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Cellona - Chapitre Un (BY.CELLO)

Kakemphaton
Kakemphaton
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Ven 8 Juil - 12:19
Kakemphaton


Chapitre Un

La rencontre

Cello

-J'ai une amie qui passe son audition aujourd'hui ! Tu veux venir ?
 Nayara me regarde avec des yeux suppliants. Elle sait bien qu'avec cette bouille-là, je ne peux rien lui refuser. Je lève les yeux au ciel en guise de réponse, et elle pousse un cri de joie.
-Ce sera quoi comme instrument ? je demande, faisant mine de paraître curieuse.
-Le piano je crois. C'est sa onzième...Ou douzième année, je ne sais plus.
-Elle doit avoir un sacré niveau.
-Ouaip' ! acquiesce-t-elle. Elle était là au concert de musique classique de l'école, mais tu n'étais pas venue.
-Oh...
 Je crois que j'aurais adoré si le public n'avait pas été aussi nombreux. Ça m'avait d'ailleurs surprise que autant d'adolescents se rassemblent pour de la musique classique.
-Et elle s'appelle comment ? je demande. Parce que ce serait un peu la honte que je vienne à son audition sans même savoir son nom.
-Elle s'appelle Epona ! s'empresse de répondre mon amie. Epona River ! Elle est nouvelle de cette année, dans ma classe.
-Jamais entendu parler, je soupire comme seule réponse.
 En temps normal, aller écouter de la musique classique en salle m'aurait fait peur, mais comme en auditions, le public n'est pas trop nombreux, ça devrait aller. Ce sont surtout des membres de la famille qui viennent.
-Pourtant elle est assez populaire, mon amie renchérit. Elle est super douée en dessin, et elle fait de la musique ! Tu verrais la vitesse à laquelle elle s'est intégrée ! On tient peut-être un temps record. Bon, toi tu as perdu l'oscar depuis longtemps, mais tu peux toujours essayer de gagner celui de la plus longue intégration !
-Haha, très drôle, je réponds, sarcastique.
-Plus sérieusement, tu ne voudrais pas avoir d'autres amis que moi ? Ça te permettrait de t'ouvrir ! Comme une petite fleur ! (rires)
-Naya'...On en a déjà parlé des milliards de fois !
-Si j'insiste, tu finiras sans doute par changer d'avis ! Bon, en tout cas, c'est impossible que tu ne t'entendes pas avec Epona. C'est une des filles les plus sympas que j'aie jamais rencontrée.
-Elle dessine mieux que toi ?
-Honnêtement, j'en sais rien...T'en poses de ces questions, toi, aussi...
 Je ris doucement. Je connais Nayara depuis un an maintenant. C'est la seule amie que j'ai jamais eue, et il faut dire qu'elle a bien du courage pour me supporter. Depuis le traumatisme de la mort de mes parents dans le braquage d'un centre commercial quand j'étais enfant, j'ai des problèmes psychologiques et j'ai peur des autres êtres humains, car il y avait des dizaines et des dizaines de personnes en train de paniquer, et de me transmettre leur stress. Je me suis lentement rendu compte que Nayara n'avait pas l'intention de me faire du mal, mais elle a dû insister pendant des mois. Je ne connais personne d'autre qui ait eu la patience et la volonté d'attendre aussi longtemps avant de m' « apprivoiser ».
-Elle est plus sympa que moi ? je m'empresse de demander.
 Nayara éclate de rire.
-C'est pas difficile !
 Je fais la moue et regarde l'horloge de l'église, juste à côté de la fontaine où nous sommes assises.
-Elle est à quelle heure, son audition, à ta fantastique et parfaite Epona River ?
-T'es jalouse ? C'est à...Oh, merde !
 C'est du Nayara tout craché, ça. Elle n'a jamais été très ponctuelle. Ni très organisée, d'ailleurs. Elle me prend par le poignet et saute par dessus son vélo en criant :
-Elle passe dans cinq minutes !
-C'est une blague ?
 Je m'installe sur le porte-bagages en calculant la durée du trajet. À pied, il met environ vingt minutes. La moitié en vélo. Même en se dépêchant, je ne sais pas si on a une chance...Surtout qu'on est deux dessus.
-Attention, accroche-toi bien !
-Heu...Je veux bien mais...A quoi ?
-Bah, à moi, triple andouille !
 Je lui entoure le ventre de mes bras. Soudain, elle se met à pédaler à toute vitesse, démarrant dans un nuage de poussière. Rebondir sur le porte-bagages me fait atrocement mal aux jambes, surtout qu'elle va réellement à « fond les manettes », pour le coup. J'avais oublié que Nayara est très douée en sport, tout l'inverse de moi.
-Wouhou ! s'exclama Nayara qui pédale même dans les descentes.
-Naya', j'ai peur pour ma vie, là...
