AccueilAccueil  RechercherRechercher  Dernières imagesDernières images  S'enregistrerS'enregistrer  ConnexionConnexion  
• Salut Invité ! •
•Rejoins notre serveur :Discord ^^
Le Deal du moment : -40%
Tefal Ingenio Emotion – Batterie de cuisine 10 ...
Voir le deal
59.99 €

[Alessangelo (OC)] L'amour de l'art

Silen
Silen
Sadique Régulier
Zodiaque : Bélier
Messages : 1544
Pikadollar : 2877
Vos j'aimes : 154
Date d'inscription : 07/06/2015
Age : 21
Localisation : La tête dans les nuages
Jeu 21 Juil - 16:59
Silen
La peinture s'étalait sur la toile du jeune Alessandro. Il peignait sous un nouveau jour la place d'un petit village italien perdu au fin fond du pays et figé dans le temps. Tout était fleur, pierre et chaleur.

Une voix provenant d'une maison derrière Alessandro l'interpella.

-Aless' ! Aless' ! Per l'amor di Dio, cesse donc de peindre ! Mamma accouche ! lui annonça-telle.

-J'arrive !

Le jeune homme posa délicatement son pinceau et sa palette comme si c'était de la porcelaine et laissa sa toile pour se précipiter à l'intérieur de sa demeure. Il gravit les étroits escaliers au fond du hall tout aussi étriqué et fit irruption dans la chambre de sa chère mère.

La femme était en sueur et criait de douleur alors que la plus grande des sœurs d'Alessandro prenait en main l'accouchement. Sa cadette, qui avait appelé son frère, était figée au coin de la pièce. Alessandro la fit chercher un pichet d'eau fraîche et une éponge et s'assit à côté de sa mère. Il saisit sa main et la serra fort comme signe d'encouragement et de soutien.

-Mamma, je vois la tête ! s'écria la demoiselle qui s'improvisait bonne femme.

La plus jeune arriva comme prédit avec le pichet et l'éponge.

-Voilà Aless' ! Tiens, lui intima-t-elle en lui donnant ce qu'elle tenait.

-Merci Rosa. Maintenant, va chercher papà.

Ladite Rosa hocha la tête et accourut aussitôt hors de la maison.

Alessandro mouilla l'éponge et la déposa sur le front de la femme hurlant, un air désolé mais impassible sur le visage. Ce n'était pas la première fois qu'il faisait accoucher sa mère avec sa grande sœur, Emilia. Ce devait être d'ailleurs la quatrième fois.

-C'est un garçon, mamma ! C'est un garçon ! s'égosilla Emilia en attrapant une serviette pour l'essuyer et un fin drap blanc cassé pour l'y envelopper.

Elle tendit les bras vers sa mère pour lui donner l'enfant. La femme souriait et riait d'une joie étincelante après le dur labeur de l'accouchement même si elle avait déjà eu six enfants avant, ceux qui se trouvaient dans la pièce étant les premiers. Alessandro et Emilia aussi riaient. Ils regardaient, attendris, l'enfant qui pleurait, signe de vie.

-Mio Dio ! Il est magnifique ! s'exclama la mamma.

-Comment s'appelle-t-il ? sourit Emilia.

-Alonzo.

-Salut Alonzo, souffla Alessandro en caressant la joue bouffie du nouveau-né.

Des pas précipités se firent entendre dans les escaliers de pierre et bientôt, dans l'encadrement de porte, apparut Rosa avec sa jumelle Olga, leur grand frère de trois ans Clemente et leur petite sœur Francesca accompagné de leur père Giuseppe. L'homme courut au chevet de sa femme et contempla le petit être dans ses bras avec le même émerveillement qu'à chaque fois.

-Je te présente Alonzo, tesoro.

-Salut petit gars, salua l'heureux papa en présenta son petit doigt au bébé qui le serra dans sa petite main toute rose.

Face à cette agitation, Alessandro redescendit et se rassit à son chevalet. Il reprit sa peinture quand il remarqua qu'un homme avait tourné la tête et le fixait. Il se souvenait de ce garçon, c'était le fils de la Collettore. La Collettore était la femme qui lui rachetait ses tableaux les plus réussis pou les exposer dans sa collection prisée de tout le village. Elle lui avait demandé, un jour, de peindre le portrait de son unique fils qu'elle chérissait bien plus que ses tableaux. Il avait chaleureusement accepté et c'est ainsi qu'Alessandro fit la connaissance de Michelangelo.

Et c'était Michelangelo qui le dévisageait avec un sourire non dissimulé. Il se décida finalement à venir aborder le jeune artiste.

-Salut Aless', je peux te regarder peindre ?

-Salut Michel', assis-toi là, dit Aless' en lui présenta un second tabouret à côté de lui.

-Tu as tout préparé pour moi, on dirait, rit Michelangelo, provoquant aussi un rire nerveux chez son ami.

Celui-ci reprit d'ailleurs sa palette et son pinceau et recommença à peindre.

-Comme se porte l'enfant et sa mère ? questionna le fils de la Collettore.

-Fantasticamente ! C'est un garçon.

-Vraiment ? Giuseppe sera ravi ! Et comment s'appelle-t-il ?

-Alonzo. Si tu veux aller le voir, je suis certain que mamma sera d'accord.

-J'irai plus tard, je vais laisser la famille s'extasier devant le petit d'abord.

-Comme tu le veux !

Un silence se fit entre les deux hommes. Il n'était pas pesant, loin de là. Alessandro était concentré sur son modèle et Michelangelo sur ce qu'il peignait.

Michelangelo se lança finalement alors que la peinture était presque finie.

-Dis-moi... commença-t-il. Ça te dirait de venir te balader avec moi sur les collines ?

-Pourquoi pas ! sourit Alessandro. Je serais ravi d'y aller avec toi ! Je finis juste ma peinture...

-Bien sûr, bien sûr !

Quelques minutes plus tard, Alessandro mit sa peinture à sécher et rejoignit Michelangelo. Les deux amis se mirent en route pour sortir de la ville. Ils ne disaient rien et contemplaient la nature avant de se retrouver sous un grand olivier qui était vénéré par le village parce que cela faisait deux millénaires qu'il était là et avait participé à la construction du village. Aujourd'hui encore, ses fruits étaient récoltés et les souquets étaient arrachés. Alessandro et Michelangelo grimpèrent à l'arbre jusqu'à son sommet et contemplèrent la vallée, l'un contre l'autre, quand Michelangelo brisa le silence.

-Aless' ?

-Oui ? Répondit l'intéressé d'un air rêveur en fixant toujours la plaine.

-Regarde moi, ordonna l'autre.

Il s'exécuta et fixa les iris océans comme la Méditerranée de son ami. Ils se contemplèrent longuement, muet, détaillant l'autre. Ils était comme perdus dans les yeux de l'autre et quelques pensées merveilleuses.

Soudain, toujours silencieusement, Michelangelo attrapa la nuque de celui devant lui et l'attira contre lui pour l'embrasser avec toute la passion qui lui était propre. Surpris, Alessandro lâcha sa prise sur l'arbre et chancela mais Michelangelo le retenait contre lui avec une telle force qu'il lui serait impossible de se dégager. Enfin, ils se séparèrent l'un de l'autre mais celui qui avait pris les devants ne lâchait pas sa nuque pour autant. Recommença ainsi leur contemplation muette.

-Je t'aime Alessandro, murmura finalement le jeune homme.

Le susnommé sourit timidement car jamais personne ne l'avait embrassé avec une telle fougue. Jamais personne ne l'avait embrassé tout court, même.

-Moi aussi...

Et ils s'embrassèrent de nouveau alors que le jour déclinait et les étoiles apparaissaient en tâche laiteuse dans le ciel assombri.
Revenir en haut Aller en bas
Manoblack
Manoblack
Ex-Administratrice - Pastel Beauty
Zodiaque : Balance
Messages : 2411
Pikadollar : 2545
Vos j'aimes : 222
Date d'inscription : 15/06/2014
Age : 22
Localisation : Pas là
Jeu 21 Juil - 18:16
Manoblack
NIOUK.

J'aime bien cet OS :3

Les noms sont, pour certains, difficiles à prononcer pour moi, mais globalement ça ne dérange pas xD

Hum, seul bémol, je dirais que les actions sont bien trop rapides, et quelque fois un peu illogiques. L'accouchement se déroule en très peu de temps, et Alessandro retourne peindre trois minutes plus tard. Disons que ça me chiffonne un peu x)

Dabisous~
Revenir en haut Aller en bas
Silen
Silen
Sadique Régulier
Zodiaque : Bélier
Messages : 1544
Pikadollar : 2877
Vos j'aimes : 154
Date d'inscription : 07/06/2015
Age : 21
Localisation : La tête dans les nuages
Jeu 21 Juil - 19:41
Silen
C'est vraii, c'est un gros défaut chez moi xD
Sinon merci :3
Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé
Contenu sponsorisé
Revenir en haut Aller en bas
Page 1 sur 1

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
TheCommunautéSadique :: Petit coin des écrivains :: Vos One-Shots-
Sauter vers: