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L'homme-bête terrien 2

Hache
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Mar 21 Juil - 17:21
Hache

/!\ c'est la suite de l'homme-bête terrien : https://communautesadique.forumactif.fr/t2609-l-homme-bete-terrien

L'homme-bête terrien 2

Le vaisseau atterrit après vingt-quatre heures de voyage. Léo avait enfin fini de pleurer et ses larmes avaient séchées. Quand la grande porte du vaisseau s'ouvrit, le chat regarda sa planète natale bouche bée. En effet, celle-ci était très sombre, le ciel était gris et immobile quant au sol, le marron foncé dominait. Seul certain endroit ovale avait comme couleur le beige. Les nombreuse maisons présentes étaient faites d'une sorte d'argile rouge sang ou rouge-orangé. Les végétaux présents n'étaient quasiment que des petites touffes d'herbes par-ci, par-là. Les arbres, peu nombreux étaient grand et gros avec un tronc très foncés et des feuilles grises clairs.
-Il n'y a que deux saisons ; L'automne et le printemps qui durent douze mois chacun. Un an est donc composé de deux saisons ! Expliqua gentiment l'homme-lion en posant sa main amicale sur l'épaule d'un Léo complètement déboussolé.
-Comment vous trouvez de la nourriture ? Demanda le jeune en regardant les quelques pauvres plantes qui faisaient peine à voir.
-La terre beige que tu voie est très fertile et dans la mer à l'autre bout du village, il y a des poissons un peu comme sur terre. Répondit la femme-tigresse qui venait d'arriver et qui commençait à descendre sur Astra.
Bousculé par les autres enfants, Léo s'avança. Il pouvait voir les autres sauter dans les bras de parents qui leur ressemblait plus ou moins en criant des « Père ! Mère ! » Le lion attrapa l'homme-chat par le poignet et le guida vers un couple accompagné par un homme-lapin roux semblant plus jeune que Léo.
-Ce sont tes parents. Dit l'accompagnateur.
Léo dévisagea la femme-lapine qui avait les « poils » couleur corbeau comme lui mais ses beau yeux vert faisait ressortir ses cheveux puis, son regard se posa sur l'homme-chat roux, très grand et imposant aux yeux de chat jaune comme son fils. Celui-ci, contrairement à sa femme, était très musclé et semblait plus dur. Il était même un peu plus grand que l'homme-lion pourtant déjà très grand. Le chat ne savais pas quoi dire et un malaise s'installa dès le départ du lion. C'est la lapine qui coupa le silence de sa voix douce et pure.
-On nous a tout raconté ! Alors, je suis Mina, ta mère et lui c'est Groll, ton père et voici Jack, ton petit frère qui a cinq ans.
Le prénommé Jack regardait son frère d'un œil mauvais et Groll dévisageait son fils l'air sévère et on pouvait lire sur sa face la déception de cette « rencontre » pour Léo et « retrouvaille » pour sa famille.
-À dix ans, je m'étais déjà entraîné dur afin d'avoir des muscles et de la force pour pouvoir tuer nos ennemis. Dit le père en se plaçant parfaitement droit devant son fils.
Les trois dernier mots choquèrent un peu le chat qui les répéta incrédule.
-Les hommes-dragons enfin ! Ils vivent sur le territoire d'à côtés. Les guerriers défendent le village et attaquent les leurs. Tu es sensé avoir commencé ton entraînement il y a deux ans pour, une fois adulte, devenir un vrai guerrier.
-Moi ? G-Guerrier ? Pourquoi ? Demanda Léo en pleurnichant légèrement.
-Car tu es un homme-chat ! Dit le plus jeune. -On apprend cela à l'école : Certaines race d'homme-bête vont devenir guerrier et d'autre seront fermier, pêcheur, maçon ou scientifique comme mère !
-Tu as pris du retard mais je suis l'un des meilleur guerrier donc je compte sur toi pour parvenir au sommet et ne pas me faire honte ! Dit le père en haussant la voix afin que personne n'entende les plaintes de son fils.
Après un léger blanc, la femme dit pour calmer le malaise et pour rassurer son fils de venir à la maison car elle avait préparé le dîner.
-Hein ? Il est quel heure là ? Demanda l'arrivant.
-Deux heures de l'après-midi. Pourquoi ? S'étonna le petit lapin roux.
-Mais... Il fait si sombre. Dit Léo en fronçant les sourcils.
-On est plus sur terre ! Tâche de t'en souvenir ! Dit sévèrement le père en poussant son fils du doigt. Ce dernier se frotta l'endroit où son paternel l'avait touché.
Sans un mot de plus, la famille recomposée marcha au travers du village. Léo les suivait de loin en se frottant toujours le torse.
Arrivé devant sa maison, il remarqua qu'ici aussi, il y avait des différences sociales. L'endroit où Léo se trouvait était composé de petites maisons pittoresque et plus ils se rapprochaient de la mer, plus les maisons étaient grandes, belles et de couleur plus clair. Le chat entendait maintenant les bruits de la mer et en tournant la tête à droite, il vit des pontons de bois avec des cabanes de pêcheur du même matériel comme le bateau. Le seul bâtiment ayant l'air normal était la poissonnerie.
-Les pêcheurs et leur famille sont pauvres, Ils n'ont donc que de simple cabane comme habitation. Expliqua le plus jeune sur un ton légèrement insolent envers son frère qu'il voyait perplexe.
-P...Pourquoi depuis tout à l'heure, tu m'observe ? Se lança le chat.
-Car je veux savoir si tu va survivre. Dit l'enfant-lapin tout en rentrant dans sa maison en ignorant sa mère qui tenait la porte ouverte pour inciter son fils perdu à rentrer. Ce dernier le fit quelques instants plus tard.

L’intérieure de la maison était le même que ceux des habitations humaines que le chat noir connaissait.
Pour le dîner, Léo était juste en face de son père. Les quatre membres de la famille avait chacun leur place tout autour de la table parfaitement carrée. La femme-lapine arriva avec un plateau sur lequel était posé un poisson ressemblant à un mélange de thon et de carpe entouré de deux sortes de légumes. Un long et jaune qui faisait pensé à des frites et un ovale et vert ayant des airs de pomme de terre pas mûre.
La femme servît son époux en premier puis son fils aîné et elle-même en dernier.
Chacune des personnes avaient exactement la même part dans leur assiette d'argile grise-rougeâtre.
Léo observa sa famille pour voir comment ceux-ci mangeaient et paniquait déjà à l'idée de devoir se servir de baguette comme au Japon.
Heureusement, Mathéo le lui avait appris lorsqu'ils avaient commandé dans un restaurant chinois.
Mathéo ! Le souvenir de son ami qui lui manquait atrocement le hantait.
Le regard vide, tout en mettant un morceau de poisson dans sa bouche, il réfléchissait déjà à un moyen de retourner sur terre pour retrouver son ami. Avec ses baguettes, Léo attrapa un des légumes jaunes et le mit dans sa bouche. À peine croqué, l'aliment se fit recracher en même temps qu'un petit cris à cause de son amertume.
-Attention, c'est amer. Prévint le plus jeune sans regarder son frère.
-Même si tu n'aime pas, tu as intérêt à manger car imagine que les hommes-dragons détruisent nos champ, on aura pénurie de nourriture ! C'est donc pour cela que je ne tolère pas le gaspillage. Dit sévèrement l'homme-chat roux en pointant, de ses deux baguettes qu'ils tenait dans sa main droite, son fils.

Quand Léo finit enfin son assiette, sa mère lui posa la question qui brûlait les lèvres de toute sa famille :
-Quel est ton plus vieux souvenir ?
C'est vrai qu'on avait dit à sa famille qu'il était amnésique. C'est donc tout naturelle que sa famille se posait cette question ? Après tout, ils font partis de ses souvenir disparut et veulent savoir s'il possède encore un souvenir d'eux, même minime ? Ces nombreuses questions se bousculaient dans la tête du jeune.
-Une voix de femme me dictant des règles... Léo baissa la tête et plongea ses prunelles soleil, de la même couleur que celles de son père sur ses pieds et ses chaussures usées. Il n'était pas prêt mentalement à en parler à cette famille.
La lapine écarquilla ses yeux doux devenus brillant. Elle attrapa le bras de son fils et courut en dehors de la maison avec. Elle se dirigea vers un énorme bâtiment avec un panneau indiquant « école ». La femme frappa à la porte sans attendre que le chat ne se remettent les idées en place et une femme-kangourou ouvrit le porte et sourit à Léo qui ne comprenait vraisemblablement pas ce qu'il se passait.
-Madame, après l'accident et son égarement il est devenu amnésique mais dit se souvenir d'une voix. Pouvez-vous parler s'il vous plaît ?!
Un peu étonnée, la femme plutôt enrobée regarda Léo en souriant et dit :
-J'imagine que ce dont tu te souvient ; c'est ma voix ?!
Le garçon recula, sous le choc. Cette voix ! C'était bel et bien elle, son plus vieux souvenir ! Sur terre, le chat s'était fait une raison sur son amnésie mais il l'entendait pour de vrai. Il pouvait enfin mettre un nom et un visage sur ce souvenir si lointain pour lui. Des larmes apparurent dans ses yeux de chat. Les deux femmes souriaient, heureuse de le voir ainsi. Il y avait peut-être une chance pour que tous ses souvenirs reviennent ? À ce moment, l'homme-chat avait envie de rester un peu sur cette planète.

Une semaine s'était écoulée et Léo n'en pouvait plus. L'envie de rentrer chez lui, chez Mathéo se faisait de plus en plus forte. Il s'était fait quelques amis mais cela ne l'aidait pas à vouloir rester. Les causes étaient nombreuse. Entre sa mère complètement soumise comme la plupart des hommes-bêtes n'ayant pas une espèce leur permettant d'être guerrier. Le jeune ne comprenait pas pourquoi même s'il y avait à peu prêt la même chose sur terre. « C'est stupide ! » pensait-il sur le chemin pour rentrer chez lui après la fin de cette journée pénible d'école.
Une autre des causes était son frère et certain autre qui n'acceptais pas la venue de lui et de sa façon de pensée.
Mais son pire problème c'était sans aucuns doutes, son père. Il était un vrai tyran avec lui et sa pauvre mère.
Et pour ne pas qu'il ait une once de plaisir, il n'avait recouvré aucun souvenir.
Les pensée du chat se bousculaient encore dans sa tête lorsqu'il croisa son père en chemin. Léo garda la tête basse et lui demanda poliment pourquoi il était là mais le père lui cria de le regarder dans les yeux. Ce que l'enfant fit difficilement sans réussir à empêcher les larmes de venir brouiller sa vision. Son père le terrifiait vraiment.
-Ta maîtresse m'a rapportait ton comportement en classe.
-Et donc ? J'ai un comportement exemplaire...
Le grand lui dit que ce n'était pas de cela qu'il parlait mais plutôt de sa façon de pensrt pacifiste.
-Et alors ?! Se rebella le brun en haussant la voix.
-On est pas dans le monde des bisounours !! Soit prêt à te battre !! Et à tuer !! Hurla le roux en empoignant le t-shirt de Léo qu'il n'eut aucun mal à soulever. Le plus jeune avait trop peur pour se débattre énormément. De toute façon, s'il le faisait, le monstre lui donnerait un coup et il s’évanouirait.
Mais l'adulte le lança part terre sans prêter attention au cris de douleur émit par son fils, puis lui empoigna violemment le bras, le soulevant au passage avant de le tirer en disant :
-Suis-moi !
Groll emmena son garçon dans un bâtiment plus sombre que les autres avec un panneau indiquant « Prison » que le jeune n'avait pas lu par manque de temps. Le roux jeta Léo dans une pièce sombre avant d'y rentrer lui aussi.
Le chat noir se leva et regarda autour de lui, il y avait une vitre qui séparait Léo et son père d'une pièce clair et bien éclairée où se trouvait un homme-dragon attaché sur une chaise en bois et en fer. Le garçon observa l'homme se trouvant de l'autre côté, c'était la première fois qu'il en voyait un. Celui-ci ressemblait à un humain blanc au cheveux blond avec de légères écailles rouge sur les pommettes. Il possédait également des cornes droites, pointues et noir, une queue longue et semblant puissante et une paire d'ailes rouge et énorme qui pouvaient permettre de voler (?).
-Découvre notre monde ! Cria le grand chat en attrapant Léo de façon à ce qu'il soit dans l'obligation de regarder l'homme-dragon.
Un homme-rat rentra dans la salle, il portait des gants. Il s'approcha de leur ennemis et se mit devant. Léo ne parvenait pas à deviner ce qu'il faisait. Ensuite le rat alla dans un coin de la pièce et appuya sur un bouton. Le dragon pleurait. Un bruit horrible retentit et une fraction de seconde plus tard, le blond se mit à hurler et à convulser de façon violente. Les larmes se mirent à rouler à flots sur les joues devenue pâles du chat noir. Léo se débattait, il voulait pouvoir boucher ses oreilles pour ne plus entendre les cris du condamné mais son père l'en empêchait. Le brun fermait les yeux mais les cris était toujours présent.
Quand le « spectacle » fut terminé, Groll lâcha son fils qui tomba à quatre pattes en tremblant de tout son corps et en créant une flaque de larmes. Léo releva doucement la tête vers l'homme-rat pour découvrir avec dégoût et horreur qu'il... Qu'il souriait.
« Mais, j'ai atterrit sur la seule planète peuplé uniquement par des sadiques psychopathes !! » Pensa très fort le garçon avant de tomber dans les pommes sans déverser le contenue de son estomac qui avait pourtant très envie de sortir.

Léo discutait avec ses amis dehors. Après deux mois sur Astra, il s'était finalement fait des amis qu'il trouvait normaux et sains d'esprit. Nickolaï, un garçon-mouton blond aux yeux vert clair se battait et se prenait énormément de coup pour sa cause qui était de bannir les inégalités sociales d'Astra. Sa sœur, Abigaëlle, une fille-vache brune aux yeux de la même couleur que son aîné d'un an, se battait avec lui. Dans le groupe, il y avait aussi Adélaïde, une fille-louve au pelage gris foncé qui, malgré ses airs de gothique, était incapable de faire le moindre mal à une mouche.
Le chat noir trouvait ces enfants de plus ou moins son âge, vraiment gentille et compréhensif. Il ne pouvait exprimer ses façons de penser qu'à eux sinon, le risque de se faire martyriser et tabasser était extrêmement élevé. Mais la vache, d'un air grave, avoua au brun qu'elle connaissait un secret qu'elle avait entendue en écoutant aux portes comme à son habitude mais elle refusé catégoriquement de lui en parler.

Léo rentrait tranquillement chez lui le plus lentement possible pour passer le moins de temps avec sa famille. Quand il rentra dans sa maison, il n'y avait personne. Il soupira de soulagement et monta à l'étage. Il rentra dans sa chambre et y déposa son cartable.
-C'est ton tour ! Dit la voix de son petit-frère. Cette phrase signifia au chat qu'il devait mettre la table et c'est ce qu'il fit. En réalité, ce n'était pas à lui de faire cela car en tant qu'homme-chat, il n'avait aucune tâche ménagère à faire mais Léo s'en foutait royalement en plus de trouver cela injuste.
Jack faisait de son mieux pour avoir la reconnaissance de son père mais c'était peine perdu. Il gagnait juste de l'affection de la part de leur mère. Mina était très gentille mais son mari l'empêchait de donner de l'affection à ses enfants en plus de lui mener la vie dur à cause de sa sois-disant infériorité. Le brun soupira à cause de toutes ces pensées. Quand il les a rencontré sur son arrivée sur Astra, il trouvait qu'ils formaient un bon couple. Quel erreur. Quand il posa la dernière assiette, la lapine rentra de son travail. Elle déposa sa mallette sur le cotés et attrapa Léo avant de l'embrasser sur la joue de façon très affective.
-Ton père n'est pas encore rentré ? Demanda t-elle.
-Si c'était le cas, je ne mettrai pas la table. Répondit Léo sans oser regarder la femme dans ses prunelles verte comme l'herbe terrien. À plusieurs reprise, elle l'avait défendue et Léo savait qu'elle s'était prise des coups. Moins que lui, certes, mais cela suffisait à faire culpabiliser le chat noir.
-Nous avons quelque chose de très important à t'apprendre. Nous comptions te le dire mais nous attendions que tu te soit réhabitué à la vie ici. Comme tu as des amis, je pense que c'est le cas. Dit Mina en se grattant nerveusement le cou. Bien sure, elle savait que son fils ne se sentait toujours pas bien sur cette planète et qu'il voulait retourner sur terre.
-Bonne ou mauvaise ? Demanda le plus jeune. Avant de continuer, voyant que sa mère ne semblait pas comprendre :
-La nouvelle ! Bonne ou mauvaise nouvelle ?
-Normalement, c'est une bonne nouvelle... Mais... Commença t-elle après une longue et pesante pose.
Malheureusement l'arrivée du chat roux la coupa. Elle arrêta immédiatement de parler et se dirigea en silence vers la cuisine sans un regard vers les deux garçons.
Léo dévisageais méchamment son père. Il ne lui avait toujours pas pardonné ses cauchemars incessant durant depuis deux semaines et le rendant extrêmement fatigué.
-Voici le compte-rendu de ta maîtresse d'école qui dit, je site : «  Léo n'est toujours pas apte à être un guerrier mais en plus de cela, il dort en classe et est impossible à réveiller. ». Groll avait les griffes sortis et une veine d'énervement sur la tempe.
-À qui la faute ? Se justifia le brun en reculant d'un pas en voyant la veine gonfler. Jusqu'à quel point pouvait-elle grossir avant d'exploser ? Se demanda intérieurement le brun.
-Ne te fou pas de moi ! Hurla l'homme rageur en empoignant son fils par le t-shirt avec ses griffes acérées, le soulevant de vingt centimètres et collant leur front.
Les deux paires d'yeux se fixaient, l'une énervée et l'autre apeurée. Cette scène ne dura que quelques fractions de secondes mais une éternité pour le chat noir. Groll envoya l'infortuné à l'autre bout de la maison et celui-ci se prit les étagèrent de la cuisine qui déversèrent leur contenue sur le brun déjà évanouie. Le tout, sous les cris de sa mère.

Le chat se réveilla dans la canapé en entendant sa mère faire la vaisselle. Cela signifiait qu'ils venaient de terminer le dîner mais aussi que, par conséquence, Léo l'avait raté et n'en aurait donc pas. Il se frotta la tête et retint ses larmes car à chaque fois qu'il pleurait et que son paternel le voyait, il se prenait une claque.
En le voyant revenue à lui, Mina s'approcha et lui dit dans son oreille pour ne pas que la brute entende :
-Tiens toi bien, ne pleure pas, ne te plains pas et n'émets aucune objection.
La lapine se dirigea ensuite vers la salle à mangé où elle annonça à son mari que leur rejeton ne se trouvait plus dans les pommes.
-Violente cette dispute. Commenta Jack en passant devant son frère.
Léo essaya de répondre mais son père l'en empêcha en lui hurlant de suivre sa mère. Ce qu'il fit.
Le menant dans la salle de bain, la femme lui donna des vêtements neuf et fait d'un tissu semblable à du coton, quoi qu'un peu plus soyeux.
-Habilles-toi avec, fais toi beau puis descends. Mais dépêches-toi, tu as perdu du temps.
Léo aurait bien répondu « à qui la faute » mais cette phrase l'avait déjà bien amoché. Il se prépara donc et descendit ensuite les escaliers très lentement s'attendant au pire. Il venait de se remémorer les parole de sa mère à propos de la nouvelle. La tenue que le jeune avait enfilé était un genre de smoking bleu foncé qui faisait très classe et riche. Le seul défaut de cette tenue sophistiquée était le fait qu'elle était trop grande. Ou que Léo était trop petit. Une fois en bas, sa famille, tout aussi bien habillé, lui demanda d'attendre en face de la porte.
-Ne déshonore pas notre famille ! Grogna Groll dans sa barbe.
Le garçon ne répondit pas. Et attendit patiemment. Patience peu mise à rude épreuve car la sonnette retendis bien vite.
Le chat ouvrit la porte sans savoir ce qui l'attendait. Il fut surpris de voir un couple et leur fille. Les deux adultes étaient un homme-cobaye et une femme-écureuil. La fille qui semblait avoir le même âge que Léo ressemblait comme deux gouttes d'eau à sa mère. Des yeux vert clair sur un visage rond et sans imperfection sans oublier ses cheveux roux et blond à leur bout faisait la beauté de la jeune fille. Elle portait également une robe vert clair mettant ses yeux un peu maquillé en valeur.
Léo salua poliment les invités en baissant légèrement son tronc vers l'avant puis rejoignit la place du canapé entre ses deux parents sur les indications de sa mère.
-Il est maigre, il est grand, semble en bonne santé et bien évidemment, c'est un guerrier. Il est parfait ! Dit l'homme inconnue en parlant de Léo ce qui mit ce dernier mal à l'aise.
-Oui, tu as raison chéri ! Nous pouvons d'ores et déjà organiser le mariage ! Dit la femme en faisant un petit rire comme le cliché des riches.
« Mariage ? » Se dit le chat noir. Ils voulaient le marier à cette fille ? Il en était hors de question ! Se marier n'était pas dans ses projets et encore moins depuis qu'il avait appris être encore un enfant.
Mais sa mère lui avait conseillé de ne pas protester et surtout la peur de son père était bien trop présente pour qu'il puisse réagir, s'indigner !
-Montez donc dans la chambre pour faire connaissance. Dit la femme-lapin.
Les deux enfants s’exécutèrent, impossible de refuser et de ne pas obéir à un ordre.
Léo guida donc la fille dans sa chambre avant de fermer la porte pour être sure que leurs parents ne les écoute pas. La jeune s'assit sur le lit du garçon et le regarda les yeux brillant. De peine ou d'admiration ? Léo se le demandait.
-Comment tu t'appelle ? Demanda t-il pour casser le blanc pesant s'étant installé plus tôt.
-Ophélie. Et toi ?
Le garçon lui dit son nom avant de se gratter l'arrière de la tête, gêné. Ils allaient se marier alors qu'il venait juste d'apprendre son nom. Il se mit ensuite à quatre patte et colla son oreille sur le sol dans le but d'entendre la conversation des adultes très vite imité par l'écureuil.
En bref, les parents d'Ophélie se ventait et vendait leur fille tandis que les parents du chat disaient être satisfait et qu'elle ferait une bonne épouse pour un future guerrier.
Sur cette affirmation, le brun pesta et dit que c'était insensé.
-Pourquoi ? Demanda alors la rousse.
-Si tu cherche un homme brave, vaillant et fort, va voir ailleurs ! Il est hors de question que je devienne un monstre.
Cette réponse semblait rendre la jeune perplexe mais elle répondit bien vite que pour elle, tout ce qui comptait était d'être une bonne épouse.
Le chat haussa les épaules et se remit à épier les adultes. Quel genre de cinglé avait comme seul but dans la vie d'être une bonne épouse ?
-Notre accord est bien que si le bébé est un guerrier, c'est nous qui l'élèveront et dans le cas contraire, ça sera vous ! Dit Groll de sa voix tellement grave que Léo n'eut aucun mal à entendre ce qu'il disait mais en comprendre le sens était un autre histoire.
-Quel bébé ? Dit-il en se relevant et s'asseyant sur son lit.
-Le nôtre ! Dit simplement Ophélie en rejoignant son futur mari. Ce dernier s'étonna et lui demanda des explications.
-Ben toi et moi devons faire un enfant.
-Mais on est trop jeune ! Contesta t-il.
-Justement ! Du coup c'est à nos parent de l'élever et ce bébé deviendra soit, mon frère ou ma sœur s'il est élevé par mes parents soit le tient s'il est élevé par tes parents.
L'homme-bête mit plusieurs seconde à se ressaisir, le chat était complètement partagé entre l'indignation et l'incompréhension. Il dit ensuite que c'était horrible et demanda à sa future compagne si elle était d'accord et quand elle répondit qu'elle s'en foutait et que de toute façon c'était comme cela et pas autrement, Léo la blessa en disant qu'il n'aimait pas les femmes n'ayant aucun caractère.
-Insinue-tu me détester ? Demanda t-elle alors et fut soulager quand le brun dit qu'il ne la connaissait pas assez pour avoir un avis définitif sur elle...

-Ils vous appellent ! Dit le petit lapin en rentrant brusquement dans la chambre de son grand frère.
Une fois à l'étage inférieur, les quatre adultes annoncèrent aux deux enfants le jour de la cérémonie de mariage et ils demandèrent s'il y avait des objections.
Léo ouvrit la bouche mais sa mère lui fit discrètement signe de ne rien dire.
-Aucune... Capitula t-il pour le plus grand bonheur de ses parents.

La cérémonie était terminée depuis une semaine. Cela n'avait rien à voir avec les fêtes chez les humains. Léo, Ophélie et leurs parents devaient juste signer des papiers puis tous applaudissaient. D’ailleurs, les seuls présent étaient les membres de la famille proche des mariés, c'est à dire ; Parents, frères et sœurs. C'est ainsi que le chat apprit que sa fiancée avait un grand frère de trois ans plus âgé déjà marié et ayant déjà un enfant élevé par la famille de sa femme.
Les parents du chat avaient remplacé son lit par un lit double et Ophélie vivait avec eux. Le brun avait mit un matelas par terre et laissait son lit à la rousse. Son frère le traitait de fou.
En apprenant à connaître sa femme, Léo avait découvert qu'elle était plutôt douce, calme, naïve et très innocente. Elle avait beau savoir que son rôle était d'avoir un enfant, elle ne savait même pas comment faire et Léo avait décidé de ne pas lui dire. Hors de question.
Les nouvelles s'étaient très vite répandue au travers de la ville et la tendance pot-de-colle de l'écureuil n'arrangeait pas les choses.
Malheureusement, un jour Groll enferma les deux enfants dans la cave de la maison car d'après lui, si Léo n'avait pas d'enfant cela serait un déshonneur pour la famille. Le chat noir donna des coups dans la porte en bois épais mais elle ne bougea pas d'un cheveux. Comme ils étaient sous-terre, il n'y avait aucune fenêtre. Les deux jeunes étaient définitivement enfermé dans la pièce qui ne possédait qu'un matelas d'une personne dans un coin et une chaise en bois à l'opposé avec une lampe à huile n'éclairant que très peu de sa lumière jaune tout près.
-Pourquoi ne nous a-t-il pas enfermé dans ta chambre ? Demanda Ophélie dont la question sembla calmer la légère panique du chat.
-Parce qu'il me suffit de sauter par la fenêtre. Cette réponse intéressa la fille qui demanda comment il faisait pour ne pas se blesser due à la hauteur et le jeune répondit en haussant les épaules. Ne comprenait-elle pas qu'il valait mieux se blesser que de rester enfermé à la merci d'un monstre ? La hauteur était définitivement moins effrayante que son paternel.
-J'ai appris par des amis que tu voulait retourner sur terre. Tu le veux toujours et pourquoi ? Tu ne te plaît pas ic... Fut-elle interrompus pour un grognement de son compagnon.
-Sur terre, c'est milles fois mieux qu'ici ! Affirma-t-il. De plus, il y a Mathéo.
La fille-bête fut déboussolée par ce changement attitude, en effet, il semblait en colère mais le simple fait de prononcer ce nom avait l'air d'apaiser et de rendre le garçon particulièrement joyeux.
-Parle-moi de lui s'il te plaît.
Le brun se retourna et regarda sa fiancée dans les yeux avant de sourire et de dire que c'était un plaisir. En parlant de son ami, ses yeux pétillaient de mille feu et cela ne passa pas inaperçu auprès d'Ophélie.

Le lendemain, à l'heure du dîner, le chat roux libéra les deux enfants. Ceux-ci dormaient, La rousse sur le matelas et le brun par terre. L'homme-bête grogna ce qui les firent sursauter.
Léo écarquilla les yeux en voyant son paternel se rapprocher dangereusement l'air menaçant, l’écureuil se contentait d'observer calmement. Le roux empoigna son fils par le col de son t-shirt et le souleva d'une vingtaine de centimètre avant de lui donner un gifle qui le fit voler à l'autre bout de la pièce. Léo se releva, la main sur sa joue rougit tout comme ses yeux. Groll partis comme il était venu et laissa la porte derrière lui ouverte. Le chat noir se releva d'un bond et courra s'enfermer dans sa chambre contrairement à sa fiancée qui partit manger avec sa nouvelle famille...

Deux semaines s'étaient écoulées et maintenant il était assis là, une arme à la main, le corps tremblant et les yeux humide et rouge. Léo se trouvait dans une genre de voiture de guerre en route vers un champ de bataille. La respiration saccadée, il avait sa main sur sa poitrine se prenant mille et un coup de son cœur battant la chamade. «  Qu'est-ce que je fou dans cette galère ? » était la question tournant inlassablement dans la tête du chat.
Le jour d'avant, à la fin d'une journée interminable de cours banaux, la maîtresse avait cité des noms d'élèves afin qu'ils restent après la sonnerie. Léo et son amie louve en faisait partie. La professeure expliqua à la dizaine d'élève devant elle que leurs parents avaient signé pour les entraîner et leur faire participer à la guerre du lendemain. Léo gloussa et remarqua qu'il n'y avait que des « espèces supérieurs » sélectionné. D'un coup, des militaires rentrèrent et demandèrent calmement aux enfants de les suivre. Ils allèrent dans un genre de centre où une arme leur fut confiée et un entraînement exigé. L'homme qui était chargé d'un peu veiller sur eux n'était autre que le père d'Adélaïde, un homme-loup grand et musclait qui était le portrait craché de sa fille unique.. Groll s'était proposé mais pour augmenter les chances de survie des plus jeunes, cela avait été refusé à la grande joie de Léo. Un monstre restait un monstre, même en étant son père, si Léo se retrouvait dans une mauvaise posture, il ne l'aiderait pas tandis que l'homme-loup le ferait certainement, enfin peut-être...
Durant la nuit, les enfants les plus peureux ou inquiet comme Léo ne dormirent pas.
Au petit matin, tous montèrent dans les véhicules militaires, de la couleur du sol pour plus de discrétion, servant à transporter des hommes et des armes.
Ces armes extraterrestres étaient juste un poils plus évoluée que celle se trouvant sur terre. À croire que toute leur technologie était passée dans le vaisseaux. Voilà comment le brun s'était retrouvé dans cette galère.