 Elle crie si fort qu'elle ne m'a même pas entendue. Cette fille est pleine de joie de vivre, c'est fou. Je me demande comment est-ce qu'elle a pu faire pour devenir amie avec un zombie comme moi. Je devrais plutôt m'estimer heureuse, car elle est adorable et gentille. J'aperçois le haut de la pointe d'une tour du conservatoire de musique. Il est vraiment très grand, autant que la mairie, voire plus. Nayara s'approche du mur, m'ordonne de sauter et jette son vélo contre le mur, sans perdre de temps à l'attacher. Elle commence à courir en escaladant les marches deux par deux. On n'est pas encore arrivées au premier étage que je suis déjà essoufflée. Nayara ne transpire même pas.
-Comment tu fais pour pas être fatiguée !? Alien !
-Hé hé...
 Quand nous entrons, une fille vient d'appuyer sur les dernières notes de son morceau, un si et un mi à la main droite, et un accord parfait en mi mineur à la main gauche. Le son n'est pas très assuré, je devine qu'elle a fait pas mal de fausses notes dans son morceau. Je me demande si c'est elle, Epona. Nayara, qui devine ma pensée, me fait « non » de la tête. La salle applaudit. Je suis terrifiée. Ils sont des dizaines et des dizaines, peut-être une petite centaine...Comment ? Pourquoi ? J'ai peur. Je commence à reculer, lorsque Nayara pose une main réconfortante sur mon épaule :
-Ça va aller. Je suis là. Tu n'es pas seule. Si jamais tu veux rentrer, je vais rentrer avec toi, j'expliquerai à mon amie, ne t'en fais pas. Je sais que ce n'est pas facile.
Je lui souris pour me redonner confiance. Elle m'entraîne et nous trouvons deux places sur le côté, pas trop loin de la scène.
-Candidate n°7, mademoiselle Epona River, annonce un petit homme au crâne dégarni dans un micro.
 La salle applaudit. Une fille sort du public. Elle a les cheveux bruns, et une mèche cache à moitié son œil droit. Elle monte les marches pour rejoindre l'estrade et fait une révérence. Le public applaudit à nouveau. Elle s'assoit sur le tabouret, mais doit l'ajuster car elle est trop petite par rapport au piano. Quelques secondes plus tard, elle semble prête, positionne ses mains au-dessus de l'instrument et prend son inspiration, comme si elle s'apprêtait à rester en apnée sous l'eau.  
 Et là, c'est la claque. J'oublie tout : la présence de tous ces gens dans la salle, le conservatoire, le monde entier, tout. Dès que ses doigts caressent les touches, je me perds dans la Sonate au Clair de Lune de Beethoven. Je peux voir briller la lune dans une nuit sombre et bercée par quelques doux nuages, je peux voir la mer, reflétant l'objet céleste, je peux voir cette fille, au milieu de ce beau paysage, se noyer lentement, comme un pétale de fleur après être tombé d'un arbre. Je suis sous le choc. Je n'ai jamais entendu ce morceau ainsi : aussi triste, aussi implorant. La mélodie, lente et douloureuse, semble traduire un lourd désespoir. Depuis combien de temps le portes-tu ? Pourquoi es-tu si malheureuse ? Qu'espères-tu en jouant aussi tristement ? Elle fait sonner les trois derniers accords avec insistance, lançant un dernier appel. Dès que son pied se retire de la pédale, j'entends un tonnerre d'applaudissements autour de moi. Je pensais que ce n'était qu'une expression, mais les gens applaudissent tant que j'ai l'impression de pouvoir entendre le bruit de la pluie. Nayara me regarde :
-Alors, elle joue bien, hein ?
 Dire qu'elle joue « magnifiquement bien » serait un euphémisme. Avoir autant de talent, à son âge...Elle est certainement la meilleure pianiste de son âge de toute la région. Peut-être même de tout le Japon.
 A la fin de l'audition, et après le petit discours du directeur, Nayara et moi rejoignons Epona. Ses yeux couleur menthe se tournent vers nous, et elle s'exclame :
-Nayara ! Je suis super contente que tu aies pu venir ! Tu n'as pas eu trop de difficultés à trouver la salle ?
-Haha, non ! Je suis juste partie un peu en retard, mais on est arrivées juste à temps pour t'écouter !
-Je te reconnais bien, là !
 Elles pouffent de rire. Je me sens un peu laissée à part par mon amie, c'est légèrement vexant. Je sais que ce n'est que de la jalousie, mais je ne peux m'empêcher d'avoir honte d'être venue.
-Oh, mais tu es venue avec une amie ! s'écrie Epona en me remarquant. Wahou, c'est dingue, tu as les cheveux blancs !
 Bon, pour le coup, je ne suis pas si originale, étant donné que Nayara les avait rose pâle. Mais sinon, où sont passées ses formules de politesse ? « bonjour » ; « comment t'appelles-tu ? » ; « tu vas bien ? », ne lui semblent pas en option apparemment.
-Excuse mon amie, Epona, s'empresse de s'interposer Nayara en rigolant. Elle est un peu timide et ne connaît pas les bonnes manières !
J'ai envie de lui dire que c'est plutôt sa copine qui ne connaît pas les bonnes manières. Et puis pourquoi me traite-t-elle soudainement comme une enfant ?
-Oh ! reprend Epona. Et comment t'appelles-tu, Blanche Neige ?
 Comme si Blanche Neige avait les cheveux blancs. C'est la meilleure celle-la. Je tourne les talons, déjà agacée. Nayara m'appelle.
-Cello ?! Cello, qu'est-ce qui t'arrive ?
Je m'en fiche, je continue. De toute façon, je sais déjà qu'elle va me poursuivre. Mais pour la deuxième claque de la journée, et celle-ci, un peu plus douloureuse, Nayara ne me poursuit pas. Elle continue à parler avec madame zéro défaut.
 La jalousie me crève le cœur, c'est hallucinant. Comme si un serpent venimeux s'était amusé avec mes pensées pendant mon sommeil. Tu pensais vraiment que Nayara allait rester amie avec une fille aussi désagréable que toi ? Petite naïve, va. Elle est juste en train de t'utiliser pour obtenir ce qu'elle veut, parce que tu es un peu trop serviable, et quand elle n'aura plus besoin de toi, elle te jettera comme un pudding périmé. N'importe quoi ! Nayara n'a jamais eu « besoin » de moi, c'est toujours elle qui me rend service ! Comment je peux penser quelque chose comme ça ! Je suis ridicule ! Complètement parano ! Je cours m'enfermer au toilettes et me donne une, deux, trois gifles, avant d'être calmée. Ma respiration se calme, je reste silencieuse. Je me calme. Je suis calme. Mes larmes ne coulent pas, heureusement. J'aurais eu du mal à expliquer à Nayara pourquoi mes yeux étaient gonflés, la raison est tellement ridicule. Je me sens un peu pitoyable.  En sortant des toilettes, je me regarde dans la glace. Mes cheveux blancs, mal coupés en carré par mes soins sont encore emmêlés et un peu mouillés à cause de la douche que j'ai prise ce matin. On dirait un petit nuage. Mes yeux lancent des éclairs, mais ils ne reflètent que de la tristesse. Je retourne dans le conservatoire, Nayara et Epona sont là en train de discuter joyeusement. Ça m'énerve de les voir s'amuser alors que je suis triste, mais je ne vais pas leur demander de souffrir avec moi.
-Eh bien Cello, tu étais passée où ? demande Nayara.
 Elle le saurait si elle t'avait poursuivie.
-Oh, je t'en prie, pour une fois, tais-toi.
-Pardon ?
 Oh, la boulette.
-Nayara ! Je suis désolée ! Je te jure, ce n'est pas à toi que je parlais ! Je parlais...A moi-même !
 Je n'en peux plus de cette espèce de personnalité en plus. Ce n'en est pas vraiment une, mais elle est apparue après l'incident qui a causé la mort de mes parents. Quand je suis heureuse, elle disparaît, mais quand je suis triste, ou en colère, elle revient, comme pour m'enfoncer encore plus.
 Nayara me regarde, pas convaincue. Oh non, ne me dites pas qu'en plus, elle ne me croit pas...
-Bref, tu veux te joindre à nous ? propose-t-elle.
-C'est gentil, mais je pense que je vais rentrer, maintenant.
-Ah bon ? demande Epona. Mais on ne s'est même pas parlé ! Tes parents sont stricts sur l'horaire où tu rentres, dis donc !
 Elle rigole doucement, et je lui lance un des plus grands regards noirs de tout le siècle. Je vois Nayara essayer de lui lancer des gestes d'alerte pour capter son attention, mais elle continue de me fixer des ses yeux émeraude. Comme si elle essayait de me sonder. C'est presque gênant.
-Ouais, voilà. Ils vont se fâcher si je rentre en retard.
 Ça me fait tout bizarre d'imaginer qu'il y a vraiment quelqu'un qui m'aime et qui m'attend dans mon appartement. Et ça me rend surtout triste et mélancolique. Je dois vraiment y aller, sinon je vais pleurer.
-Bon, bah au revoir Naya', à demain !
 Je me retourne le plus vite possible et commence à courir dans les escaliers. Je sens les larmes qui descendent sur mes joues. Mes yeux me brûlent.
-Attends ! C'est la voix d'Epona.
 Mais je ne m'arrête pas. Je n'ai pas pleuré devant quelqu'un depuis des années, ce n'est sûrement pas pour qu'une inconnue vienne tout gâcher. En voyant qu'elle ne m'a pas poursuivie, je ralentis. Tu pensais vraiment qu'elle allait essayer de te rattraper ? Tu es vraiment égocentrique ! Comme si tu étais spéciale au point que les gens te courent après dans les couloirs ! Laisse-moi rire !
-La ferme ! Ta gueule ! Je ne veux pas t'entendre !
 Je m'accroupis devant deux portes qui s'ouvrent en même temps, et je vois Epona en sortir.
-Tu ne savais pas qu'il y avait un ascenseur ?


Bonjour les amis !
Non, je n'arrête pas Les enfants des dieux, surtout qu'il ne reste qu'un chapitre, ce serait con xD J'écris juste une fiction qui pète le yolo swag x) Pour la petite histoire, il s'agit de l'idylle merveilleuse d'une jeune femme avec plusieurs amantes //sbaff// Non, je plaisante xD C'est juste que Eponita écrit un Cellona, alors MOI AUSSI J'ECRIS UN CELLONA. VOILA. Ok, cette raison n'est pas du tout une justification valable xD
Sinon je n'ai pas du tout imaginé de plan, faut d'ailleurs vraiment que je le fasse ^^' J'espère que vous avez pris du plaisir à lire ce chapitre (parce que dans les les deux que  j'ai écrit après, c'est de la merde xD). Honnêtement, mon perso préféré pour l'instant c'est Naya', parce qu'elle est vraiment trop choue et sympa x') J'espère également que vous ne vous lassez pas des triangles amoureux parce qu'on va en bouffer la dedans xD
Je remercie aussi Black pour la fiche que vous pouvez retrouver ici !
Je vous embrasse très fort, bande d'écrevisses poilues ! (wut)
-cello



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Epona
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Ven 8 Juil - 13:25
Epona
KYYYYYYYYYYYYYYYYYYYYYYYYA
Alors déjà, je veux te faire tellement de calin xD *HUUUG*
et de deux PUTAIN JE VEUX ME BAFFER XD
Comment ai-je fait pour être aussi aveugle ?! xD *se tape*

