PDV Crazy :
Le trajet en métro fut rapide, quelques minutes à peine. Nous avons fait connaissance, et j’étais heureuse d’être allez avec eux, je m’entendais plutôt bien avec tous.
Mais je dois avouer que j’aime particulièrement Siphano. Il a un charme…
Mais je vois bien qu’Asallé à aussi des sentiments pour lui.
Xylaune et Brioche sont très proches, et Nizzy passe beaucoup de temps avec eux, même si elle reste l’amie et collègue d’Asa.
Le métro s’arrête soudain.
Voix : Vous êtes arrivés au dernier quai, merci de descendre.
Siphano se lève, et descend sur le quai. Nous le suivons tous.
??? : Brlbleleblbrlr
Je me retourne, étonnée. C’était quoi ça ? Il n’y avait que nous sur le quai !
Nizzy : C’était quoi ça ?
Brioche : Mon ventre…
Asallé : T’inquiètes pas, on va voir qui est chambre 312, et on va manger.
Brioche : Je sais ! Mais je peux pas me retenir !
Nizzy et Xylaune rirent, puis Asallé se tourna vers une affiche.
PDV Asallé :
Je me tournais vers l’affiche, qui avait l’air abîmée. Elle disait que l’hôpital est à quelques mètres en sortant.
Moi : Apparemment, l’hôpital est à la sortie du métro.
Siphano : Tu as une idée de ce qu’il y a chambre 312 ?
Moi : De qui, Siph. Non, aucune idée.
Xylaune : On y va ?
Nizzy était déjà en train de monter les marches.
…
Nizzy : Effectivement. L’hôpital n’était pas loin !
Nous étions à peine à l’air libre que l’hôpital se dressait devant nous. Il avait l’air à la limite de l’abandon.
La peinture s’écaillait, et des gros tuyaux rouillés sortaient de la droite du bâtiment.
Je n’avais pas spécialement envie d’entré dans cet hôpital, mais si je voulais savoir la vérité, je suis bien obligée…
Je pousse la porte, suivie des autres.
L’intérieur est aussi monotone que l’extérieur. Un long couloir se sépare en deux autres couloirs, qui partent sans doute vers les chambres.
Une fille tenait l’accueil. Elle avait l’air de s’ennuyer. Je me dirigeais vers elle.
??? : Bonjour, que voulez-vous ?
Moi : Bonjour, pourriez-vous nous donnez des renseignements ?
??? : Oui ! De toute façon, je n’ai rien d’autre à faire, on s’ennuie à mourir ici.
Moi : Nous voudrions rendre visite à quelqu’un. Pouvez-vous nous dire où se trouve la chambre 312 ?
??? : Chambre 312 ? Attendez, je regarde ça.
Elle se plongea dans son ordinateur, pianota quelques secondes, avant de relever la tête.
??? : Ha, le docteur Andrew Schrader ! Très bien.
Moi : QUOI ?! Le Docteur Andrew Schrader ?
??? : Veuillez baissez d’un ton, vous êtes dans un hôpital !
Moi : Désolée…
??? : Vous êtes parents ?
Moi : Non, j’ai été son apprentie.
??? : Ho. Et qui sont tous ces gens ?
Je me tournais tour à tour vers chacune des personnes, avant de dire leur nom.
??? : Je vois que le vieil homme de la 312 à beaucoup d’admirateurs. Sa chambre est au troisième étage. Vous pouvez prendre l’escalier, il est juste là.
Elle me montre un petit couloir que je n’avais pas remarqué. Je la remercia, avant de m’y engager. Personne ne parlait, c’était… Oppressant.
Une fois au troisième étage, j’avance dans le couloir…
Cet hôpital est en ruine, je ne comprends pas que des gens puissent-être hospitaliser ici.
Je toque à la porte de la chambre 312, avant d’entrer, Nizzy à ma suite.
Nizzy : C’est bizarre, il n’y a perso…
??? : Qui êtes-vous ? Ha, Asallé ! Et Nizzy !
Moi : Andrew ?
