Finalement, il y aura plus de 28 chapitres ! Je ne sais pas si c'est bien ou pas, mais je ne veux pas trop bacler non plus...Il y en aura probablement 30, mais comme je n'ai pas encore écrit, ce n'est qu'approximatif. Je suis sûre que ma fiction sera terminée avant la fin des vacances ! (Une certitude, une !) Et je suis en quête d'une fiction sympa !
Je suis réveillée en sursaut par des tremblements. Mes réflexes reprennent le dessus : je lève ma tête brusquement et suis prise de vertige...
CHERRY : Que se passe-t-il ?
FRED : Cherry ! Tout va bien : nous sommes juste en train d'atterrir !
Mon stress retombe d'un coup et laisse place à une douleur insoutenable. J'ai envie de vomir, mon épaule est littéralement broyée, et j'ai des ecchymoses sur tout mon visage qui me crispent énormément. J'ai peur de ne pas pouvoir me défendre s'il y a un problème. Même pire : les filles devront me défendre aussi ! Je jette alors un coup d'oeil par le hublot.
C'est le désert complet !
CHERRY : Mais qu'est-ce qu'on fait ici ?
CELLO : Nous avons remarqué une ville à quarante kilomètre d'ci, mais on a préféré s'écarter et se reposer pour pouvoir partir demain matin à l'aube, sans qu'on nous repère.
CHERRY : Tu peux m'ammener un miroir s'il-te-plaît ?
CELLO : Je ne suis pas sûre que ce soit une bonne idée...
CHERRY : S'il-te-plaît.
CELLO : Je...ok.
Je ferme les yeux et l'entends s'éloigner. Ses pas sont lents et hésitants. J'entends une vitre se briser...
CELLO : Laisse-moi faire.
J'ouvre les yeux et la vois, le visage triste et amer. Elle a dans ses mains le reste du miroir des toilettes. Je vois dedans une fille dans un sale état : les yeux mi-clos, gonflés de douleur, une balaffre dans le cou et le teint cadavérique. Cello incline ensuite le miroir vers le torse de cette misérable fille. Un énorme ecchymose se dessine sur sa clavicule mais ce n'est pas le plus inquiétant : son épaule gauche est noire, complêtement décalée du reste de son corps. Cette vision me donne la nausée. Je pense à l'avenir de cette pauvre fille, et me rappelle ensuite que cette gamine, c'est moi.
CELLO : Ca va aller...Fred et toi resterez ici le temps qu'on règle cette histoire.
CHERRY : Je sais que vous réglerez ça ! Mais je refuse de vous laisser partir risquer votre vie alors que je suis tranquillement installée dans un canapé !
CELLO : Sans compter le risque de te voir mourir là-bas, tu ne feras qu'agraver tes blessures ! De toutes façons, tu ne sais même pas tenir sur tes jambes...
CHERRY : Mais quelle conne ! Pourquoi ne suis-je pas restée assise dans mon siège en attendant que Cékia résolve le problème ? Pourquoi ?
CELLO : Tu as été la plus courageuse de nous tous : tu n'as pas hésité une seconde à secourir Cékia. Nous ne pourrons jamais te reprocher d'être téméraire !
CHERRY : Et bien, ma si grande témérité ne m'a servi à rien !
CELLO : Je sais Cherry, ta mort imminente m'a littéralement brisée. Fred voulait t'aider, mais je leur ai dit de ne pas bouger. Je ne suis qu'une lâche !
CHERRY : Il vaut mieux être "lâche" comme tu dis et faire quelque chose d'utile, qu'être téméraire et inutile ! Même si ce que tu as fait n'était pas lâche, mais réfléchi...
CELLO : Tu resteras ici avec Fred qui s'occupera de toi demain. Je suis désolée, mais je ne peux rien faire.
Et elle s'en va, la larme à l'oeil. Son état me brise le coeur : elle se sent lâche alors qu'elle n'a fait que prouver son érudiction. Cette conversation m'a épuisée, et je laisse mes paupières se fermer, une fois de plus.
***
FRED : Cherry ? Cherry ?
CHERRY : Qu'est-ca qu'il y a ?
FRED : Elles partent.
Cette phrase est pour moi un électro-choc. J'ouvre les yeux et m'assois sans réfléchir. Mon épaule me fait toujours autant soufrir, mais je suis moins crispée au visage...
NIZZY : Oui, si nous ne sommes pas revenues dans quarante-huit heures, rentrez. Cette ordre n'est pas discutable.
CHERRY : Nizzy, je ne peux pas vous laisser ici.
FUNI : Nous le savons, mais vous ne pouvez pas rester ici éternellement si nous ne revenons pas.
FRED : Un semaine au moins !
CEKIA : Cinq jours. De toutes façons, si on y arrive vous le saurez. Dans le cas contraire, nous ne reviendrons pas.
CHERRY : D'accord. Soyez prudentes !
CELLO : T'inquiète pas, pas de mission suicide inutile, c'est promis.
CHERRY : Partez avant que je ne pleure...
Cello s'assoit à côté de moi et me serre dans ses bras en faisant attention à mon épaule meurtrie. Je sens les larmes me monter en les voyant s'éloigner. Je me lève difficilement et lentement, et vais m'assoir sur les genoux de Fred...
FRED : Qu'est-ce qu'on va faire maintenant ?
CHERRY : Je ne sais pas. Ce serait bien de les aider, mais je ne vois pas trop comment.
FRED : Mais bien sûr ! Le téléphone ou même autre chose doit sûrement fonctionner ici ! Ils n'ont aucune raison de stopper quoi que ce soit !
Il attrape le téléphone à sa gauche, enfonce le bouton vert et le colle à son oreille. Quelques secondes s'écoulent et je crois percevoir un : " Bienvenue sur votre messagerie"...
FRED : C'est dans la poche ! Va voir sur l'ordinateur !
Je soulève tout mon poids avec le peu de force qu'il me reste, et m'assois à côté de l'ordinateur. J'enfonce le bouton et attend. Au bout d'une ou deux minutes, l'écran s'allume et dit : "La base virale VPS a été mise à jour"...
CHERRY : Je n'ai jamais été aussi contente d'entendre ça ! Mais qu'est-ce qu'on va bien faire avec ça ? Elles n'ont emmené que de la nourriture et des armes !
FRED : Qui t'a dit que nous allions les appeler ?
CHERRY : J'avoue ne pas tout saisir...
FRED : L'ordinateur va nous donner des informations primordiales sur nos "ravisseurs", et le téléphone pourra nous servir si l'un de nous deux part !
CHERRY : Mais je ne sais rien faire sur un ordinateur ! Je sais manipuler des logiciels hyper simples, mais pour le reste...
FRED : T'ai-je déjà dit que j'ai terminé il y a un mois ma deuxième année en fac de Technologie ? Je voudrais devenir ingénieur dans le domaine informatique !
CHERRY : Je crois que tu vas pouvoir utiliser tes connaissances plus vite que prévu !
A l'aide d'une chaise et de ses bras, je le tire vers l'ordinateur du mieux que je peux avec mon bras droit. Il s'assoit devant et tape toutes sortes de codes en écriture binaire à une vitesse fulgurante. Je l'observe quelques minutes, mais assez vite, l'ennui et la fatigue se font vite ressentir. Je décide donc de chercher quelque chose à nous mettre sous la dent. Je trouve un paquet de pâtes et un vieux pot de concentré de tomates. Je fais mine de les préparer, mais mon corps ne suit pas. Je suis vidée de toute énergie possible, et mon épaule me fait soufrir le martyr. Je prends place sur la chaise et ferme les yeux. Je ne dors pas mais presque. J'essaie de dépenser le moins d'énergie possible pour espérer pouvoir faire quelque chose de ma journée sans avoir à dormir au bout d'une demi-heure d'activité.
Mais ma paix quasi parfaite ne durera pas longtemps...
FRED : Je les vois ! Elles sont juste là !
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Jeu 23 Oct - 10:37
