les noms, il faut déjà savoir que cet OS est la suite d'un autre que j'ai écrit ("Missing someone", où c'est l'histoire et le point de vue d'Unster et qui se passe avant, pour l'instant pub ^^) et quand tu postes un texte il y'a une petite case sous celle du titre qui s'appelle "Description" où un truc comme ça et en fait je l'avais marqué là parce que je pensais que ça s'affichait sous le nom mais il s'avère que non :/
Et oui, le fait que ce soit un peu surréaliste, comme pour l'ambulance, était fait exprès : ça me faisait marrer et je trouvais que ce serait vraiment trop triste si on y mettait pas un peu d'humour (j'adoore l'humour x) ) :3
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Lalorie
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Jeu 12 Nov - 17:18
Lalorie
As de coeur a écrit:
D'habitude j'aime pas trop le Unstiteuf mais la je dois avouer que ça m'a bien plus !
Sinon...
IL EST OU LE BISOU ?!! RENDEZ L'ARGENT AUX ABONNES ?!

Merci :3
J'ai dit que j'aime bien le surréaliste mais là... ils se connaissent depuis une semaine quand même ! xD
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Lalorie
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Jeu 12 Nov - 17:22
Lalorie
Nyal27 a écrit:
Waow. Moi j'adore.
Oui, c'est totalement irréaliste.
Oui, la description du décor est un peu négligée.
Mais putain, OUI, c'est un sacré texte !
Et pourtant, j'en ai lu du UnsTiteuf, jusqu'à en avoir marre. J'ai vu beaucoup de scénarios. Mais là, waow. Ça peut paraître classique mais pourtant, non, c'est assez original et ça porte ta propre touche, entre guillemets.

Le yaoi est seulement sous-entendu, ce qui est plutôt agréable. (cc As xDD)
Et l'orthographe ainsi que la grammaire sont bien soignées.

En bref, un texte d'une excellente qualité, avec une trame à la fois classique et originale, un yaoi sous-entendu, et comme seul bémol le côté irréaliste de la chose.
Moi, j'aime et j'achète ! ;D


Merciiiiiiiiiii :D ♥
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