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[Prologue] Némésis

Raikya l'Alchimiste
Raikya l'Alchimiste
Apprenti Sadique
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Jeu 8 Oct - 12:31
Raikya l'Alchimiste
Prologue: Némésis

-Rentre, dit-il.
Elle s’appuya sur la carrosserie, semblant ne pas écouter. Ses yeux, hésitants, scrutèrent le ciel, voltigèrent entre les nuages puis vers les murs autour d’elle pour enfin se poser sur son visage. Elle fronça les sourcils, mais hocha finalement la tête et vient s’installer à côté de lui.
-Tu peux dormir quelques heures, si tu veux.
Le regard obstinément tourné vers la vitre, elle ne répondit pas. Il n’insista guère et reprit son livre, se replongeant dans une lecture nostalgique.


Des nuages porteurs d’un charbon gris s’amoncelaient au-dessus des cheminées depuis le matin. L’air était de cette lourdeur rance qui appelait la pluie et qui, mêlée à l’odeur de pourriture et de mort des coins de ruelles où s’entassait la misère humaine et les rats, suffisait à vous faire tourner la tête de dégoût. Et encore, il ne fallait pas jeter un œil derrière les murs des mansardes qui s’entassaient dans ces quartiers-là… à défaut de s’en retourner le ventre. Depuis un siècle, les cheminées ne cessaient de cracher des nuages noirs et les fours dévoraient les hommes de leur gueules monstrueuses. Cette ville n’était qu’une pourriture, un amas de briques et de misère ne paraissant connaitre que la pluie.
Chaque chat des rues le sentait au plus profond de ses veines : d’un instant à l’autre, le ciel se déchirerait d’un seul et puissant fracas et l’eau se déverserait avec la force du déluge sur les quelques figures encore assez sottes pour braver les cieux. Les animaux de ville avaient cet instinct, purement animalier de cacher leurs corps à la fureur divine. Un reflexe qui les gardaient secs… et qui manquait cruellement aux hommes ; ou, plus précisément, un reflexe qui manquait particulièrement aux habitants de cette ville de pierre et de suie. Ville, semblait-il, composée uniquement de sots promenant leurs nez au vent alors que la tempête se prépare à frapper.
S’il y avait bien une chose que les hommes ne devaient jamais tenter, c’était bien le ciel. Car le prix à payer pour leur audace serra toujours au plus cher ; leur déchéance, totale. Ceux qui, par le passé, provoquèrent ces nuées enclavée de suie en sont des exemples… si malheureusement parfait. Jadis, un nom désignait ce crime : hybris, la démesure et l’orgueil de mépriser les cieux. Aujourd’hui, les siècles de terreur et de crainte tournée vers les hauteurs ont passé et du crime il ne reste qu’une vague appellation, presque une banalité : péché. Un crime qu’on ne commet pas impunément, certes, mais qui n’effraie plus que les poltrons.
Et pourtant ! Et pourtant, les hommes se tournent toujours vers lui quand la noirceur effraie leur âme et que le doute s’empare de leur corps. Ils se tournent vers lui les mains liées à la recherche d’une réponse à leurs prières pleines d’espoir. Leurs yeux levés, ils appellent sont secours avec la dernière force d’une vie si misérable, si éphémère. Mais ils ont beau tout sacrifié, aucune réponse ne leur serra jamais donnée. Le ciel reste muet aux supplications lointaines de la terre ; seule la pluie tombe des nuages. Il faut pourtant vivre …
La vie ne s’arrêtera guère pour un pitoyable orage. Il faut toujours travailler, procurer à ses besoins, aller de l’avant. Il faut continuer, malgré tout, tout le reste. Continuer à marcher. Est-ce pour cela seulement que les hommes continuent à marcher alors même que la tempête menace de les arracher? Car ils ne peuvent compter que sur leurs propres membres, leurs bras et leurs jambes ? Mais marcher seul, c’est si laborieux. Avancer sans aide, si difficile.  Les pas à faire sont si grands, la route est si longue et les ravins si profonds… alors, ballotés en tous sens, ils ne trouvent plus de port ni d’ancre auxquels se raccrocher. Alors, au fond de leur malheur, les hommes se tournent vers l’autre. L’autre n’écoute pas non plus. Il répond, néanmoins. Il se réjouit de leur désespoir et leur renvoie l’illusion d’une réponse. Il leur porte la haine sur un plateau d’argent et leur serre dans la main la lame qui coupera leur gorge ! Les démons hantent ceux qui se détournèrent du ciel pour scruter l’enfer. Les démons des rêves cauchemardesques prennent vie quand l’esprit abandonne toute raison. La mort les épouvante, la peur les déchire jusqu’à leur dernier souffle. Finalement, quand la vue disparait de leurs yeux noyés de larmes, ils ne voient plus que son sourire carnassier tandis que l’ombre les enveloppes d’un linceul de cendres. Voilà ce que sont le ciel, la terre et les pécheurs.
Enfin, c’est ce qu’ils disent.
Est-ce la vérité ? Mais qu’est-ce que la vérité, après tout ? Qui peut prétendre la détenir ?
Notre conception du monde résulte de chacun de nos vécus. Chaque souvenir modélise une part de la vérité. Il n’y a rien d’unique, il n’y a que des fragments. Un miroir brisé dont les éclats sont autant de bouts d’éternité. La voici, ta vérité. Rien que des morceaux…


Dans cette ville de noir et de gris, en cette soirée du 26 août 1939, le ciel était furieux. Ou peut-être les démons appelés par toute cette anxiété couvraient-ils les hommes de ce mauvais temps. Qui sait ? Sans doute n’était-ce là encore qu’une étrange apparition d’une fortune qui, sans intervention aucune, bouleversait tout autant la terre que le ciel. Une crainte moite étouffait les rues depuis quelques temps ; une angoisse croissante imprégnait chaque homme et chaque femme. Tous, vraiment ? Pourtant … celui qui marchait d’un pas décidé à travers une ruelle obscure avait cette allure certaine et décidée des hommes que rien n’effraie plus.
Ses pas le menait tout droit vers la seule source de lumière aux alentours : la vitre d’un vieux bar quelque peu poussiéreux, à la jonction de deux ruelles. Sans une once d’hésitation, l’homme poussa le battant de la porte et entra dans la bâtisse. Personne ne se retourna à son entrée : tous étaient tournés vers une minuscule machine, debout sur le comptoir. Les clients et même le barman étaient amassés autour de cette chose à boire chacune de ces paroles.
C’était une scène comme on pouvait en voir tant ces jours-ci : le soir venu, les hommes s’amassaient avec les autres dans leur bar favori autour d’un poste radio à l’écoute des dernières nouvelles. Enfin, quand l’information n’était pas celle attendue, l’on mettait quelques musiques pleines de faux espoirs et d’amour humide. Les hommes, lassés d’une attente sans fin, buvaient alors les quelques monnaies collant au fond de ses poches, admirable médicament contre son appréhension, ce sentiment qui imprégnait le cœur, soulagé par la boisson pour une pauvre nuit.

-Le gouvernement, dans l’optique de préserver l’équilibre fragile, a signé aujourd’hui un traité avec la Pol…

Disait la radio avant d’être brutalement coupée par le barman. S’ensuivit une flopée de protestations véhémentes de la part des clients –enfin, surtout des clients avec une choppe vide dans la main. Protestations qui furent toutes balayés par le ton autoritaire et l’œil réprobateur du patron :

-S’arrétez un peu ce boucan, oui ? Ils racontent que des connries, d’façon. On l’s’aurait déjà si s’avait commencé.

Les autres haussèrent simplement, retournant aussitôt à la contemplation de leur bière en écoutant vaguement une voix féminine au timbre inhumain chanter  derrière le grésillement de la radio. Le barman hocha la tête en silence et prit un chiffon fait, semblait-il, de la même matière verdâtre que les sièges ainsi qu’un verre crasseux. Le nettoyant machinalement, il se tourna vers la porte. L’homme, debout devant l’entrée, n’avait pas bougé de toute la scène, une moitié de grimace à la commissure des lèvres.

-Un service pour vous, Monsieur ? Voulez un p’tit verre, peut-être ?, demanda le barman, un fond d’ironie sur la langue.

