AccueilAccueil  RechercherRechercher  Dernières imagesDernières images  S'enregistrerS'enregistrer  ConnexionConnexion  
• Salut Invité ! •
•Rejoins notre serveur :Discord ^^
Le Deal du moment : -40%
Tefal Ingenio Emotion – Batterie de cuisine 10 ...
Voir le deal
59.99 €

Coup de poker

As de coeur
As de coeur
Sadique Régulier
Zodiaque : Sagittaire
Messages : 1896
Pikadollar : 3331
Vos j'aimes : 43
Date d'inscription : 06/07/2015
Age : 24
Localisation : Vous voyez Paris ? Eh ben c'est pas là
Sam 7 Nov - 20:11
As de coeur
Bonjour Madame Floraly et moi même vous présenton notre rp !
Pour l'anecdote ce rp est né grâce à cet OS, c'est accessoirement la suite, donc il commence au 2ème PDV, donc si vous voulez comprendre l'histoire il faut l'avoir lu ! -------------> https://communautesadique.forumactif.fr/t5215-jeu-t-aime
Donc voilà !
Bonne lecture !

PDV BBOY

Je sortis du lit en essayant de ne pas le réveiller, j'avais encore passé une nuit avec lui... Bien que je change tout le temps de « victime », je devais avouer que Xari était de loin ma préférée... Je sortis en essayant de faire le moins de bruit avec la porte. Avec soulagement je ne sentis aucun mouvement quand je l'eus refermée. Je réajustai mon sweet gris et arpentai les couloirs silencieux du manoir à cette heure-ci. Je me dirigeai tranquillement vers la cuisine, la tête un peu embrumée par le brouillard du sommeil. Je poussais la porte et vis Fufu qui déjeunait tranquillement. Il devait rentrer de son footing. Je murmurais un vague salut puis m'attrape un bol ainsi que le nécessaire pou un déjeuner correct. Une fois mon petit déjeuner prêt, je mangeai mes céréales en silence, silence qui était partagé puisque Fufu ne semblait pas vouloir parler. La scène était donc rythmée par mes bruits de mastication ainsi que par les gorgées de café que Fufu avalait. Soudain je sentis un changement d'atmosphère dans la pièce. Il avait posé sa tasse et me regardait droit dans les yeux. Soudain il se mit à parler, la voix remplie de venin :

« Alors qui c'était hier soir ?
-Je crois pas t'avoir demandé de te mêler de mes affaires... Marmonnais-je
-Bboy arrêtes de jouer au con, quelque soit la personne, ce que tu fais est mal ! Il n'y a pas de quoi en être fier ! Alors maintenant tu vas me dire avec qui tu étais hier soir !
-Je fais ce que je veux de ma vie, cela ne te concerne en rien à ce que je sache, sinon si tu veux tellement savoir j'étais avec Xari ! Répondis je haineusement en posant mon bol à mon tour.
-T'as vraiment pas de cœur... Toi tu ne vois là dedans qu'un jeu, mais Xari y voit bien plus que ça ! Tu comprends pas il est amoureux de toi ! Ce que tu lui fais c'est cruel !
-Dark je ne crois pas t'avoir demandé de te mêler de mes affaires ! Criais-je. »

Soudain nous vîmes des personnes entrer dans la cuisine, l'air endormi, parmi eux je crus reconnaître Xari, sans bruit, ne donnant aucune explication par rapport au vacarme que nous avions produit avec Fufu, je mis mon bol dans l'évier et partis sans plus d'explication. Pourtant... Lorsque je passai au niveau de Xari je crûs discerner une lueur de tristesse dans son regard. Ne m'en préoccupant pas plus je repartis dans ma chambre pour m'affaler sur le lit.

PDV Xari

Je me réveillai le lendemain et me rendis compte bien rapidement qu’il était déjà reparti. Comme toujours... Même s’il n’était plus là, son odeur persistait et je n’avais pas envie de quitter le lit douillet dans lequel je venais de passer la nuit dans ses bras. Pourtant, des bruits de pas dans les corridors attirèrent mon attention et reconnaissant la voix de Jiraya parmi d’autres, je me levai et ramassai mon T-shirt que j’avais négligemment jeté au sol la veille, avant de l’enfiler. Je rejoins le couloir et fus accueilli par le sourire radieux de mon meilleur ami, qui se dirigeait vers la cuisine aux côtés de Zerator et Soulsstealer. Sans rien laisser paraître de ce qui m’était arrivé durant la nuit, je me mis à deviser joyeusement avec eux. Des cris dans la salle à manger attirèrent mon attention, mais mes compagnons les ignorèrent. Nous entrâmes dans la cuisine. Bboy s’y trouvait, en compagnie de DarkFunéral. Ils avaient tous les deux l’air énervé. Le noiraud déposa son bol de céréales dans l’évier et sorti de la pièce sans même me jeter un regard. Mon cœur se serra douloureusement, mais je m’efforçai de ne rien montrer à mes compagnons, proposant de couper des tranches de pain pour tout le monde. Les autres acceptèrent avec joie et se mirent à table. Je m’éloignai un peu et me mis à scier le pain, distraitement.

- Xari... Ça va ? me demanda la voix légèrement lasse et inquiète de Funéral, qui s’était approché de moi, à l’écart de autres.
Je n’avais pas envie de parler, et encore moins de ça...
- Ça joue, t’inquiète pas, lui répondis-je avec un sourire faux, mais qui semblait assez convainquant pour qu’il me laisse tranquille et parte discuter avec Jiraya.

DarkFunéral était le seul au courant de ce que Bboy et moi avions comme relation, et il était également le seul à savoir que je l’aimais... Je finis de couper les tranches de pain et les donnai à mes camarades impatients. Ils me remercièrent et commencèrent à tartiner généreusement leur futur petit déjeuner. Je m’assis près d’eux, sans conviction.
- Bah alors, Xari, tu manges pas frérot ? me demanda Jiraya en attrapant un pot de confiture sur la table.
- Pas faim, lui répondis-je simplement.
Les événements de la veille me nouaient l’estomac. Je ne pouvais pas m’empêcher de sentir encore les doigts de Bboy frôler mon dos avec passion et...
Je frissonnai. Je sentais le regard insistant de Fufu sur moi et je le rassurai d’un coup d’oeil pour lui signifier que tout allait bien. Je finis par quitter la table et je partis me promener sans but dans les couloirs du grand manoir des Patricks.

Sans m’en rendre compte, mes pas me guidèrent jusqu’à la chambre dans laquelle j’avais passée la nuit. Est-ce que Bboy y était retourné ? Je n’en savais rien, mais j’étais curieux, alors ma main se posa sur la poignée. Je ne pris pas la peine de toquer où d’écouter s’il y avait du bruit à l’intérieur, j’ouvris la porte d’un coup et la tableau qui s’offrit à mes yeux me fit l’effet d’une bombe.

Aypierre tenait Bboy appuyé contre le mur et l’embrassait avec passion, ses mains parcourant chaque parcelles de sa peau. L’homme dont j’étais amoureux n’était pas en reste et avait plongé ses mains dans les poches arrière du jean que portant le propriétaire du manoir, probablement entrain de tripoter ses petites fesses parfaites. Dégoûté par ce qui se jouait sous mes yeux, je fis claquer la porte derrière moi et m’enfuis dans les couloirs du grand château. Je trouvai une petite salle de bain emprunte de souvenirs et m’y réfugiai. C’était là que Bboy m’avait embrassé pour la première fois.

Ça faisait mal, tellement mal. Je savais depuis longtemps que le noiraud ne m’aimait pas, alors pourquoi est-ce que je souffrais autant de le voir embrasser un autre homme ? Je n’en savais rien. Roulé en boule sur le carrelage de la petite pièce, je me mis à sangloter sans pouvoir m’arrêter...

PDV BBOY

Je scrutais le plafond complètement perdu dans mes pensées, alors comme ça Xari était amoureux de moi... Comment pouvait-il ? Je n'ai rien fait qui pourrait le faire craquer... Pourtant une voix dans ma tête me murmurais que c'était de ma faute, que j'ai récolté ce que j'avais semé. Pourtant là je n'étais pas le seul concerné... Je ne voulais pas lui faire du mal... Mais il était mon jouet préféré, il était ma drogue, je ne voulais pas le faire souffrir, je voulais jouer avec lui même si ça impliquait jouer avec le feu... Soudain on toqua à la porte, trois petits coups discrets... Je répondis un vague entrée, qui ressemblait plus à un grondement. Je relevai la tête pour apercevoir un brun aux yeux bleus, qui portait un sweet bleu ainsi qu'un pantalon rouge. Pile au bon moment... Une nouvelle distraction...

Je le vis refermer la porte doucement. Sans prévenir je me relevai et fondit sur ses lèvres. Bien que surpris je le sentis vite y prendre part, il m'accula contre un mur pour approfondir le baiser. Il croyait quand même pas que j'allais m'échapper ? Je poussai un gémissement en sentant ses mains parcourir mon corps, mais je n'allais quand même pas le laisser mener la danse tout seul, je fis glisser mes mains le long de sa colonne vertébrale, descendant lentement et sensuellement vers ses fesse que je me pis à palper. Je rentrai alors mes mains dans ses poches arrières pour avoir un meilleur accès à ses petite fesses bien fermes.

J'entendis à travers le brouillard qu'était devenu mon esprit un claquement de porte. Ma conscience était partagée... La décision ne fut pas très difficile... Aypierre venait de me faire un magnifique suçon... Je baissai les armes, m'abandonnant totalement à lui et à ses mains expertes... L'interruption me sortant totalement de la tête.

Je me rhabillai, matant au passage le fessier d'Aypierre encore dénudé. Ca pour m'avoir changé les idées, il me les avait changé. Pourtant à peine sorti d'ébats plus que... Plaisants... Je ne pouvais m'empêcher de culpabiliser... Je secouai la tête comme si ce geste allait me débarrasser de ces fichus remords. Je sentis alors le regard d'Aypierre sur moi... Je me retournai alors et vis qu'il était habillé... Dommage...  Il s'approcha de moi pour me murmurer à l'oreille :

« Je crois que je vais t'accompagner à la salle de bain pour te débarbouiller... Tu en as bien besoin... Me glissa-t-il d'une voix sensuelle. Et si tu es sage... Déclara-t-il avec un sourire pervers. Peut être qu'on commencera le round deux... »

J'allais lui répondre que je ne voulais pas le faire une deuxième fois et que c'était quand même moi qui menait la danse, mais il m'attrapa par le bras et me tira vers la salle de bain. Je me mis alors à penser qu'Aypierre et moi étions quand même pas si différent que ça... Ce qu'on avait fait... Chacun le savait, il n'y avait aucun sentiment dessous, c'était juste un jeu... Aypierre lui aussi aimait beaucoup jouer.

Soudain alors qu'on s'approchait de la salle de bain, on entendit des sanglots provenant de l'intérieur... On s'arrêta et nous regardâmes interloqués. Moi j'avais reconnu ces pleurs... Hésitant je poussai la porte de la salle de bain ne sachant pas comment j'allais le retrouver... La scène que je vis me fis mal sans que je ne pus en identifier la raison... En effet Xari était en train de pleurer dans les bras d'Azenet, tous deux agenouillés au sol. Je vis Aze redresser la tête dans notre direction et nous jeter un regard meurtrier à tous les deux. Pourtant... Mes yeux me jouaient des tours, mais... Je crus voir fugacement, l'espace d'un instant, un éclat dans ses yeux qui ressemblait à celui présent même trop présent dans ceux de Xari.

PDV Xari

- Xari ?
La voix douce d’Azenet m’avait sorti de ma transe, mais mes pleurs avaient repris de plus belle. Je l’avais entendu refermer la porte derrière lui avant qu’il ne s’agenouille près de moi. Je ne voulais pas de sa pitié, je n’avais rien à faire de sa compassion. Je voulais être dans les bras de Bboy et qu’il me jure qu’il n’y avait que moi qu’il aimait...

Je sentis les bras du nouvel arrivant m’entourer et je me laissai aller contre sa veste blanche. D’accord, j’avais besoin de réconfort...
- Qu’est-ce qu’il s’est passé ? me demanda-t-il de sa voix rassurante qui me donnait envie de me confier à lui.
- C’est... Bboy, il était avec Aypierre et... je crois qu’ils... ils ont... sanglotais-je.
Il ne devait pas comprendre de quoi je parlais. Il allait s’imaginer qu’ils m’avaient frappés ou insultés.
- Oh... dit-il simplement, la voix teintée de tristesse.
Il m’aida à me redresser et je m’affalai dans ses bras. Je ne savais pas pourquoi, j’avais l’impression qu’il me comprenait, comme si... Comme si les paroles que j’avais prononcées avaient eu le même sens pour lui que pour moi, sans que je ne donne aucune précision. Il resta longtemps avec moi, sans rien me dire, me caressant doucement le dos, le temps que je réussisse enfin à arrêter mes larmes qui semblaient couler toutes seules.

J’entendis la porte s’ouvrir une nouvelle fois et je cachai mon visage contre le torse d’Azenet, bouleversé. Je ne voulais pas qu’on me voie dans cet état. Je ne voulais pas quiconque soit témoin de mon mal-être...
Je sentis Azenet remuer légèrement et, qui que ce soit, il ne dit rien durant de longues secondes. J’entendis le châtain appeler doucement mon nom et je levai timidement les yeux vers lui. Je ne voulais voir que son visage, pas celui de la personne qui venait de nous surprendre, qui qu’elle soit. Je croisai le regard marron du codeur et je compris immédiatement l’identité de la personne qui venait d’ouvrir cette maudite porte... Bboy, ou Aypierre... Je vis une légère hésitation passer dans son regard, et il me saisit la main, m’obligeant à me relever. J’étais triste et j’avais une confiance aveugle en lui. Je me laissai entraîner à l’extérieur de la pièce. J’entendis la voix d’Aypierre murmurer le nom du châtain qui m’emmenait avec lui. Je crus aussi voir passer le sweat-shirt gris de Bboy sous mes yeux baissés, mais s’il avait effectivement été là, il m’ignorait sûrement, comme toujours.

Ma main dans la sienne, Azenet me fit entrer dans une chambre vide. Des bruits de pas résonnaient derrière nous. Sûrement Aypierre qui n’avait pas cessé d’appeler le prénom du codeur depuis qu’on avait quitté la fameuse salle de bain. Azenet claqua la porte derrière nous et me plaqua contre le mur. Je repris brusquement mes esprits. Les yeux du châtain étaient fixés sur les miens, déterminés.
- Joue le jeu... s’il te plaît...
Sans que j’aie le temps de réagir, il posa ses mains de chaque côté de mon visage et ses lèvres vinrent frôler les miennes. C’était incroyablement doux. Pas pressant ou sauvage, comme Bboy, non. C’était calme et agréable. Je lui répondis sur le même ton que celui avec lequel il avait commencé le baiser, me rappelant ses paroles.
« Joue le jeu ». Je ne comprenais pas où il venait en venir, mais j’avais l’habitude de n’être qu’un objet, de toute manière, et puis, embrasser Azenet était beaucoup moins douloureux que de me faire embrasser par Bboy...

J’avais fini par fermer les yeux, me laissant couler dans ce baiser qui, bien que ne me donnant aucun amour, me faisait me sentir autre chose qu’un objet, grâce à l’attention qu’y mettait le châtain.

La porte s’ouvrit brusquement près de nous, mais je m’en fichais. Je ne réagis que lorsqu’on arracha Azenet de mes bras et que j’ouvris les yeux pour voir Aypierre le jeter sur le lit.
- Aze, à quoi tu joues ! hurla le brun, en colère.
Effrayé, je crus qu’il allait le frapper. Mon regard dévia sur Bboy, présent lui aussi mais resté près de la porte. Ses yeux étaient fixés sur moi, ignorant totalement ce qu’il pouvait se passer entre nos deux autres amis. Son regard me transperçait la peau, comme à chaque fois qu’il daignait me l’adresser...

PDV BBOY

Pourquoi je ne pouvais empêcher mon cœur de se serrer face à cette vision... Je ne pouvais voir le visage de Xari puisque celui-ci était enfoui dans le torse d'Azenet. J'eus une soudaine envie d'arracher le codeur des bras de Xari et de prendre sa place pour le consoler. Mais ça n'aurait fait qu'aggraver les choses... J'entendis Aze murmurer de douces paroles, que je ne compris pas, à Xari. Je les vis se redresser et passer lentement à côté de nous. Je voulus rencontrer le regard du noiraud, mais celui-ci avec la tête baissé. J'entendis Aypierre murmurait faiblement le prénom d'Azenet, penaud.

Voyant qu'ils ne se retournaient toujours pas, Aypierre l'appela plus fort, mais le codeur ne répondit pas, l'ignorant complètement. Pourtant mon cœur se serra quand je vis qu'ils se dirigeaient vers une chambre. Aypierre dut faire le même constat puisqu’il s'élança à leur poursuite. J'entendis une porte claquer qui me sortit de ma torpeur. Non... Je ne voulais pas les laisser faire ça... Pourtant je l'avais cherché... Je m'étais brûlé les ailes... J'avais voulu jouer, maintenant il était l'heure de payer le prix de ma méchanceté... Je rentrai alors dans la pièce. Là la scène qui se déroula devant mes yeux me fit tiquer... Aze était en train d'embrasser Xari... Mais ce qui me dérangeait le plus était la réaction de Xari... Il semblait calme, comme si ça n'avait pas d'importance... Je réprimai un feulement de rage, la créature au fond de moi commençait à s'agiter et à hurler sa colère... Pas bon...

Je reportais mon attention sur la scène qui me faisait souffrir pour une raison inconnu... Que m'as tu fait Xari ? Tu me fais culpabiliser... C'est ça que tu ressens quand tu me vois avec d'autres personnes ? Ce mélange de colère et de désespoir ? Pourtant je vois que tu ne m'aimes pas... Ainsi depuis tout ce temps tu étais amoureux d'Azenet.... Je te comprends, lui ne t'as jamais fait souffrir comme je l'ai fais, lui ne t'as jamais considéré comme un objet bon à jeter dés qu'on en avait plus l'utilité... Tu te trompes Fufu... Xari ne m'aimes pas et ne m'aimera jamais...

Bien que je ne réagisse pas extérieurement, Aypierre lui intervint. Il s'approcha du couple et les sépara avec vigueur en projetant le codeur sur le lit. Il le maintint en se posant sur lui. Azenet lui jeta un regard noir avant que Pierre ne hurle de colère

-Aze à quoi tu joues !!?
-Et toi je peux savoir ?! Non en fait toi t'étais trop occupé à le sauter ! Lui cracha-t-il. Je sentis alors le regard de Xari sur moi. Celui-ci exprimait une profonde tristesse et de la déception. Je lui répondis d'un coup d’œil stoïque, alors que tout mon corps me criait de faire autre chose.
-Aze et toi t'étais en train de l'embrasser !! T'as pas de leçons à me faire !
-Tu sais pourquoi je l'embrassais ?! Non tu ne le sais pas ! T'es trop occupé à t'amuser ! Pierre je te déteste ! T'es un véritable connard ! Tu causes des dégâts que t'imagines même pas !
-Aze... »

Trop choqué par la haine contenu dans les paroles de codeur, il le laissa partir le regard vide... Ce dernier ne se fit pas attendre et partit en courant et en pleurant. Je reportais alors mon attention sur Xari qui était resté silencieux durant toute la durée de l'échange. Il jeta un regard désolé à Aypierre et sortit sans m'accorder un regard, suivant Azenet

Je pris alors place à côté de Pierre sur le lit... Celui-ci semblait perdu, le regard vide, les paroles du codeur résonnant dans sa tête en écho. Je lui frottai amicalement le dos. On avait merdé... Je pouvais le sentir.... Aypierre était amoureux d'Aze... Ses paroles pouvaient être encore plus blessante sur lui... Il me regarda en redressant la tête, les larmes aux yeux...

« Bboy... Qu'est ce qu'on a fait ?
-On a merdé... A ces mots il enfoui sa tête dans mon sweet. Je resta là stoïque, ne sachant pas très bien comment réagir...
-Je ne veux pas le perdre, murmura-t-il.
-Va le voir Pierre. Si tu veux arranger la situation, vous devez avoir une discussion sérieuse... Tous les deux...
-Tu as raison... »

Il se redressa en essuyant ses larmes du revers de la manche... Il me tendit une main pour m'aider à me relever. Main que je saisis. Nous concertâmes du regard et partîmes d'un commun accord implicite vers la chambre d'Azenet. Nous marchâmes en silence dans les couloirs du manoir. Il fallait que j'aille voir Xari plus tard, je voulais le prendre dans mes bras comme autrefois. Sans que je m'en aperçoive nous étions arrivés devant la chambre d'Azenet d'où émanait des sanglots étouffés.Je vis Pierre prendre un grande respiration, je lui tapai sur l'épaule amicalement pour le soutenir. Puis je le vis toquer doucement à la porte avant d'entrer. Je me retrouvais alors seul dans ce couloirs à ruminer mes idées noires... Je voulais me perdre dans l'étreinte brûlante de Xari... Même si ça signifiait se brûler...

PDV Xari


-Et toi je peux savoir ?! Non en fait toi t'étais trop occupé à le sauter ! hurla Azenet sur un ton plein de dégoût.
Cette phrase me fit l’effet d’une claque. Azenet pensait qu’ils étaient allés aussi loin ? Bboy ne l’avait jamais fait avec moi, alors pourquoi il laissait son corps à Aypierre ? Parce qu’il était mieux ? Plus aimable ? Plus attirant ? J’avais encore l’espoir qu’Azenet se soit trompé, mais Aypierre ne démentit pas ses propos.

J’entendis le codeur s’énerver une nouvelle fois puis il quitta la salle, en larmes. Aypierre leva les yeux vers moi et je lui jetai un regard désolé, en dépit du dégoût qu’il m’inspirait. Il n’avait aucun droit de s’approprier Azenet de cette manière. Il ne lui appartenait pas.
Je sentais les deux regards perçants d’Aypierre et de Bboy sur moi et je décidai d’aller rejoindre Azenet. Il m’avait consolé tout à l’heure, je devais faire pareil pour lui. En passant près de la porte, je m’efforçai d’ignorer Bboy que j’avais envie de serrer dans mes bras pour lui faire comprendre que ce qu’il s’était passé avec Azenet ne signifiait rien pour moi.

Une fois dans le couloir, je me mis à courir pour suivre Azenet. Il me remarqua et me garda la porte ouverte pour que je m’engouffre avec lui dans la chambre qui devait être la sienne. Elle était remplie d’ordinateurs et d’écrans de tous les côtés. Il s’allongea sur son lit. Ses larmes avaient cessé de couler et il paraissait vide.
- Xari... Pourquoi ? me demanda-t-il, suppliant.
Je m’assis sur son lit, le regard empli d’interrogations.
- Pourquoi je tombe toujours amoureux des personnes qui n’ont aucun intérêt pour ce que je suis ?
- Aze... murmurai-je.
- Regarde ! cria-t-il, ma chambre résume bien ce qu’Aypierre veut de moi ! Des ordinateurs pour que je puisse coder et un lit quand il a besoin de passer ses pulsions sexuelles sur quelqu’un. Je ne suis qu’une merde, de toute manière ! Je ne compte pour personne et personne ne voudra jamais de moi.
- Azenet ! l’appelai-je pour qu’il arrête, d’une voix ferme.
Ses yeux se tournent vers moi, pleins d’espoir.
- Aypierre est un imbécile, et tu le sais. Ne t’arrête pas à ce qu’il te fait subir, Aze, il y a sûrement un tas d’autres personnes qui ne veulent que ton bonheur.
- Alors pourquoi c’est de lui dont je suit tombé amoureux ? me demanda-t-il sur un ton déchirant, de nouvelles larmes roulant le long de ses joues.

Le cœur serré, je m’approchai de lui et le pris dans mes bras pour le consoler. Je n’avais pas de réponse à sa question. J’étais dans la même situation que lui, exactement, sauf que moi je n’étais pas utile à Bboy d’une autre manière quelle qu’elle soit. La porte s’ouvrit sur Aypierre, derrière-nous. Il me jeta un regard à la fois gêné et jaloux et je desserrai légèrement mon étreinte sur Azenet.
- Xari, me dit-il froidement, tu peux nous laisser, s’il te plait ?
Inquiet, je me tournai vers le codeur. Il me fit signe qu’il allait gérer et je lui murmurai une parole d’encouragement à l’oreille, avant de me lever. En passant près d’Aypierre, je m’arrêtai à sa hauteur.
- Ne lui fais pas plus de mal que ce que tu lui as déjà fait. grognai-je à voix basse pour que seul lui m’entende.
Il se raidit mais ne me répondit rien, s’approchant du châtain qui l’attendait, assis sur le lit. Pour ma part, je décidai de retourner à la cuisine.

J’avais évité Bboy toute la journée, restant avec Jiraya ou Funéral alors que lui s’amusait à lancer des défis à tout le monde, sûr de lui même, comme toujours. Le soir venu, j’avais échangé de chambre avec Jiraya. Je ne voulais pas qu’il me retrouve. J’avais peur qu’il ne vienne.

Je m’étais sagement allongé dans mon lit, songeant à Aypierre et Azenet que l’on avait pas revus de toute la journée. Soudain, la porte de ma chambre s’ouvrit. Je me redressai légèrement pour voir de qui il s’agissait et mon cœur rata un battement. Je vis ses yeux brûlants d’envie se poser sur moi et il referma la porte derrière lui, silencieusement. Je n’osais rien dire. Il s’approcha de moi, de sa démarche de prédateur que je ne connaissais que trop bien. Sans me demander une quelconque autorisation, il me rejoint dans mon lit et vint s’asseoir sur ma taille. Il se pencha vers moi et m’embrassa fougueusement, alors que ses mains guidaient les miennes jusque sur sa nuque.

Je me laissais faire, à la fois enivré par son empressement et dégoûté parce que ce qu’il me faisait était insupportable. Il glissa ses mains à l’intérieur de mes shorts un niveau de mes hanches et les fit dévier jusqu’à mes fesses, qui n’étaient protégées que par le tissu fin de mon boxer. Pour la première fois, il m’effrayait. Il était beaucoup plus brusque que d’habitude, plus animal, comme s’il attendait de moi quelque chose de différent, quelque chose de... de plus...

J’avais peur... Peur qu’il n’aille trop loin et qu’il ne m’arrache trop d’amour cette fois-ci, m’empêchant à jamais de le récupérer pleinement. Peur qu’il ne fasse quelque chose d’irréversible. Ses lèvres quittèrent les miennes, endolories par l’insistance de ses baisers, et il les fit glisser jusqu’à mon cou, me suçotant la peau. Ses mains s’étaient mise à masser mes fesses et je me sentais faible. J’aurais pu apprécier ce moment. J’aurais du l’apprécier, mais... Je n’y arrivais pas. C’était plus fort que moi, je... je n’y arrivais pas...

- Arrête... gémis-je de façon inaudible.
J’avais... J’avais vraiment dit ça ? Est-ce que je venais de réussir l’impossible ? Est-ce que je venais réellement d’essayer de le repousser ? J’avais l’impression de me sentir un peu plus léger, puis, autre chose me fit paniquer.
Il ne s’arrêtait pas. Comme s’il ne m’avait pas entendu, comme si mon avis de lui importait pas. Je m’étais toujours rassuré en me disant que j’étais consentant, que si un jour je voulais que tout s’arrête, c’était possible et je pourrais l’arrêter, mais ses lèvres continuèrent à mordiller mon épiderme sans prendre ma remarque en compte.

Des larmes se mirent à rouler le long de mes joues. J’avais toujours cru qu’il se souciait de moi, un minimum, mais ce qu’il était entrain de faire me prouvait le contraire. Je n’étais que son objet. Je n’étais rien...
- Arrête ! m’écriai-je, mes mains le repoussant violemment de mon corps.
Il se redressa, surpris et vint poser ses prunelles grises dans les miennes. Il me regardait avec une certaine tristesse, comme si je venais de lui porter un coup. Je voulais m’excuser, lui dire que j’étais désolé de l’avoir repoussé, qu’il pouvait recommencé s’il le voulait, mais rien de parvenait à franchir la barrière de mes lèvres...

PDV BBOY

Je quittai Aypierre le laissant rentrer seul dans la chambre du codeur. Je ne savais pas où aller, je voulais aller voir Xari, mais je devais lui laisser du temps. Je me mis alors à déambuler sans but précis dans le manoir, visitant quelques pièces où on n'avait pas l'habitude d'aller. D'habitude j'aurais dû aller avec les autres pour... M'amuser... Mais mon esprit était hanté par Xari et son visage déchiré par la douleur.

Le soir venu mon corps bouillait... Il souffrait d'un manque à qui je pouvais associer qu'un prénom... Xari... Tous mes membres tremblaient, me poussant à aller le voir... Mais mon esprit résistait, se battant avec hargne contre mes pulsions. Je sortis de ma torpeur en me rendant compte dans quel couloir j'étais... Celui de la chambre à Xari... Non... Je le savais... Si je le voyais j'allais perdre le peu de contrôle que j'avais... Sans que je ne m'en rende compte, comme si elle était guidée par une volonté propre... Ma main se posa sur la poignée, sans prévenir j'entrai dans la chambre... Je restai la sonné quelques secondes... Au lieu de trouver mon beau brun... A la place de lui se trouver Jiraya en train de se changer. Je le vis piquer un fard et avant qu'il n'ouvre la bouche pour protester face à mon intrusion, j'étais déjà reparti vers son ancienne chambre...

Ainsi ils avaient échangé... Xari tu ne te cacheras pas longtemps de moi... J'arrivai alors face à la porte qui me séparait de lui... J'hésitai un instant la main sur la poignée... Mais mon corps décida à ma place, sans prévenir j'ouvris la porte tombant sur une scène des plus aguichantes... Xari allongé sur son lit, le bas du ventre un peu dénudé dû au fait que son tee shirt était légèrement remonté... Sa peau blanche m'attirait, je ne pouvais quitter son corps des yeux, un appel à la tentation... Je le vis se redresser un peu, ne sachant pas comment réagir en ma présence.

J'en profitai et partis m'asseoir sur son bassin en plongeant avec délice et sauvagerie dans son cou. Je lui mordillais la peau, mes mains parcourant son corps. Son parfum était enivrant... Je ne pouvais plus me retenir, j'avais envie... Non j'avais besoin de sentir son corps. Pour appuyer mes pensées je plongeais mes mains dans son short, jouant avec l'élastique de son boxer avant de dévier plus bas afin de palper ses fesses. J'entendis un petit gémissement de sa part, comme une parole murmurée... Mais je décidai de ne pas m'en préoccuper, me focalisant uniquement sur l'objet de mes désirs... J'avais envie de lui... Plus que tout... Je continuai de mordiller son cou, savourant chaque parcelle de peau qui m'étais offerte. Il était entêtant, je le voulais... Rien qu'à moi...

« Arrêtes, s'écria-t-il. »

Je sentis ses deux mains me repousser pour m'éloigner de son corps si tentateur. Je me redressais, observant son visage avec attention, visage strié de larmes, déformé par la tristesse et la douleur... Qu'est ce que j'avais fait ? Pourquoi lui faisais je subir ça ? Pourquoi quand je le voyais mon corps ne m'écoutait plus et me poussait à me jeter sur lui ? Je restais là quelques instants à le regarder droit dans les yeux essayant de m'excuser d'un simple regard... Car je le savais si je parlais ma voix allait défaillir malgré moi... Je vis alors ses yeux se remplirent de larmes. Cette vision m'arracha le cœur... Elle me le tordait, le compressait... Je ne voulais pas le faire souffrir... Ne voulant alors pas le laisser dans cet état je décidais de m'allonger à ses côtés avant de le prendre dans mes bras. Sauf qu'à peine je passai mes bras autour de lui il se dégagea, les larmes coulant sur ses joues, ses yeux rouges perdus, contenant une tristesse infinie, me fixant :

« Bboy, arrêtes, j'en ai marre d'être ton jouet... Sa voix défaillit... Je ne voulais pas que tu sois un jouet... Je voulais que tu sois rien qu'à moi... Je ne veux plus jouer, j'en ai marre ! J'en ai marre de souffrir par ta faute ! S'écria-t-il.
-Je suis désolé... »

Les mots étaient sortis de ma bouche naturellement, comme s'il n'attendait que de sortir... Pour appuyer mes dires, je le pris doucement dans mes bras, lui laissant l'opportunité de se dégager s'il en avait envie. Sauf qu'il ne se dégagea pas... Il passa ses bras autour de mon torse et doucement il pleura contre, enfouissant son doux visage dedans. Je commençais alors à le bercer, essayant de lui faire comprendre par mes gestes à quel point je m'en voulais...

PDV Xari


Je sentis des larmes affluer à nouveau à mes yeux et se mettre à dévaler mon visage. Il était toujours au dessus de moi, me regardant comme s’il venait de faire une grosse bêtise. Comme s’il venait de se rendre compte qu’il avait probablement cassé le jouet qu’il avait fait de moi. Il se retira de moi pour s’allonger à mes côtés et je retins un soupir de soulagement.

Mais très vite, je sentis qu’il essayait à nouveau de m’entourer de ses bras. Il ne pouvait pas s’en empêcher, hein ? Il avait toujours besoin de me faire sentir que je lui appartenais ? Il se rassurait en se disant qu’il était le seul à pouvoir me tenir tout contre lui ? Il avait raison... Il avait tellement raison... Mais je ne voulais pas me laisser faire. Pas cette fois. Je le repoussai nouveau, même s’il m’en coûtait.

- Bboy, arrêtes, j'en ai marre d'être ton jouet... sanglotai-je.
Je le voyais me regarder, sans comprendre, l’air triste lui aussi. Je savais que ce n’était probablement qu’un masque, mais au moins, il m’écoutait...
- Je ne veux plus jouer, j'en ai marre ! J'en ai marre de souffrir par ta faute ! Réussis-je à crier.
-Je suis désolé...
Je faillis écarquiller les yeux. Il avait l’air sincère et pourtant, je voulais rester méfiant. Il essaya une nouvelle fois de me prendre dans ses bras et je le laissai faire, incapable de le repousser encore une fois. Bboy n’était pas le genre à s’excuser, même en riant. Je voulais croire qu’il le pensait vraiment, mais une petite voix me soufflait qu’il me mentait encore. Que tout ce qu’il l’intéressait c’était mon corps, c’était ma facilité.

Je voulais que ce soit vrai... Je voulais y croire... Pour faire taire cette voix, je passai timidement mes mains dans son dos avant d’enfouir mon visage contre son torse, sans arrêter de pleurer. Je le sentis me bercer contre lui avec douceur et je me laissai aller à cette étreinte.

Le lendemain, à mon grand étonnement, j’étais encore dans ses bras. Il avait plongé son nez dans mes cheveux et s’était endormi contre moi. Sans mouvement brusque, je me dégageai en réussissant à ne pas le réveiller. Je m’habillai pour aller déjeuner et mes yeux dévièrent sur son visage. Il était tellement beau que je sentis mon souffle se couper. Mais il ne m’aimait pas, et je ne voulais pas être à lui si c’était pour continuer à souffrir. Je m’approchai une dernière fois et admirai ses traits paisibles, hésitant à tendre ma main pour le toucher. Une dernière fois. Ma main se posa sur sa joue et mes lèves vinrent embrasser tendrement son front. C’était un adieu. Je ne me laisserais plus faire.

Une larme m’échappa et je me retournai avant de partir. C’était difficile. J’avais probablement autant besoin de lui qu’il n’avait besoin de venir me harceler le soir, mais j’étais déterminé. Il ne m’aurait plus. Je franchis la porte et me sentis étrangement libre et en même temps totalement vide. Je trouvai Jiraya dans un couloir et nous partîmes déjeuner ensemble, comme si de rien n’était.

Les jours se succédèrent et j’évitais le génie du mieux que je pouvais. Il ne vint plus jamais se glisser dans mon lit durant la nuit, et ses regards vers moi étaient devenus moins brûlant, moins envieux... On avait vaguement commencé à se parler, pas comme des amants, non, comme des amis, dans le fils des discussions qui animaient la table de génies. De fil en aiguille, on avait réussi à renouer un peu, sans jamais mentionner ce qu’il s’était passé entre nous. Son sourire me faisait toujours chavirer et je sentais mon cœur battre plus fort à chaque fois qu’il m’adressait la parole.

J’en avais discuté avec Funéral et il m’avait dit qu’il lui semblait que Bboy avait cessé ses petits jeux. Aypierre aussi, d’ailleurs, en officialisant sa relation avec Azenet, ce qui avait valu de faire les petits potins du manoir. Ce jour-là, je m’étais permis un petit regard en direction de Bboy qui m’avait souri, entendu.

J’avais enfin réussi à prendre assez de recul pour ne plus me demander à chacune de mes actions ce qu’en penserait mon ami aux yeux gris. Je me sentais bien, je me sentais libre, même s’il me manquait. Parfois je regrettais un peu ses étreintes et ses baisers, mais c’était mieux ainsi.

Puis un jour, au détour d’une nouvelle fête au manoir des Patricks, je partis me coucher plus tôt que les autres. Bboy n’était pas là, ainsi que DarkFunéral et Jiraya, sortis pour un tour à cheval au clair de lune. J’étais prêt à m’endormir paisiblement, et j’avais sursauté en entendant la porte s’ouvrir derrière moi. Je m’étais brusquement retourné pour voir le visage de Bboy, tordu dans une grimace de douleur qui me brisa le cœur. Il haletait et sa main droite était appuyée sur son œil, comme s’il essayait de cacher quelque chose. Il me paraissait étrangement faible, et ses vêtements étaient déchirés à de nombreux endroits, comme s’il avait chuté. Je me précipitai vers lui pour le soutenir jusqu’à mon lit, où je le fis s’asseoir de force.
- Désolé de... l’intrusion, mais... je savais pas... où aller... réussit-il a articuler.
J’ignorai sa phrase même si elle me toucha en plein cœur. Je lui fis retirer sa main, inquiet, et je vis son œil entouré d’un halo bleuté. Il s’était battu ? Sans réfléchir, je partis à la salle de bain pour chercher du désinfectant, l’abandonnant là quelques instants. Quand je revins, il fixa ses yeux sur moi je me mis à désinfecter sa blessure avec mon coton imbibé d’alcool. Je l’entendis gémir doucement en essayant de se dégager mais je l’en empêchai avec ma main libre.

-Bboy, qu’est-ce qu’il s’est passé... je lui demandai, sans détacher mon regard de ce que j’étais entrain de faire.

PDV Bboy


Je me réveillais lentement, émergeant des brumes du sommeil... Xari était endormi dans mes bras, j'avais le nez plongé dans sa douce chevelure, parfumé par son shampoing... Qu'est ce que j'étais bien là... Je voulais rester comme ça pour toujours, profiter de cette étreinte pour l'éternité... Mais le destin en avait décidé autrement... Je le sentis remuer légèrement, je fis semblant de dormir, il se dégagea arrachant une plainte à mon cœur qui le voulait auprès de lui. J'entendis des froissements, sûrement signe qu'il devait s'habiller, je résistais à la tentation de jeter un œil pour admirer la vue. Soudain j'entendis des bruits de froissement à côté de moi... Je sentis une main chaude se poser sur ma joue et des lèvres se poser sur mon front...

Il sortit alors me laissant seul avec mes remords... Je l'avais cherché... Il me disait adieu, me signifiant clairement qu'il ne céderait plus... Ca tombait bien je ne voulais plus jouer... Une larme s'échappa... La traîtresse... Je devais l'oublier... Pour moi, pour lui...

Les jours se suivirent, tous monotones autant que les autres... Je ne vivais plus, mon existence se résumait à lui, mon cœur battait pleinement que lorsqu'il était à mes côtés... Je le voyais, parfois nous parlions, même si c'était comme des amis cela me réchauffer le cœur... J'étais accro, je ne pouvais m'empêcher de l'observer... Observer sa chevelure corbeau, ses yeux rubis envoûtants, son sourire éblouissant... Chaque jour je devais me retenir pour pas l'étreindre, l'embrasser... Je ne voulais plus jouer, je le voulais juste lui... Car... J'en étais tombé amoureux...

J'entendis alors Jiraya et Aypierre parler d'une soirée au manoir. J'écoutais d'une oreille distraite en pensant que ça serait pas mal pour me changer les idées... Je me levai alors du canapé puis je partis me préparer pour le soir, mes pensées tournées vers Xari à nouveau...

J'étais dehors à cheval dans la nuit avec Dark et Jiraya, ils avaient proposé de faire une ballade et j'avais accepté pour me rafraîchir les idées grâce au froid de la nuit. En effet ça m'avait fait beaucoup de bien. A peine j'avais senti le vent froid sur mon visage, mes idées s'étaient éclaircis, mon esprit un peu moins embrumés. Je profitais du vent fouettant mon visage. Je galopais aux côtés de mes compagnons, qu'est ce que ça m'avait manqué... Sortir entre amis... Nous restâmes pendant un moment à cheval nous dirigeant je ne sais où., parcourant la forêt au gré de nos envies.. Soudain je vis Jiraya me faire signe de tourner à droite, dans une clairière. Je m’exécutais suivi de Fufu, le chemin débouchait sur une vaste prairie d'où on pouvait observer la lune qui éclairait les environs de sa lumière laiteuse. Nous descendîmes ensemble profitant de la vue que nous offrait ce superbe spectacle. Nous nous allongeâmes dans l'herbe regardant les étoiles et appréciant la tranquillité et la douceur de ce moment. Enfin tranquille avant qu'un Fufu bourré ne se mette à balancer :

« Waouh c'est beau ! Babilla-t-il. Dommage que Xari soit pas avec nous, t'aurais pu lui faire un câlin... A ces mots Jiraya se redressa choqué.
-Quoi tu sors avec Xari ?! Le sujet de discussion partait vers un sujet glissant.
-Pas vraiment... Répondis-je peu sûr de moi et mal à l'aise.
-Oh ben non ! S'exclama Fufu sur un ton enfantin. Ils sortent pas ensemble, Bboy se sert juste de lui  quand il est en manque d'affection. Mais attention... Il rigola tout seul. Xari il en profite bien parce qu'il est amoureux de Bboy... Dommage que Bboy ne l'aime pas aussi. Déclara-t-il tout à coup songeur.

Je me sentis pâlir... Fufu venait de faire une énorme bourde... Je tournais la tête vers Jiraya qui lui n'était pas bourré et avait tout compris... Je vis son regard noir de colère posé sur moi. Je déglutis, mon attitude était inexcusable, j'avais abusé de lui. Celle de Jiraya était juste protectrice... S'il me frappait je ne me déroberai pas, après tout je l'avais mérité. Je me relevais alors lui faisant face

-Bboy... Tu as fait quoi à Xari ? Demanda-t-il la voix glacial et basse, n'arrivant pas à dissimuler une colère noire. Tu as abusé de lui en sachant qu'il était amoureux de toi ?! Quel genre de monstre es tu ?! »

Pour accompagné ses paroles il commença à me frapper au visage, je reçus son poing dans l’œil, me collant un œil au beurre noir bien placé, il me projeta la tête contre le sol. Je m'étalai par terre, déchirant mes vêtements et ma tête résonnant en écho... Il m'assena plusieurs coups de pieds à l'abdomen et au bassin. Je lâchai un râle de souffrance... Mon corps entier me brûlait, sur mon visage je pouvais sentir un liquide chaud s'échapper de mes plaies superficielles. Je ne saisis plus trop la suite... J'avais un vague souvenir comme quoi il avait continué à me frapper un moment puis avait craché à Dark, qui était resté immobile durant tout l’accès de violence, de partir et de me laisser rentrer seul... Je ne compris pas la suite de leur échange verbal, mais je les entendis partir avec leur chevaux... Je restais au sol quelques secondes, remettant de l'ordre dans mon esprit et surtout pour pouvoir les idées assez claires pour remonter à cheval... Je me relevais alors réprimant un gémissement de douleur... Je titubais avec difficulté jusqu'à mon cheval, je m'appuyais un instant contre lui essayant de calmer le tournis qui s'emparait de ma tête.

Je montai avec difficulté dessus puis repartis vers le domaine au galop, le chemin éclairé par la lune. Le voyage sembla durer une éternité, je croyais que j'allais m'endormir à tout instant, mais quand je vis la silhouette du manoir se dessinant peu à peu dans le clair de lune, je poussai sur les maigres forces qu'il me restait pour tenir éveillé... Je crus ne jamais atteindre les écuries... Je rangeai le cheval dans un box et rentrai dans le manoir. Je marchais tel un zombie, ne sachant où j'allais... Sans que je ne me contrôle mes pas me menèrent jusqu'à la chambre de Xari. J'ouvris alors la porte brusquement, observant de mon œil encore valide et non caché par ma main, la silhouette encore endormi se redresser. Il eut quelque seconde d'incompréhension ne comprenant pas ce qu'il se passé. Je crus presque voir les rouages de son cerveau se mettre en place un à un.

Je vis alors son regard s'affoler, inquiet il s'élança vers moi, me soutenant de ses bras pour me forcer à m'asseoir sur son lit à ses côtés, je ne pus m'empêcher de lui dire :

« Désolé de... l’intrusion, mais... je savais pas... où aller... réussis-je à articuler avec difficultés. »

Il me rassura d'un regard... Qu'est ce que j'aimais ses yeux... J'aimais tout chez lui... Sa douceur, sa gentillesse, sa générosité... Soudain il prit doucement la main masquant mon coquard et lentement il la fit descendre. Il regarda quelques secondes mon visage comme s'il me sondait, puis silencieusement, sans aucun mot il partit vers la salle de bain allant chercher du désinfectant. Je le vis revenir avec une bouteille d'alcool et des cotons... Je ne pouvais empêcher mon regard de se poser sur lui... Cette proximité... Cette tendresse dans ses gestes... Elles réchauffaient mon âme, comme si c'était le remède de tous mes maux, à peine je le voyais je me sentais déjà mieux...

Je vis alors sa main dans laquelle était emprisonné un coton imbibé, s’approcher de mon visage. A peine le liquide toucha ma plaie que je poussai un petit gémissement, essayant de me dégager par réflexe mais je sentis son autre main passer derrière ma tête pour me retenir. Toujours concentré sur sa tâche, il me demanda en murmurant faiblement :

« Bboy, qu’est-ce qu’il s’est passé ?
-... Je ne répondis rien ne voulant pas qu'il s'en mêle.
-Je t'en prie Bboy... Dis moi qui t'as fait ça... Je croisai alors son regard suppliant... Je ne pouvais rien lui refuser, de son simple regard il arrivait à me faire céder.
-C'est...Jiraya... Réussis-je à articuler d'une voix rauque.
-Quoi ?! S'exclama-t-il choqué. C'est Jiraya qui t'as fait ça ? Je répondis d'un hochement de la tête, mais il me réprimanda en me disant de ne pas bouger le temps qu'il désinfecte toutes mes blessures. Raconte moi ce qu'il s'est passé... Me demanda-t-il doucement. Je me raclais la gorge pour essayer de retrouver une voix correcte.
-Nous étions en ballade Fufu, Jiraya et moi... Nous nous étions arrêtés pour observer le paysage, sauf que Fufu bourré a commencé à parler de ce que je t'avais fait... Subir... Je sentis ma voix trembler sur le dernier mot. Il est alors rentré dans une colère noire et m'a fait ça... Il resta silencieux quelques instants, digérant l'information... Puis il s'exclama froidement.
-Demain je vais parler avec Jiraya.
-Non ! M'exclamais-je instinctivement. Je repris d'un ton plus bas. Non. Tu n'iras pas lui parler parce que j'ai mérité ce qu'il m'a fait... Xari... Ce que je t'ai fait subir c'est impardonnable et tous les jours je me maudis pour t'avoir fait ça... Chaque jour je ne peux m'empêcher de m'en vouloir. Parce que je savais que tu m'aimais et j'en ai profité... Je réprimai alors mes larmes qui menaçaient de déborder. Je sentis alors sa main quitter mon crâne pour se poser sur ma joue et me caresser doucement du pouce.
-Bboy... Je suis aussi fautif que toi, j'avais la possibilité d'arrêter ça, pourtant je t'ai laissé faire, tu n'es pas le seul à blâmer... Je restais interdit quelques instants, surpris par ses paroles, doucement il reprit. Maintenant reposes toi... Je m'occuperai de toi demain. »

J'allais protester mais il me fit taire en me forçant à s'allonger avec lui dans le lit. Doucement pour éviter d'appuyer sur mes blessures, il m'enlaça avant de recouvrir nos deux corps entrelacés. Il me murmura un petit bonne nuit et en suivant je sombrais dans les bras de Morphée.

PDV Xari

Il ne me répond pas. Je détache mes yeux de ses blessures pour qu’ils viennent se planter dans les siens. Je le supplie du regard.
- Je t’en prie, Bboy... dis-moi qui t’as fait ça...
Il parait hésiter quelques secondes et mon regard se fait plus insistant. Je veux savoir. Je dois savoir.
- C’est... Jiraya...
- Quoi ?! je hurle presque complètement abasourdi, c’est Jiraya qui t’as fait ça ?
Pourquoi ? Jiraya et lui s’étaient disputés ? Cela me parait peu probable... Il me fait un signe de tête positif et je lui mets presque mon coton dans l’œil.
- Bouge pas ! Laisse-moi le temps de tout désinfecter...
Alors il s’est bel et bien fâché avec Jiraya. Ou peut-être pas ? La soirée avait l’air bien partie pourtant et la sortie à cheval avait dû être amusante... Alors pourquoi se sont-ils disputés ?

Je lui jette des petits regards en coin de temps à autre. Il n’a pas l’air bien. Je prends la voix la plus douce possible.
- Raconte-moi ce qu’il s’est passé...
Il toussote un peu. Il a sûrement la voix enrouée... Mais pourquoi ?
- Nous étions en ballade Fufu, Jiraya et moi... Nous nous étions arrêtés pour observer le paysage, sauf que Fufu bourré a commencé à parler de ce que je t'avais fait... Subir...  Il est alors rentré dans une colère noire et m'a fait ça...
Je cachai ma surprise en continuant à m’occuper de son visage meurtri. Je m’efforçais de ne pas montrer mes sentiments. De la tristesse mêlée à de la colère. Jiraya le savait lui aussi, maintenant, que j’étais un faible qui m’étais laissé manipuler par Bboy... Je me sentais trahi. Funéral m’avait dit qu’il n’en parlerait pas à qui que ce soit. Si ça se trouvait, il leur avait aussi dit que j’aimais Bboy pour de vrai... Non... Non. Bboy ne serait pas venu comme ça s’il l’avait appris... Alors pourquoi Jiraya s’était-il énervé ? Pour me défendre ? Je peux bien me débrouiller tout seul, va !
- Demain je vais parler avec Jiraya.
- Non ! s’écrie immédiatement Bboy, me faisant sursauter, il semble le remarquer et sa voix se calme un peu. Il continue : Non. Tu n'iras pas lui parler parce que j'ai mérité ce qu'il m'a fait... Xari... Ce que je t'ai fait subir c'est impardonnable et tous les jours je me maudis pour t'avoir fait ça... Chaque jour je ne peux m'empêcher de m'en vouloir. Parce que je savais que tu m'aimais et j'en ai profité...
Il est au bord des larmes. Alors... Il savait que je l’aimais ? Et il s’en fichait ? Tant pis... J’ai fini de le soigner. Ma main se pose sur sa joue et je me mets à la caresser doucement. Je lui en veux un peu. Alors il le savait... Et il a continué...

Les larmes qui brillent dans ses yeux me brisent le cœur. Je suis blessé, mais ça n’est pas important. Il m’a l’air sincère quand il se dit qu’il s’en veut. Je ne veux pas qu’il ait tout à assumer...  
- Bboy... Je suis aussi fautif que toi, j'avais la possibilité d'arrêter ça, pourtant je t'ai laissé faire, tu n'es pas le seul à blâmer... je murmure sur un ton doux.
J’attends une réaction de sa part, mais il ne laisse rien paraître. Je cherche son regard sans le trouver.
- Maintenant reposes toi... Je m'occuperai de toi demain.
Je le vois enfin réagir, mais c’est trop tard. Je le fais s’allonger dans le lit avec moi après lui avoir retiré ses chaussures. Je vais mettre du sang partout, mais tant pis... Couché près de lui, je le regarde. J’hésite et... timidement, mes bras viennent l’enlacer doucement pour ne pas lui faire mal. J’en ai envie depuis tellement longtemps et... il a sûrement besoin de réconfort ? Pfff... je me dégoûte moi-même... Je m’étais dit que je ne le ferais plus...

Et pourtant, en nous recouvrant tous les deux, j’apprécie la douce chaleur de son corps contre le mien.
- Bonne nuit... je murmure.
Il ne répond pas, sa respiration devenant rapidement plus calme. Quelle  marmotte... Je me permets de le serrer un peu plus contre moi, en dépit de ses blessures. Il m’a tellement  manqué... Je ferme mes yeux et ne tarde pas à le rejoindre dans le sommeil.

Je sens une douce pression contre mes lèvres et elles esquissent un sourire alors qu’on m’embrasse avec plus d’insistance. Je me laisse faire à cet acte terriblement tendre, et puis j’ouvre les yeux pour voir Bboy, collé contre moi, les paupières closes en train de m’embrasser. Mon cœur se met à battre plus fort et mes mains se retirent subitement de son dos. Je n’ai pas envie de rompre ce baiser mais... Il le faut...

Mon ami comprend avant moi que quelque chose cloche et il se sépare de moi. Ses yeux affolés viennent se plonger dans les miens. Son visage si beau est encore couvert de ses horribles blessures que lui as infligées Jiraya. D’un bond il se relève et s’éloigne du lit à reculons.
- Je suis désolé Xari ! Je... Je voulais pas, j’aurais... j’aurais pas du ! Excuse-moi...
Il a l’air totalement paniqué. Je le dévisage quelques instants. Son regard dévie vers la porte et il s’y dirige, les bras croisés sur le ventre. Je vois ses épaules se soulever dans un soubresaut. Je me lève d’un bond et ignorant le léger vertige qui me prend, je me précipite vers lui.
- Bboy ! Attend ! je crie.
Il se tourne vers moi, surpris et a juste le temps d’ouvrir ses bras pour me réceptionner. Je m’enfouis dans ses bras. Je m’en fiche si je lui ai fait mal. Je veux juste qu’il reste avec moi. Je le serre contre moi. Je n’ai pas de justification à ce que je viens de faire. Je l’ai attendu pendant si longtemps et... il  revient, blessé. Je m’occupe de lui, il dort dans les bras, il m’embrasse et... il s’en va ? Non ! Je ne veux pas de cette fin... Je m’en fiche de n’être qu’un jouet... Quoiqu’il veuille faire de moi, ça n’a aucune importance. Je pensais que j’allais mieux, je pensais que je l’oublierais, mais c’était faux. J’ai besoin de lui...

Sans m’en rendre compte je me suis mis à sangloter dans ses bras. Je ne veux pas qu’il me lâche. Je veux qu’il reste avec moi. Même si ça doit encore me faire souffrir...
- Xari... ne pleure pas... je ne voulais pas te faire de mal... je suis désolé...
Je me mets à sangloter de plus belle et mes mains attrapent son col alors que je lève mes yeux pleins de larmes vers les siens, inquiets.
-Je m’en fous, Bboy... Fais moi du mal, je m’en fous ! Je t’appartiens tout entier, quoi que je fasse ! J’ai besoin de toi... Je t’aime, tu comprends ça ? Tu le comprends ? je hurle, en larmes.

PDV Bboy

J'ouvris les yeux et la plus belle vision à mes yeux s'offrit à moi. Le visage de Xari endormi... Il avait l'air tellement paisible et calme... La douceur de ses traits étaient un enchantement visuel, ses lèvres roses si attirantes... Non n'y pense pas... Tu ne peux pas lui faire ça... Pas après tout ce que tu lui as fait... Mais ses lèvres... Qui avaient l'air si douces... Non... Non... Sans que je ne puisse me retenir, je vis sa tête se rapprochais et tel un songe je posais mes lèvres contre les siennes... Cette sensation... Elle m'avait tellement manqué... Je profitai de ses lèvres comme si elles étaient une friandise... Délicieuse la friandise... Soudain je le sentis remuer... La réalité me frappa alors...

Je l'avais l'embrassé... Je n'avais pas changé, j'étais toujours ce monstre qui profitait de lui... Je quittai ses lèvres... Je réprimai une plainte, je n'aurai plus le droit... J'avais encore tout gâché... Je me redressais alors, fuyant son regard tellement magnifique... Ce regard qui me faisait chavirer, perdre tout contrôle... Je le vis me fixer, incrédule. Je ne pouvais pas partir sans m'être excuser, je ne voulais pas qu'il souffre de ma bêtise :

« Je suis désolé Xari ! Je... Je voulais pas, j’aurais... j’aurais pas du ! Excuse-moi... Je fixai alors la porte, mon seul échappatoire... Je devais partir... Je ne pouvais pas rester et risquer de perdre le contrôle à nouveau. Je sentis ma respiration et mes battements de cœur s'accélérer sous le coup su stress. Je plaçais mes bras sur mon ventre qui semblait résonner en même temps que mon organe vital, j'avais l'impression qu'il pulsait pour s'échapper... Non je ne devais pas craquer devant lui... Non Bboy ne pleure pas... Je sentis un sanglot remonter, avec difficulté je le réprimai ne voulant pas lui offrir cette vision de moi... Soudain tel un phare dans la nuit je l'entendis crier.
-Bboy ! Attends ! Je me retournai vers lui surpris qu'il veuille encore me parler après ce que je lui avais fait... Sans que je m'y attende je le reçu dans mes bras... Je grimaçai sous le coup de la douleur qu'il venait de me causer.

Je sentis son corps tressauter... Non... Il pleurait... Par ma faute... Qu'avais je fais ? Pourquoi je ne pouvais retenir mes pulsions en sa présence ? Pourquoi arrivait-il toujours à me faire défaillir ? Une voix dans ma tête me répondit que j'étais amoureux de lui... Oui... J'étais amoureux de lui... Mais je le refusais... Je ne pouvais pas le faire souffrir... Il méritait mieux que moi... Je profitai quand même égoïstement de son corps contre le mien... Mais je ne pouvais pas le laisser dans cet état, d'une vois tremblotante je m'exclamais :

- »Xari... ne pleure pas... je ne voulais pas te faire de mal... je suis désolé... Je le vis attraper mon col avant de me crier au visage, ses yeux remplis de larmes...
-Je m’en fous, Bboy... Fais moi du mal, je m’en fous ! Je t’appartiens tout entier, quoi que je fasse ! J’ai besoin de toi... Je t’aime, tu comprends ça ? Tu le comprends ? Je restais là, interdit face à ses paroles... Comment pouvait il encore m'aimer ? Après tout ce que je lui avais fait... Je passai mes bras autour de son corps par réflexe et pour profiter de la proximité de son corps... Je caressai tendrement son dos de mes mains, digérant l'information... Je l'écartais légèrement de moi pour pouvoir admirer son visage et plonger dans son regard...

-Xari... Je ne veux pas jouer avec toi... Je ne veux pas te faire de mal... Je veux juste être avec toi... Parce que... Je suis tombé amoureux de toi... Lâchais-je dans un souffle. Sauf que... Chaque jour je repense à tout ce que je t'ai fait et chaque jour je culpabilise... Je t'aime Xari... Mais tu mérites mieux que moi... Je ne veux pas te faire souffrir... Je me demande comment tu as pu tomber amoureux du monstre que je suis... Quand je te vois... Je dois résister à l'envie de te prendre dans mes bras, de t'embrasser, te voir loin de moi est une douleur perpétuelle, tout chez toi, ton rire, ton corps, ton sourire, ta gentillesse, tout ça me fait l'effet d'une tempête en moi... Xari je t'aime... Mais je ne veux pas, je ne veux plus te faire souffrir...
-Bboy... Répondit-il surpris par ma confession. Après quelques instants de réflexion pendant lesquelles il ne répondit rien, il commença. Je m'en fiche, je t'aime... Je veux juste être avec toi ! Tu comprends ça ! Il s'écarta de moi en prenant en coupe mon visage ! Combien de fois j'ai rêvé que tu me dises ces mots ! Et toi tu fais le lâche en te cassant après t'être déclaré !? Si tu m'aimes vraiment prouves le moi et ne fuis pas ! Affrontes ce que tu m'as fait ! Regardes moi en face, embrasses moi si t'es un homme !!!! Tu dis que tu regrettes mais qui me dit que c'est pas que des paroles en l'air ?! Bboy si tu m'aimes vraiment moi tu es capable de plus faire le con ! Alors si vraiment tu m'aimes tu ne feras plus souffrir !! Moi je vais te dire, la pire souffrance que tu puisses me causer c'est d'être loin de moi !! Il laissa retomber doucement ses mains et je vis son visage se baisser, je vis des larmes perler au coin de ses yeux. Je ne supportais pas de le voir pleurer... Je fis la seule chose qui me vint à l'esprit, doucement je me baissai et je cueillis ses lèvres comme un fruit pulpeux. La saveur de ses lèvres m'avait tellement manqué... Je le sentis se calmer contre moi et peu à peu prendre part au baiser. Aucun de nous deux n'osait approfondir le baiser... On profitait juste de la sensation des lèvres de l'autre, la pression de nos corps l'un contre l'autre. La tension qui régnait dans mon corps était insoutenable, mon esprit s'échauffait... Je l'avais, je ne le lâcherais pas, plus jamais... Parce que je l'aime et c'est tout...