Devenons un peu sérieux, ahem :
Alors déjà, je suis flattée que tu fais ce petit Cellona pour notre duo amoureux >////<
En plus tu es troooop choupie ! Je veux vraiment te prendre dans mes bras et tout !
Dans ces premières lignes, on apprend déjà beaucoup sur les personnages et leurs liens et tout !
Cette façons de faire me rappelle l'incipit de la princesse de Clève, ou dans cet premier parti tu découvres par moment Madame de Charte avec sa fille à travers les yeux d'un publique qui ne les connaissait pas. (Mais bon A MORT CE LIVRE XD)
J'espère sincèrement que la suite sera pour bientôt ! (et pour toute ses fictions !)
Bisous de poney ! Very Happy
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Kakemphaton
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Ven 8 Juil - 13:48
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Epona River a écrit:
KYYYYYYYYYYYYYYYYYYYYYYYYA
Alors déjà, je veux te faire tellement de calin xD *HUUUG*
et de deux PUTAIN JE VEUX ME BAFFER XD
Comment ai-je fait pour être aussi aveugle ?! xD *se tape*

Devenons un peu sérieux, ahem :
Alors déjà, je suis flattée que tu fais ce petit Cellona pour notre duo amoureux >////<
En plus tu es troooop choupie ! Je veux vraiment te prendre dans mes bras et tout !
Dans ces premières lignes, on apprend déjà beaucoup sur les personnages et leurs liens et tout !
Cette façons de faire me rappelle l'incipit de la princesse de Clève, ou dans cet premier parti tu découvres par moment Madame de Charte avec sa fille à travers les yeux d'un publique qui ne les connaissait pas. (Mais bon A MORT CE LIVRE XD)
J'espère sincèrement que la suite sera pour bientôt ! (et pour toute ses fictions !)
Bisous de poney ! Very Happy

Oui, câliiiiiiiiin <333 kiss :hug:
Non, ne te tape pas T_T Cello est pire dans l'aveuglité xD
Je ne connais pas ce livre, mais tu as l'air de le haïr de toutes tes forces xD
Merci beaucouuup ! Bisous de...D'écrevisse ! x)
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Nayara
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Ven 8 Juil - 14:37
Nayara
Je m'aime. Voilà. Sors avec moi, pas avec Epo.
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Ven 8 Juil - 14:38
Kakemphaton
Nayara a écrit:
Je m'aime. Voilà. Sors avec moi, pas avec Epo.

On verra bien...>w<
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Epona
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Ven 8 Juil - 22:59
Epona
Cello a écrit:
Nayara a écrit:
Je m'aime. Voilà. Sors avec moi, pas avec Epo.

On verra bien...>w<

NION C EST MOI SA FEMME D:
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Sam 9 Juil - 0:18
Kakemphaton
Epona River a écrit:
NION C EST MOI SA FEMME D:

J'AI DIT "ON VERRA" xDD
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