Un vieil homme, plutôt petit entra dans la pièce. Sa barbe lui arrivait jusqu’aux pieds. Quelques rides, mais c’était bien Andrew Schrader…
Dr. Schrader : Pourquoi me dévisage-tu ainsi Asallé ? J’ai des miettes dans la barbe ? N’y prête pas attention ! Assied toi, voyons ! Qui sont tous ces gens ?
De nouveau, je me tourne vers les personnes une par une, disant leur nom, avant de me tourner vers Andrew et de le présenter à tout le monde. Seule Nizzy le connaissait.
Andrew me regarda quelques secondes, la tête penchée sur le côté.
Dr Schrader : Tu sais, Asallé, ces derniers temps, j’ai entendue beaucoup de rumeurs peu flatteuses à ton sujet. Mais sache que je n’accorde crédit à aucune d’entre elle !
Moi : Des rumeurs ? Quel genre de rumeurs ?
Dr Schrader : Quel genre de rumeur ? Et bien des rumeurs à propos de… De… Voyons voir… Je suis vraiment désolé, je crois que j’ai oublié… Enfin, ce n’est pas grave, je sais qu’elles sont fausses. N’en parlons plus, si tu le veux bien.
Je me tourne vers Nizzy, avant de lui parler à part. Nous allons dans le coin de la pièce.
Moi : Tu ne trouves pas ça bizarre ? Enfin, tu ne penses pas qu’il y a quelque chose qui cloche ?
Nizzy : Je ne vois pas non, pourquoi ?
Moi : Non rien, juste une impression.
Je reviens vers lui, le regard inquiet de Nizzy pesant dans mon dos.
J’entends le ventre de Brioche qui gargouille d’ici. Il est temps de partir, j'en sais assez.
Moi : Cela fait une éternité, Andrew.
Dr Schrader : C’est vrai, je suppose que tu passes encore tes journées à enquêter ?
Moi : Oui, mais que voulez-vous ? J’ai appris des meilleurs !
Dr Schrader : Je suis heureux pour toi. Tu étais ma meilleure apprentie ! Pourtant, j’en ai vu passé !
Nizzy me tape sur l’épaule, avant de s’exclamer :
Nizzy : Ça ne m’étonne pas !
Je souris à Nizzy.
Dr Schrader : Donc, je disais… Tu as été ma meilleure élève mais… Il y en avait un autre… Je me demande bien où il peut être passé…
Moi : Andrew, ce fût un réel plaisir de vous revoir, mais nous allons vous laissez.
J’entendis clairement Brioche qui soupira de soulagement derrière moi. Quel goinfre !
Dr Schrader : Déjà un mystère à élucider, c’est ça ? Repassez me voir quand vous aurez le temps ! D’ailleurs, avant que tu partes, Asallé, je dois te rendre quelque chose.
PDV Nizzy :
Le Dr Schrader (Et ouais, y a que moi qui peut l’appeler Andrew, même Nizzy elle peut pas) tendit deux clés à Asallé. Une jaune, et une bleu, toutes deux attachées à un trousseau.
Dr Schrader : Ça fait longtemps qu’elle est en ma possession, tu sais. Je ne peux plus m’en servir, maintenant. Tu devrais la récupérer, elle est dans la cour, derrière l’hôpital.
Asallé : Je vois. Merci
Je lui lançais un regard interrogateur, auquel elle ne répondit pas. De quoi pouvaient-ils bien parler ? Je ne voyais rien qui appartiendrait à Asallé qui nécessiterait deux clés pour l’ouvrir ! Surtout que la forme des clés était… Etrange…
Dr Schrader : Ce fût un plaisir de te revoir, je sais que tu es pressée. Si tu veux tu peux descendre dans la cour par l’escalier de secours.
Asallé : Merci, à bientôt.
Asallé nous fît signe de descendre en premier, et je pris la tête du groupe.
Je descendis les escaliers avant de chercher des yeux la chose dont parlais le docteur et Asallé.
Quand mes yeux rencontrèrent le métal à moitié rouillé, une seule chose sortit de mes lèvres :
Moi : Oh mon Dieu ! C’est impossible !
Voilà C:
J’espère que vous aimez,
Cordialement,
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Lun 18 Aoû - 18:27
