Chap dormait bien tranquillement, allongé sur le sol du labyrinthe. Lorsqu’ils avaient retrouvé les murs sombres et froids de leur fichue prison, aucun des trois compères n’avait eu ni l’envie ni le courage d’avancer, alors ils avaient d’un commun accord décidé de tous se reposer. Le châtain avait dû se concentrer de toutes ses forces pour oublier les images de Xari gisant à terre, le corps meurtri par la torture qu’on lui avait fait subir. Il avait malgré tout réussi à s’endormir, sentant la présence rassurante de ses deux partenaires autour de lui.
Il était plongé dans un sommeil profond lorsqu’il se rendit compte qu’il y avait du mouvement autour de lui. Il essaya de bouger légèrement pour comprendre ce qu’il se passait, mais une voix calme lui dit en chuchotant :
- Rendors-toi, Chap, tout va bien...
Reconnaissant la voix, il se détendit immédiatement et s’apprêta à replonger dans le sommeil. Il était sur le point de repartir au pays des rêves, lorsqu’il sentit qu’on lui attachait quelque chose autour de la bouche.
Qu’est-ce que...
Il essaya de parler, mais le bâillon plaqué sur son visage l’en empêcha. Il se mit à paniquer. Il voulut dégager ses mains pour pouvoir se relever, mais il n’y parvint pas. Il se rendit compte avec une désagréable sensation qu’elles avaient été attachées entre elles avec une corde râpeuse. De même pour ses deux jambes. Là, il paniquait. Il se mit à gigoter dans tous les sens pour essayer de comprendre ce qu’il se passait autour de lui.
- Shhht, Chap, s’il te plaît... dit une nouvelle fois la voix de Fukano, emplie de tristesse et de supplication.
Mais le châtain n’arrivait pas à se calmer. A quoi jouait son compagnon, bon sang !
Il sentit les mains fortes de son ami le prendre par les épaules et le traîner sur le sol du labyrinthe, loin de Dfg, encore endormi. Chap regarda ce dernier, désespéré et se mit à gémir et à faire le plus de bruit possible pour attirer son attention. Fukano le lâcha et vint s’agenouiller à côté de son visage.
- Chap, arrête, je t’en supplie ! chuchota-t-il.
L’interpellé se calma légèrement. Il avait plutôt intérêt à avoir une bonne explication, l’autre kidnappeur !
Il croisa les yeux embués de Fukano et arrêta définitivement de bouger. Son ami était au bord des larmes.
- Je suis tellement désolé... murmura-t-il.
Il jeta un coup d’œil au mur dans lequel une brèche était ouverte. La même que par laquelle ils étaient remontés il y avait de ça quelques heures. Alors quoi, Fukano allait l’y rejeter ? Non !
- Ils... Ils m’ont dit qu’ils lui feraient du mal si je ne le faisais pas... Alors... Je...
Il avait détourné les yeux pour les fixer sur Dfg, paisiblement allongé sur le sol. Chap regarda le visage tourmenté de son partenaire de binôme. Il le comprenait. Il le comprenait tellement. Il serait probablement dans le même état à sa place... Leurs regards se croisèrent à nouveau. Des larmes avaient commencé à rouler le long des joues de Fukano, alors que Chap essayait de lui faire comprendre qu’il ne lui en voulait pas. Le rouquin passa ses mains dans le dos de son ami et le suréleva jusqu’à ce que leurs torses se touchent. Il le pressa contre lui et sanglota doucement.
- Je suis tellement désolé... Je veux pas qu’ils te fassent de mal... Pas comme à Dfg, pas comme à Xari... Je veux pas avoir à faire ça...
Chap sentit un frisson parcourir le corps de son ami. Il avait peur lui aussi. Il aurait aimé entourer Fukano de ses bras pour le consoler, mais elles étaient liées dans son dos, c’était physiquement impossible. Il se contenta de blottir sa tête dans le cou du jeune homme. Il haïssait ceux qui les retenaient prisonniers ici. Il les détestait de faire pleurer Fukano, il les détestait de le séparer de ses compagnons, il les détestait d’avoir blessé Xari...
A contrecœur, Fukano le reposa doucement au sol, puis le souleva à nouveau pour le placer sur le toboggan rouge par lequel ils avaient accédé au bas du souterrain. Il l’empêcha de glisser en le retenant par les aisselles.
- Ils ne te feront peut-être rien... Ils vont peut-être juste te mettre avec une autre équipe... murmura le rouquin, comme pour se rassurer lui-même.
Chap était persuadé du contraire, mais il écouta tout de même les paroles rassurantes de son ami sans ciller.
- On se retrouve à la sortie, hein ? demanda encore Fukano, conscient qu’il n’aurait pas de réponse.
Le châtain n’avait plus qu’une seule envie, qu’il le lâche. Le stress commençait à le rendre malade et il n’en pouvait plus de sentir Fukano souffrir à ce point. Lentement, il sentit les bras du rouquin relâcher leur prise sur lui, et il se sentit partir vers le bas de l’attraction, non sans que l’ancien mi-animal ne lui ai glissé un petit « je suis désolé » désespéré à l’oreille.
La descente lui paru interminable. Il avait une peur grandissante qui lui rongeait le ventre. Il avait fait le brave devant Fukano pour qu’il ne se sente pas trop coupable, mais il savait très bien qu’ils n’allaient pas lui faire de cadeau, en bas. Il avait beau comprendre les motifs de son ami et les accepter, il se sentait trahi.
Et ça faisait mal...
*****
Dfg ouvrit difficilement les yeux. Fukano était en train de le secouer vigoureusement. Il avait été si dur que ça à réveiller ? Il s’étira légèrement avant de se redresser.
- J’ai l’impression d’avoir dormi seulement dix minutes... soupira le brun.
Il s’attendait à une réponse ironique de Chap ou à une surenchère de Fukano, mais elle ne venait pas... Il se tourna vers le rouquin, toujours assis près de lui.
Son visage était ravagé par la tourmente et le chagrin. Il lui lança un regard inquiet.
- Fukano, tout va bien ?
- N... Non, répondit celui-ci en baissant les yeux.
- Qu’est-ce... il fit une pause. Où est Chap ? Demanda-t-il, se rendant soudain compte de l’évidence.
Fukano éclata en sanglots près de lui. Il le prit doucement dans ses bras pour le calmer. Il avait bien vu, à la « fête », que ces deux-là étaient devenus proches, mais il ne savait pas que le rouquin tenait tant que cela à son collègue.
Il le berça doucement, le temps que ses pleurs se calment. Dfg était très inquiet pour Chap. Il espéra que tout allait bien pour lui. Ils l’avaient sûrement enlevé, comme pour lui. Il soupira. Ils ne pouvaient rien y faire. Il allait veiller sur Fukano, c’était le seul allié qui lui restait. Il se détacha lentement du jeune garçon, toujours très contrarié.
- Allez, viens, dit-il doucement, on le retrouvera à la sortie, d’accord ?
L’ancien mi-animal acquiesça tristement. Ils se levèrent et partirent dans le labyrinthe.
*****
De son côté, Chap avait atteint le sol. Il s’était étalé au pied du toboggan, dans l’incapacité de se rattraper avec ses mains ou ses pieds. Il sentit des bras puissants le soulever du parquet clair et l’emmener au milieu de la pièce.
Elle avait bien changé depuis la dernière fois. Les lumières multicolores avaient été remplacées par des lampes laissant passer une faible lumière blanche. Il n’y avait plus aucune table, plus aucun canapé. Le seul meuble qui s’y trouvait était une chaise en bois, trônant au centre de la salle. C’est là que les hommes installèrent Chap, avant de partir et de le laisser seul à l’intérieur. Le jeune homme sentait son cœur battre la chamade, à tel point que cela lui faisait mal. Il ferma les yeux et essaya de respirer lentement pour se calmer.
Il entendit des bruits de pas derrière lui. Ils se rapprochèrent. Il finit par ouvrir les yeux, alors que quelqu’un posait ses mains sur ses épaules.
- Alors, mon petit Chap... Comment ça se fait de se faire trahir par ceux en qui on a confiance ? murmura une voix amusée près de son oreille.
L’intéressé ne put pas s’empêcher de frissonner. Cette voix... C’était celle des annonces...
Il sentit l’homme toucher l’arrière de sa tête et la pression du bâillon sur sa bouche disparut. Le jeune homme bougea légèrement sa mâchoire endolorie.
L’inconnu déposa à nouveau ses mains sur les épaules du jeune homme. Ce dernier ne broncha pas. Il entendit remuer, et sentit quelque chose d’humide sur sa nuque. Il... ? Chap se décala sur le côté pour échapper à cet étrange baiser.
- Oh, oh, oh... murmura l’homme, laisse-toi un peu aller, tu veux ?
Il recommença de plus belle, empêchant sa victime de bouger en le maintenant fermement sur la chaise. Chap le laissa faire, raide comme un piquet. Il n’aimait pas du tout cela. L’homme passa de sa nuque à son cou, et le jeune garçon put apercevoir la tignasse noiraude de son agresseur. Ce dernier le força à lever la tête pour avoir un meilleur accès à sa gorge. Il l’y mordilla, s’en donnant à cœur joie. Le châtain essayait de toute ses forces de se concentrer sur autre chose, mais le petit jeu du l’inconnu était... troublant.
Ce dernier vint se placer devant sa victime, qui put enfin voir ses yeux caramel et ses traits grossiers. Il s’assit sur les genoux du pauvre Chap qui gémit sous le poids, et il posa brusquement ses lèvres sur celle du jeune homme. Celui-ci n’eut aucune réaction. Il n’essaya pas de reculer, il ne répondit pas. Mais il refusa l’accès à sa bouche à la langue de l’inconnu. Furieux, il se détacha brièvement de lui.
- Mets-y du tiens, allez... murmura-t-il en reprenant de plus belle.
Mais Chap lui refusait toujours ce qu’il voulait et il commençait à s’impatienter.
- De toute façon, tu vas mourir, alors autant en profiter, non ? murmura-t-il encore une fois, sans s’arrêter de le mordiller partout.
Il sentit sa victime se raidir sous lui. Oups.
L’homme finit par se relever. Il réessayerait plus tard, il avait tout son temps...
- Regarde, à quel point ton cher Fukano est détruit, à la simple idée que tu sois loin de lui... dit alors l’homme, en passant derrière sa victime.
Une image s’afficha sur le mur blanc, droit devant Chap. On y voyait Dfg essayer de faire avancer Fukano qui traînait les pieds, complètement ravagé par la tristesse. Le châtain se mordit la lèvre inférieure.
- Laissez-le... finit-il par dire, presque suppliant.
- Oh, non, jamais. Fukano est l’un de mes chouchous. Plus il souffrira, plus amusant ce sera... dit l’homme sur un ton qui laissait transparaître sa passion.
Le cœur de Chap s’était serré. Il ne voulait pas que Fukano souffre à cause de lui, ni aucun autre, d’ailleurs...
-J’attends surtout le moment où il va apprendre ton malencontreux décès, après qu’il t’ait livré à nous... murmura l’horrible personnage, qui s’était rapproché de Chap et lui avait soufflé les derniers mots à l’oreille. Le châtain gémit.
- Non... Ne lui faites pas ça ! supplia-t-il.
- Je vois que tu fais preuve d’altruisme... La mort ne t’effraie pas ? Tant mieux, j’avais l’intention de te torturer jusqu’à ce que tu me supplies de te la donner, mais...
Il était à nouveau repassé devant lui et avait posé sauvagement ses lèvres sur celles du châtain, qui, bien que totalement dérouté, ne se laissa à nouveau pas faire.
