AccueilAccueil  RechercherRechercher  Dernières imagesDernières images  S'enregistrerS'enregistrer  ConnexionConnexion  
• Salut Invité ! •
•Rejoins notre serveur :Discord ^^
Le Deal du moment :
Display Star Wars Unlimited Ombres de la Galaxie : ...
Voir le deal

Ma rédaction sur l'Auberge du Larzac

Lou
Lou
Petit Sadique
Zodiaque : Lion
Messages : 752
Pikadollar : 1058
Vos j'aimes : 9
Date d'inscription : 17/06/2014
Age : 22
Localisation : perdue entre deux monde
Lun 30 Mai - 16:24
Lou
Voici ce que j'ai produit pendant mon brevet blanc, je trouvais que c'était intérressant de vous le poster puisque j'avais eu une bonne note (pour une fois!). Je vais d'abord vous écrire l'extrait que les profs nous ont choisi, tiré de L'auberge du Larzac de Claude Seignolle en 1967. Ensuite on passera à ma rédaction. Voici l'extrait:

Les Cévennes, automne 1828. Le narrateur, un officier français, est surpris par la nuit et l'orage. Une menace étrange fait s'enfuir sa jument, et lui même se précipite vers le premier refuge venu...

   C'était une auberge. J'entrai. Personne ne s'y trouvait. Seule l'odeur du temps pourrissait là, tenace et pernicieuse.
   J'appelai et tapai du poing sur une table bancale qui faillit s'effondrer sous mes coups. L'aubergiste devait être au cellier ou dans une des chambres de l'étage. Mais, malgré mon tapage, on ne se montra pas. J'étais seul, tressaillant d'attente, devant un âtre vide inutilisé depuis bien longtemps, à en juger par les toiles d'araignées qui bouchaient la cheminée. Quant à la longue chandelle, allumée depuis peu, et soudée à une étagère, sa présence, au lieu deme rassurer, me remplit plus d'inquiétude que si je n'avais trouvé en cet endroit que la nuit et l'abandon.
   Je cherchai un flacon d'eau-de-vie afin de me réconforter et chasser la crainte qui me retenait d'aller visiter les autres pièces de cette étrange auberge. mais les bouteilles qui gisaient là, poussiéreuses, avaient depuis bien longtemps rendu l'âme. Toutes, de formes anciennes, étaient vides les années assoiffées ayant effacé jusqu'aux traces des boissons qu'elles avaient contenues.
   Tout était si singulier qu'attentif au moindre bruit, je me questionnai sur l'étrangeté des lieux. Du bois sec traînait. Je les rassemblai dans le foyer, sur un lit d'herbes sèches trouvées sans peine, et, frottant mon briquet épargné par la pluie, j'en tirai des flammes rassurantes.
   Rencogné près de la cheminée, je me tendis à la chaleur, bien décidé à brûler le mobilier pour garder jusqu'à l'aube cette réconfortante compagnie. Les bouffées de résines me furent aussi revigorantes que des goulées d'alcool pur, mais, pensant à la perte de ma jument, je fus pris de tristesse, ne comptant plus que sur son instinct de bête pour qu'elle me revînt.
   Tout à coup un insidieux frisson me traversa, semblable à celui ressenti dehors et qui m'avait chassé jusqu'ici. "On" se trouvait à nouveau là, tout proche!
   Les murs avaient beau me protéger de trois côtés ; éclairé par le foyer craquant, j'étais visible et vulnérable. On pouvait m'atteindre de face, en tirant de loin, à plomb. Je me dressai, les muscles prêts à une nouvelle fuite.
   Mais mon anxiété fit place à une vive angoisse qui m'oppressa jusqu'à m'étouffer. Maintenant "on" entourait l'auberge et, impitoyables dans leurs mystérieux desseins, d'invisibles regards, que je percevais, me fixaient par la fenêtre sans volets. "On" était attentif à ma personne et cela avec une telle violence que je suais, subitement terrifié.

Maintenant, on va passer à ma rédaction! J'espère qu'il n'y a plus de fautes...

   Les battements de mon cœur résonnaient dans ma tête, des sueurs froides glissaient le long de ma colonne vertébrale. J'observais toujours la fenêtre, pensant y apercevoir cette chose qui m'avait poussé à me réfugier en cet endroit. Le vent tapait contre les vitres, qui menaçaient de céder à tout instant.
   Soudainement, j'entendis des hurlements provenant de l'étage supérieur. Ils étaient longs et aigus, comme un sifflement. Mon corps était pétrifié d'effroi. Devais-je y monter? Peut-être cette personne avait-elle besoin d'aide? À moins que cela soit le poursuivant? Mes jambes prirent le chemin des escaliers, ma curiosité avait pris le dessus sur ma peur. Et puis, si je retrouvais cette personne, je ne serais plus seul dans cet étrange endroit et peut-être pourrait-elle me fournir quelques explications?
   Mes mains tremblantes s'agrippèrent à la rambarde comme à la corde de sécurité de certains bateaux de la côte. Le bois des marches craquait et je crus plus d'une fois que le tout allait s'effondrer, m'emportant contre mon gré.
   Une fois en haut, je cherchai d'où venait ces cris. loin du feu, je ne voyais guère le plancher, vu l'état de l'auberge, il pourrait y avoir des trous dans le sol: c'était bien trop dangereux de s'y aventurer sans moyen de s'éclairer. Les cris continuaient toujours, et semblaient provenir de tout l'étage. je descendais pour prendre une des branches dans la cheminée, lorsque je vis la chandelle allumée rouler au sol. Comment est-elle tombée? N'était-elle pas soudée à cette étagère? en observant le meuble, je vis bien que la chandelle était toujours présente. Alors, d'où venait celle à mes pieds? Ne l'aurais donc pas vue? Cette étrange auberge commençait à me faire perdre la tête et je n'aimais pas du tout cela!
   Ne me posant plus de questions, je descendis les dernières marches, pris la chandelle tombée et remontai tout aussi vite. C'était un long couloir sombre et poussiéreux qui s'étendait sur une dizaine de mètre sur la longueur. Les murs étaient ornés de portes et de tableaux, ces derniers miraculeusement bien conservés et, comme je le pensais, il y avait plein d'enfoncements dans le sol, heureusement j'ai pris la chandelle. Je me dirigeai vers une porte, l'ouvris et braquai la chandelle à l'intérieur. il n'y avait rien, rien mis à part un lit et des toiles d'araignées partout. je refermai la porte et me dirigeai vers une autre tout en faisant attention où je mettais les pieds. Je trouvai plusieurs fois de suite la même chose que dans la première, si bien que je commençais à penser que ces hurlement provenaient de mon imagination. Cependant, lorsque j'en ouvris une autre, étant à ce moment persuadé de ne rien trouver, je fus surpris de recevoir une rafale de vent. Tellement surpris que j'en lâchais ma chandelle, l'éteignant sur le coup. Je poussai un juron et me mis à tâter le sol pour la retrouver. Je la récupérais dans une chose gluante qui semblait être une toile d'araignée et tentai de la rallumer tant bien que mal avec mon pauvre briquet.
   J'éclairai la pièce. Ce que je vis alors me pétrifia: sur le rebord de la fenêtre grande ouverte, deux yeux jaunes me fixaient. J'aurais crié si ce monstre ne s'était pas envolé en poussant des hurlements ; c'était une chouette! les cris s'étaient tus, mais ce n'était pas des cris, j'en fus certains lorsqu'ils reprirent plus doucement : le vent qui s'engouffrait par la fenêtre produisait un son proche de hurlements. Je me hâtai de faire cesser ce vacarme en fermant la fenêtre.
   C'est à ce moment que j'entendis d'autres bruits, mais ceux-ci ne m'effrayaient point, j'aurais pu les reconnaître avec d'autres de ces semblables: c'était ma jument. Je courus vers les escaliers, sautant par dessus des différents trous, dégringolai les marches, et sortis de l'auberge. Je me dirigeai vers ma jument lorsqu'elle s'enfuit de nouveau, trop rapidement pour que je puisse l'intercepter.
   À présent, j'étais à nouveau seul, sous l'orage. Je serais bien revenu sur mes pas, retourné au chaud, dans l'auberge, près du feu, mais mon corps refusa de bouger: une forme sombre se rapprochait de moi. elle glissait comme l'ombre du serpent sur le sol attendant le bon moment pour achever sa proie! Et ce moment semblait être venu. Mon cœur battait à la chamade, mes mains étaient crispées et j'aurais crié si ma mâchoire n'était pas restée bloquée.

Merci beaucoup d'avoir lu! Si vous le voulez bien, dîtes moi ce que vous en avez pensé et... s'il reste des fautes à corriger ^^'
Revenir en haut Aller en bas
Page 1 sur 1
Sujets similaires
-
» Rédaction - Brevet Blanc N°1

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
TheCommunautéSadique :: Petit coin des écrivains :: Vos One-Shots-
Sauter vers: