La suite ! Je pense que je ferai environ 5 chapitres avant THE END parce que je commence à m'ennuyer et je pense que vous aussi. Je pense donc finir ma fiction pour les vacances...
Nous quittons la maison et sautons dans les motos. Je prends Fred et le dépose à côté de moi dans le side-car...
FRED : Tu sais conduire ? Non, parce que j'aimerais préserver ce qui est encore valide chez moi...
CHERRY : Pauvre choupinou. Tu as peur ? Laisse-moi faire tu vas...Merde ! Où est la marche avant ?
FRED : Juste là.
CHERRY : No comment.
FRED : Je t'aurais prévenue...
CHERRY : Ca ne doit pas être si compliqué !
A peine j'ai terminé ma phrase, je défonce une boîte au lettres. Mais je n'y prête pas trop attention, et continue d'avancer. Cette sensation de liberté me donne des ailes, et je ne pense à rien, c'est le vide dans ma tête. Fred me rappelle quelques minutes plus tard, et je commence à faire des dérapages, histoire de lui faire peur. Il est crispé, mais se détend au fur et à mesure. Nous rigolons et testons les limites des motos, comme leur vitesse. Mais il va bientôt faire nuit, et Cékia nous rappelle et rentrons...
FRED : Quelle expédition ! Je ne croyais pas rentrer entier !
CHERRY : Tu sous-estimais mes talents pour la moto !
FRED : Talents, talents...
Je lui donne une tape dans le dos, et nous nous mettons à rigoler.
La soirée se passe très bien, nous mangeons ce qu'il restait dans le frigo, une fois de plus. Nous nous couchons. Demain, Cello, Cékia et moi partirons en éclaireuses. J'ai très peur, mais mes pensées sont principalement dédiées à mes amis, et je réussis à m'endormir facilement. Fred, Nizzy et Funi chercheront demain si l'on peut communiquer avec la zone. Communiquer avec Candy, Luni, Crazy et Del pourra s'avérer être pratique.
Je dors tranquillement quand soudain, j'entends du bruit...
CHERRY : C'est qui ?
FRED : J'avais oublié pour mes jambes : je suis tombé par terre, et je n'arrive plus à me relever...
CHERRY : J'arrive...
Je me lève difficilement de mon lit, et ouvre les yeux. Fred est assis par terre et tente de se relever en vain...Je le serre dans mes bras, et je le vois craquer...
FRED : Je...je n'en peux plus......
CHERRY : On va se serrer les coudes, tu verras.
FRED : Tu ne comprends pas...je suis entièrement dépendant des autres et je déteste ça. Je me suis toujours débrouillé sans personne, et maintenant...
CHERRY : Je m'occuperai de toi jusqu'à ce que je ne respire plus. Je te le promets.
Et pour le première fois depuis son inconscience, je l'embrasse. Je sens que d'un coup, il va mieux, et moi aussi. Je sais très bien que ce n'est pas la grande joie, mais il semble soulagé.
Le problème, c'est que je ne peux pas le comprendre, je ne peux qu'essayer. Je lui fais signe de me laisser faire, et le place dans la moto. Je monte, et démarre. Je l'emmène au parc, comme si on allait se voir, comme des amants maudits. Nous nous asseyons et parlons, parlons et parlons. Il me raconte sa vie, ses projets, ses passions, ses goûts et comment étaient ses amis. Je l'écoute, et lui dis la mienne.
Mais nous devons rentrer, car les autres vont s'inquiéter. Quand nous arrivons, les filles se réveillaient à peine. Nous prenons le petit-déjeuner ensemble, et pour la première fois depuis plusieurs jours, nous nous lavons.
Une fois propres, nous nous préparons pour notre expédition...
CEKIA : On y va ?
CELLO : J'espère qu'on n'aura pas de blessé cette fois ! On oriente nos recherches vers quoi ?
CEKIA : On va observer leur comportement, mais on ne tentera pas d'aproche aujourd'hui.
CELLO : On ne fera presque rien ! On va s'ennuyer à mourir !
CEKIA : Je te l'accorde, mais on va se faire discrets aujourd'hui, et si nous le pouvons, on essayera quelque chose demain.
CELLO : Pfffff...
Cello garde sa détermination de se battre malgré Cékia. Nous roulons pendant une heure et demi, et une fois que nous les voyons, Cékia nous fait signe de la suivre. Nous rentrons dans une maison à deux étages, et montons les deux escaliers. Nous arrivons dans une chambre, et Cékia se penche par la fenêtre...
CEKIA : Cherchez une échelle.
Cello et moi ne comprenons pas, mais nous exécutons. Nous cherchons quelques minutes, et en trouvons une dans le garage. Nous lui apportons, et elle la passe par la fenêtre, avant de la bloquer sur la gouttière de la maison voisine...
CEKIA : Une volontaire ?
CELLO : Moi !
Je soutiens l'échelle de toutes mes forces, mais il n'y a personne de l'autre côté pour la tenir. Je sens Cello trembler, mais elle continue sans flancher. Elle arrive tant bien que mal de l'autre côté, et nous fait signe de passer. Je m'avance lentement et y arrive sans problème. Cékia n'est pas grosse, mais elle est plus grande, et donc plus lourde que moi. Cello et moi faisons le maximum pour ne pas que la gouttière craque. Je l'entends se fissurer, mais elle tient bon. Nous nous retrouvons donc toutes les trois sur le toit...
CHERRY : Ca nous sert à quoi de grimper ?
CEKIA : Les robots nous ont détectés, car on était dans leur champ de vision, tu te souviens ? Si nous sommes au-dessus d'eux, ils ne nous détecteront pas.
CHERRY : Ingénieux ! Mais on est encore trop loin pour qu'ils nous voient, non ?
CEKIA : En effet, mais on va s'approcher d'eux...
Elle ne me laisse pas le temps de lui demander autre chose, et elle s'élance...
CHERRY : Cékia !
Elle s'est jetée du toit : ça n'a aucun sens ! Qu'est qui lui est passé par la tête ? Elle doit s'être écrasée contre le sol...
CEKIA : Alors, vous venez ?
Elle n'a pas attéri face contre terre : elle a sauté sur le toit suivant qui était légèrement plus bas ! Je ne réfléchis pas et saute aussi. J'arrive de justesse sur le toit et manque de retomber en arrière. j'ai les genoux écorchés, mais rien cassé...
CEKIA : Ca va ?
Je lui fais signe que oui, et j'aperçois Cello arriver aussi élégamment que moi...
CELLO : Whaou ! C'était géant !
Nous sautons de toit en toit pendant quelques minutes, et je commence à y arriver de mieux en mieux. Une fois à proximité des robots, nous nous asseyons, et les observons quelques minutes...
CHERRY : Ils ne font que tout détruire, je ne vois rien de spécial.
CEKIA : On est justement ici pour trouver quelque chose de spécial, et tu arrêtes au bout de cinq minutes ? Je ne sais pas comment tu vas tenir jusqu'à ce soir !
CHERRY : J'espère qu'on trouvera quelque chose rapidement...
Les machines avancent et détruisent sans cesse. Je ne vois vraiment pas ce qu'on peut trouver. Mais au bout d'une heure, tandis que ma concentration commençait à baisser, Cello a une idée...
CELLO : Je sais ! Il y a un robot qui reçoit les informations et les retransmet aux autres !
CEKIA : Mais bien sûr ! C'est pour ça qu'il y en a un en avance d'une demi-seconde sur les autres !
Je suis impressionnée par leur sens d'observation. C'est vrai qu'une fois qu'on le sait, on peut le remarquer, mais je n'y prêtais aucune attention...
CELLO : Si on veut les détruire, il faudra commencer par lui !
CEKIA : Mais j'ai peur que si on le détruit, il y ait un système automatique qui se déclanche ou quelque chose du genre.
CELLO : A moins de le faire, je ne vois pas comment on peut le vérifier.
Je vois dans le regard de Cello qu'elle meurt d'envie de passer à l'action. Je lui souris...
CHERRY : Je n'ai rien trouvé de mon côté, et toi Cékia ?
CEKIA : Il y a plusieurs armées de ce genre, mais elles sont dirigées, selon moi, par la même personne. Il faudrait beaucoup de personnes pour diriger chaque machine...
CHERRY : Mais on ne sait pas par qui...Dans l'idéal, il faudrait que l'on puisse détruire le robot, récupérer son disque dur et le communiquer avec la zone pour pouvoir en apprendre plus.
CELLO : Je pense que le plus dur sera de communiquer avec la zone...
CEKIA : On cherche encore pendant une heure, et on analysera la situation par rapport aux informations qu'on aura.
Une heure passe, et je ne vois toujours rien de spécial. Je sais me concentrer quand il s'agit de médecine, mais là, malgré mes efforts, je m'ennuie. Mais au bout d'une heure, Cékia me "réveille"...
CEKIA : On passe à l'acte.