- Dommage, tu as raté ta chance...
Et il bondit sur lui, faisait basculer la chaise en arrière, lui tordant douloureusement les bras et enfonçant le dossier dans son dos. Il ne put retenir une plainte de douleur.
L’homme sourit. Ça allait être amusant...
*****
Zerator sourit. Azenet allait mieux depuis que l’autre blonde était venu le soigner. Il leur avait confié ses interrogations à propos de cette étrange fille, et le brun devait avouer qu’il trouvait aussi bizarre le fait qu’elle soit venue l’aider après avoir torturé l’un de leurs amis. Zerator avait établi une théorie comme quoi ils n’avaient peut-être pas tous la même importance. Les autres avaient simplement hoché la tête. Ils ne pouvaient être sûrs de rien...
Ils conversaient tranquillement tous les trois avec Alderiate. Ils attendaient sur cette petite place depuis maintenant longtemps, et aucun de leurs amis ne les avaient rejoint. Zerator avait épuisé tout son stock de jeux débiles et de chansons à réponse, il commençait vraiment à s’ennuyer. Alderiate finit par se lever.
- Bon, je vais...
Il s’interrompit. Des voix, ils avaient entendu des voix ! Ils se mirent à crier comme des abrutis pour que leurs amis puissent les retrouver. Il semblait à Zerator qu’il avait reconnu le timbre grave de Dfg. Cela voulait dire que Fukano et Chap étaient avec lui. Il sentit son cœur se réchauffer. Des visages un peu plus connus.
Ils se levèrent tous les trois et partirent à la rencontre de l’autre groupe.
Mais au lieu d’être heureux de les retrouver, ils semblaient tous les deux inquiets. Les deux.
Chap manquait à l’appel. Dès qu’il l’avait vu, Fukano s’était jeté dans les bras de Zerator, qui l’avait réceptionné et s’était mis à lui caresser doucement le dos.
- Qu’est-ce qu’il s’est passé ? demanda Azenet à Dfg, perplexe.
- On a perdu Chap, pendant la nuit. On ne sait pas où ils l’ont emmené.
Il grimaça. Zerator remarqua les regards inquiets que le grand brun lançait à Fukano, toujours blotti dans ses bras.
- Allez, venez avec nous.
Alderiate avait passé un bras autour des épaules de Dfg et l’entraînait vers la sortie du labyrinthe. L’homme aux yeux verts semblait affecté par l’absence de Chap, qui était l’un de ses meilleurs amis. Ils arrivèrent sur la place de campement provisoire des trois garçons et s’assirent en rond sur le sol. Fukano ne quittait pas Zerator, qui s’occupait de lui avec l’aide d’Azenet, alors qu’Alderiate racontait à Dfg ce qu’il s’était passé entre Azenet et la damoiselle blonde...
*****
La jeune fille détourna les yeux de l’écran sur lequel s’affichait en grand le visage surexcité de son employeur.
Les hurlements de Chap avaient longtemps traversés les murs, et elle avait dû se faire violence pour ne pas plaquer ses mains sur ses oreilles. Mais depuis quelques minutes, il ne semblait plus avoir la force de crier et se contentait de gémir lorsqu’il avait trop mal, se laissant totalement faire, trop brisé pour réussir encore à se débattre.
- Violence légère, soyons prudent !:
Son bourreau l’avait envoyé valser contre tous les murs de la pièce, il l’avait griffé au sang, avait enduit ses plaies ouvertes de citron pressé et avait saupoudré le tout de sel. La jeune fille avait supporté les images sans broncher, mais en son fort intérieur, c’était le chaos le plus total. Les remords qui tordaient son ventre lui donnaient envie de mourir. Mais qu’est-ce qu’elle pouvait faire face à la détresse du châtain ? Rien...
C’était tout bonnement impensable de se jeter dans la pièce et d’affronter le Maître pour qu’il arrête sa torture... Il était beaucoup trop perdu dans son monde. Son monde où il avait le contrôle sur tout. Son monde où tous les autres n’étaient que des jouets.
