Me revoilà comme je le pensais sur un lit d’hôpital.
Pourquoi et comment serait de bonnes questions mais je ne sais plus ce qui c’est passé. J’ai tout simplement oublié. Je me rappelle la vie, ma vie et peut être mes amis aussi enfin si on peut le dire.
Un médecin rentra, il ne voyait pas mon affliction ne serais-je jamais tranquille ? Même pas le temps de s’habituez de nouvelle personnes rentre déjà enfin non, juste une infirmière au visage lasse qui vient vérifier mes perfusions…
Wait ! J’ai des perfs ??? Quoi, pourquoi ?
-Je suis désolée de vous l’annoncer comme sa mais vous avez une leucémie. Vous êtes resté 3 jours en dormant et maintenant vous pouvez rentrée chez vous.
Sans me laissez le temps de réagir ni de répondre, il sortit, surement pour annoncer leur décès à d’autres patients. Je réfléchie longuement à ce que cela voulait dire, cherchant désespérément la signification de ses mots qui me semblait dénués de sens, cherchant la blague. Pourtant personne ne vint m’annoncer que c’était faux, juste le vide, personne pour me dire que tout irai bien.
-Ma chérie ? Ma chérie !
Ma mère venait d’entrer, un visage qui tentait d’afficher une expression sereine.
-Vient on rentre.
Je me levais péniblement, m’accrochant à mes perfusions comme à l’espoir que tout cela était faux, que c’était un rêve. C’est ainsi que commença mon enfer et que mon avenir tranquille me devint tout flou.
« Ai-je encore un avenir ? »
Cette pensée me fit frissonner. Je continuai ma vie avec ce poids toujours en moi refusant de me lâcher malgré tous les médicaments qu’on me faisait ingérer par jour.
Un jour alors que nous étions en vacances je l’ai rencontré. Malheureusement on ne c’est pas assez vus pour que je lui raconte ma vie ni pour qu’il le fasse lui-même. On est juste gardé en contact. On se contentait de se sourire et sa me suffisait. Le jour du départ encore une fois on m’enlevait le bonheur que j’avais retrouvé l’espace d’un instant. Mais rien que le fait de l’avoir retrouvé me fit du bien, me donna de l’espoir.
Aujourd’hui me revoilà sur ce lit d’hôpital. Je le déteste ce lit, il put la mort comme cet hôpital. Mais comme je n’ai pas le choix je la ferme et je me laisse me faire soignés enfin ils essayent.
Encore une dose de plus et encore un nouveau traitement, ils ont le droit de donner autant de médicament à une seule personne ? Je ne posais pas la question rien que voir le regard de ma mère m’en dissuada.
Je revivais les mêmes journées au du moins j’en avais l’impression.
Seuls les personnes changeaient, seuls les discutions que j’avais avec mon ami de vacances m’aidait.
Alors quand ce fichue bonhomme rentra avec sa blouse blanche pour m’annoncer que c’était perdu d’avance je lui ai tout dis dans un sms. Que j’étais désolée qu’il devait m’oublier qu’une maladie me rongeait le sang et que j’allais crever. Je reçus un sms me demandant où était mon hôpital.
Puis plus rien que du noir j’ai du m’endormir. Et la je le voyais. Lui et sa tignasse blonde qui me fixait avec un sourire triste sur les lèvres. Il ne m’a rien dis, moi non plus je commençais à pleurer. Ma mère rentra dans la chambre tout aussi triste que le jeune homme qui cachait sa peine sans réussir. J’étais condamné. Je les regardais sans voir leurs visages flous à cause de mes larmes.
Je murmurai dans un dernier souffle quelques mots pour tout simplement leur avouer tout ce que je ressentais :
-Pardon, adieu, je vous aime.
J’esquissai un sourire au milieu de mes larmes sans parvenir à le faire devenir réelle.
Je n’entendis pas leurs réponses. Je n’entendais plus rien. Avais-je assez vécu ? Mes proches s’en remettront-il ? Quel était mon âge ? Pourquoi je ne sentais plus rien ? Pourquoi ne sentais-je que les larmes salées sur ma langue ? Pourquoi avais-je si froid ?
Vous l’aurez compris je suis morte, morte avec autant de questions, autant de doutes. C’est peut être mieux ainsi. J’ai vécu sans savoir que je les aimais à ce point ni que c’était pareil pour eux. On ne comprend la chance que l’on a que quand on l’a perdu. Moi, ma chance en l’occurrence, c’est la vie que j’ai perdu.
salut mes amis un OS bien triste me direz vous, c'est vrai mais je suis pas dépréssive je le jure ! bas voilà dites moi vos avis parce que la c'est un style complêtement différent de d'habitude pour moi. merci d'avance !