Des cris se firent entendre au loin en même temps que des coups de feu. Une colline large mais pas très haute empêchait encore de voir le champ de bataille par les infortunés « soldats ». Une fois arrivé à son sommet, Léo et d'autres poussèrent des cris d'effroi. La scène devant eux semblait irréaliste, digne d'une scène d'un film apocalyptique à gros budgets. La voiture s'arrêta et le père d'Adélaïde se tourna en direction des enfants et leur dit de rester grouper et de ne pas hésiter à tuer leurs ennemis car selon lui : «  Si vous éprouvez de la pitié, l’ennemie n'en éprouvera pas. ». En bref, pour survivre, il fallait se transformer en tueur, en assassin, en monstre ! Mais cela, le brun ne le voulais pas néanmoins il avait très peur... Peur de mourir. Le chat voulais se réveiller, que tout ceci ne soit qu'un mauvais rêve qui prendrait fin dans peu de temps mais... C'était la réalité, l'implacable et dure réalité. Que faire pour échapper à ce destin morbide ?
L'adulte et les enfants sautèrent de la voiture et, par instinct, Léo les suivit. Ils finirent par se mêler à ceux déjà présents sur cette place au sol rouge tâchée de sang de la même couleur. C'est seulement en se cachant derrière un mur de matériels pourpre que le chat remarqua qu'il se trouvait dans une ville en ruine. Elle appartenait certainement aux hommes-dragons en vue des motifs de lézards, d'ailes et de flammes dans un style tribal gravés sur le sol, les restes de plafonds et les murs à moitié détruit. Cela signifiait donc que ceux ayant lancé l'offensive étaient les hommes-bêtes ? Et donc c'étaient eux les « méchants » ?! Déjà que le jeune ne voulait pas être là mais en plus il avait le mauvais rôle ? Enfin, dans une guerre, y-a-t-il vraiment de bon et de mauvais camps ? Un explosion qui retentit pas loin le sortit de ses pensées. Le chat observa les environs et le temps sembla ralentir. Des gens des deux camps tombaient sous les assauts des balles et des bombes. Des soldats, hommes, femmes et enfants mais aussi, et ce uniquement dans le camp des hommes-dragons, des civils mouraient. Léo put voir juste devant lui une femme-dragon verte tenant un bébé dans les bras tomber. Tomber raide morte dans la flaque de son propre sang et de celui de son petit mort sur le coup. Il regarda les deux cadavres, les trait tiré et ses prunelles jaunes écarquillées à cause du choc et de la terreur.
C'est une deuxième bombe encore plus proche qui, de part son explosion, fit réagir le jeune. Le souffle produit par l'arme explosive chatouille, de sa chaleur, le nez fin de Léo. Puis, des bruits de coup de feu incessant le firent prendre la fuite grâce à son instinct de survie et à l'adrénaline lui donnant la sensation de mille et un papillons se battant pour sortir de leur prison étant le ventre du brun. Il traversa un bout du champ de bataille et réussit à ne pas se faire remarquer, les soldats étant trop occuper à se battre entre-eux ou à tuer des innocents. Bien que l'adrénaline l'empêchait de ressentir la fatigue pouvant le freiner dans sa cours, l'homme-chat n'en pouvait plus mais ce n'était pas la fautes à ses muscles mais à cause de l'horreur se dessinant devant ses deux bielles jaunes qui l’anéantissait moralement. D'un coup, il s’arrêta en plein milieu de tout et s'écroula. Il tomba à genoux et perdit le contrôle de son corps frêle. Léo tremblait, ses épaules soubresautaient, il criait et râlait et ses larmes coulaient tels milles et une fontaines de douleur et de peines. Son esprit était trop faible. Lui-même était trop faible. Son paternel avait définitivement raison mais... S'il devenait plus fort, il serait moins sensible et moins impressionnable ce qui signifierait ressembler à son père et donc à un monstre ! Léo n'avait plus le temps de réfléchir plus longtemps car une femme-dragon prit le chat pour cible. Ce dernier réussit à esquiver la rafale de balles grâce à son agilité naturelle, puis il se tourna vers l'adulte et le regarda dans les yeux.
-Non ! Hurla le chat en s’enfuyant quand il vu qu'elle s’apprêtait à recommencer.
Léo finit par s'arrêter et se cacher dans un trou certainement creusé par un bombe quelques mètres plus loin. Il tenta en vain de stopper ses pleures et de retrouver une respiration régulière. Juste quelques instants plus tard, quelque chose ou quelqu'un lui tomba dessus. Le brun se dégagea et s'éloigna, pris de panique. Ses prunelles terrifiée s'adoucirent quand il reconnut Adélaïde. Les deux amis s'attrapèrent les mains et se sourirent. Il était bien plus aisé de supporter un poids si lourd avec deux paires d'épaules. Malheureusement, cette joie fut fugace car des soldats ennemis aussi jeune, voir plus, que Léo arrivèrent et tirèrent sans réfléchir sur les deux hommes-bêtes. Le chat fut touché à l'épaule gauche et au bas de la jambe du même côté mais le cas étaient plus grave pour la brune qui se prit aussi le même nombre de balles, une dans le bras droit et l'autre dans le ventre. Perdant trop de sang cumulé avec une douleur insupportable, elle tomba dans les pommes. Léo se jeta sur son amie en oubliant sa propre douleur et ses larmes coulèrent sans qu'il ne puisse les contrôler. Le jeune leva ensuite ses yeux vers ceux ayant tiré et leur supplia d'un « S'il vous plaît » montrant toute sa peur et sa peine. Les deux enfants ennemis se regardèrent et semblaient réfléchir quand l'un d'eux se mit à pleurer et cria le cœur déchiré qu'ils avaient tué sa mère.
-C'était pas moi ! Se défendit le chat. -S'il vous plaît. Continua-t-il la voix tremblante. Les dragons baissèrent leurs armes et l'orphelin s'écroula à genoux et se mit à pleurer. Léo avait pitié mais l'ignora pour se concentrer sur la blessure de la louve. Il appuyait dessus pour qu'elle ne perde pas trop de sang.
Pour empirer cet enfer, une chose terrible se produisit ; Les deux enfants-dragons s'écroulèrent, raide mort comme la mère et son bébé plus tôt. Léo regarda les deux jeunes, complètement choqué. Il observa ensuite, un court instant, la flaque écarlate s'agrandir. Le brun leva la tête pour voir deux grand silhouettes debout sur les bords du trou. Elles appartenaient aux pères du chat et de la louve qui étaient en désaccord sur un sujet.
-Il ne fallait pas les aider, s'ils sont trop faible pour survivre, tant pis ! Dis sèchement Groll.
-Fait ce que tu veux mais je ne compte pas laisser ma fille mourir les bras croisé ! Répondit l'autre en prenant sa fille dans ses bras et en dévisageant le chat roux. Léo et son géniteur suivirent ensuite l'homme aux cheveux noirs.

Trois jours s'était écoulé depuis la fin de la guerre. La jeune louve s'était rétablie et avait revus Léo depuis. Les deux amis discutaient de tout sauf de cet événement qu'ils préféraient oublier. Ophélie collait son marie et elle passait son temps à le féliciter et à se vanter auprès des autres que son fiancé était fort car il avait survécu à cette guerre contrairement à une quinzaine d'autres. Sur vingt-six enfants, seuls dix avaient survécut.

Deux semaines s'écoulèrent quand les parents d'Ophélie débarquèrent chez le chat noir. Leur visite se faisait de plus en plus et ils étaient de moins en moins content car leur fille n'était toujours pas enceinte. Tout la famille était réunie car ils venaient de fini leur dîner. Les parents de la rousse commencèrent à engueuler Groll qui ne semblait pas réagir. Le brun regardait la scène avec un sourire, très content que son père se fasse crier dessus bien qu'il savait que tout cela allait lui retomber dessus.
L'homme-cobaye finit par crier que cela ne pouvait plus continuer et il traita le chat roux d'incapable. Ce dernier rugit ce qui calma le couple puis il leur dit :
-Comment osez-vous ? Vous, une race inférieur.
Le couple n'osa plus rien dire mais ils ne baissèrent pas les yeux pour autant. Bizarrement, la scène amusait beaucoup Léo qui ne pouvait même pas s'empêcher de sourire. Et ça faisait du bien au jeune.
Mais d'un coup, le père d'Ophélie attrapa sa fille et partis avec. Sa mère expliqua qu'ils n'annuleront pas le mariage mais que la rousse recommencerait à vivre avec eux.
Léo se mit à sourire de plus belle. Il récapitula dans sa tête que son père s'était fait passer un savon et qu'il ne serait plus obligé de laisser son lit et de passer toute ses journée avec la rousse. Que de bonne nouvelle pour le brun qui n'essayait même pas de cacher sa joie.
La femme-écureuil partie, Groll hurla à son fils d'aller dans sa chambre et d'y rester ce que Léo fit en sifflotant joyeusement. Les nuages sombres de son horizons finissaient peut-être par partir ?

Abigaëlle venait de le lui apprendre. Il courait au travers du village comme il n'avait jamais courut auparavant. Le brun avait les larmes aux yeux qui commençaient à l'empêcher de voir correctement où il mettait les pieds. À cause de cela, il trébucha mais se releva vite et fini par arriver près du même vaisseau qui l'avait amené sur cet planète synonyme d'enfers pour le jeune six mois plus tôt. L'aéroport aux mêmes utilités que ceux terrien était lumineux, preuve d'un décollage imminent. Léo ralentit quelques secondes en voyant son bourreau qui s'apprêtait à faire la chose le plus terrible imaginable pour lui. Le grand s'apprêtait à aller sur terre pour capturer les gens les ayant vu et donc : Mathéo ! Le brun connaissait le but de son père : Ramener Mathéo, faire un procès «  équitable et juste » et... Et l’exécuter ! Non, non, non et non ! Or de question pour Léo que qui que ce soit ne fasse du mal à l'être le plus chère à ses yeux !
L'homme-bête continuait de courir et finit par s'arrêter net, les yeux rouge et les traits tiré par un mélange de colère et de douleur, devant son paternel qui se mit à rire.
-Alors, tu sais ! Dit-il simplement en se penchant vers son fils. Celui-ci sortit les griffes et lança une attaque contre le visage du monstre mais sa main fut attrapée très vite. La différence de force était trop grande. Le plus vieux se mit à rire en serrant de plus bel le bras frêle ce qui eu comme conséquence un cris émit par le plus jeune.
Léo tomba à genoux, impuissant et ses prunelles jaunes fixant les larmes mouillant la terre brunes.
-Je...Je ne te laisserai pas faire ! Cria-t-il la voix tremblante due à la rage et aux pleurs.
-Ah ? Et comment va tu faire ? Rit l'autre.
L'enfant sauta sur son père mais un coup de poing lui fit retrouver le sol et comprendre qu'il était trop faible pour lutter. Mais Mathéo lui avait toujours dit que jamais il ne serait seul et n'aurait besoin d'être fort. Deux fois que cela s'avérait faux. Mathéo ne savait définitivement pas tenir ses promesses !
Léo toussa et ses larmes coulaient de plus en plus sous le regard négatif de l'adulte qui lui dit froidement que s'il ne devenait pas plus fort, il périrait.
Le roux commença à partir mais il fut stoppé net en constatant que son fils avait attrapé sa jambe. «  Il ne lâchera donc jamais prise ? » se dit l'homme et il sourit en se disant que cette témérité était une qualité face à l’ennemi.
« Quand l'humain sera mort, il prendra enfin sa vie en main et ne déshonorera pas mon nom » pensa le chat roux au même moment qu'il écrasa la tête du gamin à l'aide de son pied libre....


L'homme aux cheveux et aux yeux châtain regarda par la fenêtre de son appartement. Il jeta ensuite un œil dans celui-ci et soupira de part le vide. C'était désespérément vide.
Il y avait six mois, le vaisseau avait emportait son meilleur ami dans un lieu lointain et inconnue et l'avait laissé dans une plaine au beau milieu de la Pologne. Mathéo avait eu un mal de chien à expliquer comment et pourquoi il se trouvait dans ce pays. Heureusement, grâce à l'aide d'un certain roux, il put rentrer en France sans trop de problèmes hormis celui du prix du billet d'avion. La NASA s'était chargée de protéger l'homme de la police qui voulait l'arrêter pour possession d'arme, excès de vitesse et vole de voiture. L'organisation lui avait aussi promis, en dédommagement, de lui verser un million de dollars ( 941 708,26 €) et une protection contre une éventuelle attaque extra-terrestre. À croire que c'était courant. Le roux avait forcé Mathéo à accepter disant que s'il ne le faisait pas, la NASA l'éliminerait.
Le châtain soupira en pensant à son ami à oreille de chat qui lui manquait affreusement avant d'aller prendre une douche et de filer au lit. C'était comme cela chaque soir de toute manière depuis qu'il n'était plus là.
Le lendemains, Mathéo devait se rendre dans une vielle ferme au sud-est de Paris pour son travail. Il en avait pour deux heures en voiture et devait être là très tôt. Ils commenceront donc la trajet alors qu'il fera encore nuit. Il y allait avec une collègue qui lui faisaient souvent des avances. Mais il les refusaient à chaque fois. Elle n'était absolument pas son genre, trop orgueilleuse et solitaire.
Le châtain venait de rentrer dans la BMW grise conduite par une femme blonde et trop maquillée mais tout de même très belle. Il la salua familièrement. Son matin tellement banale s'était passé si mécaniquement que Mathéo ne s'en était même pas rendu compte. La femme en tailleur foncé démarra la voiture en discutant du travaille et des amis mais n'était pas écoutée par son collègue.
Au bout d'une heure et demi de voyage, une lumière blanche, étrange et vive vint déranger les couleurs orangée de l'aube. Un bruit que l'homme reconnus fendis le ciel au-dessus de cette route de campagne déserte.
-Marlène, gare-toi ! Cria t-il en regardant par la vitre fumée du véhicule hors de prix.
La blonde s'exécuta en posant tout un tas de questions ignorées par l'autre. Ce dernier sortis le plus rapidement possible dès que la voiture fut garée.
Un vaisseau futuriste atterrit non-loin de l'endroit sous les cris de la femme. Le châtain, les yeux écarquillés, s'approchait du véhicule extra-terrestre.
-Pourquoi sont-ils là ? Chuchota l'homme pour lui même.
Malheureusement, sa question fut accueillit par des coups de feu que le brun esquiva en se laissant tomber au sol, contrairement à la voiture qui explosa avec toujours la femme en son bord, en théorie.
-Marlène ! Hurla-t-il alors en se retournant pour voir la voiture en flamme quelques mètres plus loin. Il ne remarqua donc pas la personne derrière lui qui l'empoigna par le cou avant de lui demander :
-C'est bien toi, Mathéo Mevara ?
-Ouais ! Tu me veux quoi ? Demanda le châtain en essayant le plus possible de cacher sa panique par de la provocation.
L'imposant homme-chat roux tenant l'humain sourit et rit de façon pas très rassurante avant d'endormir l'homme à l'aide d'une piqûre. Mathéo se sentit partir et fini par ne plus pouvoir résister et fermer les yeux.
Quand il les rouvrit, il observa la salle dans laquelle il était. Elle lui était légèrement familière. En voulant retirer sa longue mèche des cheveux qui avaient bien poussé durant les deux derniers mois, il remarqua que ses membres étaient attaché sur le lit avec des liens en cuir. Mathéo commençait à paniquer quand un homme-lion qu'il connaissait rentra dans la pièce.
-Harry ?! Qu'est-ce qu'il se passe ? Détache-moi ! Dit le châtain en se débattant.
-Je suis surpris que tu te souvienne de moi, les humains ont pourtant tendance à oublier ce genre de détailles dans leur vie. Dit l'homme-bête sans réussir à cacher sa gêne.
Deux yeux noisettes se posèrent sur lui et un silence pesant s'installa.
-Que se passe-t-il ? Demanda calmement le terrien en insistant sur chaque mot.
-L'un des membres important de notre camps a réussit à convaincre la majorité à t'emmener au tribunal pour te juger... Avoua Harry, très mal à l'aise.
-Je suis en direction de votre planète ? Demanda l'humain même s'il connaissait déjà la réponse mais s'écria quand même « merde » lorsque le lion confirma d'un hochement de tête. Un blanc suivit cela mais l'homme-bête avoua que c'était le type qui l'avait agresser.
-Il se nomme Groll et c'est le père de Léo... Continua Harry.
Cette révélation coupa le souffle de l'homme. « Quoi ? Mais Pourquoi ? Pour quels raisons ? Ce type violent ? » cria le châtain à haute voix sans vraiment le vouloir.
-Que lui as-tu dit, Harry ? Dit de sa grosse voix l'homme-chat en question en dévisageant l'humain.
-Des choses sans importance... Je m'en vais, tu connais les lois, Groll ! Dit le lion en partant et en fermant la porte derrière lui.
-Alors, c'est toi ?! Dirent en même temps les deux hommes.
Un long blanc s'en suivit. Ils se regardaient dans les yeux sans les baisser et en les clignant le moins possible. Cette scène dura dix bonne minutes.
-De ta faute mon fils ne devient pas un homme ! C'est une chiffe-molle incapable de tuer qui que ce soit ! Pacifiste et calme comme je les hais ! Mais après ta mort, il deviendra un vrai homme, un fort et violent ! Dit le chat roux en riant avant de sortir de la salle sous le regard noisette et perdue du châtain. Il ne savait pas quoi répondre à cela. C'était si absurde et semblait tellement impossible. Que répondre à une telle bêtise ?
Mathéo réfléchissait. Mais où avait-il envoyé son meilleur ami ? Il commençait à se demander si Léo était vraiment heureux et si ce n'avait pas été une erreur de l'avoir laissé partir. Pourtant, être avec les siens et sa famille, rend plus heureux qu'enfermé dans un pauvre appartement miteux non ? La châtain ne savait plus et un sentiment de culpabilité venait maintenant le déranger.
Réfléchir, encore et encore ! C'est ce que fit Mathéo, seul dans cette pièce. Ce voyage était définitivement trop long pour l'homme. L'ennuie, la solitude et cette culpabilité grandissante lui donnais envie de pleurer. Ça faisait combien de temps qu'il était là ? Dix heures ? Il en avait l'impression en tout cas. L'ennuie eut raison du terrien et il fini par s'endormir. Vingt quatre heures sans boire, manger et se dégourdir les jambes, c'est vraiment long !

Astra était en vue. Il ne restait que dix petites minutes avant l’atterrissage.
Groll se dirigea vers la pièce où était détenue Mathéo, il avait un genre de sac à patate dans la main gauche.
Une fois qu'il fut entré dans la salle, il regarda l'homme en affichant un sourire sadique sur les lèvres. Celui-ci regardait l'homme-bête, les sourcils froncé et des mitraillettes dans ses yeux noisettes.
-La croisière fut bonne ? Se moqua le chat en souriant de plus belle.
-J'ai grandement apprécié jusqu'à ton retour. Dit le châtain en souriant pour énerver son hôte.
Ce dernier pesta. « Décidément, ce type n'est pas un faible comme je le croyais ! Enfin, tout est encore à voir. » pensa le roux.
Puis, il s'approcha de l'homme qui ne le quittait pas des yeux, avant de lui mettre le sac sur la tête.
-Jusqu'à ta cellule, tu ne verra rien !

Léo était en cours. Les mathématique étaient tellement simple et pourtant si ennuyante qu'il somnolait. La classe entière somnolait en réalité mais cela ne décourageait pas la professeure pour autant. Mais un grand bruit réveilla tous les élèves qui sursautèrent avec l'enseignante.
C'était un homme-blaireau qui venait d'entrer complètement essoufflait. Il repris son souffle avant de dire que les humains étaient arrivé.
Comme peu d'enfants avaient la chance d'en voir, l'enseignante jugea qu'il serait bien d'aller les voir. Elle attrapa la queue de Léo qui s'était déjà levé, prés à partir. Le chat regarda la femme-renarde dans les yeux avant de prendre sa queue dans ses mains et de tirer dans l'espoir d'être libéré. Mais elle ne lâcha pas prise et dit :
-On va y aller mais en rang et calmement.
Le chat noir s'y résigna, se mettant devant la porte et attendant que ses camarades se rangent. De toute façon, il ne savait pas quoi faire. Même si par un quelconque miracle, il réussissait à libérer Mathéo, comment allaient-ils fuir de cet enfer ?
Léo, entouré par ses amis, marchait juste derrière sa maîtresse. Il pouvait déjà voir le bâtiment illuminé par ses milles et une lumières et surtout, le vaisseau. Cette ville n'en possédait que deux identique, il ne pouvait donc pas savoir si c'était le même qui l'avait emportait loin de son meilleur ami et qui, aujourd'hui, les mettaient dans le même enfer.
Tous les habitants formaient un chemin menant à la prison. Tous étaient rassemblait pour observer des gens marcher vers leur funeste destin. C'était écœurant, dégouttant, monstrueux !
Les élèves s'approchèrent du chemin. Léo avait le cœur qui battait la chamade à cause de cet espoir, ce maigre espoir que son père n'ait pas réussit à trouver Mathéo.
Quatre femmes marchaient, un sac sur la tête. Il y avait trois femme habillée en infirmière et une métisse que Léo reconnus comme étant la femme effrayante de la NASA. Puis, quelque pas derrière les femmes et Harry, Léo reconnus Paul sans avoir besoin de voir ses cheveux roux et suivant ses pas, il y avait... Mathéo !
Le chat déglutis et se mordit la lèvre inférieur pour ne pas pleurer. Il fit un pas en avant mais son bras droit se fit attraper par Adélaïde qui lui chuchota de ne surtout pas y aller, qu'il allait se faire tuer. Mais le brun ne pouvait tout simplement pas se résoudre à juste regarder son meilleur ami se diriger vers la mort. Il fit un deuxième pas en avant mais cette fois, c'est Groll qui l'en empêcha en l'empoignant par le t-shirt et en le soulevant d'une dizaine de centimètres. Le soulever comme cela ? le chat roux l'avait tellement fait. La preuve était le col élargie de presque tous ses t-shirts.
-Si tu tente quoi que ce soit, je te tue ! Dit le roux avant de lâcher son fils, tourner les talons et finir par pousser violemment Mathéo qui tentait d'entendre la conversation.
Ophélie se jeta sur son fiancé avant de lui demander s'il allait bien. Il ne répondit rien car il ne voulait pas que le brun sache qu'il voyait tout.

La nuit était tombée depuis un bout de temps. Léo avait tout prévus, enfin pas vraiment. Il attendait depuis maintenant cinq heures que son père et sa mère s'endorme. Il prévoyait ensuite de voler les clefs de la prison que son père possédait et d'aller libérer son ami. Il sortis de sa chambre et s'avança lentement vers celle de ses parents mais une voix le fit sursauter.
-C'est ça que tu veux ? Dit le petit lapin en montrant le trousseau.
-Tu...Tu...Oui. Confirma le chat noir.
-Je ne te laisserait pas les avoir.
Léo s'en étonna et demanda pourquoi.
-Tente le diable en allant le chercher mais si tu vole, le diable ne sera pas tenté, il te tuera. Expliqua le plus jeune en rentrant dans sa propre chambre avant de s'y enfermer.
Le brun resta un instant à réfléchir. Il décida finalement d'essayer de tourner la poignée de la chambre mais n'y parvint pas. Elle était fermée à clef. Il grogna, pas trop fort, à cause de la crainte de réveiller son paternel.
Léo retourna dans sa chambre et ouvrit la seule petite fenêtre de la pièce. Il s'y engouffra et se prépara à sauter. Le chat ferma les yeux, respira un bon coup avant d'ouvrir ses prunelle et de sauter. L'atterrissage se passa sans problème. Sauter du premier étage était chose plutôt aisée comparé au risque de réveiller son père en descendant les escaliers grinçant.
Il commença à avancer et se retourna subitement pour faire face à « sa » maison. Le brun se mit ensuite à courir en direction de la prison. Il se devait de libérer Mathéo et de le sauver comme celui-ci l'avait fait. Et le chat cherchera un moyen de fuir de cette planète plus tard. Un problème à la fois !

Léo finit par arriver devant la prison en dix minutes à peine. Une fois devant, il essaya de récupérer son calme mais il n'y parvint qu'à moitié. Le chat rentra finalement dans le bâtiment qui n'était absolument pas gardé. Le brun avait remarqué que la criminalité n'existait pas ici. Peut-être à cause de la peine de mort ? Ou de l'exil que subissait les « traîtres », comme étaient nommé les voleur et autre petit pêcheur, dans les terres de leur ennemis mortel ; Les hommes-dragons. De toute façon, cela n'avait aucune importance. Ça permettait juste au jeune de pouvoir rentrer dans cet abysse de l'enfer sans se faire voir par des gardes.
L’intérieur lui rappelait cet expérience traumatisante que lui avait infligé son père. Il regarda de ces yeux de félin lui permettant de se repérer assez facilement dans l'obscurité de la planète. Ses yeux étaient utile dans cette nuit constante ! Mais cela n'aidait pas pour son moral. Qu'est que le soleil lui manquait !
Il regarda à peine le couloir de droite menant à la salle d'exécution et l'endroit pour la voir et alla directement à l'escalier opposé menant aux cachots.

Cela faisait un moment qu'il était là, dans la cellule qu'il partageait avec le rouquin. Cette pièce n'avait aucune fenêtre, juste trois mur en une sorte de bétons pourpre comme du sang séché et un mur de barreaux en métal gris foncé, plus que sur terre.
-Tu dois être content d'être sur cette planète ! Dit la châtain avec un faux rire.
-Ta gueule ! Se contenta de répondre Paul en s’asseyant par terre, dos vers l'autre.
Ce dernière soupira. Il avait tout sauf envie de dormir dans un endroit pareil. Et de toute façon, trop de question lui hanté l'esprit accentué par sa culpabilité grandissante. Il pensait encore, se flagellant l'esprit quand un bruit de trousseau de clef se fit entendre. Qui était-ce ? Groll venu le narguer une fois de plus ? Pour cette deuxième possibilité et pour son honneur et orgueil, il ne dit rien. Hors de question de se montrer faible face à un type comme lui !
Mais il fut extrêmement surpris lorsqu'il le vit. Il commença à crier son nom mais bloqua sa voix. Non, il ne fallait pas faire de bruit.

Le visage du plus jeune s'illumina lorsqu'il vit enfin son ami pour la première fois depuis six mois. Il hurla son nom et accourut vers la cellule qu'il ouvra en seulement trois seconde avant de se jeter dans les bras de Mathéo qui serra Léo contre lui aussi.
-Mais comment ? Réussit à articuler le châtain à cause de la joie.
Léo répondit mais personne ne pouvait comprendre à cause de ses pleurs de joie.
-Aucune importance ! Tu m'a tellement manqué... Dit l'humain en serrant son meilleur ami dans ses bras.
-Je ne veux pas gâcher votre moment mais... Même libre, où fuit-on ? Demanda le roux, déjà à l'extérieur.
Le chat laissa entendre un « euh » qui fit se retourner les deux hommes vers lui. Il s'apprêtait à dire qu'il ne savait pas lorsque une voix grave lança qu'ils n'iraient nulle part.
Ayant reconnus cette voix, Paul se figea, Léo se cacha derrière Mathéo et celui-ci fronça les sourcils en se mettant face à Léo de façon protectrice.
-Entrer par effraction dans un bâtiment et libérer des prisonniers... Tu sais ce que tu risque, Léo ? Fit le mastodonte en claquant se langue sur son palet à plusieurs reprise. Et comme tous restaient silencieux, il continua :
-Mais comme je suis de bonne humeur et que, qui plus est, tu es mon fils, je vais te protéger.
« Certainement pas comme Mathéo fait pour moi en se moment même ! » Constata le chat dans ses pensées. Dire cela tout haut signerait leur arrêt de mort.
Tout à coup, Mathéo sauta sur le chat roux et l'agrippa tout en criant aux deux autres de s'enfuir le plus vite possible. Paul ne se fit pas prier et pris ses jambes à son cou suivit par Léo qui s'arrêta une fois arrivé au sommet des escaliers.
« Je suis venue pour sauver Mathéo et une fois de plus, c'est l'inverse. Je ne peux pas ! » Se dit-il mentalement avant de tourner les talons et de souffler pour prendre du courage. Il descendit ensuite les marches deux à deux et sortis ses griffes. Une fois en bas, il put voir que Groll commençait à prendre l'avantage et il lui griffa donc tout le dos grâce à un coup en diagonale. Le mastodonte cracha tel un chat avant de donner un violent coup dans chacun de ses adversaires qui volèrent un peu plus loin en plus de souffrir du coup de griffe infligé qui les faisaient tout deux saigner assez abondamment. Mathéo fut le premier à se relever et retenta une attaque. Seulement, il fut de nouveau projeté et griffé et c'est Léo qui riposta. Son père l'envoya dans un mur à l'aide d'un coup de pied puis sortis son arme en disant que le déshonneur qu'il était prendrait enfin fin.
Mathéo voyait la scène, complètement impuissant. Que faire ? Il était trop loin et ce type était armé. Ravalant sa fierté, il se mit à genoux et dit assez fort :
-Arrête ! Je t'en supplie !
Groll se retourna, cet humain si fière le suppliait ? Lui qui croyait que ce châtain n'était pas si faible que ça...
-Que vaut les supplications d'un faible dans ton genre ? Demanda Groll en pointant son arme vers l'humain. Léo voyant ça commença à paniquer et il griffa les jambes de son père qui cria et se retourna vers le brun. Profitant de la baisse de la garde de son ennemi, l'humain lui fonça dessus et attaqua mais se prit une balle de l'arme du chat roux qui soulevait Léo avec sa main gauche et avait tiré avec sa main droite. La balle avait atteint le cœur de Mathéo qui s’effondra au sol fermant les yeux pour la dernière fois. Les larmes coulèrent le long des joues du plus jeune qui se dit à lui même qu'il était vraiment trop faible en disant à haute voix qu'il aurait préféré que Mathéo soit son père. Son paternel de sang le jeta à côté du cadavre du meilleur tuteur de la vie trop courte de Léo puis lui tira dessus.
-Au final, mon fils n'était peut-être pas un lâche... Dit Groll en enjambant les corps avant de partir comme si de rien n'était...


FIN

___________________________

J'espère que cette nouvelle vous as plus. N'hésitez pas à me donner votre avis négatif comme positif, constructif ou pas. Smile

Mots : 10361 (soit +/- 19 pages ).
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