Salut les Sadiques ! Aujourd'hui je vous poste un court OS que j'ai écrit suite à pleins pleins pleins d'émotions en moi, je me suis inspirée de quelques évènements réjouissants et décevants ^^ Brefeuh, bonne lecture !
Sipha'♥
Dear Nyal....
Lors d'une belle matinée d'été, je me baladais. Quoi de plus banal quand le soleil brille ? Dans le nord de la France, c'est assez rare, et je souhaite en profiter. Je m'évadais dans mon monde. Un monde fait de rêve, de bonheur ( et surtout de Yaoi mais chut ! ). Ce monde auquel personne n'a accès hormis moi. Car je n'ai jamais rencontré quelqu'un me ressemblant assez pour pouvoir y pénétrer. Lorsque je rentrai de ma balade, ma maison était assez agitée. J'avais oublié qu'on partait en vacances aujourd'hui... Pourtant, tout me semblait comme d'habitude : Ma mère s'affaire à diverses tâches, mon frère pleure, ma sœur est dans notre chambre et mon père sur l'ordinateur. Je demanda à ma mère si elle avait besoin d'un coup de main, mais me dit que non. Je monta donc dans ma chambre, pressée d'aller lui parler. Mais lorsque j'arrivai sur Skype, je vit qu'"elle" n'était pas connectée. Très déçue, je passa donc le temps à ma façon. Ma mère finit par crier du bas des escaliers :
"-Les filles ! On y va !"
Nous descendîmes, chargeâmes les bagages dans notre voiture et partîmes en direction de la Vendée. "Elle" ne répondait pas à mes messages, je ne pouvais même pas la prévenir de mon départ. Je ne la connais pas en vrai, mais je la considère comme ma sœur. Je l'aime si fort que ça devrait presque être interdit. Vous avez déjà aimé au point d'être accro à une personne ? Moi oui. Le jour de notre rencontre sur ce bon forum, je l'ai su. C'est elle, et rien d'autre. Le voyage me parut long. Extrêmement long. Lorsque nous arrivâmes près du gîte, je trépignais d'impatience. "Je vais enfin la rencontrer !" pensais-je. Mais soudain, tout mon bonheur retomba d'un coup, ne laissant place qu'à de la tristesse et de l'amère déception. Je me souvins de la capture d'écran qu'elle m'avait envoyée. C'était une localisation sur Google Maps, montrant notre zone de vacances en Vendée. Et nous étions totalement opposée. J'enfouissais ma tête dans mes bras. "Dieu, quand cessera-tu d'être aussi sadique ?" Je pleurai silencieusement. J'avais placé tellement d'espoir dans ce simple voyage familial que toute la tristesse du monde retombait sur mes épaules. Pourquoi ? Nous ne demandons qu'à nous rencontrer. Ne serait-ce que l'espace d'un instant. Mais tout est contre nous. La vie, l'avenir, nos parents, le destin. Comment faire face ? Je ne conçois pas mon avenir sans elle. Je la verrai, même si je dois mourir pour cela. La voiture se gare devant le gîte, me sortant de mes pensées. Je lève la tête vers la vitre. Évidemment, tu n'es pas là. C'était trop rêver. Alors, je ferme les yeux et plonge dans mon monde. Je sors de la voiture et te vois, là, me souriant de toutes tes forces. Mon cœur se serre et je m'élance vers toi, t'enlaçant de tout mon amour. Cette sensation, je ne veux plus jamais la quitter. Dans tes bras, je me sens à l'abri pour l'éternité. Je puise au fond de ma mémoire nos souvenirs immuables. Mon âme s'est forgée près de toi. Et ça continuera comme cela longtemps. Submergée d'émotions, je murmure un simple :
"Je t'aime sœurette..."