Le Mur du CADE chapitre 3

Chapitre 3 : Jonathan
Le silence inquiétant laissa bientôt place on bruit sourd des sirènes.
D’énormes pickups débouchèrent en trombe dans la ville semant la discorde. Les habitants sortirent de leurs maisons, troublés par ce qu’il se passait. On fit rentrer les enfants et les adultes vinrent sur la place, là où étaient postés les camions de couleur vert ternes.
C’était l’armée…
J’espère qu’ils ne viennent pas pour moi. Ni pour le CADE. Même si la plupart affirment que ce n’est qu’une légende et qu’ils n’ont jamais existé.
Moi je crois en leurs existences. Je crois en ce qu’ils font. Et je crois en eux.
Et c’est vrai que s’y l’armée venaient chercher l’un de nous deux, sans hésiter, je voudrais que ce sois moi qu’ils viennent arrêter. Car le CADE est beaucoup plus important qu’un ados pirate. Mais je pris pour que ce ne soit pas l’un de nous deux.
Mais à part nous, que pourraient-ils bien vouloir ? Quandel est une petite ville simple, sans histoire.
De toute façon je ne tarderais pas à le savoir. Mon père siège a la Mairie, et tout ce qu’il s’y passe, il est au courant.
Mais j’ai comme un mauvais pressentiment.
Le conseil de la ville vient d’interrompre leurs réunions, et ils sont tous dehors sur la place, avec l’officier de l’armée.
J’observe mon père. C’est un homme fier, avec les cheveux noirs très court. Ses yeux bleu se portent sur moi et me fixe. Et je devine à son expression qu’il sait. Il sait ce qu’il se passe et il sait ce que j’ai fait.
Je baisse les yeux devant son air sévère. J’avoue que je ne sais plus quoi faire maintenant. Je ne peux pas me dénoncer pour ce que j’ai fait mais je ne pense pas pouvoir nier jusqu’à la fin de mes jours. Je finirai surement par craquer.
Je suis devant le seuil de ma maison. Mon père discute toujours avec les officiers. Ma mère sort, et pause sa main sur mon épaule. Elle porte mon petit frère de 6 ans dans ses bras. Elle me fait signe de rentrer, et je la suis sans rechigner.
Dans la soirée, lorsque on père rentra, il ne dit mot. En fait, personne ne parleras beaucoup. On évite tous de ce regardé, mettant cela sur le compte de la surprise et de la peur de la présence de l’armée dans notre ville si paisible.
A la fin du repas, je me préparai à monter dans ma chambre pour me coucher, quand mon père me dit de le suivre. Il m’emmena dans le garage pour que personne ne puisse nous entendre, et prétextant réparer sa ville moto.
Petit, je l’aidais.
Il me fit face et planta son regard froid et plein de reproche dans le mien.
-« Tu sais ce que cherche l’armée chez nous ? »
Je regardai mes pieds et lui fit non de la tête en guise de réponse.
-« Toi.»
Mes yeux s’embuèrent de larme, et quand je relevai la tête, l’expression de mon père avait changé : il avait peur.
-« Je sais ce que tu as fait. » Reprit-il « Et tu le sais, tu tes attirer beaucoup de problèmes. J’aimerais pouvoir te sortir de là, fiston. Mais ils le découvriront bientôt. Je peux les retarder dans leurs analyses, mais …. Pas éternellement… »
Des larmes commençaient à lui monter aux yeux aussi, et il me serra dans ses bras si fort que je crus que c’était un adieu. Mais il ajouta « On va s’en sortir ! Ne t’inquiète pas. »
Mais il le savait autant que moi. J’étais perdu. Je n’aurais jamais dut pirater le compte de l’armée juste pour satisfaire ma curiosité. Le pire, c’est que nous seulement j’avais piraté l’armée Française et américaines, mais j’avais aussi effacé de gros dossier sur des missions françaises pour faire disparaitre les traces de mon passage.
Mais cela n’avait pas suffit. J’avais fouillé dans les affaires de l’armée, des choses qu’il fallait que personnes ne sache et j’allais le regretter.
Je commençais à désespérer en pensant a tous ce que je raterais si j’allais en prison ou ailleur, loin de ma famille et de mes amis. Loin de tous ceux que je connaissais.
Mais là je me souvins que quiquonque, et peut importe les problèmes auxquelles il fait face, sera aider par le Mur.
L’espoir commencé à revenir en moi.
Peut-être pouvaient-ils m’aider ?
Alors la nuit même, lorsque tout le monde fut endormi, je glissa un petit papier avec mon nom entre les briques craquelées du Mur.
Ils fallaient qu’ils m’aident….