| | Les textes du concours d'Hiver ! :D Part-3 |
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| | Zodiaque : Messages : 1339
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| Dim 3 Jan - 14:09 Epona La troisième et dernière partit Texte 6 : - Spoiler:
Je n'étais pas excitée quand je savais que j'allais y aller. Déjà, je n'aimais pas ce genre de fête. Je n'aimais pas les fêtes tout court. Mais au lieu de rester avec mon frère, elle a insisté pour que je vienne. "Ce serait amusant", avait-elle dit. Excepté pour moi. Je refuse de faire une quelconque chose avec elle. Elle avait proposé à tout le monde, mais contrairement à ce qu'elle pensait, je n'ai pas acceptée. Je ne suis pas un mouton, pas là pour la suivre constamment. Arrête de croire que le monde est à tes pieds comme ça. Tu n'arriveras pas à faire en sorte que moi, je le sois! Alors pourquoi es-tu là? Parce que je me suis fait avoir. Tout simplement. A la base, il n'a jamais été question de bal. Ni qu'il prendrait des proportions aussi gigantesque, surtout quand c'est toi qui t'es déplacé au personne au lieu de me faire un carton d'invitation pour venir m'en parler. Et j'avais fini par céder devant ton air déçu. Tu m'avais alors remercié, et tu m'as souris avant de t'enfuir, volant presque au dessus de sol tant tes pas se faisaient lest. Je ne sais même pas pourquoi tu avais besoin impérativement de ma présence. Je ne t'avais d'ailleurs presque jamais adressé la parole. En fait, c'est toi qui te chargeais de le faire pour moi! Je me souviens parfaitement de ce jour.
J'étais comme d'habitude dans mon monde, en train de regarder le jardin du lycée se noyer sous des trombes d'eau, installé contre le muret, allongée tout contre la rambarde, à l'abri sous le dôme qui évoquait un toit d'abribus fait de chaud. J'avais un casque sur les oreilles, écoutant ma musique et perdue dans mes pensées, quand je sentis une main me tapoter l'épaule. Je fis comme si je n'avais rien ressenti mais la main continua, persistante à tel point que j'en eus assez et fit volte-face. Tu te tenais là, tout sourire, à te tenir devant moi. Tu ne semblais pas particulièrement effrayée comme tout le monde. Le fait que tu es osé daigner me déranger en pleine méditation démontrait que tu n'avais pas peur de moi. Bizarrement, je me sentis étrange à ce moment là. Le fait que tu ne sois pas terrifiée à l'idée de venir me voir semblait m'aller droit au cœur, s'il n'avait pas déjà sombrer depuis le temps...Tu remuais les lèvres mais je ne t'entendais pas. Je te fis signe d'arrêter de parler et enlevais mon casque avant de te balancer un froid et sec "Quoi?". A cet instant, j'eus envie de me gifler, alors je me mis une mini claque mentale. Il fallait que je réponde comme ça à la seule personne qui avait braver le froid et la tempête de dehors pour venir me parler envers et contre tous, en faisant fi des tonnes de mises en garde et d'avertissement qu'on avait du lui faire, et c'est comme ça que je lui parle?! Bon, aussi, fallait bien qu'elle comprenne qu'elle me dérangeait, là. Mais elle reposa sa question:
<< - Tu n'es pas trop seule? Ça ne te dérangerais pas d'avoir un peu de compagnie? - Pour te répondre: un, je ne me sens pas trop seule. La solitude est mon amie, et deux, je préfère rester avec moi-même. Sincèrement. Maintenant, tu peux partir.>>
Et je remis mon casque pour couper court à toutes tentatives de protestation ou toutes autres questions auxquelles je n'avais pas forcément envie de répondre, même pour un joli minois pareil. Un joli minois?! Tu divagues, ma pauvre...Je remarquais alors qu'au lieu de s'en aller, la personne sembla rire et s'installa avec moi. Ma parole, elle ne m'avait pas écouté ou quoi?! Mais quand je fis mine de me lever pour la sommer de dégager, son sourire disparut de son visage et elle baissa piteusement la tête. Quand elle la releva, je crus que mon cœur allait cesser de battre. Elle avait des larmes aux coins des yeux et la mine sombre et triste, chagrinée. Si, vous savez, le genre de tête que vous font parfois vos gamins lors d'un caprice et vous fait croire que vous êtes un véritable monstre pour leur infliger une telle chose! Alors, idiote comme je suis, j'ai fais automatiquement marche arrière et je me suis excusée en sortant un paquet de mouchoir de ma poche et le lui offrir, avant de lui dire qu'elle pouvait rester ici si elle le souhaitait. Automatiquement, elle reprit son air joyeux et son éternel sourire. Oh noooon! Je m'étais faites avoir! Mais bizarrement, au lieu de m'arracher les cheveux et de m'injurier mentalement (aussi parce que j'avais en quelque sorte donner ma parole d'honneur) je fis juste un petit sourire en coin et me réinstallais. Mais cette fois-ci, je pliais les genoux et ramenais mes jambes vers moi histoire qu'elle est une place ou s’asseoir. Elle me sourit simplement et se présenta, avant de commencer à parler de tout et de rien après que je lui donnais mon nom. Cette fille est un véritable moulin à paroles! C'est à partir de ce moment qu'elle s'introduisit totalement dans ma vie.
Et c'est aussi à partir de ce jour qu'elle savait qu'elle y aurait toujours une place. Mais maintenant que je la connaissais bien, je devrais savoir que ce n'était pas dans ses habitudes de recevoir un "non"! Alors pourquoi ais-je foncé tête baissée dans le mur? Va savoir. De ce fait, je n'étais quand même pas forcément ravie d'aller à ce fichu bal. Enfin quoi, un bal, c'est pas un peu trop cul-cul? Genre le beau prince et sa princesse, comme dans un conte de fée voir un roman à l'eau de rose? Moi, 'ai toujours trouvé ça dégueulasse. Les films qui traitent du même genre aussi d'ailleurs. Mais ce que je déteste par dessus tout, c'est la scène du baiser! Pouah! C'est horrible! Qui peut aimer ça, sérieux?! Mais je me souviens qu'il fut un temps ou j'aimais ce genre de chose dégoulinante d'amour niais. Ah une époque lointaine, oui...J'avais forcément déjà été heureuse au moins une fois. Pourtant je ne m'en souvenais pas. La seule vraie forme de bonheur que j'avais connu et dont je me souvienne vraiment est tout ce que j'ai vécu avec elle. Elle...Cette blonde idiote et naïve, qui fait tourner bien des têtes. Et peut être même...Non, tu ne m'auras pas! Je ne tomberais pas dans tes filets! Oui, je resterais seule! Je sursaute en voyant la lourde porte de chêne. Je ne m'étais même pas rendue compte que j'étais arrivée! Et bien sûr, c'est quand toutes mes pensées sont tournées vers elle. Je suis en train de tomber de haut. Oui, je tombe sous son charme! Et c'est la seule chose que je recherche le moins! Tu ne dois pas y penser...Tu ne peux pas y penser... Je toque et une personne vient m'ouvrir. Elle prit tout mes effets et m'indiqua ensuite le chemin vers la grande salle. Pendant que je me baladais tranquillement dans ces longs couloirs, je songeais à ce que serais une vie dans ce manoir. Il est immense! J'arrivais à peine à voir les peintures du plafond tant celui-ci était haut! Bon, j'exagère. Les peintures sont parfaitement visibles de là ou je suis. Mais pour un enfant en bas-âge, je ne serais pas si sûre que ce soit le cas. Quel merdier aussi. Tsss...Ces riches...Ils ont vraiment besoin de se payer un manoir pour vivre? Genre un appart ça fait même pas l'affaire? Ils sont obligés de montrer leur supériorité écrasante sur les habitants d'un loft ou d'une petite maison bourgeoise, c'est ça?! En même temps, comment vont-ils stocker tout le mobilier dans un petit, voir même un grand appartement? Et leurs domestiques? Ils auront jamais la place! Je n'avais pas vu les choses sous cet angle, mais maintenant, ça me paraît plus logique et rationnel. Même si ça restera du coup l'un des endroits préférés des voleurs et cambrioleurs. Je ne pense pas sinon que ce soit facile de vivre dans un tel endroit. Mais la vie te vois grandement aisé! Las de mes réflexions sans intérêts, je me dirigeais enfin vers la grande salle ou se tiendrait la fête. Mais arrivée devant, j'hésitais longuement. Je pouvais entendre d'ici la musique presque assourdissante, les rires des convives et quelques cris. Je fus troublée pendant un bref instant, me demandant si venir était vraiment une bonne idée. Mais je ne pouvais pas lui poser un lapin. Techniquement, c'est moi-même qui ai dis oui, et sachant que je pouvais me défiler à tout moment malgré ma réponse favorable, elle a mis un point d'honneur a faire en sorte que je lui promettes la chose! Il ne fallait pas chercher, elle a été plus maline. Elle me connaît trop bien aussi. Elle m'a eu beaucoup trop facilement! Il faudra que je révise ma manière de refuser les demandes et invitations. C'était certes la première fois qu'on me voyait aller à une fête, mais c'était aussi la toute première fois de mon existence que j'allais à une soirée! Et pour dire la vérité, ça me stressait plus qu'autre chose. Enfin, je pris mon courage à deux mains et ouvrit grand les portes, faisant une entrée spectaculaire. Les portes claquèrent en se refermant derrière moi, attirant l'attention de tout les invités qui se mirent à chuchoter sur mon passage. Puis je la vis, elle en personne dans sa splendide robe d'une blancheur éclatante nouée à la taille par une ceinture argentée. Ses escarpins claquèrent quand elle vint à ma rencontre. Elle était vraiment magnifique. Et elle n'avait pas forcer sur le maquillage, contrairement à ce qu'elle m'avait dit quand elle m'en avait parler pour la seconde fois. Ça devait sûrement être une plaisanterie. De toute façon, elle n'a pas besoin de maquillage! Elle est bien plus belle sans! ...Oh mon dieu, qu'est-ce que je viens de dire?! C'est affreux! Allez, vite, il faut que tu te ressaisisses! Ouais... ------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------
Mais ou était-elle? Je ne la voyais pas au milieu de l'amas d'invités. Je crois bien qu'il y en avait même que je n'avais pas convié à cette fête! Je commençais à croire qu'elle ne viendrait pas quand les portes s'ouvrirent pour une entrée fracassante d'une personne dans la salle. Sa silhouette se profila dans la lumière douce de la salle, éclairée par le lustre géant. C'était elle. Elle était là, tout au bout, à l'entrée de la salle, resplendissante. Elle se détachait du blanc crémeux de la gigantesque pièce avec sa robe noire fendue au niveau de la cuisse. La couleur de son habit faisait d'autant plus ressortir sa peau d'une blancheur inouïe, extraordinaire. Sa beauté était sans égale. Je m'avançais vers elle, descendant les grands escaliers menant à l'estrade. Plus je m'approchais d'elle, plus mon cœur battait vite. Ses longs cheveux de nuit brillait de somptueux reflets, reproduisant l'effet d'une cascade nocturne, comme la voie lactée ondulante. J'étais éblouie par son éclat. C'était juste incroyable comment elle pouvait se mettre en valeur ainsi sans une couche de fard sur ses joues, un peu de rouge à lèvres ou un trait d'eye-liner! Elle restait fidèle à elle-même, sans aucune couche de maquillage si ce n'est ce fard noir constant autour de ses yeux dont elle ne se défaisait jamais. Du plus loin que je me souvienne, quand je l'apercevais dans la rue alors même qu'on était encore que des gamines, il avait toujours été présent, cerclant son regard d'un noir profond et intense. Elle me sourit en me voyant devant elle, chamboulant mon cœur au passage. Bien que ce ne soit pas un vrai sourire théoriquement, il n'en était pas moins d'une grande valeur sentimentale. C'était si rare, avec elle! Elle avait toujours eu cet air triste gravé sur le visage, son beau faciès gracieux marqué par une tristesse, un voile de chagrin. C'est aussi ça en majorité qui m'avait poussé à l'approcher, qui a fait que vienne lui parler pour devenir son amie, sa seule et unique dans ce lycée. La plus proche personne de sa vie, sa meilleure amie. Pour moi, ce titre qu'elle m'attribuait avait très grande valeur à mes yeux. J'y étais vraiment attachée, comme j'étais attachée à elle. Ce jour-là, elle m'avait repoussé. Mon charisme naturel que tous semblaient m'attribuer, elle, elle y était insensible. Ça m'avait énormément surpris, mais je ne me suis pas départi de mon sourire après cet échec cuisant, cette petite humiliation personnelle. Je sais malgré tout qu'elle ne cherchait pas à mal, comme certaines filles. Bien que je soit (à mon plus grand embarras) très appréciée des autres élèves du lycée comme des professeurs, j'avais des ennemis. Et ils étaient coriaces. Oui, il y avait aussi des garçons parmi eux. Ceux à qui j'avais refusé mon cœur et mes lèvres. Et qui cherchait du coup à se venger, d'une manière ou d'une autre. J'ai même failli me faire violer à plusieurs reprises, mais heureusement ça ne c'est jamais passé, et je suis toujours vierge, grand bien m'en fasse! Donc elle m'avait repoussée, mais elle sembla regretter son geste. Bon, étant une très bonne actrice, j'ai joué de mes talents pour la faire changer d'avis, et aussi à ma grande honte, la faire culpabiliser. Je sais, c'est déloyal, mais je tenais vraiment à me nouer d'amitié avec elle! Elle me faisait de la peine à toujours rester seule dans son coin, alors je voulais lui tenir compagnie! Et c'est ce que j'ai fais, et elle ne m'en a pas empêchée. Alors on s'est rapprochée, et maintenant, on en était là. A cette relation de meilleures amies, très ambiguë pour ma propre personne et très gênante, parce que je savais que pour mon expressivité, je risquais d'être découverte tôt ou tard. Mais découverte de quoi? De mes sentiments? Mais étais-je vraiment amoureuse? Peut être...En tout cas, presque tout les symptômes étaient là! Donc il fallait s'interroger à un moment ou a un autre. Sa voix me réveilla d'un coup, m'arrachant à mes pensées.
<< - Alors? Tu viens et tu me montres un peu comment s'organise ton ballet enchanté? Ou bien tu restes planté là? - Ah, euh, oui! Viens et suis moi, je vais te présenter à quelques personnes.>>
Et sans attendre sa réponse, je saisis sa main gantée de noir et l'entraînais parmi les convives à la recherche de mes autres proches. --------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------
Elle n'attendit pas ma réponse quand elle m'annonça la chose et me saisis simplement ma main avant de me traîner avec elle pour rencontrer d'autres personnes, comme elle l'a si bien dit. Et c'est-ce que nous fîmes. Je pus donc rencontrer diverses personnes, telle que sa sœur jumelle, toute aussi blonde que ma chère...amie. Ainsi que plusieurs de ses amis à elle, qui, même si je ne disais pratiquement rien à chaque rencontre que je faisais, me firent immédiatement bonne impression. A vrai dire, ils me plurent au premier regard! Pour moi, c'étaient des personnes qui ne feraient pas que de brasser de l'air inutilement, bien que j'ai un doute sur certaines mais ça faisait surement parti de leur charme! Quoi qu'il en soit, je me plaisais bien, dans cette soirée. Finalement, j'avais bien fait d'y aller. Mais quelque chose me chiffonnait. Son attitude n'était pas claire... Autant elle souriait, autant elle rougissait pour un rien. Les joues empourprées, elle continuait à me faire son si beau et si éclatant, tendre sourire touchant au dents blanches, cet air joyeux et lumineux qui me faisait chavirer!... Mais aujourd'hui, il y avait autre chose. Comme une perte. Une perte de quelque chose, d'une innocence, d'une ignorance? Un nouveau savoir acquis, qu'en sais-je? Je n'en savais rien à vrai dire, j'étais juste complètement perdue. Mais ce dont je pouvais être sur, c'est qu'elle me paraissait bien plus fragile que d'ordinaire. Plus lumineuse, aussi. Cette facette timide et doucereuse que je ne lui avais jamais connu (même pas à nos débuts si je me souviens bien) commençait à énormément m'intriguer et...beaucoup me plaire. Je m'amusais à lui tourner autour, comme un félin qui s'amuse avec la souris avant de la dévorer. Comme deux loups féroces se regardant en chien de faïence pour se disputer une proie. Sauf que là, il n'y avait que toi et moi, et que tu étais la proie, et moi le chasseur, le félin qui voulait te manger. Il fallait dire que ces joues roses et cette bouille adorable te rendait à croquer... ...Les jeux de mots ne sont pas dans mon habitude, surtout les mauvais! A noter: arrêter de penser à n'importe quoi quand je la regarde. Arrêter aussi de la regarder ainsi avant qu'elle ne se doute de quelque chose. Il n'empêche que malgré ces maigres précautions, je continuait de lui tourner autour, m'amusant et guettant la moindre faille. Personne ne semblait avoir remarqué ce jeu qui se transformait lentement en un jeu de séduction. Oui, séduction. Il me fallait la faire craquer à tout prix! Je le désirais tellement...Alors nous continuons la partie à nos risques et périls, sans plus se soucier du monde extérieur. Il n'y avait plus que toi et moi sur cette terre, dans ce monde enchanteur et dangereux. Mais pourquoi tentais-je de te faire défaillir? Serait-ce de l'amour? Je ne pouvais me le permettre! Tomber amoureuse, quelle horreur! Et quelle erreur regrettable de faire une telle chose...Pourtant, je ne pouvais m'en empêcher. J'en avais besoin, je voulais m'accrocher à tout prix. M'accrocher à toi comme à une bouée de sauvetage! Mais je décidais de nier ce ressenti. Ces émotions dévastatrices et dangereuses, ses sentiments qui ne mèneraient nulle part outre le fait que ça entraînerait la destruction de notre amitié. Je devais te le cacher, t'empêcher de le découvrir, que ça se sache. Les enfouir à tout jamais au plus profond de moi! Ça ne méritait pas d'être su. Je ne pouvais me permettre de tomber amoureuse, et ce encore moins d'une fille...Une fille de riche, ceux qui avaient empiété et marché sur ma famille du tant ou elle était encore en vie, et que je savais ce qui advenait d'elle. A tout ces souvenirs enfermés à l'intérieur de ma mémoire et remis à jour, j'eus la forte envie de pleurer. Céder à ses larmes trompeuses et honteuses, ces larmes de tristesse, douleur, chagrin et désespoir que je m'étais longtemps empêcher de verser. Alors quand la première vint, je l'essuyais d'un revers de main et partit en courant me mettre à l'abri avant que l'explosion ne surgisse maintenant. --------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------
J'avais cru voir l'improbable. Une inavouable vérité, mais vérité quand même. La larme coule, coule avant de s'écrouler à mes pieds, tout ça avant d'être effacée si rapidement que c'est comme s'il ne s'était rien passé. Pourtant, j'ai vu. Alors je ne pourrais fermer les yeux maintenant, et faire comme tu le souhaites. Ce serait trahir notre si grande confiance mutuelle, notre si belle amitié. Cette amitié que nous avons mis beaucoup de temps à forger, sur des bases quelques peu hésitantes mais bien solides. Celle qui est indestructible, toi que je connais comme ça, je te vois sous un nouveau jour. Un autre, plus sombre, plus triste. Cet air que je vois se peindre sur ton visage, telle une peinture indélébile, quelque chose que l'on ne pourra jamais t'enlever. Cette douleur que tu sembles ressentir dans ce genre de moments, ces silences vide de sens et d'expressions, de paroles. Ou les mots sont trop faibles pour exprimer ton chagrin, ta douleur, tes émotions naissantes. Je ne savais absolument rien de toi, à peine le fait que tu sois orpheline, mais rien de plus. Tu restais silencieuse sur ta vie, celle d'avant le lycée, ou tu étais peut être encore heureuse, même si j'en doute. Ces larmes, bien que je n'en sache rien, appartenait forcément au passé. Tes vieux démons t'avaient rattrapés. Alors tu me laissa planter là et courus te cacher là ou tu pensais que je ne te trouverais pas. C'était idiot, tu ne ferais que te perdre, et c'est là que je vis, alors je connaissais bien mieux cet endroit que toi! Mais je te comprenais. C'est dur de craquer face à l'être le plus proche de toi, ta moitié de cœur, ton âme sœur...J'aimerais tellement représenter ça pour toi, combler cet espace vide et manquant dans ta vie! Si seulement...Mes pensées continuèrent de vagabonder tandis que je partis à ta recherche, et après t'avoir vu pleurer, que cette image se grave dans ma mémoire, mes larmes coulèrent toutes seules. Elles dégoulinèrent de mes joues et redoublèrent à cette unique pensée.
"Si seulement j'en avais le droit... " --------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------
Je le savais. Je le savais et pourtant je continuais d'y penser, d'espérer. J'étais amoureuse de toi. Cet amour me perdra! Avoue-le, il n'est pas réciproque. Tout ces gestes, toutes tes paroles, tes mots prononcés, tes actes passés lors de cette soirée. Tout n'était qu'illusion, rêve éphémère. A quoi cela servirait-il de se bercer de mirages? Le résultat escompté n'est pas, la vérité est toute autre et bien plus décevant que la réalité que tu avais prédis. Tes pas précipités résonnèrent sur le parquet légèrement grinçant. Pas de claquement de talons, tu as du te débarrasser de tes chaussures, sûrement pour courir plus vite et me rattraper. J'essayais de faire le moins de bruit possible, et de ne pas sangloter. Je séchais mes larmes le plus silencieusement possible, pour ne pas t'inquiéter dans le pire des cas ou tu me trouverais dans cet état, prostré dans l'obscurité d'une chambre, en train de me balancer doucement. Je n'avais pas l'intention de fuir, ni de me cacher dans un placard (après tout, je détestais être cloîtrée). Non, je restais tout simplement à l'extérieur, là, à attendre on ne sait quoi, qu'un miracle vienne. C'était l'explication la plus plausible et probable, si je savais moi-même pourquoi j'étais là. La porte grinça, la lumière se fit, projetant mon ombre sur le mur derrière moi. La tienne arriva jusque à moi, ta silhouette se profilant à l'entrée de la pièce. J'avais eu la très mauvaise idée de me plaquer contre ce stupide mur juste en face de la porte. Ce qui équivalait à être trouvé automatiquement si quelqu'un l'ouvrait, et qui m'aurais causé bien des tracas si ça n'aurait pas été elle. Maintenant que j'y pensais, c'était la première fois que je venais ici. Dans cet habitat énorme et luxueux, qui imposait le respect mais aussi un certain malaise. Peut être étais-je la seule à le ressentir, mais pour moi, c'était important. Tu arriva vers moi à pas de loup, mais je savais déjà que tu approchais. Les petits grincements de ce maudit plancher te trahissait, faisant vibrer doucement la plante de mes pieds et mon cœur à chaque petits centimètres en moins qui nous séparait. Je ne voulais pas que tu me vois ainsi, tremblotante et les joues rougies. Étant plus pâle que la mort (une remarque que l'on me fait souvent, surtout dans mon dos), ça se voyait d'autant plus que je ne pouvais nullement le nier. Tu me tournas vers toi, en me faisant ce sourire toujours plus beau et plus éclatant, mais je n'étais absolument pas emballée par ton charme évident, qui te valais d'avoir tant de prétendants à tes pieds. Je te voyais d'ailleurs souvent les éconduire totalement en jouant les timides et parfois même en riant (niaisement), leur brisant le cœur. Mais très peu était des fous amoureux aussi passionné que moi. La majorité te courtisait seulement pour tes beaux yeux, inutilement. Personne n'arrivait à te voler ton cœur, et personne n'arriverait à voler le mien. Du moins, c'est ce que je croyais. Mais tu es arrivé un beau jour, avec ton magnifique regard bleu azur et ton charmant sourire doux et convivial, tes joues rosées et ta grandiloquence, ton air sur de toi contrastant avec mon air fier et froid, insensible. Il n'empêche que ce sourire ne me faisait presque aucun effet, ou plutôt n'arrivait pas à effacer ma peine, et que ton charme naturel ne me faisait pas plus que ça un tant soi peu de réaction. Tu ne sembla malgré tout pas surprise à ce que cela ne fonctionne pas contrairement à tous ces autres idiots qui se pâmaient et te désiraient ardemment, ceux qui te couraient après et te faisaient la cour, ou constituait ta cour de sujets à toi. Et de sujets, il y en avait tout un paquet. Tu étais leur reine, et tous étaient là pour toi, te faisant les yeux doux pour que tu les vois. Je ne manquais pas de te sourire faiblement en retour, mais c'était mentir! Et tu semblas le remarquer, car ton gracieux et doux visage pris une expression peu convaincue. --------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------
Tu te fis insensible à mon sourire réconfortant et chaleureux, préférant te terrer à nouveau dans le silence et la solitude. Comme à nos débuts, ou il n'y avait que moi qui osait prendre la parole pour troubler ton silence froid et sacré, ton mutisme qui me faisait l'effet d'un iceberg en pleine face. Les premiers jours, on aurait vraiment dit que je gênais! Mais tu as fini par t'habituer à ma présence, et même à l'apprécier. Alors pourquoi nous en revenions à cette situation embarrassante et plus que gênante? Tu tentas de me sourire en retour, sûrement pour paraître rassurante aussi, mentir sur ton état actuel, me faire croire que tout va bien. Mais à cet instant, il sonnait plus comme une grimace disgracieuse et tes yeux encore plus rouges que d'habitude me prouvait que tu avais continué de pleurer bien après que tu sois laissé seule avec toi-même. Moi, tu ne me trompais pas. Tu semblas remarquer que je n'étais pas convaincu par ta tentative de contentement, alors tu fis immédiatement disparaître ta grimace et tu détournas le regard. Le mutisme restait ton seul salut, et tu n'hésitais pas à en user et en abuser. Un silence froid et glacial s'installa entre nous, provoquant un malaise. Je commençais à croire que tu ne voudrais plus jamais me parler ou seulement sortir de cette pièce pour aller à l'air libre quand tu pris la parole, brisant ainsi cette sensation oppressante et le mur de glace qui faisait face entre nous deux.
<< - Bon, on sort de ce trou? C'est pas que j'ai pas envie de rester enfermé dans le noir avec toi mais c'est un peu ça, quoi. - Euh, oui j'arrive!>>
Mais quand elle allait sortir, j'osais l'appeler afin de lui poser cette question qui me tenait à cœur:
<< - Attends! Dis...Pourquoi tu as pleuré, tout à l'heure? - ...Tu le sauras un jour, quand je me jugerais prête à en parler. - Ah, vraiment? Es-tu sure de toi? - Viens vite ou tout les petits fours et autres amuse-gueules vont disparaître des plateaux en argent comme par magie!>>
Je la suivais donc à contrecœur. Elle avait éluder ma question! Enfin, je ne pouvais pas lui en vouloir. Ça devait être terrible pour qu'elle choisisse de ne pas m'en parler maintenant. J'attendrais donc qu'elle soit prête, comme elle me l'avais promis. Mais ça risquais d'être long... Bah, ce n'est pas si grave. Je lui emboîtais le pas et elle me donna la main une fois arrivée dans le couloir. Le rouge me monta aussitôt aux joues. Je priais pour que ma paume ne soit pas trop moite dans ses mains vêtue d'élégants gants longs. Mais suis-je bête, comment pourrait-elle sentir ça si elle porte des gants? Décidément, je commençais à perdre la tête. Ou bien était-ce elle qui faisait tourner la mienne? J'opte pour la seconde option. J'étais peut être vraiment amoureuse. Non, c'était même certain. --------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------
Finalement, ce n'était pas si terrible de donner la main à quelqu'un! Ça me procurait même une agréable chaleur, surtout au niveau du cœur. J'avais presque l'impression de fondre. J'eus même un instant peur de me liquéfier sur place à ses côtés, mais heureusement rien de tel ne se passa! Quand même, qu'est-ce que je pouvais être bête pour avoir de telles idées ou pensées pareilles en tête! Il y avait vraiment de quoi avoir honte. Et mon dieu, que j'en avais, de la honte! Arrivé dans la grande salle par l'un des escaliers qui mène à cette sorte de petite (grande) terrasse que l'on ne voit que dans les châteaux ou manoirs, et qui a été transformée en estrade pour l'occasion. Malheureusement, ma meilleure amie avec sa maladresse habituelle se prit les pieds dans le tapis. Je m'attendais fortement à ce qu'elle dégringole et que je me mette à rigoler derrière. Or, il y avait un détail important qui m'empêchait de me foutre de sa gueule. Le fait que nous soyons main dans la main. Ce qui veut dire que quand elle trébucha, elle m'entraîna dans sa chute et je dégringolais malencontreusement dans les escaliers avec elle. --------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------
Comme d'habitude, et étant très maladroite, je me pris les pieds dans ce tapis pourri (non sérieusement combien de fois ais-je demandé à mes parents de le virer de là?!) et tombais trois mètres en contrebas après m'être prise toutes les marches dans les reins, les jambes, le crâne, les côtes et tout autre endroit sensible et susceptible d'être atomisé par une simple collision. Et elle se serait probablement foutu de moi s'il n'y avait pas ce petit problème: on avait les mains jointes au moment ou j'ai fais cette gaffe. Alors elle fut entraînée par mon poids et notre "union" en un léger cri de surprise, qui fit se tourner tout le monde dans la salle de bal pour nous regarder tomber de façon spectaculaire. Quand je me relevais difficilement, me redressant à demi sur un coude, je la vis légèrement rouge. Au début je pensais que c'était de la colère, surtout qu'elle tremblait intensément, mais après, une énorme explosion de rire retentit. Elle rigolait tellement qu'elle se tenait les côtes! Nous eûmes alors un fou rire, et bientôt ce fut la salle toute entière qui se marrait, portant la trace de notre joie et de notre hilarante bêtise. Alors que j'allais me redresser, je marcha sur mon pied gauche et tombais à nouveau. J'eus le réflexe de me retourner et de tendre mes bras...de chaque côté de la tête de celle qui, maintenant j'en était persuadée, faisait battre mon cœur. Je rougis intensément, à seulement trois millimètres de son visage. Si avec ça, je n'étais pas totalement grillée à ses yeux...Seulement, elle aussi était cramoisi, et cela ne semblait pas être de la colère...Mon cœur bondit dans ma poitrine. J'étais à deux doigts de l'embrasser, là, maintenant. J'eus la forte envie de le faire, mais je maîtrisais difficilement. Mais ce fut elle qui raccourcit d'un coup la distance entre nous deux et posa chastement ses lèvres sur les miennes. Mes joues était brûlantes, les siennes avaient dépassé le stade du rouge. Elle se détacha doucement de moi et me regarda dans les yeux. Mais elle mit fin au contact visuel, détourna la tête et me poussa gentiment avant de se relever. Je crus qu'elle allait s'enfuir une nouvelle fois mais elle resta là, sans plus me regarder. Je pris peur et me relevais rapidement, légèrement tremblante. J'avais peur pour le futur proche. Refuserait-elle de m'approcher? Alors qu'elle m'avait embrasser d'elle-même? Ou bien peut être était-ce une pulsion, un geste malencontreux de sa part... Je décidais de me reprendre en main et l'appelais d'une voix chevrotante. Elle sursauta et me demanda ce que j'avais, sans pour autant me regarder. Déçue et triste, je ne répondis rien. Alors, elle osa se retourner pour me faire face. Je me mis à me répandre en excuses toutes plus confuses les unes que les autres, mais elle ne dit rien. Elle me sourit simplement. Tu me souriais encore une fois en cette soirée qui s'annonçait bien funeste, et empoigna ta montre, celle dont tu ne te séparais jamais, qui étais toujours suspendue à ton cou. Après avoir vérifié l'heure, tu me pris avec douceur la main encore une fois et m'entraînas à ta suite, courant dans les escaliers. Certains curieux nous regardaient faire et d'autres nous suivaient même, intrigués et attendant de voir ce qui allait se passer. Tu continuas ta course, sans plus leur prêter d'attention, avant de me lâcher la main arriver au bout d'un couloir ne menant à rien. Enfin, c'est que je croyais. Tu gravis les marches d'un escalier que je n'avais encore jamais vu alors que je croyais tout connaître ici, et je te suivis, puis tu disparus l'espace d'un instant de mon champ de vision. Quand tu réapparus, tu était devant de grands et larges rideaux, que tu écartas d'un geste théâtral tout en me saisissant le poignet et m'entraînais à nouveau derrière toi. Je commençais à m'y habituer... Un courant d'air froid me ramena à la réalité. Nous étions à l'air libre et des cris d'excitation commençaient à se faire entendre. Tu me fis signe de me taire et me désigna le ciel, ou un long trait violet fendit les airs avant d'exploser dans un "bang" presque assourdissant. Les rires et les exclamations, les cris de joie fusaient partout derrière nous. Tous se pressaient à la rambarde en grès du balcon, voulant capturer l'instant, saisir toute l'essence de ce moment pour la garder précieusement en eux. Les motifs étaient toujours plus complexes, les couleurs, toujours plus chatoyantes, le spectacle, toujours plus beau. J'étais ébahi. Alors un autre, encore plus monumental surgit vif et rapide comme l'éclair avant d'éclater en émettant un bruit que je soupçonnais de n'avoir rien à envier au "Big-Bang" et de nous indiquer qu'il était minuit en lettres dorées, et d'afficher ceci: "Happy New Year". Je sus alors que c'était le moment. Me détournant des cieux étoilés, je la regardais et ouvris la bouche, murmurant doucement quelques mots:
<< - Hey, tu sais je... - Chhh...Je sais.>>
Elle ne me laissa rien dire de plus, s'approcha simplement sans rompre notre contact visuel et posa ses lèvres sur les miennes. Comme la première fois, j'eus l'impression de tomber de haut. Des feux d'artifices semblable à ceux derrière nous explosèrent partout dans mon corps, répandant un sentiment inexplicable et une intense chaleur en moi, alors que des milliers de petites étincelles venaient se perdre dans la nuit et tombaient sur nous, laissant une trace dans le noir ciel de cette nuit magique. Ça rendait le moment toujours plus féerique... Après que nous nous séparâmes par manque d'air, je ne voulus plus ouvrir la bouche. Ces trois mots qui avaient tant d'importance et de valeur pour moi, je décidais de ne pas les prononcer tout de suite. Finalement, je n'étais pas prête. Mais ce que je savais, c'est que je n'avais pas besoin de les dire pour l'instant, parce que celle a qui je voulais les offrir le savait déjà. Et que cette phrase que je chérissais tant à l'intérieur, elle la partageait avec moi. Et que, je l'espérais, ça durera toujours...
"Je t'aime"
Texte 7 : - Spoiler:
Recroquevillé dans le froid, les dents serrées, emmitouflé dans une couverture miteuse qu’il trainait depuis des années derrière lui, l’homme attendait. Personne ne savait ce qu’il attendait. Lui-même ne le savait pas. Il attendait, le regard perdu dans le vague, cherchant désespérément à ignorer les grelottements qui se saisissaient de son corps depuis la tombée de la nuit en se réfugiant dans les limbes de sa conscience. Il attendait, assis dans cette petite ruelle sombre, que même la pâle lumière de la Lune dans ce ciel d’encre ne parvenait à éclairer convenablement. Personne ne voyait son visage, et de toute façon, personne ne le regardait jamais. Il ne restait qu’aux yeux de tous un pauvre inconnu, qui n’avait rien à donner et qui ne méritait pas de recevoir quoique ce soit. Lorsque l’envie le prenait, parfois, de tendre timidement la main vers toutes ces personnes pressées qui couraient presque sur les trottoirs, il ne récoltait rien. Pas une pièce. Pas un regard. Pas un bonjour. Il n’avait rien, et ne recevait rien.
Il attendait, les bras enroulés autour de ses jambes, le menton posé sur ses genoux, sa vieille couverture bleue sur ses épaules qui ne cessaient de se secouer. Un peu nostalgiquement, il écoutait les voix des habitants de l’immeuble dans son dos, qui s’échappaient par la fenêtre entrouverte. Les conversations étaient animées, des enfants criaient, des adultes riaient, dans un joyeux remue-ménage. L’homme lâcha un soupir et s’enfonça un peu plus profondément sous sa couverture, soufflant dans ses mains bleuies par le froid. Un délicieux fumet de dinde rôtie se promenait dans l’air, se mêlant aux volutes blanchâtres de la fine pellicule de neige soufflée par le vent. L’homme sortit de sa poche un quignon de pain rassit et mordit faiblement dedans. Le lampadaire d’en face grésilla, puis s’éteignit. La ruelle sombra dans le noir, l’homme devint encore plus invisible.
Il attendait, sans parvenir à savoir ce qu’il attendait. Les quelques étoiles du ciel, ses seules compagnes, se réfugièrent derrière une couche de nuages sombres. Un flocon immaculé vint se déposer sur son nez, puis un autre sur son épaule. L’homme était glacé, ils ne fondirent pas. Bientôt dansèrent devant lui des dizaines de particules diaphanes, légères et indifférentes à son sort, ne lui infligeant qu’un froid et une solitude supplémentaire. Derrière lui, les conversations continuaient, ignoraient dédaigneusement la condition de cet homme perdu, oubliaient même son existence, si seulement elles en avaient eu conscience un jour. Un enfant réclama ses cadeaux, sa mère lui répondit d’attendre. Il les aurait bientôt. L’homme attendait, lui aussi. Qu’aurait-il, d’ici quelques heures, lui ?
Il attendait, désespéré, abattu, le dos fourbu, mal installé contre son mur de pierre froide. Il prit une autre bouchée de pain et la mâcha lentement, alors que derrière lui on semblait passer à table. Une exclamation générale accueillit l’arrivée de la dinde. Quel genre d’accueil lui réservait-on à lui, lorsqu’il osait sortir de sa ruelle et s’approcher de tous ces inconnus ? Il était un inconnu pour la société ; la société lui était inconnue. Personne ne le connaissait ; il ne connaissait personne. Une silhouette drapée dans un gros manteau noir s’approcha de la ruelle. Etait-ce un homme ou une femme ? Qu’importe, c’était un inconnu de plus. Il pénétra dans la ruelle, marquant la fine pellicule de neige de ses bottes fourrées. Après une hésitation, l’homme tendit sa main bleuie vers celle engantée de cuir de l’inconnu :
« Une petite pièce ? Pour Noël, s’il vous plait… »
L’inconnu ne lui répondit pas et le dépassa, sans même un regard. On l’ignorait, lui, le pauvre homme assis dans le froid, celui qui n’avait rien et ne demandait rien qu’un léger réconfort pour Noël. Derrière lui, on accueillait avec joie le retardataire, on l’étreignait et on allait lui chercher la chaise supplémentaire qui trainait à la cave. L’homme soupira pour la énième fois. Comment serait-il accueillit, lui, s’il décidait d’entrer dans cet appartement, le soir de Noël ? Il connaissait déjà la réponse. Pour lui, Noël ne serait qu’un jour triste de plus, sans qu’il ne reçoive quoique ce soit, et sans pouvoir offrir quoique ce soit. Ce n’était pas la volonté d’offrir qui lui manquait ; seulement, qu’avait-il à offrir ? Personne ne voulait de sa présence, tous reniaient son existence. C’était la seule chose qu’il possédait, mais il n’avait personne à qui la donner.
Il attendait toujours, sans comprendre ce qu’il attendait, sans savoir quel espoir vain lui tiraillait l’esprit le soir de Noël. Pour lui, Noël n’avait jamais existé. Il n’avait jamais eu de cadeau emballé dans des fioritures multicolores, de sapin enguirlandé dont les branches croulaient sous le poids des boules dorées, de père Noël déposant mystérieusement les présents au milieu de la nuit. Des pères Noël, il devait en voir au moins dix par jour, en ce mois de décembre. Ils donnaient des bonbons aux enfants. Mais lui n’avait jamais rien reçu. Il ne croyait pas en ce que l’on appelle la magie de Noël. Rien de bon ne lui était jamais arrivé, alors pourtant, qu’attendait-il ?
Le regard vague, il aperçut de l’autre côté de la rue un léger mouvement. Fatigué, il tourna la tête et plissa les yeux, tentant de discerner la nature de la petite forme noire se déplaçant au milieu des flocons. Mais le lampadaire étant éteint, il n’y parvint pas. La chose ne semblait pas mesurer plus de 20 centimètres. Elle paraissait peiner à progresser, trébuchant, enfoncée dans la couche épaisse de neige qui commençait à s’accumuler. Soudain, elle s’écroula. L’homme attendit, en suspens, que cette petite forme reprenne vie et continue sa route, mais rien ne bougea plus, de l’autre côté de la rue. Alors, sans comprendre la nature de son geste, l’homme se releva, frigorifié et courbaturé, puis commença à marcher. Ses pieds glacés laissaient des empreintes noires sur le sol, derrière lui, alors qu’il traversait avec empressement la rue. D’où venait cette soudaine ardeur ? Il ne le savait pas lui-même. Mais il avait comme le sentiment que, pour la première fois de sa vie, on avait besoin de lui quelque part, qu’on avait reconnu son existence et qu’on souhaitait qu’il vienne.
Il arriva sous le lampadaire éteint. A ses pieds, la petite forme remua faiblement et émit un gémissement. L’homme se pencha et la saisit délicatement entre ses doigts gelés. Le corps chaud et doux de l’animal se blottit dans ses bras, droit contre son cœur. L’homme fit demi-tour, retourna s’assoir sur son bout de carton, contre le grand mur froid, et resserra sa couverture de manière à recouvrir totalement le chiot. Il ne comprenait pas la nature de son geste. Personne n’avait jamais eu de compassion pour lui, il n’en avait jamais eu pour personne. Mais quelque part, il avait l’impression que cet animal était comme lui. Rejeté, oublié, laissé de côté. Abandonné. Une langue rappeuse se promena doucement sur ses doigts glacés, accompagnée d’un faible aboiement. L’homme passa lentement sa main le long de son dos poilu, jouant avec sa douce fourrure brune. Le chiot fourra sa truffe contre sa poitrine et soupira lentement d’aise.
Puis, l’homme comprit. Il comprit enfin ce qu’il avait attendu désespérément durant toute cette soirée de Noël, seul et perdu dans ce froid démentiel. Il comprit enfin pourquoi son cœur s’était serré plus que d’habitude à l’écoute de la grande famille derrière lui, alors que tous les jours il les voyait. Il comprit enfin pourquoi cette nostalgie l’avait engourdi toute la soirée, pourquoi le dédain de l’inconnu l’avait autant affecté alors qu’il en subissait cent fois plus par jour, pourquoi sa conscience avait semblé se geler avec la tombée de la neige.
Il avait attendu que quelqu’un lui offre sa présence, et qu’en contrepartie, il puisse offrir la sienne.
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| | Mad DemonheartDemon of Asylum Zodiaque : Messages : 1333
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| Dim 3 Jan - 14:16 Mad Demonheart Ok c'est mort xD A partir du moment ou j'ai vu le nom "Unster" sur l'un des OS, j'ai su. Le pouvoir du Unstiteuf va tous nous battre x) |
| | Zodiaque : Messages : 1330
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| Dim 3 Jan - 14:38 Hache Juste le Six. Mignon et bien écrit. Le quatre est vraiment bien aussi. Et tous les autres sont réussit aussi. Pour moi, il n'y a eu aucun raté. Enfin, le un est pas top je trouve :/ Mais c'est un avis personnel car il est réussit aussi. |
| | NayaraEx-Administratrice - Princesse Modominatrice Zodiaque : Messages : 3874
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| Dim 3 Jan - 15:47 Nayara Bouaaah c'est de la triche de se servir des youtubeurs pour gagner !! xDD Forcément le Unstiteuf vaincra... |
| | Mad DemonheartDemon of Asylum Zodiaque : Messages : 1333
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| Dim 3 Jan - 15:50 Mad Demonheart Je l'avais bien dit! Puis franchement, utiliser les youtubeurs, c'est pas très innovant. Et c'est tricher! :c |
| | Zodiaque : Messages : 1900
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| Dim 3 Jan - 15:57 Kanra Et quand on innove, on est ignoré... Donc, moi perso, j'arrête les concours, parce que a chaque fois c'est les mêmes qui gagne (coïncidence ? Perso, j'y crois pas) |
| | Mad DemonheartDemon of Asylum Zodiaque : Messages : 1333
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| Dim 3 Jan - 15:59 Mad Demonheart On devrait faire des concours ou les youtubeurs sont interdits. Non mais c'est vrai quoi, c'est trop facile d'utiliser des icônes médiatiques :0 ! |
| | Zodiaque : Messages : 1900
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| Dim 3 Jan - 16:02 Kanra Et puis, évitez d'en parler au autres, du style "Et bah moi dans mon texte il y a ça et ça"... Donc, faut trouver un truc, parce que perso, ça me fait plus chier qu'autre chose de faire les concours comme ça où tu sais d'avance que personne ne prête attention à ton texte. |
| | Zodiaque : Messages : 1330
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| Dim 3 Jan - 16:38 Hache Perso, je suis peut-être méchante mais dès que j'ai vue "Unster et NT" marqué, j'ai passé. J'ai même pas lu ce texte là. DSL pour la personne qui l'a écrit. |
| | CitrouillePommePoireApprenti Sadique Messages : 1289
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Localisation : Je sais pas... je peux peut-être vous faire une description ? Il y a des moutons, et... en fait, je crois que je vais pas faire de description O.O
| Dim 3 Jan - 16:40 CitrouillePommePoire Epona.
Ouais, ouais, ouais, je sais, y a des emmerdes, ouais ouais. Désolées de créer du bordel.
Flo et moi, on pensait pas être les seules à utiliser des Youtubeurs, on a rien contre l’innovation.
Alors bon, c'tait marqué qu'on avait le droit, mais soit.
On retire notre participation.
On a fait ça pour s'amuser, nous. Limite, on l'aurait pas posté pour un concours, en indépendant, ça nous serait passé au dessus de la tête.
C'était pas notre but de déranger, franchement.
Et on s'en fout un peu de gagner. Voir totalement.
Bon, j'avoue, je suis un peu dég. Parce que c'est mon premier concours et qu'on gueule sur mon... notre texte.
Floraly aussi est d'accord pour retirer notre participation, c'est pas une décision solo.
J'vais pas cracher sur ceux qui sont pas d'accord pour les Youtubeurs, je les comprends.
Allez, désolées si on vous a embêté.
Au revoir ? |
| | FloralyModératrice - La boîte à horreur Zodiaque : Messages : 1132
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| Dim 3 Jan - 16:44 Floraly Du coup, vous pouvez arrêter de voter pour le texte 5, c'était le nôtre. Mais si vous aimez le Unstiteuf, vous pouvez toujours passer le lire.
J'suis un peu dég' aussi, mais bisous pour la rentrée quand même. Tous les textes sont vraiment cool, mais mon chouchou, c'est le 3 <3 |
| | Zodiaque : Messages : 1330
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| Dim 3 Jan - 16:46 Hache Tu dérange pas, c'est juste qu'un ras-le-bol se fait ressentir (je perle personnellement) et j'avoue que je trouve cela dommage car ça pénalise un peu les autres. Après ce n'est que mon avis, je n'y est même pas participé au concours. En fait, ce que je trouve dommage au concours, c'est qu'il y a juste un vote sans commentaire sur les textes. mouais, le système des concours est pas parfait. Bon, après, je sais pas comment l'arranger. C'est aussi dommage que vous vous retiriez car vous n'avez pas été contre les règles. |
| | Zodiaque : Messages : 1900
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| Dim 3 Jan - 16:50 Kanra Le problème les filles, c'est que déjà, vous étiez deux dessus. Les gens qui ont voté l'ont fait juste parce que c'est Unster et NT, et c'est juste chiant et déprimant pour les autres de voir leurs travail passé à la trappe à cause de ça. Ok, vous avez tenter, mais faut comprendre ce que les autres ressentent. Perso, moi quand j'ai vu votre texte je me suis dis "Ok, de la merde, j'ai perdu. J'ai participer pour rien" C'est pas contre vous, mais voilà. - Spoiler:
Perso, j'en ai voter pour deux texte: le 3 et le 7 car ils m'ont presque arraché une larme. J'ai un petit plus pour le sept qui met en avant un problème d'actualité.
|
| | NayaraEx-Administratrice - Princesse Modominatrice Zodiaque : Messages : 3874
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| Dim 3 Jan - 16:54 Nayara Aller jusqu'à retirer votre participation, c'est dur envers vous-même les filles... Vous avez quand même bossé dessus, l'OS en lui-même est génial, donc ce serait dommage. De plus, en soit aucune règle ne stipulait que l'utilisation de Youtubeurs ou autres personnalités était interdite. Vous êtes totalement dans les règles, à vrai dire.
Certes, je comprends qu'on puisse vous reprocher le manque d'originalité comparé aux autres. Je vous le reproche, mais pour le reste j'ai adoré l'histoire et l'écriture, et je ne vais pas le cacher, j'ai voté pour le vôtre. Après, ce qu'il faut savoir c'est que la communauté est tout de même majoritairement yaoiste, ainsi que très influencée par l'univers Youtube, donc ça reste la facilité, encore plus avec deux talents d'écrivain comme les vôtres x)
Mais ce serait vraiment triste de gâcher votre travail en abandonnant. Après tout, si les gens sont contre, ils peuvent voter pour d'autres textes.
En tout cas, pour vous répondre un peu à tous, le système des concours va certainement être revu. On en a parlé côté staff (ça fait trop pro dit comme ça, alors qu'en fait la moitié de la discussion a tourné autour du chocolat xD), et on pense que par la suite vous ne pourrez plus en créer par vous-même. A la place, vous auriez un post où proposer vos idées de thèmes et de règles, pour discuter un peu de quel genre de concours vous aimeriez avoir, et derrière on s'occuperait de finaliser le tout et de tout organiser. Est-ce qu'un système de ce genre vous irait ? |
| | Zodiaque : Messages : 1900
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| Dim 3 Jan - 16:59 Kanra Je suis pas contre. Comme ça on partirait sur un pied d'égalité. Juste une petite question par rapport à ton idée: est-ce que ça sera tout le staff ou juste une personne en particulier qui va s'en occuper.
Et j'ai oublier de le dire avant; Usi, Flo. Certes on râle, mais bon, vous avez travaillé dessus, donc, vous retirez pas, ça serait con. C'est juste que ça me fait un peu chier que les autres textes passent presque à la trappe par votre travail en coop. |
| | NayaraEx-Administratrice - Princesse Modominatrice Zodiaque : Messages : 3874
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| Dim 3 Jan - 17:03 Nayara En fait, on pense créer un genre de "boite à idées" où tout le monde pourrait proposer ce qu'il veut, et discuter aussi des idées des autres. De notre côté, on récupérera les idées les plus appréciées (peut-être aussi par un système de vote) et on planifierait tout. Pour répondre à ta question, à la base on serait plusieurs à en discuter (pour les règles, la durée étout), mais au final la récolte des textes et la publication ne serait sûrement faite que par une personne pour un soucis d'organisation... Je pense xD |
| | Mad DemonheartDemon of Asylum Zodiaque : Messages : 1333
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| Dim 3 Jan - 17:04 Mad Demonheart Oui, mais du coup, il se peut que certains thèmes proposés ne soient jamais votés ou ne plaisent pas forcément plus que d'autres. Donc on n'en revient au même principe. Mais c'est vrai que le concept d'une boîte à idées pourrait aussi être sympa. C'est à voir... |
| | CitrouillePommePoireApprenti Sadique Messages : 1289
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Localisation : Je sais pas... je peux peut-être vous faire une description ? Il y a des moutons, et... en fait, je crois que je vais pas faire de description O.O
| Dim 3 Jan - 17:05 CitrouillePommePoire Bon, j'étais parti pour écrire un commentaire assez sec, mais finalement non. (Sinon Flo m'aurait tapé)
Juste, on comprend parfaitement ce que vous ressentez, mais vous aussi, comprenez.
Oui, c'est simple, les Youtubeurs. Mais bon, on aurait remplacé par "Gérard" et "Richard", c'aurait été la même pour nous.
J'ai la flemme de faire un commentaire plus loin, désolée. |
| | NayaraEx-Administratrice - Princesse Modominatrice Zodiaque : Messages : 3874
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| Dim 3 Jan - 17:05 Nayara Disons que ça reste un vote à la majorité. On peut pas organiser un concours sur un thème qu'une seule personne ou deux désirent, quoi... |
| | Zodiaque : Messages : 1900
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| Dim 3 Jan - 17:06 Kanra Ok ok : o Ca serait à tester effectivement. |
| | ManoblackEx-Administratrice - Pastel Beauty Zodiaque : Messages : 2411
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| Dim 3 Jan - 17:07 Manoblack Honnêtement, je n'ai jamais vraiment eu le courage de lire le texte de n'importe qui dans les concours. Le système de ces derniers ne m'a jamais vraiment plus, et je dois avouer que les règles étaient peut-être trop légères, et trop peu détaillées à mon goût. Il n'a apparemment pas été dit que les YouTubeurs étaient interdits, donc, jusque là, vous n'êtes pas en torts, donc pour moi vous n'avez aucune raison d'enlever votre texte. Comme l'a dit Naya nous avons discuté un peu dans le staff, tout cela va être revu, afin que ce genre de problèmes n'aient plus lieux, mais de toute manière, dans un concours, pour moi, vous gagnez tous, car pour faire un choix tous les textes doivent être lus, et tous les textes ont pris du temps à être écrits, alors ne dénigrez pas votre travail. C'est tout pour moi, keur |
| | Mad DemonheartDemon of Asylum Zodiaque : Messages : 1333
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| Dim 3 Jan - 17:07 Mad Demonheart Ça risquerait quand même de faire du grabuge, parce que si on vote toujours pour les mêmes à chaque fois, et chaque concours passé, après, c'est vite vu :/ |
| | xX Lugi XxApprenti Sadique Zodiaque : Messages : 1172
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| Dim 3 Jan - 17:07 xX Lugi Xx Finalement, je ne suis pas déçue de ne pas avoir posté mon OS, puisque c'était un ZeraBoy. J'aurais été flashé de la même façon ^^ Après si forcément c'est pas stipulé dans les règles ... Ca donne envie de faire de prochains concours en tout cas =) ! |
| | NayaraEx-Administratrice - Princesse Modominatrice Zodiaque : Messages : 3874
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| Dim 3 Jan - 17:09 Nayara Aaaaaah le gros bazar... ARRETEZ DE VOUS BATTER !! O.O Eh, vous voulez pas passer deux minutes sur la CB ?? On est tous connecté alors... x) |
| | Zodiaque : Messages : 1339
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| Dim 3 Jan - 17:34 Epona Mon texte ne c'est pas envoyer =_= Donc c'est repartit pour tout réécrire youpi...
Je n'ai pas pas tout lu mais si les concours sont à sujets à dispute moi c'est simple, je ferme le sujet et on en parle plus. Mais je ne ferais pas par respect de vos travaille ! Comme je l'ai dit tout personnage était autorisé. Donc si vous êtes pas content et vous aviez peur de perdre temps pis pour vous. Ce concours n'ai pas pour vous. Je suis sèche, oui. Mais penser à toute les personnes qui on mit du temps à écrire les textes ? Penser à elle avant votre texte ? Vous auriez pas aimée que je vous dire que votre texte est pas assez originale ? Vous auriez aimée que je crache sur votre travaille ?
C'est comme un cuisinier qui passe ces journées à faire un gâteau et pour le récompenser on lui cache dessus .
Soit, ce n'ai peu être pas originale mais si je n'ai pas imposé de règle sur les personnage c'était pour vous faire plaisir avant tout ! Car faire des concours avec trop de contrainte et rendre le truc chiant, ce n'ai pas intéressant ! Car personne aurait prit du plaisir et moi, mon objectif premier était que tout le monde prend du plaisir à écrire avec passion. Donc oui, c'est vexant car personnellement je voulais faire plaisir au plus de personne.
Je sais très bien que personne ne sera satisfait à 100% car certaine idée ne plaise pas. Mais si ça vous plais pas, au moins par respect à l'égard de la personne, ne faite pas la remarque devant tout le monde. Car c'est franchement pas sympas !
Donc votre avis est prit en compte. Et moi je vous fais bien comprendre que c'est bien mon premier et dernier concours que j'organise.
Maintenant c'est fait et respecter un peu vos compagnons de concours !
Je n'ai plus rien à dire. |
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