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Jour 12 - Tes mains sur mon corps

Floraly
Floraly
Modératrice - La boîte à horreur
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Lun 12 Déc - 13:47
Floraly
Hellow bande de gens !

C'est enfin mon jour, et par une pure et totale coïncidence (Je m'en suis rendu compte il y a deux jours xD), j'ai hérité du douzième jour, ce qui veut dire qu'on en est déjà à la moitié de ce Calendrier de l'Avent ! J'espère que la deuxième moitié se passera aussi bien que la première ! Tout était absolument génial ! Very Happy

Pour parler plus précisément de mon texte... C'est un peu un texte d'entraînement que je me suis fait, tout en restant dans le thème, bien sûr ! Certain se souviendront peut-être de mon OS "Ton sang sur mes lèvres", que j'ai posté il y a peu de temps ! La plupart des gens m'ont dit qu'ils aimaient beaucoup les personnages et j'ai adoré écrire sur cet univers un peu fantastique, alors en prévision de les utiliser encore un peu, je m'entraîne à écrire sur les personnages ! Me voici donc de retour avec Jim et Chris pour de nouvelles aventures ~
Ps: Normalement, tout est compréhensible sans avoir lu le premier OS ;D

Sinon, je m'excuse pour la longueur ! J'espère que ça ne vous découragera pas ! J'ai toujours tendance à faire des textes plus longs que ce que je voulais au départ...
Ooops ... ;P

Sur ce, bonne lecture ! On se retrouve en bas avec une petite surprise ! *.*
Ps : Merci (Encore !) à Mlle Manoblack qui m'a trouvé le titre... Sans lire l'OS ! xD

***************************************************************************************************

Chris


Le silence nocturne est quelque chose que j’ai toujours apprécié. Le bruit simple du vent qui effleure une fenêtre, le bruissement tiède de mon souffle se répercutant sur mes lèvres, même les battements de mon cœur, inaudibles en temps normal. J’aimais que tout soit assez tranquille pour que je puisse les percevoir et les laisser me calmer avant de m’endormir. Mon sommeil a toujours été étonnement léger, à tel point que lorsque j’étais enfant, un simple éternuement de ma sœur pouvait me tirer de mes songes, aussi parfaitement que mon réveil. Ce dernier ne me servait par ailleurs que très peu, puisque ceux de mes parents étaient programmés une heure avant le mien et une fois qu’ils s’étaient levés, leur agitation dans la cuisine m’empêchait de me replonger au pays des rêves pour quelques minutes supplémentaires.

Lorsque nous nous sommes installés dans cet appartement avec les quatre autres gars, j’ai mis du temps à passer des nuits complètes. Premièrement, au vu de nos moyens financiers, nous n’avons pu louer qu’un trois pièces et demie, bien situé, mais très peu spacieux. En comptant la salle de bain et la cuisine, il ne nous reste que deux chambres, que nous partageons à cinq. Lorsque j’ai parlé de ma sensibilité au bruit, ils ont accepté de me laisser la chambre à deux, que j’occupais à l’époque avec Gill. C’est sans doute le camarade de chambre le plus discret que j’aurais pu avoir, mais c’était plus fort que moi. Chaque mouvement de sa part, chaque respiration un peu plus lourde, chacun de ses réveils devenait aussi le mien, si bien que sur les conseils d’Aaron qui avait commencé à s’inquiéter de mes cernes, j’ai tenté de dormir avec de la musique dans mes oreilles, répétitive et ennuyeuse pour ne pas être surpris par un accord joué trop fort.

Cette stratégie a marché un petit bout de temps, les autres se relayant pour me servir de réveil, puisque je n’étais plus capable d’entendre le mien. Il n’empêche que je faisais mes nuits, et même si j’étais condamné à garder « Castle in the Sky » dans la tête toute la journée, au moins j’étais assez concentré pour écouter mes cours.

Mais voilà que depuis quelques mois, j’ai un nouveau problème, et celui-ci se nomme très simplement : le vampirisme. Depuis que j’ai été saigné à blanc par ces putains de monstres -ce souvenir m’arrache encore des frissons aujourd’hui-, j’ai gagné toutes les habiletés qu’on pourrait comparer à des super-pouvoirs de vampire. Ce qui comprend la vitesse accrue, la nécessité de moins d’heures de sommeil que la normale, la capacité de séduire n’importe quel humain dans le but de lui piquer un peu de son sang, mais surtout, l’ouïe décuplée, qui permet d’entendre les battements de cœur de notre victime s’accélérer et de s’en délecter.

Sauf que pour ma part, je ne me délecte pas des battements de cœur du pauvre humain qui va me servir de vache à traire. C’est même plutôt du genre à me dégoûter, tout comme le désir qu’ils ressentent envers moi lorsque je les attire loin de la foule et que je leur embrasse la gorge avant de les mordre. Je me passerais bien de cette étape, mais Aaron m’a assuré que notre salive pouvait anesthésier la peau de la victime et atténuer la douleur que provoque notre morsure. Alors je m’applique à chaque fois, même si je sais que quelques minutes plus tard, ma proie m’aura oublié. C’est une façon pour moi de me sentir un peu moins comme un monstre suceur de sang, même si j’évite de trop me voiler la face. C’est ce que je suis, et je vais bien finir par devoir m’y faire.

Mes pensées en sont à là, alors qu’il est trois heures du matin et qu’on est rentré de notre chasse nocturne il y a déjà bien une heure. Les autres s’effondrent toujours comme des masses après s’être repus. Un syndrome de la digestion qui ne semble pas opérationnel chez moi, et pourtant, j’aurais bien aimé que ce soit le cas, parce que là, allongé dans l’obscurité, j’entends absolument tout, et ça m’empêche de trouver le sommeil. Nos cinq battements de cœur dissociés créent un chambard intenable, sans compter ceux des voisins du dessus et du dessous que j’entends, même si c’est moins distinct. Ces bruits me rendent complètement dingue, mais j’essaie de me contrôler, parce que si j’écoutais mon instinct de vampire affaibli par son incapacité à s’endormir, j’irais m’immiscer dans la chambre que partagent Gill et Jim et je me jetterais sur ce dernier pour boire son sang et me sentir plus fort. Foutu instinct. Il ne veut pas comprendre que boire le sang de mon petit ami ne me rendra jamais plus fort, au contraire. Je me sentirais tellement coupable que je serais sans doute plus faible, à la merci de ma tristesse et de mon dégoût de moi-même. J’ai déjà failli lui faire du mal par deux fois, et depuis, je me méfie de moi-même plus que jamais, parce que c’est le seul moyen que j’ai de le protéger de moi.

De ma monstruosité.

Un grognement d’Aaron dans son sommeil me fait sursauter. Je remarque à quel point je suis tendu, ce soir. C’est anormal. J’ai bu au moins deux litres pendant notre sortie de tout à l’heure, je devrais être assez rassasié pour avoir un contrôle plus appuyé sur mes réactions. Pourtant, il n’en est rien. Il vaut mieux que je sorte de cette chambre avant que je ne me sente trop oppressé et que je bondisse sur un de mes amis. C’est déjà arrivé qu’on se batte entre nous pour des raisons futiles, juste parce qu’on était un peu trop à cran, et je ne pense pas qu’il soit judicieux de risquer de retenter l’expérience.

Il ne me faut pas beaucoup de temps pour atteindre le bord de mon lit. Cependant, je redouble d’effort pour en descendre sans faire de bruit. Lorsque nous sommes devenus vampires, un petit changement dans les chambres s’est imposé. Matthew et moi avons mis pas mal de temps à nous contrôler, contrairement à Gill et Aaron. J’ai donc laissé mon lit à Jim et il a pris le mien, par sécurité. C’est ainsi que j’ai hérité du lit en hauteur de la chambre à trois.

J’atterris sur le sol le plus silencieusement possible et file hors de la pièce, prenant bien soin de refermer la porte pour étouffer les bruits derrière moi. Je soupire de soulagement en respirant l’air un peu plus tiède du couloir. Le déplacement m’a permis de penser à autre chose qu’à tous les bruits environnants et je me sens un peu plus maître de moi-même qu’il y a à peine quelques secondes. Je reste tout de même sur le qui-vive, parce que je n’ai pas l’intention de perdre les pédales cette nuit, s’il vous plaît, merci.

Je laisse mon regard glisser sur la porte de la chambre que partagent Jim et Gill. Les pancartes rectangulaires scotchées dessus me font sourire doucement, tandis que je parcours les lettres, observant la propreté de l’écriture. Quand nous sommes arrivés dans cet appartement, Jim a tenu à faire ces affiches pour les portes, parce qu’ils les trouvaient trop nues. Comme je n’avais rien à faire, je lui ai tenu compagnie et j’ai rajouté des petits dessins sur les cadres des autres. Ça le faisait rire, alors j’en ai fait toute une feuille. Même après qu’il ait terminé, on a joué à «Dessiner c’est gagné » toute la soirée. C’était l’époque où tout paraissait encore simple. On venait de s’installer, j’allais encore à l’université, Aaron et Matt aussi... Mais maintenant, tout est bien différent...

Je ne sais pas ce que j’ai ce soir, mes pensées s’embrouillent dans ma tête et je suis beaucoup plus mélancolique que d’habitude. En règle générale, j’arrive toujours à relativiser, on blague même là-dessus avec les autres, et j’ai aussi beaucoup moins cette sensation du « c’était mieux avant » qui me tord vivement les entrailles ce soir.

Je fais un mouvement vers la porte de la chambre de mes deux amis étudiants, mais ma main se contente d’effleurer la poignée sans s’y accrocher. J’ai envie d’aller me glisser dans le lit de Jim comme c’est déjà arrivé plusieurs fois, mais je me rends bien compte que ce n’est pas la chose à faire. Je suis particulièrement instable ce soir. En plus, Gill et lui sont en plein dans une session d’examen importante, je me sentirais coupable de les priver d’un sommeil bien trop bénéfique.

Alors, au lieu d’aller chercher un peu de réconfort auprès de mon petit ami, je me dirige vers le salon. La porte-fenêtre donnant sur le balcon me laisse apercevoir les petits flocons qui tombent, dehors. Peut-être aurons-nous le droit à un Noël enneigé cette année. Cette pensée devrait me réjouir, mais elle me démoralise plutôt. Si je décide d’aller trouver mes parents durant les fêtes, est-ce que je devrai sortir le soir pour boire le sang de mes amis d’enfances ? Cette pensée me fait frissonner et je me réfugie sur le canapé pour l’oublier. Je profite qu’il n’y ait personne pour me caler dans l’angle, la place favorite de tout le monde. Ce canapé n’est pas forcément esthétique ou en accord avec l’harmonie de la pièce, mais il est confortable et après tant de soirées passées affalé sur lui, je crois que je m’y suis attaché. Le cuir brunâtre qui le recouvre s’écaille un peu et les accoudoirs sont abîmés, mais il offre une place suffisante pour nous accueillir tous les cinq. Depuis la place à laquelle je me trouve, on peut même choisir la direction dans laquelle on préfère étendre ses jambes, ce que je ne me prive pas de faire, tourné vers la porte-vitrée. Le ballet de la neige tombante m’a toujours fasciné. Plus par réflexe que par réel besoin, j’attrape le plaid bleu qui traîne sur le canapé et m’en recouvre. La couverture caresse mes bras dénudés et mes mollets, j’apprécie sa douceur contre ma peau.

Depuis que je suis devenu vampire, le froid ne m’atteint plus. Gill a vaguement émis une hypothèse comme quoi notre chaleur corporelle serait plus basse que celle des humains normaux et je crois qu’elle est véridique. C’est pour cette raison que, même si je ne porte qu’un débardeur et un short court, je n’ai à aucun moment l’impression d’avoir froid, avec ou sans le plaid. Mais avoir la couverture sur moi me donne le sentiment d’être encore juste humain et franchement, je ne demande pas mieux en ce moment.

J’allumerais bien la télévision pour parfaire mon imitation de l’être humain traditionnel, mais le problème est le même que si je voulais aller prendre une douche : je risquerais de réveiller du monde. Pourtant, j’aurais bien besoin de me laisser rincer par un bon jet d’eau froide. Je me suis lavé les dents pour faire passer le goût du sang qui emplissait ma bouche en rentrant, mais l’odeur persiste sur ma peau comme si elle en était imprégnée, comme en témoignage de ma chasse récente.  

Peu désireux de trop y penser, je me contente d’observer les flocons de neige qui volettent dehors, éclairés par les réverbères de la rue d’en face. De là où je suis, on pourrait les confondre avec des fragments légers d’étoiles qui rejoignent la terre. Je contemple le spectacle, captivé.

Un bruit sourd me tire vivement de ma rêverie, et j’enroule nerveusement mes doigts dans le plaid. J’entends une porte s’ouvrir avec discrétion, et  perçois les légères vibrations que provoquent des pas sur le sol. Merde. C’est son cœur que j’ai entendu. Il s’est affolé brusquement, assez pour que je parvienne à capter distinctement le changement à travers la porte close. Il faut dire que mon instinct de chasseur surentraîné semble particulièrement conçu pour entendre ce genre de choses. Les battements de cœurs, le sang qui coule dans les veines, les bruits de déglutition. Tout ce qui pourrait nous faire sentir l’émoi d’une proie et multiplier notre envie.

Je ne suis donc absolument pas surpris lorsque Jim entre dans le salon, et étrangement, il ne semble pas plus étonné que ça de me voir non plus. Il m’adresse un léger signe de main sans s’attarder et se frotte ensuite les yeux. Je le suis du regard jusqu’à le voir disparaître dans la cuisine, où, d’après les bruits, il se sert un verre d’eau. Mes yeux restent fixés à l’endroit où je l’ai perdu de vue. Mes iris doivent être argentés dans la pénombre ambiante, preuve visible que je ne suis plus la personne normale que j’aurais aimé rester. C’est bête, parce que je trouve la couleur jolie, mais la signification cachée derrière me fait presque la haïr.

Jim ressort de la cuisine sous mon regard attentif. Il a l’air décidé à retourner dormir, et à raison. Je me demande ce qui l’a réveillé. J’espère que ce n’est pas moi, mais de toute manière, ce serait étonnant que ce soit le cas. Il s’arrête un peu avant de passer derrière le mur qui sépare le salon et le couloir de l’entrée. Son cœur se met soudainement à battre plus vite à nouveau. À quoi pense-t-il pour s’affoler ainsi ? C’est peut-être un peu hautain de ma part, mais je pense que je ne suis pas étranger à cette réaction. Il me semble d’ailleurs un peu hésitant, son corps tourné dans la direction dans laquelle il devrait partir pour rejoindre sa chambre, mais j’ai l’impression que son esprit est tendu vers moi. Ce sentiment est étrange et pourtant, il me réchauffe un peu le cœur. Il bondit dans ma poitrine en voyant que Jim a bifurqué pour venir dans ma direction, ses pieds nus foulant le tapis pelucheux qui se trouve devant le canapé. Son regard fuit le mien, plein d’interrogations. Le salon n’est pas très grand et il ne met pas long avant d’arriver à ma hauteur. Son odeur vanillée réveille mes sens. J’ai peur d’avoir envie de lui bondir dessus, mais visiblement, ce n’est pas pour ce soir. Je ne ressens aucune brûlure au niveau de mes canines, et ma gorge ne s’assèche pas d’un coup, comme elle le fait habituellement pour me rappeler ma soif. Si cela avait été le cas, je lui aurais demandé de s’éloigner, à regrets. Mais comme ma légère instabilité a l’air de s’être fixée, je le laisse faire, et ne bronche même pas lorsqu’il fait mine de me toucher.

Une de ses petites mains attrape le bord du plaid qui recouvre sagement mon torse et il hoche la tête en daignant enfin me regarder dans les yeux. J’approuve en me redressant sur le canapé pour être mieux assis. Ses yeux restent un peu trop longtemps dans les miens, et je devine qu’il est captivé par leur éclat surnaturel, comme souvent. Je ne sais pas à quel point cette aura mystique influe sur l’attirance qu’il éprouve pour moi et au début, ça me tracassait énormément. Maintenant, je crois qu’on peut dire que je n’y fais plus vraiment attention, même s’il m’arrive d’y songer, comme en ce moment, alors qu’il profite que nous soyons seuls sans les autres pour s’approcher de moi. À force de vivre à cinq dans cet appartement aux dimensions réduites, c’est difficile de se créer des moments d’intimité pour agir vraiment comme un couple. En plus, les remarques moqueuses de Matthew ont tendance à me refroidir quand je me montre un peu trop affectueux envers Jim...

Alors là, tandis qu’il s’applique à retirer le plaid de mes épaules, je le dévore tendrement du regard. Je crois qu’il ne m’a jamais laissé indifférent et en réalité, je regrette qu’on ne se soit rendu compte de nos sentiments seulement maintenant que tout est plus compliqué. Tout aurait pu être tellement différent...

Je m’attends à ce qu’il s’asseye près de moi et s’enroule dans la couverture pour qu’elle lui tienne chaud, mais il me surprend en s’installant sur le haut de mes cuisses, ses jambes perpendiculaires aux miennes. Instinctivement, je bloque ma respiration en le sentant s’approcher de moi. Il ne semble pas remarquer ma soudaine tension et son indifférence me rend étrangement plus confiant. Je me teste en avalant de petites goulées d’air et sourit en me rendant compte que sa proximité ne m’affecte pas autant que je le pensais. Je le laisse finir de s’installer tranquillement, les bras légèrement écartés pour ne pas le déranger.

Jim frissonne en s’appuyant contre moi, calant son oreille contre mon épaule droite. Mon thorax devrait être compressé par la position, mais ma cage thoracique est plus solide que la normale, et elle soutient sans peine le poids qui y pèse. C’est plutôt la chaleur de sa peau qui m’étouffe, même si je m’efforce de ne rien laisser paraître. Sensible à notre différence de température corporelle, je remue pour emballer Jim dans le plaid. J’essaie de glisser un pan de la couverture entre nos deux corps pour empêcher ma froideur de le toucher, mais il ne fait rien pour m’y aider et je n’insiste pas. Il préfère rester collé contre moi, ses mains posées sur le haut de mon débardeur. Il a replié les jambes vers moi et ses genoux reposent contre le dossier sur lequel je suis appuyé.

Je lâche un soupir léger en joignant mes mains au niveau de sa hanche. Je le sens se blottir un peu plus contre moi et je remarque qu’il n’a fait aucun mouvement brusque depuis le début, sans doute par peur que j’aie du mal à me contrôler. Cette attention devrait peut-être m’irriter, mais c’est tout le contraire. Je suis touché de chaque effort que Jim fait pour me préserver. Il ne peut pas se rendre compte de l’effet que ses  actes peuvent avoir sur moi ou les autres, mais il sait comment éviter de nous provoquer et même si ça doit l’empêcher de vivre pleinement par moment, c’est beaucoup plus confortable pour nous. Il étouffe un petit grognement contre mon pectoral et je relâche brusquement la pression que j’exerçais sur sa hanche. Merde, il faut vraiment que je fasse plus attention. Je m’excuse d’une légère caresse du pouce par dessus la couverture.
- Tout va bien ?
Sa voix rauque et fatiguée me fait prendre conscience qu’on n’a pas encore échangé un seul mot depuis tout à l’heure. Je me cale un peu mieux dans le canapé en cherchant une réponse. Je ne sais pas par rapport à quoi il me pose la question. Sa présence si près de moi, ou la raison pour laquelle je suis ici au milieu de la nuit ? Je dénoue mes doigts et d’une main, je caresse ses cheveux, faufilant mes phalanges entre ses mèches blondes, lisses mais désordonnées.
- Qu’est-ce que tu fais ici ?
Il n’a pas l’air désarçonné que je n’ai pas répondu à sa première question. Il tente tout de même de me relancer, peut-être parce qu’il a juste envie de parler, et même si je ne sais pas quoi trop dire, je n’ai pas spécialement envie de lui refuser ça.
- Je regardais la neige.

Aussitôt, il gigote un peu sur moi. Je suis prêt à parier qu’il regarde à son tour les flocons qui tombent dehors. Le spectacle semble lui plaire, parce qu’il ne reprend pas la parole. J’en profite pour fermer les yeux, inspirant doucement son odeur sucrée. La vanille l’emporte sur la senteur désagréable de ma propre peau, c’est vraiment plaisant. Son cœur est calme, je me demande même à un moment s’il ne s’est pas endormi, mais je ne pense pas que ce soit le cas. Ma main baladeuse à regagné sa hanche, après s’être attardée un peu sur son dos. Son corps est parcouru d’un léger frisson lorsqu’il se repositionne contre moi. Il met sa joue contre ma poitrine et je me demande s’il peut entendre mon cœur battre à travers ma peau pâle et épaisse. Parce qu’il cogne fort de l’avoir aussi près de moi et de pouvoir en profiter à ce point. Je me le permets rarement, d’habitude, et il prend rarement l’initiative. J’ai peur de lui faire du mal, il a peur de me brusquer. Je ne suis pas certain que ce soit très sain comme relation, au final. Mais pour des moments comme celui qu’on partage là, tout de suite, je veux croire que ça en vaut la peine.

- T’as déjà fini ta nuit ? me demande Jim, toujours avec sa voix râpeuse.
- Non.
Sa main joue avec mon débardeur et je devine que je l’ai contrarié. Il s’inquiète toujours trop pour nous, pour moi. Je sais qu’il vit assez mal le fait d’être impuissant par rapport à ce que nous sommes, mais je suis tout autant impuissant à le réconforter à ce sujet-là. Pour faire passer le léger malaise, je me force à reprendre la parole.
- C’est moi qui t’ai réveillé ?
- Non...
- Tu stresses pour demain ?
- Un peu...
Il enfouit son nez dans mon haut et inspire profondément. Je n’ai absolument aucune idée de l’odeur que j’ai, mais franchement, je doute que ce soit très reluisant. Un mélange de sang, de transpiration, d’alcool peut-être. Ou alors le parfum du produit de lessive étouffe celui de ma peau et dans ce cas, peut-être que ce n’est pas si terrible.
- J’ai fait un cauchemar, m’avoue Jim.
Mon cœur se serre immédiatement à ses paroles. C’est presque automatiquement que je penche la tête vers l’avant pour aller embrasser le haut de son crâne. Il doit remarquer ma réaction affligée, parce qu’il s’empresse de me rassurer.
- Rien de grave, t’inquiète. C’est juste...
Il a l’air hésitant, d’un coup. Je me demande ce qui le retient de terminer sa phrase.
- C’est juste ... ? je l’encourage.
Il lâche un long soupir avant de poursuivre, avec une voix plus faible, comme teintée de remords.
- C’est pas la première fois. Ça m’arrive souvent ces derniers temps et... J’arrive jamais à me rendormir après.
Ses mots me touchent en pleine poitrine. Je n’en savais rien. Il ne me l’a jamais dit, et le connaissant, il n’en a jamais rien dit à personne. Peut-être à Gill, mais j’en doute. Ça me rend dingue. Comment se fait-il que je n’aie rien remarqué ? Pourquoi il ne m’en a pas parlé plus tôt ? C’est comme un tourbillon dans ma tête. Les pensées s’emmêlent, se cognent. Je m’en veux de ne l’apprendre que maintenant, mais je suis aussi en colère contre lui qu’il ne m’ait rien dit plus tôt. Les émotions me prennent aux tripes et c’est trop violent pour mon esprit embrumé. J’essaie de calmer mon agitation, mais c’est compliqué. Je suis devenu un peu trop impulsif pour mon propre bien depuis que je suis un vampire.
- Aïe ! Arrête, je suis désolé !
Sa peur se heurte à mon instinct sauvage et j’ai terriblement envie de plonger mes canines dans sa gorge si proche et si alléchante.
Stop. Quand est-ce que je me suis rapproché de sa gorge à ce point ?
Je cligne des yeux plusieurs fois pour me reprendre et comprendre ce que je suis entrain de faire.

Un de mes bras est enroulé entièrement autour de son bassin et le soulève sans ménagement en l’appuyant contre mon torse. Mon autre main soutient son menton pour donner un meilleur accès à mes lèvres, qui se trouvent à quelques centimètres seulement de sa peau. Putain. Ça me fout une peur bleue que j’essaie tant bien que mal de contrôler pour ne pas commettre l’irréparable. Mes lèvres se posent subtilement sur sa peau et j’inspire profondément dans l’espoir que son odeur suffira à m’apaiser et qu’elle me rappellera aussi que je n’ai aucune envie de le mordre. Mauvaise idée. Dans ce qui semble être un réflexe incontrôlable, mes dents viennent pincer sa peau. Elle me paraît si tendre entre mes lèvres que j’ai toutes les peines du monde à me retenir d’en prendre plus et de la presser jusqu’à ce qu’elle cède.
C’est son corps tremblant doucement contre le mien qui m’aide à me reprendre. Il est complètement brûlant et cette chaleur m’assomme, suffisamment pour que je  parvienne à me détourner de mon envie première. Je me détache de lui et le repose délicatement sur mes cuisses, lâchant un léger soupir pour évacuer la pression qui s’est installée dans mes muscles. Ils semblent accepter de se détendre et je me sens à nouveau maître de moi-même, assez calme pour résister à son parfum tentateur et son sang qui pulse juste sous son épiderme. Je l’entends aussi distinctement que le tic-tac d’un réveil, mais je n’ai plus envie de venir y goûter, maintenant.

Jim n’a pas fait un mouvement depuis que j’ai dérapé, comme s’il était tétanisé. Je sens la culpabilité remonter en moi. Timidement, je vais poser mon front contre ses cheveux, fermant les yeux pour mieux me concentrer sur lui. J’essaie d’être le plus doux possible pour l’aider à calmer les battements effrénés de son cœur.
- Pardon, je murmure avec culpabilité, conscient d’avoir merdé.
- C’est bon, souffle-t-il. Je vais bien. C’est pas grave.
Je ris doucement contre lui, et ça semble le rendre nerveux parce que sa peur revient dans un petit pic timide, que j’efface de mes pensées sans problème cette fois-ci.
- C’est moi qui manque de te blesser et c’est toi qui me rassure... T’es vraiment pas conventionnel, Jimmy.
- C’est parce que c’est de ma faute, j’aurais pas du te parler de ça, j’ai pas réfléchi.

Mes dents viennent mordre ma lèvre inférieure avec véhémence tandis que je me sens encore plus mal qu’avant. Je suis le pire des connards, vampire ou pas. Jim se confie tellement peu à nous depuis qu’on a été changé en créatures démoniaques que ça en devient parfois inquiétant. La plupart du temps, il s’écrase et se contente de prendre sur lui. Souvent, je le remarque, parce que j’y suis plus attentif que les autres, surtout depuis qu’on sort ensemble. Je crois qu’il pense que nos problèmes liés à notre transformation sont tellement importants qu’il a peur de nous imposer les siens, et ça me rend vraiment malheureux. J’ai l’impression d’être un mauvais ami. Pire, un mauvais petit ami. Il n’a plus le sentiment qu’on est là pour lui, alors que c’est le cas, et plus que jamais.

Comme je ne réponds rien, Jim se love un peu plus contre moi. Voir qu’il ne veut pas s’éloigner malgré que j’aie failli le mordre me soulage, mais m’inquiète aussi. Il a beaucoup trop confiance en moi, j’ai peur que ça puisse se retourner contre lui un jour.
- Tu veux me raconter ?
Il marmonne un « Mmh ? » paresseux qui me fait sourire. Contrairement à moi, il a le don de s’endormir n’importe où, et dans n’importe quelle situation...
- Ton cauchemar ?
- Ah... Non.
Il se redresse un peu et mon sourire se fait triste. Il ne peut pas le voir dans sa position, mais mon visage s’est tendu. Je crois savoir pourquoi il refuse, et cette idée me donne envie de hurler. Ou de pleurer. Alors j’essaie de le pousser à la confidence, en adoptant un ton plus bas, plus calme.
- Tu peux me raconter, quoi que ce soit. J’ai été surpris tout à l’heure, mais je te promets que je me tiendrai tranquille.
- Je n’ai pas peur de toi... C’est juste que je ne m’en souviens pas vraiment.,,

Je hoche la tête pour accepter, même si je sais pertinemment qu’il ment. Une capacité magique des vampires, peut-être, mais je préfère me dire que c’est parce que je le connais assez bien pour le deviner. Pourtant, je ne lui dis rien de plus, parce que c’est son choix et que même si ça me brise le cœur, je ne peux pas le forcer. J’essaierai de lui parler une autre fois, lorsqu’on se retrouvera seul à seul, même si ça risque d’être dans un petit bout de temps...

- Hey, Chris...
Sa voix fatiguée est absolument craquante. Je ne réponds pas, mais il doit sentir que je suis alerte, parce qu’il poursuit :
- On a passé minuit ?
Je fronce les sourcils à la question. Quelle importance ?
- Depuis longtemps... Pourquoi ?
Je ne vois que son profil gauche, mais c’est suffisant pour que je m’aperçoive qu’il sourit soudain. Il s’appuie sur mon torse et se soulève légèrement pour approcher son visage du mien. Je louche sur ses lèvres, pas vraiment au courant de ce qu’il attend de moi.
- Bon anniversaire...
J’entends à peine ses paroles. Son souffle chaud balaie doucement mes lèvres et il s’approche un peu plus jusqu’à ce qu’il n’y ait plus d’espace entre nos deux bouches. Le baiser est court mais tendre et j’ai envie de le retenir alors qu’il se recule déjà, gardant ma lèvre inférieure entre ses dents pour faire durer l’instant. Nos regards se croisent. J’ai envie de l’embrasser encore, mais ses yeux gris reflètent de l’amusement, et ça m’intrigue.
Je me souviens enfin de ce qu’il a dit avant de m’embrasser, mais je ne comprends pas.
- C’est pas mon anniversaire...
Il laisse échapper un petit rire moqueur avant de se blottir contre moi à nouveau. Je grogne de frustration, parce que j’aurais aimé l’embrasser encore, mais qu’il a plutôt l’air d’avoir envie de dormir.
- On est quelle date ? prend-t-il la peine de souffler.
- Le douze déc... Ça fait un mois ?
- Bien joué Sherlock...
J’ouvre grand les yeux tandis que mon cœur se met à battre plus vite. Comme s’il avait senti mon trouble, Jim fait glisser une de ses mains sur mon ventre.
- C’est rien d’important, Chris. J’avais juste envie de te le souhaiter...
Je tiens une perle entre mes bras. J’ai envie de le tenir contre moi jusqu’à la fin des temps, même si sa chaleur doit m’étouffer et me transformer en flaque. Je l’aime tellement que ça me rend dingue.
- Je t’aime.
- Moi aussi...
Il a l’air à deux doigts du sommeil, le pauvre. Je crois que ça fait déjà un petit moment qu’il lutte pour s’endormir. Je le presse doucement contre moi avant de lui souhaiter une « bonne nuit », mais il ne me répond rien.


Il s’assoupit paisiblement contre moi. Je me demande vraiment comment il peut être assez en confiance pour s’endormir sur moi alors que je pourrais le tuer à tout instant, par mégarde. Je commence à me sentir fiévreux à cause du contact prolongé avec son corps brûlant. La sensation est désagréable et je ferme les yeux pour essayer de la chasser, mais plus je m’y concentre, plus elle me paraît difficile à supporter. Pourtant, je n’ai aucune envie de devoir repousser Jim et me recoucher sans lui. Mon souffle est un peu rauque, ma gorge sèche. D’un côté, le chaud m’assomme, alourdissant mes paupières. Je profite de l’occasion pour me laisser tirer vers le sommeil que j’attends depuis de longues heures. Il ne sera probablement pas réparateur comme si je m’étais endormi naturellement. En général, après un sommeil induit par le chaud, le réveil se fait avec un genre de gueule de bois version vampire. J’ai déjà eu l’occasion de tester et ça n’a pas été fameux, mais tant pis. J’ai envie de dormir avec Jim dans mes bras, même si j’ai l’impression qu’on a déposé un incendie vif sur ma poitrine.

J’ai à peine assez de force dans mes bras pour le serrer encore un peu contre moi.

Je vais me faire engueuler par Aaron demain matin, mais tant pis. J’aurai d’autres préoccupations. Comme par exemple, demander à Gill l’emploi du temps de Jim pour aller le chercher après ses cours et l’emmener manger quelque part... Il m’a dit que ce n’était pas important, mais s’il y a pensé, c’est que ce doit l’être.

Je souffle une dernière fois consciemment avant que la chaleur ne me terrasse.

Pour une fois, je ne regrette pas mon insomnie...

*************************************************************************************************

Voilà voilà ! J'espère que vous avez aimé !
Dans l'introduction, je vous ai promis une petite surprise que je me dois d'expliquer !

Pour ce texte, je me suis fait le luxe de faire appel à deux bêta-lectrices, soit Mistakes (la seule, l'unique, l'habituelle) et Cerise (qui commentait au bon endroit au bon moment xD). Je les remercie pour leurs avis et le temps qu'elles m'ont accordé !

Cette chère Cerise m'a également fait un dessin de la scène, et comme j'adooooOOoore qu'on me fasse des dessins, je lui ai demandé si je pouvais le partager avec vous, puisque je l'ai trouvé trop bien ! Le voici donc, avec un petit commentaire de l'artiste ! :

Tadaaaam:

Voilà ! Sur ce, merci à elle et vivement les fêtes ! Very Happy

Flo'
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Mistakes
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Super Fukanouille
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Lun 12 Déc - 13:52
Mistakes
Elle est grave nulle cette fameuse Mistakes ://
FIRST MOUAHAHAHAHAHAHHAHAHHAHAHAHHAAH
Tout était prévu qu'est ce que vous croyez.
Ton texte est génial Flo, comme d'habitude *^* Tu sais à quel point j'aime ta façon d'écrire et tes personnages. J'AIME LA GUIMAUVE QUE TU AS RÉUSSI À INTERCALER GNIAAAAA ♡
Vive les insomnies, créatrices de liens encore plus fort depuis aujourd'hui mdrr
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Guespenguel
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Lun 12 Déc - 16:41
Guespenguel
Eh beeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeen j'ai adoré ton sang sur mes lèvres, et j'ai adoré celui-là x)
Et comme je suis spécialiste du J'ai rien à dire, je vais m'arrêter là x)
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CitrouillePommePoire
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Localisation : Je sais pas... je peux peut-être vous faire une description ? Il y a des moutons, et... en fait, je crois que je vais pas faire de description O.O
Lun 12 Déc - 17:08
CitrouillePommePoire
Nan, Mista, c'est pas qu'elle est grave nulle, c'est que cette Cerise est une belle conne !

Bon, sinon, moi je l'ai eu en premier, vouala vouala, flemme de faire un commentaire, t'as déjà eu le mien x)

Par contre, pour le titre...

... -regarde le texte- Euh, ouais. On critique pas les titres x)
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Nayara
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Lun 12 Déc - 17:15
Nayara
Alors, alors ma belle... Dans ce genre de situations, tu l'as déjà constaté je pense, j'ai tendance à marteler mon clavier comme ça : AAAAAAAAAAAAAAOVIBN ZFCOVL?QXSOPCJ?. Mais bon, on va essayer de faire un peu plus constructif que ça xD

Bien heu... Je les aime, et je t'aime. Et c'est trop bien, tout cette histoire. Ils sont trop chous, tous les deux, et puis ça donne tellement envie de savoir comment toute la petite bande est devenue vampire, et puis comment ils le vivent tous, et puis comment l'avenir va se passer pour eux, et puis si Jim sera transformé un jour ou pas, et puis si Chris va bouffer Jim un jour ou pas, et puis si ya d'autres vampires, et puis d'autres types de créatures tant qu'on y est, et puis.... TELLEMENT DE CHOSES MON DIEU.

Sinon tu écris super bien, en fait. J'ai absolument rien à te redire de ce côté là, tu passes ton temps à me dire que j'écris bien mais je peux dire exactement la même chose de toi xD ça se lit tout seul et c'est trop mignon, et j'aime, et je t'aime, et épouse moi, parce que le Florara dominera éternellement le monde.

69
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Hache
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Localisation : Dans un monde formidable se situant dans mes rêves juste à côté du monde de psychopathe se trouvant dans ma tête.
Lun 12 Déc - 19:02
Hache
OOOOOOH, C'est chou (et le dessin aussi, kawai kawai !)
Bon, j'aime beaucoup !
Et ça va, ce n'est pas trop long, je trouve.
Ce que j'aime vraiment dans ce texte c'est toutes les pensée du narrateur. Absolument tout ce qu'il pense est dit clairement comme si il était la petite voix dans notre tête et nous le personnage. C'est très bien fait !
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Floraly
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Lun 12 Déc - 19:56
Floraly
Mlle Stakes :

Elle est pas nulle Mistakes, j'te dis !
Elle est first en plus ! Je m'y attendais absolument pas ! Wow *.* xD
Merci beaucoup ! <3
Perso, mes insomnies créent pas tellement de liens, mais on va dire que je te crois ! ;P

Guespenguel :

(J'ai galéré à écrire ton pseudo xD)
Je savais pas que tu avais lu "ton sang sur mes lèvres", tiens !
Merci beaucoup pour le compliment ! T'inquiète pas pour le "J'ai rien à dire", ça arrive ! C'est cool que t'aies quand même laissé un commentaire ! Smile
Et bienvenue sur le forum ! Je ne crois pas te l'avoir déjà souhaité =D

Cerise :

Stop la guerre des bêtas-lectrices, vous deux ! xD
T'inquiète pour le commentaire. En vrai, ton commentaire est déjà dans le mot que tu as laissé pour les lecteurs avec le dessin x)
JE SUIS NULLE EN TITRE, OK ! Et j'aime bien les titres de Black. Et c'est dans la continuité du titre du premier OS. Je t'encacahuète !
Merci pour le dessin, quoiqu'il en soit <3

Nayara :

Effectivement, j'ai constaté ta tendance au martelage de clavier. Un vrai délice. Surtout quand c'est accompagné d'une déclaration d'amour et d'une demande en mariage xD

Wow, ça te soulève beaucoup de questions, je suis flattée. La vérité, c'est que j'ai des réponses à absolument toutes tes questions, vois-tu. J'ai hâte de finir mes projets en cours et de pouvoir me concentrer plus à fond sur mon projet de fic avec ces personnages ! Very Happy
J'espère que ce sera à la hauteur ~

Merci pour le compliment, mais je reste convaincue que tu écris absolument génialissimement trop bien. C'est pour ça que, même si le nom du ship est absolument dégueu, te fait penser à une fleur et deux rats et est probablement un nom d'insecte, je ne peux pas me résoudre à refuser ta demande en mariage.
NOUS DOMINERONS LE MOOOOOOOOOOOooooonde. ~

Merci pour ton commentaire =D

Lameufànoël :

Merci beaucoup !
Tu me rassures pour la longueur du texte, parce que les gens sont souvent découragés de lire si c'est trop long !
Merci pour le compliment. Je m'essaie un peu à ce nouveau style, j'avoue que j'écris plutôt à la troisième personne, normalement, mais ces temps j'aime bien m’immiscer dans les pensées de mes personnages pour écrire ~
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Guespenguel
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Lun 12 Déc - 23:38
Guespenguel
Ahah c'est vrai, mon pseudo est très légèrement compliqué à écrire x) T'as le droit d'abréger XD
Et il me semble que "ton sang sur mes lèvres" étaient dans les coups de coeurs, alors j'ai du tomber dessus...^^'
Et merci pour me souhaiter la bienvenue! :3
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Manoblack
Manoblack
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Mar 13 Déc - 5:39
Manoblack
Bwuuuuuuuh
je t'aime.

Alors j'ai promis un commentaire, alors le voici, tout beau tout propre (enfin j'espère):

On commence par le fait que, tu le sais, je suis amoureuse de ces personnages. La manière dont ils sont développés, et surtout celle que tu as de les décrire de la sorte, cela donne envie de les connaître encore et toujours plus.

Jim et Chris ont l'air de deux parfaits opposés, c'est assez amusant à voir. Le petits détails que tu leur apporte nous donnent une idée vraiment précise de leur caractère. (Du coup tu me rappelle que mon OS sera moins bien D:)

On voit que Chris semble se forcer en tous points à ne pas mordre son petit ami. Et c'est franchement adorable ;^;. Quand il a la perte de contrôle, j'ai vraiment eu l'impression que Jim lui faisait entièrement confiance. Du coup c'est trop meugnon.

Voilà voilà j'ai pas franchement le temps de faire plus long 69
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Nyal27
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Noctali de l'ombre
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Mar 13 Déc - 14:28
Nyal27
C'cute







Oui, tu as ôté la constructivité de mon corps. XD
Non, bon, en vérité, j'ai eu ma dose de vampires en tant que lectrice, dont faut pas s'étonner si je ne m'épanche pas trop sur le sujet, mais les relations entre les personnages sont sympathiques, et tu as le feeling pour faire du niais-mais-pas-trop. Donc voilà. :3
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Floraly
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Mar 13 Déc - 15:09
Floraly
Guespy :

Merci ! Je sais pas comment tu veux que je raccourcisse, du coup... J'ai fait une tentative xD
Ah vrai... J'oubliais que cet OS était un coup de cœur 0.o
Pas de soucis ~

Manoblack :

Ouiiii ! Un commentaire ! (Je l'attendais pas aussi tôt ! xD)
Je suis contente que vous vous attachiez aux personnages, ça me donne aussi envie de les développer et de vous les faire découvrir ! =D
Tu dis que Jim et Chris ont l'air de deux opposés... Je me demande à quel niveau tu trouves ça. Je ne penses pas les avoir fait radicalement différents, si ? Enfin, j'ai toujours du mal à percevoir mes personnages de la manière dont les lecteurs les perçoivent. x)
(Chut, ton OS est trop bien.)
Les sentiments de Chris sont assez chaud à gérer, en effet. Son instinct veut mordre Jim alors que sa raison lui dit que c'est la pire chose à faire ~
Et concernant la confiance de Jim... Bah... Euh... La suite dans un prochain chapitre ? x)

Moi aussi je t'aimeuuuh <3
Merci beaucoup pour ton commentaire ! Il est déjà plutôt long ! ;P

Nyal :

NAAAAAAAAAAAAN
*attrape la constructivité*
*attrape Nyal*
*essaie de fusionner*
Ouiiiiiin :'(

Euh, oui, pardon x)
J'attendais ton commentaire (comme à chaque fois ! Very Happy), j'espère que ta maladie va mieux ! Smile
Donc, pour le vampirisme, je comprends. J'avoue qu'il y a aussi des trucs dont j'ai ma dose ~
Bon, je t'avoue que je suis un peu déçue, du coup, parce que si je fais une fic, tu risques de décrocher... Enfin bon, je ne pourrais pas t'en vouloir ;D
Merci pour le compliment ! J'ai vraiment essayé de pas faire trop niais (j'ai un peu pensé à toi, j'avoue), mais j'arrive pas à faire du total non-niais ! Je t'avoue que les personnages n'aident pas, dans ce cas de figure x)

Merchi pour ton commentaiiiiiiiiire. Il était gé-Nyal ! (Hihihihii. Pardon, mais ça faisait longtemps ;P)
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Noctali de l'ombre
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Mar 13 Déc - 16:23
Nyal27
AH NON PAS DU PPAP *fuit en courant*

Bon sinon, point taken pour le décrochage. Mais pour être honnête, je suis une grande fan de tout ce qui est fantaisiste, si tu trouves un bon scénar, y'a pas de raisons pour que je n'accroche pas. Simplement, j'ai eu ma dose de tout ce qui est classique niveau vampires, genre 'ohlala l'amoureuse du vampire est humaine, ohlala ils vont pas pouvoir sortir ensemble sans qu'il lui bouffe la gueule' ou encore 'incroyable par une putain d'incohérence (= un pouvoir qui sort du trou du cul du monde, un minuscule truc qui fait qu'elle est humaine mais pas totalement humaine enfait lol) ils arrivent à VIVRE ensemble'.
Voilà.
Mais comme dit, sors moi un bon scénario, de vraies situations réfléchies, un plot dégueulasse qui me retourne le cerveau, et here we go


PS : J'ai l'impression d'aller un peu mieux, aujourd'hui. Je tousse toutes les trente secondes mais au moins j'ai arrêté d'avoir envie de creuser ma propre tombe
PPS : CETTE BLAGUE EST TROP FAITE. PUTAIN. Je devrais déposer un foutu brevet et faire payer tous les gens qui la font xD
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Epona
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Dim 18 Déc - 11:17
Epona
Je suis totalement fan de ton style d'écriture ! Mais vraiment ! J'adore t'a façon de détailler chaque sentiment ou action *^*
Je commence vraiment à adorer les personnages ! Je les trouve vraiment chou ! >w< Je bllblbbllb !
Je trouve qu'il manque encore de détaille sur leur physique mais leur description mentale suffit amplement, on peut plus ou moins imaginer comment ils sont :3

(Et le dessin de Cerise est trop cuuuute >w<)

Bref si il y a une suite, ou un autre OS je serai la première à me jeter dessus ! >v<

-Bisous d'un Poney ! Very Happy
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Floraly
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Dim 18 Déc - 12:44
Floraly
Epona :

Merci beaucoup pour le compliment ! <3
Je suis contente que les personnages te plaisent ! J'avais peur qu'en les développant trop, ils perdent un peu ce côté "mystérieux" qu'ils avaient dans le premier OS, et que ça vous fasse perdre l'envie de les connaître plus !
J'ai toujours autant de mal sur les description physique, j'avoue ! Si j'en fait une fic, il faudra vraiment que je corrige ça ! xD

(Je valide pour le dessin de Cerise. Il est fdjsfaéehsfjdé *.*)

C'est chouette de savoir que ça te plait autant ! Ça me motive d'autant plus à faire une suite ! Very Happy

Bisous à toi aussi et merci beaucoup pour ton commentaire ! =D
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CitrouillePommePoire
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Localisation : Je sais pas... je peux peut-être vous faire une description ? Il y a des moutons, et... en fait, je crois que je vais pas faire de description O.O
Dim 18 Déc - 18:32
CitrouillePommePoire
Merci à Epona ! Et, Floraly, tu exagères beaucoup trop x)
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