Bon voilà je tiens à remercier Floraly, j'ai beaucoup apprécier ce rp avec elle et je remets ça quand elle veux ! Very Happy
Revenir en haut Aller en bas
Usirichap
Usirichap
#1 hyungwonho stan
Zodiaque : Verseau
Messages : 778
Pikadollar : 723
Vos j'aimes : 137
Date d'inscription : 24/07/2015
Age : 23
Localisation : Dans mon lit
Sam 7 Nov - 20:20
Usirichap
.. SAZEFVGBHFBREZAFRG THYJTERZEFRTGHYUNTRRDFVGBHNFGTDRSEFFVGFRBTY5U7N465T4ZZEFAERFGBTYGRFDSCDVFGB
Revenir en haut Aller en bas
CitrouillePommePoire
CitrouillePommePoire
Apprenti Sadique
Messages : 1289
Pikadollar : 2118
Vos j'aimes : 64
Date d'inscription : 05/07/2015
Localisation : Je sais pas... je peux peut-être vous faire une description ? Il y a des moutons, et... en fait, je crois que je vais pas faire de description O.O
Sam 7 Nov - 20:31
CitrouillePommePoire
...

JE...

JE...

AH, BORDEL, VOUS RPez TELLEMENT BIEN, JE ME SENS TOUTE NULLE ;-;
Revenir en haut Aller en bas
As de coeur
As de coeur
Sadique Régulier
Zodiaque : Sagittaire
Messages : 1896
Pikadollar : 3331
Vos j'aimes : 43
Date d'inscription : 06/07/2015
Age : 24
Localisation : Vous voyez Paris ? Eh ben c'est pas là
Sam 7 Nov - 20:38
As de coeur
Usi

Non meurt pas ! *va chercher le défibrillateur*

Cerise


MAIS TAIS TOI !!!
T'ES PAS NULLE ALORS CHUT !
Revenir en haut Aller en bas
Mistakes
Mistakes
Super Fukanouille
Zodiaque : Lion
Messages : 752
Pikadollar : 572
Vos j'aimes : 69
Date d'inscription : 26/07/2015
Age : 23
Localisation : Pays de la Guimauve, bonsoir.
Dim 8 Nov - 0:50
Mistakes
Je l'ai enfin finiiiiiiiiiiii (il est 1h45 du matin, U mad?)
Et c'est tellement.. blbllblbbllll (c'est l'heure tardive qui me fait faire des commentaires plus ou moins constructifs, voyez xD)
J'aime tout! Le caractère et le rôle de Bboy, le mignon Xari trop attendrissant. Je pense qu'après ce Rp fabuleux je ne peux plus voir les youtubers de la même façon... Vous nous transportez dans ce monde c'est dingue... J'ai rarement eu l'occasion de lire des rp mais celui-là il est au sommet *-* J'aimerais trop que vous en refassiez un!
Je sais plus quoi dire... Juste j'ai adoré ce passage
Xari a écrit:
Je m’en fous, Bboy... Fais moi du mal, je m’en fous ! Je t’appartiens tout entier, quoi que je fasse ! J’ai besoin de toi... Je t’aime, tu comprends ça ? Tu le comprends ?
Parce que BORDEL C'EST CUTE ET TELLEMENT CHOU ET KYAAAAAAAA!!!
Bref je vous aime trop vous deux, vous êtes géniaux <3
Revenir en haut Aller en bas
Kanra
Kanra
Lost in Insanity
Zodiaque : Lion
Messages : 1900
Pikadollar : 1664
Vos j'aimes : 229
Date d'inscription : 19/06/2014
Age : 30
Localisation : Strasbourg
Dim 8 Nov - 2:03
Kanra
I want more
Revenir en haut Aller en bas
Silen
Silen
Sadique Régulier
Zodiaque : Bélier
Messages : 1544
Pikadollar : 2877
Vos j'aimes : 154
Date d'inscription : 07/06/2015
Age : 21
Localisation : La tête dans les nuages
Dim 8 Nov - 10:00
Silen
Waaah, j'adore !!
Revenir en haut Aller en bas
As de coeur
As de coeur
Sadique Régulier
Zodiaque : Sagittaire
Messages : 1896
Pikadollar : 3331
Vos j'aimes : 43
Date d'inscription : 06/07/2015
Age : 24
Localisation : Vous voyez Paris ? Eh ben c'est pas là
Dim 8 Nov - 10:29
As de coeur
Mistakes

ENFIN !!!! A 1H45 QUAND MEME !!! Il t'en a fallut du temps !
Sinon merci à toi *keur* on te nem aussi <3

Kanra

Ben... Euh... Euh... *fuis*

Silen

Ben tant mieux Very Happy
Revenir en haut Aller en bas
Princessekw3
Princessekw3
Bébé Sadique
Zodiaque : Capricorne
Messages : 561
Pikadollar : 887
Vos j'aimes : 12
Date d'inscription : 15/09/2015
Age : 22
Localisation : sur une planète perdu dans l'espace
Dim 8 Nov - 12:27
Princessekw3
Purée, la suite est TROP CUTEE!!!!
C'EST TELLEMENT BIEN, J'ADORE À TELLE POINT QUE JE PEUT PLUS M'EN PASSERRRR!!!!!
ARGH !!! JE DÉCÈDE.....
Revenir en haut Aller en bas
Floraly
Floraly
Modératrice - La boîte à horreur
Zodiaque : Cancer
Messages : 1132
Pikadollar : 1828
Vos j'aimes : 167
Date d'inscription : 26/08/2015
Age : 25
Dim 8 Nov - 14:36
Floraly
Oui oui oui bonjouuur !

Moi aussi j'ai adoré RP avec toi, As <3
On remet ça un de ces jours ! (Genre quand j'aurai plus de devoirs ! Oh, wait...)

Merci à tous pour vos messages, je ne pensais pas que ce RP plairait autant 0o
Et merci à As qui a eu le courage de poster le RP x)
Moi j'avais la flemme
Revenir en haut Aller en bas
Nothingness
Nothingness
Bébé Sadique
Zodiaque : Verseau
Messages : 635
Pikadollar : 1030
Vos j'aimes : 29
Date d'inscription : 16/08/2015
Age : 25
Localisation : Ailleurs
Dim 8 Nov - 16:24
Nothingness
Voilà.





Bon OK, j'fais un commentaire plus long, tsss...
Déjà, SWEET-shirt je connais pas.
Ensuite, pourquoi le texte devient au présent, quand ils se réveillent à la fin ?
Avant, c'était Xari qui tabassait Jiji (cf. chapitre 11-12 de la fic' de Mlle Raly), maintenant, c'est Jiji qui tabasse Bboy, hum hum... La violence c'est contagieux.
Fufu est un petit metalleux tout doux, donc ne le blâmez pas !
Flo, je vois que t'as réussi à intégrer Souls quelque part dans le texte ! ( ͡° ͜ʖ ͡°)
Xanet...
C'est tous des gens en manque, dans ce manoir dis donc !
Bon et comme là j'ai l'impression d'avoir fait que critiquer, bah ce texte est super cool.
Voilà.
Revenir en haut Aller en bas
Nyal27
Nyal27
Noctali de l'ombre
Zodiaque : Cancer
Messages : 2663
Pikadollar : 3958
Vos j'aimes : 169
Date d'inscription : 15/03/2015
Age : 21
Localisation : Là où il fait beaucoup trop chaud pour une membre de la #TeamFroid. Le Sud quoi.
Mar 10 Nov - 20:43
Nyal27
Bon. Comment résumer ça ?
Euh..
La violence c'est mal, m'voyez ?
Ouais non.
Blblblblblblbbllbl ?
Pas assez constructif.
Quelques problèmes de ponctuation, et certaines parties sont trop compactes, pas assez aérées.
Euh.. Trop négatif.
Écoutez, moi j'ai bien aimé. Comme cité plus haut, ya bien quelques soucis de graphie, mais dans l'ensemble, c'est bien écrit, bien que le scénario soit très classique. Roh et puis, fuck l'avis constructif, LE XABOY C'EST LE BIEN.
Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé
Contenu sponsorisé
Revenir en haut Aller en bas
Page 1 sur 1
Sujets similaires
-
» Poème écrit sur un coup de tête
» DRAW THIS AGAIN ! - Le petit coup neuf de Sakura !
» Nad' ma donné envie de faire des tribal du coup j'ai fait sa !
» Bon bah voilà. Je l'avais d'abord montré aux floodeurs, mais j'en suis vraiment fière, pour le coup #LaModestieEstMorte

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
TheCommunautéSadique :: Petit coin des écrivains :: Vos One-Shots-
Sauter vers: