Pourquoi suis-je ma propre arme ?
Minecraft : ce monde sans limites où l'impossible est possible. Ce monde de couleurs vives et de cubes, ce monde gai où les monstres prennent place à petits feux... Justement, à votre avis, pourquoi ces monstres veulent absolument notre mort, à leurs risques et périls ? Et si tout ces monstres, apparemment sans coeur, auraient un but à atteindre en nous tuant ? Peut-être, qu'au fond, ils ne sont pas vraiment méchants... Le plus connu de ces monstres, c'est le creeper : un monstre à taille humaine, ne possédant pas de bras, seulement quatre pattes. Il était horriblement laid, vert, et il ne ressemblait pas du tout à un humain : son total opposé, presque... Dès qu'il entrait en contact avec un humain, il explosait et mourrait. Ce monstre tant redouté des joueurs n'avait pas vraiment une très bonne réputation... C'est au coeur d'une grotte sinistre que Creepy vivait. Ce pauvre creeper, seul et sans amis, n'aspirait qu'a une chose : réussir à tuer un joueur en explosant. Aucun humain ne le savait mais, au coeur de Minecraft, un lourd secret voir même plusieurs y étaient enfouis... Tous les mobs de cet univers, une fois tué ou bien mort, réapparaissait aléatoirement dans la map : un creeper qui explose n'est pas vraiment mort, il réapparait quelque part pour exploser à nouveau, et ainsi de suite... Voici comment les monstres et les animaux apparaissaient et vivaient. Mais, il y a encore d'autres secrets...
...
Creepy était seul depuis plusieurs années maintenant : il n'avait fais que d'exploser, encore et encore... Il avait tué, en tout, quatre-vingt-dix-huit humains. Mais il ne faisait pas ça simplement pour le plaisir, bien au contraire...
Creepy : Il y a quelqu'un ? Dit-il avec peu d'espoir.
Ce jeune creeper était enfermé dans une grotte sombre, où le silence régnait malheureusement... Creepy était un grand fêtard : il adorait faire la fête, s'amuser et il détestait être seul mais, depuis plusieurs années, il s'y était habitué... Un zombie vint vers lui.
Zombie : Ça va, mon pote ? Dit-il pour rassurer ce creeper qu'il ne connaissait visiblement pas.
Creepy : Non, je veux les revoir...
Zombie : Toi aussi... ? Et... Tu en est à combien ?
Creepy : Quatre-vingt-dix-huit, et toi ?
Zombie : Quatre-vingt-dix-huit ?! Tu y es presque, fonce !! Cria-t-il pour rassurer notre Creepy.
Creepy : Il n'y a aucun humain par ici... Je voudrais bien sortir mais je ne sais pas par où c'est ! Je suis entré et je me suis perdu...
Zombie : Tu vas par là, ensuite, tout droit, après à droite, tu montes et normalement, c'est bon ! Expliqua-t-il du bout de son doigt en pleine décomposition.
Creepy : Dit... Euh...
Zombie : Billy.
Creepy : Dit, Billy, tu crois que les humains peuvent comprendre notre langue... ? Questionna-t-il, légèrement hésitant.
Billy : Ne me dis pas que tu vas désobéi...
Creepy : Non ! Je ne veux pas être une vulgaire machine à tuer !! Je veux avoir une vie, MA vie ! Je veux terminer le marché, je veux tous les revoir !! Hurla le creeper, les larmes aux yeux.
Billy : Moi aussi mais... Tu sais ce qu'il fera...
Creepy : Oui, je sais... Dit-il, le moral à zéro.
Billy : Bref, je ne pense pas que les humains comprennent notre langue. Toi, tu utilise bien un genre de "Pchhhh", c'est ça ?
Creepy : Oui. Toi, c'est un genre de "Roarw", non ?
Billy : Un peu... Bon, va où je t'ai indiqué et découvre le vaste monde mais, ne désobéit pas !!
Creepy : Tu viens ?
Billy : Mon rêve... C'est de voir le monde en plein jour mais tu sais bien que les zombies brûlent au soleil... Murmura-t-il, pensif et rêveur.
Creepy : Ah oui, c'est vrai ! Désolé... Au revoir !
Billy : Au revoir !
Le jeune creeper suivit les conseils de ce zombie et retrouva la surface ensoleillée de Minecraft. Immédiatement, il vit un jeune Minecraftien couper des arbres. Creepy passa derrière lui et laissa seulement entendre un "Pchhhh..." qui voulait dire "Désolé...". En entendant ce bruit, l'humain se retourna mais ce fut trop tard : il explosa en milles morceaux et se désintégra...
Creepy : Plus que un et...
Il n'eut pas le temps de finir sa phrase qu'il fut téléporter dans un biome savane. Des regrets et de l'espoir plein les yeux, il avança, la tête basse.
...
Quelques heures maintenant s'étaient écoulées et Creepy n'avait toujours pas retrouvé d'humain, sont dernier humain. Au loin, il vit une petite boule noire, dans l'herbe, tremblante.
Creepy : On dirait... Non...
Il accourut auprès de cette chose qui se retourna et le regarda avec de grand yeux bleus. C'était un chaton égaré.
Creepy : Un chaton ?! Qu'est-ce que tu fais là, toi ?
Chaton : Miaou !
Le jeune creeper prit ce petit être sur sa tête, à cause de ses bras inexistants, et l'emmena avec lui. Quelques minutes de marche plus tard, Creepy trouva une creepette à l'air inquiet.
Creepette : Blackie !! Merci, jeune homme, c'est mon petit chaton ! N'est-ce pas ?
Chaton : Miaou !
Il le posa sur la tête de la creepette qui repartit joyeusement, étant contente d'avoir retrouvée son animal de compagnie. Notre creeper reprit la route, cherchant désespérément un humain qui aurait le malheur de le croiser.
...
Rien. Rien depuis bien longtemps... Depuis des heures... Aucun humain... Le dernier humain... L'humain manquant... Désespéré, Creepy avançait dans les biomes qu'il croisait, sans jamais voir un seul humain. C'est dans ce biome neige que, en relevant la tête, il aperçut un humain en train de crafter quelque chose. Il lui sauta dessus et ne lui laissa même pas le temps de réagir avant d'exploser. Il fut téléporter mais, pas aléatoirement dans la map... Dans une cage aux barreaux de fer, vers de la lave et un trône d'or. Sur ce trône, il était là : le maitre de tout cet enfer, le maitre de toute cette machination... Herobrine, le seigneur des ténèbres.
Herobrine : Te voilà enfin... Creepy. Il y a des années, quand je t'ai recruté, tu n'étais encore qu'un jeune creeper qui savait à peine exploser mais tu as légèrement mûrit, bravo. Alors, tu as réussit ? Tu as tué cent humains ? Demanda-t-il fièrement.
Creepy : Oui. Répondit le jeune creeper, en s'inclinant légèrement.
Herobrine : Bien. Faites-les entrer ! Demanda le maitre à ses serviteurs.
Creepy manqua un battement de coeur qui commença à se serrer et, soudain, il eut un flashback...
Flashback :
Le petit creeper était avec elle, sa protégée, la maitresse de ses sentiments, son amour... Creepazuria. Ils parlaient et rigolaient ensemble, dans un bois ensoleillé quand, tout à coup, une fumée noire les enveloppa et ils furent téléportés dans cette cage de fer, où Creepy revivait ce drame. Creeparzuria avait la tête contre la sienne et elle tremblait de peur devant le grand Herobrine.
Herobrine : Bande d'insectes, trembler devant ma puissance ! Toi, le creeper... Tue cents humains et je libèrerais ta pauvre petite chose... Enfermez-la !!
Deux servants ouvrirent la cage et saisirent la pauvre creepette qui n'avait rien demandée.
Creepazuria : CREEPY !! NOOON !!! Hurla-t-elle, les larmes aux yeux.
Creepy : CREEPAZURIA !!!! Hurla-t-il à son tour, également les larmes remplissant ses yeux.
Herobrine : Que la chasse aux humains commence...
Creepazuria : NOOON !!! CREEP...
La creepette ne put finir sa phrase que Herobrine claqua des doigts et Creepy fut téléporter.
Fin du flashback :
Deux servants, les mêmes que dans ses souvenirs, ramenèrent sa Creepazuria, visiblement mal en point. Elle le regarda et se mit à pleurer, lui aussi, par la même occasion. Elle était tout son monde, si elle était triste, il l'était aussi, si elle était joyeuse, il l'était aussi, ... Les deux servants jetèrent la creepette dans la cage et Creepy se rua sur elle et l'embrassa d'un baiser fougueux qui lui avait horriblement manqué. Leurs lèvres se séparèrent et leurs regards se croisèrent.
Creepy : Tu m'as tellement manqué... Ça va ?
Creepazuria : J'aie mal... Bafouilla-t-elle.
Creepy : Où ?
Creepazuria : Pendant toutes ces années, ne plus te voir... J'aie mal au coeur, Creepy !
Et elle se jeta sur lui pour pleurer toutes les larmes de son pauvre corps frêle. Ne pouvant résister devant son amour en pleurs, il pleura lui aussi toute la peine qu'il éprouvait à ce moment là.
Herobrine : Serviteurs !! Emmenez la creepette vers moi... Ordonna-t-il subitement.
La creepette fut à nouveau séparée de son amour et elle se posta devant Herobrine, l'air anxieuse. D'un geste brusque et inattendu, le seigneur des ténèbres claqua des doigts et la foudre s'abattit sur le pauvre être sans défense présent devant lui. Creepy regarda la scène, horrifié et paralysé, se remémorant chaque minutes passées avec sa compagne. Une fois l'éclair terminé, le corps de la creepette était à moitié brûlé et elle tremblait de tout ses membres. Elle agonisait au sol, sous le regard Herobrine et Creepy.
Creepy : Herobrine... TU AVAIS DIT QUE TU NOUS LIBÈRERAIS !!!!! Hurla-t-il le plus fort qu'il put.
Herobrine : J'ai dit ça, moi ? Tu as sûrement mal entendu, c'est tout ! Et, tu n'es pas le seul... Je fait ça avec chaque monstre qui réussit !! ( rigole fièrement )
Creepazuria : Je vais... Mourir... Cree... Py... ( crache du sang )
Creepy : Ne dit pas ça ! On va s'en sortir !!
Creepazuria : Non... Mon corps... Ne réponds... Plus... Je... T'aime...
Et son corps arrêta de bouger avant de se désintégrer. Creepy baissa la tête, ouvrit grand les yeux et pleura tout ce qu'il avait sur le coeur. Son coeur venait de lui être arraché, comme celui de sa princesse, sa Creepazuria... Herobrine, sans pitié, ne dit pas un mot et claqua une nouvelle fois des doigts mais rien ne se produisit.
Herobrine : Je ne vais pas te tuer, non... Ce serait trop facile... Enfermez-le à jamais dans la tour, et, qu'il y reste !!
Creepy : Non... Non ! NOOOON !!!!
Il fut enfermer et, avec le temps, les larmes et la perte de sa creepette, il finit par devenir fou et son âme devint sa propre arme braquée sur lui. Il se cassa volontairement une patte et écrit sur le mur, avec son propre sang : "Pourquoi suis-je ma propre arme ?" avant de mourir de folie...
Fin.
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Ven 20 Juin - 21:35