Elle voyait que l’homme aux cheveux noirs commençait à se lasser. Chap n’était plus réactif à rien, trop blessé pour avoir encore du répondant où une quelconque résistance. Elle regarda sa montre. C’était le moment où jamais. Elle s’éclipsa discrètement de la salle d’observation.
Elle ne pouvait pas arrêter cette torture.
Mais elle pouvait essayer de lui sauver la vie.
*****
Il ouvrit lentement les yeux. Il laissa échapper un gémissement de détresse de ses lèvres. Il était de retour dans ce maudit labyrinthe, le corps meurtri, avec un mal de crâne sans nom.
Il ne comprenait pas... Pourquoi était-il toujours là... Il lui avait dit qu’il mourrait... Il le lui avait promis... Chap était à bout. Il s’était enfin résigné à mourir. Cela lui épargnerait bien des souffrances.
Ils lui avaient laissé ses liens. Ah. Comme s’il avait la moindre chance de se relever, maintenant... Pas un seul de ses muscles ne lui arrachait pas un cri de douleur, s’il le bougeait. Enfin, pour autant que ses cordes vocales soient encore opérationnelles... Il n’en savait rien...
Il était étrangement calme. Cela l’étonnait lui-même... Rien ne se passait, pourtant. Il n’allait peut-être pas mourir, finalement...
Il ne sentait pas de sang couler sur lui, c’était étrange, avec toutes les plaies qu’on lui avait ouverte sur le corps. Dans un effort qui lui arracha un grognement de douleur, il bougea légèrement la tête pour apercevoir une de ses jambes. Elle était bandée.
Ah bon ? Mais à quoi bon le soigner pour le tuer ensuite ? Il commençait sérieusement à douter des paroles de l’inconnu qui l’avait torturé... Peut-être qu’il lui avait simplement menti... Il l’espérait. Il voulait revoir ses amis. Il voulait revoir Fukano... Le prendre dans ses bras et lui dire qu’il ne lui en voulait pas... Il ne voulait pas que le rouquin ait sa mort sur la conscience...
« Alors, Chap, prêt à recevoir le jugement dernier ? J’ai longtemps hésité à forcer un de tes amis à te tuer, mais je ne l’ai pas fait... Je suis gentil, hein ? Non, je ne suis pas gentil. Ça aurait juste pris beaucoup trop de temps... Adieu, Chap, tu étais un jouet sympathique... Peut-être mon préféré, finalement... Mais toute les bonnes choses ont une fin. »
Chap ferma les yeux. Il entendit un aboiement au loin. Alors c’était comme cela qu’il allait mourir ? Seul, au milieu de ce couloir froid et sombre, tué par un chien enragé ?
Il avait réussi à rester calme jusque là, mais c’était devenu trop...
Son cœur commença à battre dans sa poitrine, comme s’il voulait en sortir. Une plainte douloureuse sortit des lèvres du châtain. Les battements commencèrent à devenir de plus en plus rapide, et bientôt, il sentit que tout son corps se mettait à battre au même rythme.
Ses oreilles se mirent à bourdonner, entamant une cacophonie infâme dans sa tête.
Il ne comprenait pas ce qui lui arrivait... Allait-il mourir avant même que le chien n’arrive ?
Il commençait à perdre la notion de la réalité, sa vue était floue et il avait beau être conscient d’avoir les yeux ouverts, il ne voyait plus rien.
Il commençait à manquer d’air. Il essayait de prendre de grands inspirations, mais l’oxygène ne semblait pas atteindre ses poumons. Il avait l’impression de suffoquer.
Il retrouva la vue pour apercevoir le chien venir d’un couloir adjacent et bifurquer vers lui, avant de courir droit sur sa victime.
Il ferma les yeux.
C’en était fini de lui...
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Bon...
*se roule en boule dans sa couverture*
J'suis au fond maintenant.
J'espère que vous avez... aimé ?
Flo'