Je m'excuse d'avance pour les fautes et j'accepte toute critique constructive.
(Oui il y a énormément de "je" )
Aujourd'hui, Tu as 19 ans, tu m'as promis de rester avec moi, malgré la différence d'âge et la distance. Tu as eu 19 ans, j'en ai 16, tu es joyeux, je suis déprimée, tu es intelligent, je suis complètement débile. Tu es mon contraire et pourtant, tu as pu m'aimer pendant 2 longues années.
J'ai parcouru la France pour te l'offrir. Un jeu ? Non. Ma virginité ? Ça aurait été possible, mais tu n'aurais pas voulu de moi. Tu voulais mon bonheur. Tu ne voulais pas que je regrette cet acte.
A l'entrée de ton appartement, on entend des hurlements. C'est normal, c'est ton anniversaire tu fais une fête avec tes potes. Je rentre dans l'appartement, pas besoin de permission, je suis ta copine non ? Je te cherche du regard mais je ne te vois pas. Peut être es tu dans ta chambre ?
J'ouvre tout doucement la porte, et je t'aperçois avec une fille de ton âge. Tu l'as regardé tout doucement en souriant en la câlinant. Peut-être que je me trompe, ce n'est qu'une de tes amies, tu ne me ferais jamais ça.
« Je n'aime que toi Ma.. »
Je n'ai pas supporté en entendre plus, je ferme la porte, et je m'enfuis. Je sors de l'appartement et je cours, sans savoir où je vais. Je cours si longtemps que je ne sens plus les larmes couler sur mes joues. Je cours et je m'arrête. Je suis au milieu de la route, je tombe lourdement sur le sol.
« TU NE TE FOUTAIS QUE DE MOI » Je hurle et je pleurs. Je peux mourir à tout instant, mais je reste là, au milieu de la route. Si une voiture me percute, cela ne me dérange pas, mourir ne me dérange plus.
Depuis le début de ma vie, on me ment. Pourtant, quand je t'ai rencontré tu étais là pour me réconforter. Tu m'as oublié, mourir est la meilleure chose qui puisse m'arriver.
Une voiture me fonce dessus elle ne m'a pas vu et moi non plus.
Je souffre, mais je suis prête à mourir. La voiture me frôle. Je me relève et je me remet à courir pour atteindre le trottoir. Je m'appuie contre le mur et je descend doucement jusqu'à atteindre le sol et je m'endors.
« Maryline ! Je suis désolée de te dire ça mais.. Je suis déjà en couple, et j'aime cette fille plus que toi et je me sens mal de l'avoir tromper »
Des hurlements me réveille, une femme claque un homme. Elle aussi elle s'est fait trompé mais au moins celui qu'elle aimait lui avait avoué.
Je marche dans la rue. J'ai très faim et très soif. Je marche sur un pont et je regarde l'eau.
Je voudrais tellement rejoindre les poissons. Je grimpe sur les barrières. Je saute.
« Amélie ! Reviens! »
Je me noie. Je peux enfin mourir. Et malgré tout ça, je perd connaissance avec le sourire