Salut ! Comme certains le savent, je suis en vacances ! Ne croyez pas que je suis tranquilement aux States, je suis à la campagne chez mes grands-parents --' J'aurais voulu terminer ma fiction avant mes vacances, mais je pense qu'elle se finira avant le 3 novembre, avant que je ne rentre à l'école, quoi...Je pense poster un chapitre tous les jours (ou tous les deux jours au moins) parce que j'ai beaucoup plus de temps ! ( Autant vous dire que je ne fais rien ici, mais bon grosse flémarde que je suis, ça me va très bien !) Pour les chanceux qui voyagent : Bonnes vacances !
Cékia tourne un bouton et les moteurs démarrent. Un bruit sourd bourdonne dans mes oreilles, mais je m'y habitue rapidement. Je m'assois à côté d'elle et l'observe : elle appuie et tourne des dizaines de boutons de couleurs différentes.
Au bout de deux minutes de manipulation, l'avion se met à rouler. Toutes sortes de secousses me font trembler, mais je reste concentrée sur la route. Nous allons de plus en plus vite.
Et nous décollons.
Nous grimpons de pallier en pallier. La vue est magnifique : je n'étais jamais montée dans un avion après le décès de mes parents. Autant dire que c'est ma première fois.
Tout rétréssit sous nos pieds à une vitesse fulgurante. Cékia a quelques ratés de temps à autre, mais elle se rattrape rapidement et n'avons que quelques hauts-le-coeur. Nous volons une demi-heure et arrivons au-dessus de l'océan. C'est la première fois que je comprends que l'eau occupe 70% de la surface de la Terre tellement l'eau est abondante.
Je reste là, à admirer ce sublime bleu de l'océan pendant une heure. Mais je sens cette quiétude, ce calme, ce silence peser de plus en plus...
CHERRY : On fera quoi, une fois là-bas ?
CEKIA : Je suppose que si la base de cette saloperie est là-bas, nous l'attaqueront.
CHERRY : Et si on ne la voit pas cette base ?
CEKIA : On la trouvera.
Elle dit ça avec un sérieux déconcernant qui me glace le sang. J'ai peur que ce ne soit pas aussi facile que prévu...
CHERRY : Je peux faire quelque chose ?
CEKIA : Pas pour le moment.
Comme je vois qu'aucune discussion n'est possible, je quitte le poste de pilotage et vais voir mes amis...
CHERRY : Ca va ?
CELLO : Nizzy a vomi mais sinon, tout va bien.
Nizzy lui lance un regard noir...
NIZZY : C'était nécessaire ?
CELLO : Relax : elle nous a demandé si ça allait !
NIZZY : Désolée si j'ai le mal de l'air !
CHERRY : C'est bon j'ai compris. Et toi Fred ?
FRED : Un seul mot : GE-NI-AL !
FUNI : Y a pas à dire : c'est sublime. Tu n'étais pas copilote ?
CHERRY : Si, mais Cékia n'est pas une piplette et je ne lui sers à rien.
FRED : Et tu es venue nous voir !
Nous parlons de tout et de rien et nous finissons par parler de ce qu'on fera, une fois que tout ça sera fini...
CELLO : Je passe mon bac et fais de longues études de physique-chimie !
NIZZY : T'es folle ? Faut profiter de la vie ma vieille ! Je ferai la plus grande et génialissime fête qui n'ait jamais existée !
FUNI : Moi je ferai du saut en parachute ! J'ai toujours voulu en faire !
FRED : Moi je retrouve mon frère : nous avons toujours vécu ensemble et je ne veux pas que cela cesse !
CHERRY : Bah, je pensais retrouver ma vie d'avant et continuer d'aller au cinéma regarder des films d'horreur en s'empiffrant de pop-corn tous les samedis soir.
NIZZY : Tu veux rien faire de délirant ?
CHERRY : C'est vrai que faire un saut en parachute et aller à ta fête est tentant, mais après tout ça, je voudrai retrouver ma vie d'avant.
Nou parlons deux heures comme ça, mais j'entends dans l'interphone...
CEKIA : Cherry ! Viens ! Les autres : attachez vos ceintures !
Pendant que les autres s'attachent, je me précipite vers le poste en tombant à plusieurs reprises. L'avion tangue sans cesse ! Alors que je me relève pour la énième fois, l'avion effectue un 360°.
Je me fracasse le crâne contre un siège et contre le plafond, puis retombe vers le sol. J'entends Cékia à nouveau...
CEKIA : Cherry ! Qu'est-ce-que tu fous bon sang ?
Mais elle n'a pas le temps de continuer et l'avion reproduit le même tour. Mais maintenant, je n'ai plus la force pour tenter de me rattraper et me cogne la tête une nouvelle fois au plafond.
J'essaie de me relever, mais je n'ai plus assez de force pour ça. Je ne peux qu'écouter...
FRED : Cherry !
CELLO : Je vais aller la voir, Fred ! Attends que l'avion se stabilise !
FRED : Elle mourra si ça recommence !
CELLO : Je sais Fred ! Mais essayons de ne pas faire une deuxième victime !
NIZZY : Cherry ! Cherry ! Si tu m'entends cligne des yeux ou bouge un doigt, quelque chose !
Je me force à ouvrir mes yeux pour ne pas qu'ils paniquent, mais les referme aussitôt...
NIZZY : Elle est vivante !
CELLO : Non n'y vas pas !
Mais je sens déjà la main de Nizzy sous ma tête. Elle me tire vers un siège et m'y attache. Elle me met en position pour dormir et me glisse...
NIZZY : Ca va aller. Je te laisse avec Funi : je vais voir Cékia.
Je l'entends s'écarter et Funi se rapprocher. Elle me dit que tout le monde va bien et me serre la main...
FUNI : Tu sais bouger tes doigts ?
CHERRY : Oui, mais c'est très douloureux.
FUNI : Ca va aller. On va boucler cette histoire et on va te trouver un médecin.
Ses paroles me réconfortent, mais je sais très bien que je n'ai pas qu'une côte de cassée. Mon épaule me fait terriblement souffrir : c'est encore pire qu'avant.
Nizzy revient rapidement...
NIZZY : C'était des missiles. Heureusement, Cékia les a évité de justesse. Elle dit que c'était débile de sa part de t'appeler alors qu'elle s'aprêtait à fair un 360°. Elle s'en veut terriblement.
CHERRY : Elle est...pardonnée.
NIZZY : Elle nous dit aussi de rester attachés au cas où ça recommencerait. Ca ne va pas se passer aussi bien que prévu.
Fred et Cello viennent me voir pour me dire que ça va aller et que je pourrai rester avec Fred.
Mais la fatigue m'emporte et je sombre dans le néant.