L’île du Grand-Paradis dévastée
Les éclairs qui déchiraient le ciel, les vents qui étaient déchainés et le ciel gris sombre n’avaient rien pour me rassurer. Dire que la journée s’annonçait être merveilleuse! Les eaux de la lagune d’habitude si calmes et cristallines étaient maintenant noires et agitées. Cet après-midi, après avoir amarré, nous avions préparé notre campement sur l’île, près des grandes chutes. Malheureusement, nous n’avions pas pu en profiter au maximum! Après le dîner, nous avions marché jusqu’à la cascade et comme d’habitude, c’était formidable! Dans le bassin, il y avait énormément de poissons aux pigments tous plus variés les uns que les autres, l’eau turquoise était si fraiche et pure. Maintenant, on distinguait à peine le bleu du ciel caché par les cumulonimbus, ces gros nuages d’orage, de la couleur de l’eau. Leur couleur était tellement semblable. J’avais froid, j’étais frigorifiée! Brrr! La température avait considérablement chuté depuis que l'astre lumineux qui nous réchauffait n’était plus présent. Le bateau se faisait balloter par les vagues et approchait dangereusement du littoral. C’était plus sécuritaire de s’abriter dans le bateau pour être à l’abri des intempéries, mais à tout instant, il pouvait s’abattre sur les rochers et se démolir. L’atmosphère était très tendue, car nous ne pouvions pas quitter l’îlot non plus; les conditions ne nous le permettaient pas. Soudain, j’entendis un bruit de verre cassé et je priais pour que ce ne soit pas les fenêtres du bateau…
Vous aimez ou vous aimez pas. J'en ferai un remake de même que j'ai modifié certains mots.