La nuit était tombée depuis plusieurs heures déjà. Une nuit sans lune, sans étoile. Comme si le ciel nocturne sentait le danger à venir. Des ombres se faufilaient dans la nuit en direction du village. Sans un bruit, avec une épée, ils assénèrent un coup rapide et silencieux aux gardes qui se tenaient devant les portes du village. Le chef s'avança vers celle-ci, l'armée était sur le point d'attaquer mais un mal de tête assez violent le pris soudain, il porta une main à sa tête.
« "Alors tu vas recommencer à tout détruire ?"
-Oui et regarde bien, car tu vas bientôt assister à un magnifique spectacle.
"Hn, un magnifique spectacle ?Tu m’écœures à massacrer des innocents !" »
L'homme masqué secoua vivement la tête, reprenant alors le contrôle de son esprit.
« -Peut importe..tes jérémiades ne changerons pas le sort de cette ville. Trouvez-moi le morceau de l'étoile même si pour cela vous devez raser la ville entière ! »
Non loin d'ici, dans une petite maison au bord d'un petit lac, de la lumière s'échappait des fenêtres, et des rires s'envolaient dans le ciel, regagnant doucement les cieux. En effet, tous avaient été inviter chez Zelvac à dîner. La soirée était à peine entamée, et tous trinquaient dans le salon. Tout le monde était là ou presque. Asallé arrivé il y a peu, discutaient activement avec Luniraty de tout et de rien, en sirotant un verre. Funina et Calypso se disputaient à propos d'un sujet tout à fait futile qu'ils avaient sans doute déjà oublié. Frigiel avait les bras croisés sur son torse et boudait dans un coin. La gifle ou plutôt le coup de poing que lui avait administré Funina sur sa joue gauche, à présent était d'une jolie teinte vermeille. Zelvac, tout souriant face à cette soirée qui avait l'air de bien se dérouler, faisait le service mais finit par s’asseoir à côté du brun.
« -Tu l'as cherché Fri. »
Il grogna des jurons dans sa barbe inexistante avant de répondre à son ami.
« -J'ai juste dit que ces fesses étaient grosses y'a rien de mal.
-REDIT ENCORE UNE FOIS QUE MES FESSES SONT GROSSES ET JE TE REFAIT LE PORTRAIT ! »
Funina c'était levé d'un bond et avait hurlé, un marteau en main prête à frapper. Tout le monde fut surpris de sa réaction. Luniraty fixait le couple sans faire attention que son verre débordait. Zelvac en resta bouche bée et Calypso sous le choque demanda discrètement à Asallé.
« -Mais où elle a eu ce marteau ?
-Aucune idée.
-Me refaire le portrait? »
Le brun avait dit cela avec un sourire espiègle qu'elle ne connaissait que trop bien. Il l'attrapa par la taille avant de l'embrasser. Funina devenu rouge comme une pivoine perdit tout ses moyens. Le jeune homme affichait maintenant un sourire de vainqueur.
« - Ça marche à chaque fois. »
Ils furent soudain alerté par des bruits venant de l'étage. Cela ressemblait à des bruits de cassures et d'objet qui tomber à terre. Saisissant chacun leur épée, ils se dirigèrent à grands pas vers les escaliers qu'ils montèrent le plus silencieusement possible. L'escalier débouchait sur un couloir, la chambre était au bout mais les bruits venaient de la première porte à la gauche de Calypso. Elle l'ouvrit doucement et y jeta un coup d’œil. La vitre. Elle était brisée. La pièce était sens dessus dessous mais visiblement elle ne détectait aucune trace de vie. Calypso ouvrit la porte en grand puis entra. Pourtant une sombre aura vint assombrir la salle; en se retournant, elle aperçut une ombre dense qui se balançait d'avant en arrière; c'était une araignée, mais son apparence la pétrifia d'effroi: la créature avait six bras articulés qui se plantaient nerveusement dans le sol, et un corps minuscule qui se dandinait de façon obscène.C'était une gigantesque araignée mutante qui se tenait devant elle : la peau d'un blanc crayeux trahissait une alimentation uniquement constituée de cadavres pourris, entre ses crochets elle tenait une pierre brillante. Calypso prépara son épée. Elle approcha telle une anguille de son adversaire affamé, qui se dressa sur ses pattes arrières ; le monstre devait faire plus de trois mètres de haut ainsi debout. L'araignée bondit ! Vif comme l'éclair, Calypso esquiva le coup et jeta son arme en avant : elle pénétra la poitrine osseuse de la créature qui se tordit, tel un ver à l'agonie qui se refuse à mourir. Cela ne suffit pas à la tuer, et elle s'échappa par la fenêtre. La brunette regarda l'araignée albinos s'éloigner vers le gigantesque brasier.
La chaleur dans les rues était à peine tolérable. Les flammes hurlaient leur colère en avalant les maisons. Le Seigneur du Mal planta son épée dans le ventre d'un guerrier. Le bruit des os de la colonne craquants sous le fer de son épée, donna une mélodie triste. Il emprunta le chemin rougeoyant. Un des garde lui fonça dessus, l'homme masqué sortit son épée, et la lança sur le garde, le cœur battant vint s’embrocher sur la lame noire. Il la récupéra avant de continuer sa route. Les habitants avait leurs visages crispés de terreur, les enfants observaient cet étalage de pur pouvoir, sans défense, leurs yeux sur le feu qui avançait vers eux,comme mué d'une volonté propre.. Un animal fou, destructeur, merveilleux, qui leur tournait autour, un sifflement rieur et mesquin sortant de ses entrailles affamées.
« -Arrêtez ce ne sont que des enfants ! »
Mais lui ne le écoutait pas. Son regard restait rivé sur eux, un petit rictus sur ses lèvres. Il leva les bras, intensifia l'enfer pour les garder prisonnier. Il ne les tua pas tout suite les laissant petit à petit s'étouffer. Il se lassa vite de son jeu ne laissant plus que cendre des corps déjà mort par cette fumée nocive. L'être sombre ferma les yeux et se retourna sachant pertinemment qui le suivait depuis la forêt.
« -Alors tu te montres enfin..Tu as autant peur de moi pour te cacher comme un cloporte ?
-Commence par enlevé ton masque, qu'on ne soit pas deux à se cacher.
-Oh mais c'est qu'il mordrait.
-Ne me sous estime pas !
-Apparemment une défaite ne t'a suffit, petit avorton !
-A t'entendre on croirait que tu me connais.
-Je ne te le fait pas dire...Tue-le. »
Une masse sombre bondit sur lui par derrière et le jeune homme se retourna juste à temps pour lui asséner un coup d'épée dans la tête. La créature avait de longs poils noirs emmêlés, des yeux jaunes et des crocs pointus. Tandis que Pegasus essayait de trouver un plan, deux monstres supplémentaires sortirent de l'ombre. Il pouvait le faire ce n'était que des loups plus gros que la moyenne. Il lança une attaque sur la créature qu'il venait de frapper, la lacérant de tout son long. La chose cria de douleur et s’effondra sur le sol, un liquide noir sortit de ses entrailles. Les deux autres rugirent et attaquèrent. Pegasus réussi à parer le premier assaut, mais la deuxième créature en un mouvement souple et rapide, ses crocs se plantèrent dans son bras. De longs filet de sang coulèrent jusqu'au sol, celui aux cheveux onyx grimaça de douleur seulement lorsque que les crocs s'étaient enfoncés dans sa chair. Il tira rapidement sa deuxième épée et poignarda une des choses la tuant instantanément. La dernière encore vivante augmentait toujours plus la pression pour lui briser le bras mais d'un mouvement ample, il lui trancha la tête l'éclaboussant de sang noir répugnant. Pas le temps de s’essuyer ou de souffler, car le Sombre Monarque lui fonçait déjà dessus. Pegasus dévia in extremis la lame qui fusait vers sa gorge et feinta à droite avant de bondir pour surprendre son adversaire. Les deux épées s’entrechoquèrent en tintant et le chef des démons recula vivement pour éviter le coup de pied destiné à son ventre. Il s'arrêta à quelques pas de distance du jeune homme et se remit immédiatement en garde, arme légèrement pointé vers le haut. Pegasus passa à la vitesse supérieur.il prit de l'élan pour un estoc franc, son épée brandie au-dessus de sa tête L'être sombre se baissa pour esquiver et tournoya sur lui même fauchant les jambes du jeune homme à l'aide de sa queue reptilienne (Je t'interdis de rire Funi ! ). Pegasus tenta de se relever mais le masqué le maintenu au sol avec son pied. Alors qu'il était sur le point de lui asséner le coup fatal, il sentit un de ses sbires approché. Un cri qu'il connaissait parfaitement, celui de cette maudite araignée. Cette imbécile,lui avait gâcher son moment...du moins pas temps que ça, dans un dernier souffle elle posa une pierre brillante devant lui. Il se mit à rire. Un rire mauvais, profond, qui fit légèrement frissonner l'épéiste. Il ramassa la pierre et se mit à l'examiner sous toutes les coutures.
« -Oui..c'est bien elle.. »
Il vit de nouveaux arrivant approché, son unique œil améthyste visible légèrement plissé. Il n'avait pas senti leur présence. Tant pis, il s’occuperait du jeune homme une autre fois.
« -Estimes-toi heureux que je te laisse encore en vie. »
Après ces mots,il partit, ne lui laissant pas le temps de dire quoi que ce soit.
Je suis navré de l'avoir sorti en retard ^^" mais
1/j'ai eu du mal à l'écrire
2/j'ai fait une description qui ma prit 2 années et des poussières
et 3/on m'a mit la pression pour écrire ce chapitre (OUI VOUS VOUS RECONNAISSEZ !)
J'espère tout de même qu'il vous plaît (sinon moi j'arrête c'est vite fait non mais ! ) et je sais pas quand je posterais le chapitre mais se sera rapidement ^^ (je vais me faire taper sur les doigts sinon)