La rumeur d’un rire rauque se propagea parmi les clients dont quelques uns seulement levèrent la tête pour apercevoir l’homme, avant de la baisser à nouveau. Sur, ce n’était pas tous les jours qu’on voyait un gars comme lui dans un endroit comme ça, surtout un d’aussi haut grade… mais celui-là était un accoutumé du bar. Et les clients, eux, étaient accoutumés à la vieille blague que le patron répétait à chaque fois et qui ne faisait plus sourire que les plus jeunes.
Mais l’homme n’était guère d’humeur à rire.

-J’ai besoin d’un téléphone, et vite, déclara-t-il tout en se dirigeant d’un pas raide vers le comptoir.
-Vous payez ?  

L’homme se contenta de scruter le barman comme s’il se fut s’agit d’une mauvaise blague. Mais le propriétaire ne faisait qu’essuyer de plus en plus fort son verre crasseux, qui n’en devenait que plus sale.

-Je crois qu’on ne s’est pas très bien compris. C’est une urgence.

Le ton de l’homme était pour le moins irrité.

-Où iriez-vous contre la loi ? Dois-je référer de votre absence de collaboration à mes supérieurs ? Je pense que vous m’êtes déjà redevable du triple de votre misérable boutique pour toutes les fois où j’ai omis de reporter vos agissements et ce sale débris qu’est votre bar à mes supérieurs. Alors, maintenant, j’ai besoin d’un téléphone, et vite.

Le silence était total, toutes les oreilles dressées : on aurait pu entendre une mouche voler si la fille de la radio ne s’égosillait pas autant.

-Ca va, pas besoin de… enfin… le téléphone est juste là, derrière.

Il indiqua le fond de la pièce d’un geste mou. Grommelant un « merci bien » l’homme traversa la double rangée de tables de sa démarche raide et pressée pour disparaitre derrière une porte d’un brun accordé à la couleur régurgitée des sièges. Il y entra et, quelques minutes à peine plus tard, ressortit. Sans un mot de plus au barman, l’homme quitta le bar. La tension retomba aussitôt et les clients, voyant le spectacle bel et bien terminé, retournèrent à leurs déboires et autre méditation profonde. Sans doute l’un ou l’autre pensait-il à sa femme restée à la maison, à leur travail éreintant ou encore leur dettes… la tête occupée à toutes ces choses si tangibles, ils oublièrent bien vite l’étrange intrusion. Dehors, le ciel se fendit d’une fissure éclatante tandis que l’air propageait la détonation de cent coups de canon.



Le premier éclair éclatait au-dessus de cette ville sombre et fade. Dans les ruelles, les monstres hurlèrent un écho terrible. Il était l’heure. L’heure du jugement pour les pécheurs. Les démons des songes s’étaient éveillés…  et maintenant, commençons.

________________________________

Bien, me voilà donc repartie sur des routes inconnues. Géronimoooo !
Bien que j'ignore s'il y a encore une âme ici qui serrait apte à me lire, je poste tout de même. Ce sont mes petites expériences... L'entrainement fait le maitre, mais on a toujours besoin d'un retour. Un minuscule commentaire fait toujours plaisir ;3 :coeur:
Voici donc un prologue d'une longueur respectable. J'ignore si je vais écrire la suite mais j'en ait bien envie quand même, alors je pense que oui. Le titre est plus ou moins provisoire puisque ce n'est pas le nom de l'histoire, mais seulement du prologue.
Dernière chose : oui, c'est bien un remake. Non, ce n'est pas un remake de conte. En fait, il est assez dur de savoir quel support je réinvente si l'on ne l'a pas lu/vu, surtout dans ce prologue. Mais dire que ce n'est pas un remake serrait extrêmement hypocrite et surtout un mensonge et je n'aime pas mentir. Donc, l'histoire reste bien là à sa place n_n
Merci d'avoir pris la peine de lire jusqu'à la fin :coeur:
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PitSolitayrh_
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Localisation : ça varie suivant la position au micromètre près par rapport au soleil et au noyau terrestre.à part si je ne bouge pas d'un micromètre je ne peux pas dire ma localistion exacte fdp
Jeu 8 Oct - 18:15
PitSolitayrh_
Beau chapitre ^^
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M.S.
Petit Sadique
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Ven 9 Oct - 20:53
M.S.
Maudis soit la version de grec ancien que j'ai demain de 8h à 13h... maudit soit elle.
je devrais être allé dormir, mais ton prologue était tellement bien que je n'ai pas pu en détacher les yeux. Cependant je suis fatigué, et les samedi matins pour moi sont le moment où l'on passe des contrôles... Je ne peux donc pas te faire, ce soir, le commentaire que mériterais ton texte. Mais il est si bien qu'il fallait que je passe te dire que je l'ai lu. Que je me suis fait harponné et que je reviendrais pour faire mon blabla dans la longueur qu'il convient pour pareille occasion.
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Raikya l'Alchimiste
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Sam 10 Oct - 16:12
Raikya l'Alchimiste
Pit_Solidayrh a écrit:
Beau chapitre ^^

Merci, je suis contente qu'il t'ai plut <3
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M.S.
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Sam 10 Oct - 19:11
M.S.
Mich au commentaire, bonjour.
Bon alors sens que je suis partie pour pas mal de temps !

« Némésis » déjà le titre, c'est la déesse grec de la juste colère. Celle qui apporte aux mortels les conséquences de leur actes. C'est la mains équitable du ciel. Et c'est aussi le genre de déesse que je suis obligé de réviser de temps en temps ( c'est à dire avant les contrôles du culture antique ) pour ne les oublier. On retrouve donc dans ton titre les trois symboliques qui marquent l'ensemble de ton texte sur lesquelles je vais revenir plus explicitement.

Et on commence avec le meilleur passage du prologue. Celui qui est comme un hameçon à l’intérêt du lecteur, celui qui l’arrête et qui le fait continuer le texte. Non, mais waahh, qu'est ce que tu nous envoie dans les yeux avec ce début. Surtout que c'est fait tous gentiment. Genre le verre d'eau, si tu vois ce que je veux dire XD. Il paraîtra donc peut être banale à quelqu'un qui lit vite, peu attentif, ce genre de lecteur qui saute les descriptions de Balzac. Mais il y a vraiment beaucoup dans ce début.

D'abord cela commence par du discourt directe. On ne sait pas qui parle. C'est un début très brutale. Il n'y a pas l'habituelle et chiante explication de lieu, de temps … On commence directement, c'est une belle accroche pour sa brutalité. L'histoire est déjà commencé depuis longtemps. Elle n'a pas attendue le lecteur.

Ensuite, il et elle ne sont pas nommé. C'est très bien, car les pronoms reflètes le mystère déjà créé par la première phrase. Et c'est justement le fait que le narrateur ne nous dise pas qui ils sont, qui nous donne envie d'en savoir plus ! On s'attache déjà au deux personnages. J'ai beaucoup de sympathie pour lui, pour elle également. Leur destin m’intéresse vraiment, je me sens concerné par le sort de ces personnages. Je veux savoir ce qui va leur arrivé. Je les aime déjà. Et cela parce que le narrateur ne nous dit pas qui ils sont. Les nommer dès le début aurait produit un tous autre effet.

Après je suis toujours aussi chiante et critique et là pour une fois je vais pourvoir dire tous ce que j'ai sur le cœur. Chose que je n'ai encore jamais pu pour se forum, je suis toujours trop exigeante. Je ne peux pas détruire chaque phrase, se serait méchant et improductif ( et que cela me prenne trop de temps ) . Mais ton texte est si propre qu'il ne laisse que très peu d'accroche à la critique et donc que je peux tous dire...

« voltigèrent » Avec les yeux comme sujet, l'image ne convient pas. C'est un peu bizarre. Mais après ce n'est pas grave du tous. Comme je le dis plus haut. Je vais disséquer ton texte avec la même sévérité que je pose sur les plus grandes œuvres de la littérature. Ce sont donc de vraiment petite critique, très pointue et sans grande importance finalement.

« pour enfin se poser sur son visage » Je veux aussi relever des points très réussit. Ici je veux parler de rythme, C'est un rythme ternaire que tous nous utilise là. On sent vraiment le mouvement de son regard dans le mouvement rythmique de la phrase. Et puis son regard tombe sur lui. Et la phrase arrive à lui comme un conclusion et c'est lui qui la finie ce qui donne une vrai force car la phrase était longue. Je ne sais pas si c'était totalement maîtrisé chez toi, mais tu as vraiment réussit quelque chose là. Quelque chose dont il faut que je m'inspire. C'est royale. J'ai tellement du mal avec la rythmique des phrases de prose...  

Pour son comportement à elle. J'aime beaucoup se retenue. Sa méfiance. Sa perplexité. On sent bien le caractère fier, un peu hautain, distant, ténébreux et décidé. Caractères que j'adore. Je sens qu'on va bien s'entendre elle est moi.

Elle ne parle pas. Elle ne lui réponds pas. Et ne pas entendre sa voix rajoute beaucoup au mystère. C'est tellement habile. Je sais pas comment dre mon admiration pour ce premier paragraphe.

« mais hocha finalement la tête et vient s’installer à côté de lui. » Dans un autre contexte que ce texte, je n'aurais jamais relevé cette phrase. Mais il y a un problème de force. Est ce que le « mais » était il réellement nécessaire ? Son effet ne convient pas vraiment. Ce n'est pas parfait... et puis le fait d'hocher la tête, était ce réellement nécessaire aussi ?

« -Tu peux dormir quelques heures, si tu veux. » je l'aime beaucoup lui. Il est attentionné sans être collant. Il a l'air gentil, bien qu'assez ténébreux aussi. Bref il me plaît a fond ! Ce genre de personnage, je lirais toute l'histoire juste pour lui s'il le fallait.

« Le regard obstinément tourné vers la vitre, elle ne répondit pas. Il n’insista guère et reprit son livre, se replongeant dans une lecture nostalgique. » l'ambiance est parfaite. Il n'y a tellement rien a dire. Je les aimes tellement tous les deux... C'est tellement bien. Elle et sa froideur, lui et son livre.... Putain ! Ils sont trop bien !

On a déjà des questions, Quelle est leur relation ? Qu'est ce qu'ils attendent tous les deux dans une voitures garée ? Ou sont ils ? Qu'ont ils fait avant ? Que vont ils faire encore ? Pourquoi se froid de sa part à elle ? Pourquoi cette amitié de sa part à lui ? Comment cette rencontre, qu'est ce qui s'est passé avant ? Bref on est plein dans l'intrigue c'est trop bien.

« ∞ » L'infinie ?

« Des nuages porteurs d’un charbon gris » On comprends ce que tu veux dire, mais l'image est un peu forcée. Elle fait bizarre.
« suffisait à vous faire tourner la tête de dégoût. » alors là il y a une adresse directe au lecteur. « vous » cela crée l'impression de proximité entre le narrateur et le lecteur. Les textes devient des paroles qui lui sont adressés. Il y a une sympathie qui se crée et presque une présence physique... Ce n'est vraiment pas ma politique pour le narrateur. Sauf volonté très précise, je suis pour un narrateur agissant dans l'ombre. Celui ci est beaucoup trop ouvert pour moi. Je préfère un semblant d'absence. Le narrateur est a l’écart et le lecteur et en contacte directe avec le texte. Le narrateur se fait insensible, transparent et c'est ainsi qu'il influence le lecteur à l’insu de celui ci. En le concrétisant, on éloigne le lecteur du récit. Ce n'est vraiment pas mon goût. Mais après ce n'est pas un reproche que je te fais. Stendhal fait cela tous le temps. C'est d'ailleurs un des traits de son écriture. Donc voilà, faut juste que tu saches ce que tu fais, mais si c'est voulu c'est très bien...

« Et encore, il ne fallait pas jeter un œil » Voilà c'est encore le style très orale du narrateur qui revient à ce premier point que j'évoque plus haut... Oui, cela à un réelle effet de rapprochement et de sympathie entre lecteur et personnage, mais enfin...  Mais c'est sûrement ce que cherche donc je ne vais pas t'embêter en disant que je n'aime pas trop cette manière d'utiliser le Narrateur. Après, il y a un autre truc. C'est que l'organisation de ta description suit tous les codes de la description à narrateur effacée. ( par le voc, le rythme des phrases, tous cela... ) et donc la présence de ton narrateur fait bizarre.

Justement revenons sur la description. Alors pour l'ambiance, je n'ai rien à y redire, c'est parfaitement cela. C'est si exacte, si bien trouvé. C'est super ! Vraiment tu peux être fière de ta description ! Voilà pour l'ensemble de la description. Après il y a quelque phrases qui surprennent, qu'on ne comprends pas tous de suite, qui casse le rythme et l'ambiance. Je n'en ai pas relevé en particulier, mais voilà, c'est un peu dommage, mais rien ne peux être parfait très chère, et puis tu sais que je suis si rarement satisfaite ( enfin si ce premier point de vue *-*… je vole … ( j'utilise les smileys récemment apprit XD ))

« S’il y avait bien une chose que les hommes ne devaient jamais tenter, c’était bien le ciel. Car le prix à payer pour leur audace serra toujours au plus cher ; leur déchéance, totale. » Tous de suite je pense à Bellérophon. Je dois t'avouer que j'ai été très très surprise par cette transition que tu effectues ( ce que je vais dire est valable aussi pour la suite ) On avait un texte très très encré dans le réalité. C'était vraiment le monde concret dont il était question. Et puis tous a coup, la mythologie surgis en mode What the fuck. XD Tu ne peux pas t'imaginer à quel point j'ai été déconcerté. C'est tellement pas commun de mêlé ces deux époques... C'est tellement inattendue. J'ai vraiment été en mode bug et tous du long du texte, j'étais toujours dans un combat interne. Je  n'ai pas pu me remettre du choc, et j'ai encore un mal. Je me suis même demandé si c'était réellement voulu. Mais c'est indéniable. Le mot « hybris » est là. On ne peut pas le contourner. Il est frontale. C'est comme « triangle » ou « essence humaine » ce mot ne désigne qu'une seule chose. C'est une vérité qui explose au regard du lecteur. Il ne peut pas détourner le regard. Et dès que le texte reprends sont ton réaliste, et bien il y a quelque chose, un sous entendu très claire, qui est là pour nous rappeler cette emmêlement des styles. Tu poursuit notre tranquillité dans tous le texte. C'est vraiment un choid très surprenant et je ne vois pas du tous ou tu veux le mener. Mais pourquoi pas ! Innovons avec Raikya !
Et ne me parle pas de Percy Jackson. Le mélange des civilisation n'y produit aucun effet. C'est tellement mal écrit. C'est autre chose ici ! Il y a le style pour y mettre de la force.
Bon, retour au texte.

« Ceux qui, par le passé, provoquèrent ces nuées enclavée de suie en sont des exemples… si malheureusement parfait. » ah ah !!! nous commençons à avoir un début d'histoire. C'est une annonce ici, le rappelle du sort passé qui plongea les hommes dans leur situation actuelle. C'est l'Histoire ( historique ) de la ville. Une chute passé... Et puis c'est l'annonce que ce qui va suivre ressemble d'une certaine façon à la chute qui arrive, comme l'orage arrive.

« lui » en italique... C'est toujours très très interessant de mettre un mot ou un groupe de mot en italique. Là il s'agit que ciel et surtout par celui qui y réside, le Dieu ou le souverain des dieux. Quoi qu'il en sont cela renforce « l'hybris » que l'on a vu plus haut. C'est net. C'est frontale. Ce Dieu existe dans cette histoire ( ou tu utilise un procédé que j'adore et c'est fort possible, et alors là c'est génial parce que c'est très réussit. Le dieu n'existe pas, mais les gens y croient est la certitude que l'on s'est construit EST la certitude de ce peuple sans être la réalité... Mais il n'y a pas assez de preuve pour cette hypothèses, c'est trop nébuleux, mais si tu nous fais ce genre de coup, alors là totale respect. J'adore quand l'on sait manier si bien le narrateur *-* ! ) donc je reviens sur ma certitude. C'est brutale, c'est frontale. C'est très fort. Peut être un peu trop. Je ne sais pas. Cela fait beaucoup, vraiment, mais est ce un mauvais point ?

« Le ciel reste muet aux supplications lointaines de la terre » petite personnification qui renforce l'effet vu dans les deux derniers paragraphes... Quand je dis que tu insistes, tu insiste vraiment. C'est a coup de marteau rhétorique que tu nous l’enfonce l'information dans la tête. Il faut être sot pour ne pas la comprendre et l'assimiler.
A part cela on a un Ciel très impitoyable. Qui me fait penser à un livre dont ton  histoire tiens beaucoup.

« l’autre. » italique n'est ce pas … « L’autre n’écoute pas non plus. Il répond, néanmoins. Il se réjouit de leur désespoir et leur renvoie l’illusion d’une réponse. » personnification n'est ce pas … TU TE FOUS DE MOI !! C'est plus du marteau rhétorique mais des masses de béton que tu nous écrases sur le crane pour bien nous faire comprendre ?
XD Ne prends surtout pas cela pour un reproche ! Bien au contraire cela donne une tonalité très particulière au texte qui est vraiment très très intéressante. C'est vraiment bien. « particulier » dans ma bouche est un compliment. Cela stimule ma curiosité. Je veux voir ou cela va te mener, qu'est ce que tu va en faire. Enfin on sort de l'habitude, je te suis sur les chemins de travers que tu empreinte et je suis vraiment curieuse de voir ou tu vas nous guider.
Bon a part cela je ne fais pas un étude si minutieuse que je le voulais, c'est juste que le temps fils malheureusement...

« Il leur porte la haine sur un plateau d’argent » L'attitude du ciel est aussi très très intéressante. Sournoise, mauvaise. Très prometteur d'avenir tous cela, plein d’innovation, de nouveauté, d'étrangeté ( étrangeté n'est pas péjoratif, bizarre l'est... ) Voila, ce texte est tellement plein de surprise, c'est un des points qui est génial !

« Les démons des rêves cauchemardesques prennent vie quand l’esprit abandonne toute raison. » la phrases est trop lourde et tordue, elle est dure à suivre...

« Notre conception du monde résulte de chacun de nos vécus. » empirisme !!! La cartésienne qui est en moi se dresse. Mais bon, comme tu l'as très bien dit on est pas ici pour faire des dissertations de philosophie. Et puis j'ai très très la flemme...

« ta vérité. » n'est ce pas l'adresse au lecteur ? Tu croyais que j'allais la laissé passé ? Je fini par contre qu'il s'agit d'un mise en abyme qu'un espèce de prêtre parle à un autre personnage, on ignore juste qu'en fait on n'a que des paroles rapporté. Cela conviendrait assez bien avec ce que je disais de la croyance et de la réalité dans la parenthèse plus haut, mais je n'arrive pas encore à te croire assez sournoise en question de perspective narrative pour de telle plan bisconue. Oh cependant ce serait génial et je ne dois pas te sous estimer, cela est parfaitement possible de la part de la personne qui a écrit ce premier point de vue...

« 26 août 1939 » ah ah... Voilà une date directe qui nous encre à nouveau dans le réelle... et qui nous rapproche d'un narrateur omniscient, soit dit en passant, même si cela m’infirme pas le plan biscornu...
a part cela cela nous donne surtout un putain de contexte historique. Toute l'Europe est sur le pied de guerre. ( et merci Wikipédia qui m'a rafraîchit les idées) Tous cela est très très intéressant. Tu encres ton récit dans un réalité historique. C'est tellement génial tous ce que tu nous donnes. C'est vraiment intéressant. J'aime beaucoup !! Vraiment tous ces innovations dans ce texte...
petit rappelle historique:

Réalisme... Enfin Réalisme, on nous parle de « démons » juste après... C'est ce que je dis depuis le début !! tous ceci va être très intéressant...

« Tous, vraiment ? Pourtant … celui qui marchait d’un pas décidé à travers une ruelle obscure avait cette allure certaine et décidée des hommes que rien n’effraie plus. » très jolie et habile petite transition. C'est tellement agréable un auteur qui fait attention au mouvement de son texte. C'est tellement bien pour le lecteur. Fluidité, tous devient un vrai plaisir. Et la première phrase sur le bar est très réussit, elle ranime vraiment l'ambiance décrite tous d'abord. C'est une belle réussite. BRAVO

« -Le gouvernement, dans l’optique de préserver l’équilibre fragile, a signé aujourd’hui un traité avec la Pol… » j'aime beaucoup le fait historique de la radio dont tu as bien dépeint l'importance. Cela prouve ton attention à la vérité historique qui est un délice bien doux. Les petits détailles qui font vrai. C'est tellement agréable d'avoir un auteur renseigné et qui a tous bien comprit avant de le retranscrire... C'est un bonbon qui fond sur la langue durant la lecture, c'est d'un agréable. Oh... C'est merveilleux.

Et puis on a un début d'intrigue. Je n'ai pas grand chose à en dire a part le fait que finalement on ne sait absolument rien. On en découvre assez pour savoir qu'il se passe quelque chose, mais on ne sais absolument pas quoi XD C'est mortel !! J ADORE !! Digne d'un livre édité ! C'est super bien comme incipit. Nous dire qu'il se passe des choses sans nous dire quoi...

Alors, après suit un dialogue au style au peu lourd, mais bon voilà quoi. Je veux simplement relever le mot de « collaboration » et te demander si c'est un hasard, ou non ?

« un « merci bien » » d'avoir mit le « merci bien » en parole rapporté est assez cool comme idée. Arg la pause repars m'a cassé dans ma lancé...

et donc l'orage éclate... La guerre est sous peu... Et il y a cette histoire de démon dans ce contexte histoirique...
« et maintenant, commençons. » et ça j'adore. C'est très très bien tourné. Si bien tourné que je ne vais même pas raler sur la proximité entre lecteur et narrateur.

« s'il y a encore une âme » Yech !!! moi je suis toujours ! Je sais tous ce cette section remake !

« Un minuscule commentaire fait toujours plaisir » minuscule n'est ce pas.... Achivement get ; commentaire plus long que le texte originale. Easy, j'ai deux pages de plus... Mich power quoi, cela n'est plus trop surprenant à la fin...

« c'est bien un remake. » alors j'ai pas mal d'hypothèse

IL y a un livre que j'ai lu, je ne me souviens plus du titre, l’héroïne s'appelait « spérance » C'était une sainte, sans l'être en fait. Bref c'est compliqué... Bien ton texte, me le rappelle sur plein d'aspect narratif, surtout sur la manière de parler du ciel qui est très très analogue.

Ensuite je pense à... … Percy jackson ( livre qui gagnerais beaucoup à ce que tu le réécrive ) IL y a une histoire chelou de guerre entre les fils des olympiens qui se passe avant l'intrigue principale et qui serait en fait la seconde guerre mondial... Heu... Je ne sais pas vraiment, mais j'ai un peu un très grand manque de respect envre Percy Jackson...

L'amant de Marguerite Duras qui se passe également sous la guerre. Simplement que je ne l'ai jamais lu, je connais juste car c'est un minimum de culture... Le style y fait un peu penser parfois...

Mais je crois plus tot que je ne vois pas du tous de quel livre cela peut être tirer XD tu me diras ?
En tous cas Bravo pour ce début qui est un vrai départ en beauté ! C'est magnifique...  (la fille a la flemme pour la conclusion... et tu remarqueras que si j'y ai passé mon après midi ^^ cela me fait plaisir... )
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Raikya l'Alchimiste
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Mer 14 Oct - 15:26
Raikya l'Alchimiste
Ah, cruelle fatalité qui m'empêche de faire un commantaire bien long et surtout qui fasse honneur à l'immense joie que tu m'a faite avec CA ! Je le jure, je le ferais... quand je pourrais.

Sache déjà que ce commentaire m'a fait incroyablement plaisir... merci :3 :coeur:

et désolée ;-; ~
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Sélène la lionne
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Mer 14 Oct - 18:22
Sélène la lionne
C'est très beau et très bien écrit. Je te félicite!
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Mer 14 Oct - 19:35
Raikya l'Alchimiste
Oww, merci Séléné (The Killer o-o) ça me fait très plaisir <3
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