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Après la guerre

Harmony
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Sadique Débutant
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Jeu 19 Mar - 0:07
Harmony
« Maman, j’ai peur! »
« Je sais mon cœur, je suis terrifiée moi aussi. »
« Ils sont où Noah et papa ? »
« Ils sont partis combattre pour nous. »
« Est-ce que je vais les revoir bientôt? »
« Je ne sais pas, cette guerre va être très destructrice. »

Elle me prit dans ses bras et elle sanglota.

***

Je n’exerçais pas le métier que je voulais. C’est plutôt vers la justice que je souhaitais me diriger. Maître Hamilton, cela sonnait merveilleusement bien. Alors pourquoi étais-je prise dans un laboratoire? Ah oui, je l’avais promis à ma mère. Après la guerre que nous avons vécue il y a seize ans, plus aucune terre n’était prête à recevoir les quelques milliers d’humains survivants. Presque la totalité des gens devaient travailler dans le domaine des sciences pour trouver le miracle pour survivre. C’était malheureusement mon cas. Admise dans l’équipe sur l’étude de la couche atmosphérique, j’observais les éléments toxiques qui circulaient dans l’air. Après la guerre, nous avons détecté quelque chose de suspect dans l’air. L’urgence a été de construire d’immenses locaux souterrains pour nous réfugier. Nous y comptions sept salles : la salle commune, les dortoirs (un pour les femmes, un pour les hommes et un pour les enfants), le laboratoire où je travaille, le bureau où se situent les hauts dirigeants et la salle de divertissement. Elles sont reliées entre elles par de grands tubes de verre. Le tout a été aménagé par l’équipe de l’équilibre atmosphérique souterrain afin que l’on puisse y vivre aisément. Enfin, si on oublie tout le deuil que nous avons dû vivre. Je suis la seule de ma famille qui ait survécu. C’est très difficile psychologiquement, mais j’essaye de ne pas trop y penser. Un jour, je trouverai ce miracle et je vais enfin pouvoir penser à moi. Je vais découvrir ce qui a tué ma famille.

***

-         Justine?
-         Mmmh.
-         Comment vont tes recherches?
-         Toujours les mêmes. Une substance suspecte, mais je suis incapable de l’identifier, toi?
-         Pareil.
Je soupirai. Ce travail monotone m’était insupportable, tout comme ce l’était pour Elliot.
-         Pourquoi reste-t-on ici à se morfondre?
-         C’est la question que je me pose chaque matin.
-         Et si on se sauvait? me demanda-t-il.
-         Et vivre dans cet air pollué?
-         Lors de la prochaine sortie extérieure, on recherchera plus loin que notre périmètre.
-         Si tu veux.
 
Le surlendemain, avec nos masques à oxygène, Elliot et moi avions tout prévu : nous devions distraire le surveillant de chantier et disparaître sans se faire voir. Nous avons convaincu une de nos collègues de distraire le surveillant en échange d’une partie du mérite si nous trouvions quelque chose. Déjà une heure que nous étions sur le chantier avec nos machines pour prélever des échantillons. L’équipe prévoyait y passer la journée. Elliot jetait un coup d’œil à sa montre à toutes les trente secondes, impatient. Nous avions convenu que nous allions nous éclipser juste avant le dîner. À onze heures tapantes, notre complice débuta son plan.
-         Monsieur, venez ici, vite!, hurla-t-elle.


Elliot me prit la main et se mit à courir de façon à être dos au surveillant. Je le suivais du mieux que je le pouvais, même si c’était difficile avec les masques à oxygène et leur bombonne. Il garda le rythme durant au moins dix minutes. Voyant que je parvenais difficilement à le suivre, il s’arrêta net.
-         Nous sommes assez loin et personne ne nous a repérés. On peut prendre une pause.
-         Parfait, dis-je, haletante.
À peine, quelques minutes plus tard, il décida de continuer les recherches. Il était persuadé que nous allions trouver quelque chose. Je m’accrochai à son idée, puisque j’avais vraiment peur. Nous n’avions aucune idée de l’endroit où nous étions. Je regardai ma bombonne. Selon mes calculs, nous avions encore pour l’équivalent de huit heures d’oxygène.  Il va falloir faire vite.

***

-         Elliot!, criai-je.
Aucune réponse de sa part.
-         Elliot!, criai-je encore plus fort.
-         Oui?
Je ne le voyais pas dans mon champ de vision. Où était-il passé?
-         Viens ici!
Puis, je vis sa petite mine arriver à ma droite.
-         Wow, s’écria-t-il.
Un petit abri était érigé en plein centre d’un cratère immense. Il était construit avec du bois tout pourri. Curieux de nature, Elliot était déjà en chemin vers la construction.
-         Allez, viens. Il doit sûrement y avoir quelqu’un à l’intérieur.
-         Impossible, toute la population a été déportée dans le souterrain, les hauts dirigeants l’ont dit.
-         C’est facile de mentir, Justine.
Et il avait raison. Je décidai donc de le suivre. Le cratère devait dater d’avant la guerre, tellement le sol était solide. Nous parvînmes finalement à l’abri. Elliot frappa sur ce qui semblait être une porte. Nous n’attendîmes aucun bruit. Comme il allait frapper à nouveau, nous entendîmes des grincements. Il y avait quelqu’un.
-         Je n’attendais pas de visite, dit l’homme, furieux.
-         Nous voulons simplement vous poser quelques questions, déclara Elliot.
L’homme sortit dans sa demeure et vint nous voir. Il était d’un âge assez avancé et il était très maigre. Probablement parce qu’aucune nourriture ne pouvait pousser dans ce sol. Il dégageait une odeur immonde.
-         Vous vivez ici?, demandai-je.
L’homme m’observait, comme s’il me connaissait déjà. Pourtant, je suis sûre de ne l’avoir jamais vu auparavant.
-         Alice? C’est bien toi?
-         Non, monsieur, je m’appelle Justine.
-         Je ne suis pas fou, je sais que c’est toi. Et dire que je croyais ne jamais revoir ma mère, déclara-t-il, heureux.
Il se précipita pour me prendre dans ses bras. Du coin de l’œil, j’aperçus Elliot qui n’y comprenait rien, lui non plus.
-         Monsieur, je suis beaucoup trop jeune pour être votre mère, je n’ai que 24 ans.
Il ne se défit pas de son étreinte, comme s’il ne m’écoutait plus.
-         Allez, retire-moi cet affreux masque qu’on se fasse la bise!
-         Non!, hurlai-je. L’air est pollué.
-         Arrête de dire des sottises, je n’ai jamais porté de masque, moi.
Il avait raison.
-         Justine, je crois que j’ai trouvé!
-         Quoi?
-         Ce qui est dans l’air! Tu peux retirer ton masque s’il te plait?
Je n’étais pas certaine que c’était une excellente idée. Je ne voulais pas mourir de suffocation. Mais, l’homme qui se dressait devant moi était vivant, sans oxygène supplémentaire. Lentement, je retirai ce fichu masque. Je pris une grande inspiration, avec la bombonne près de moi en cas d’urgence. Je n’éprouvais aucune difficulté respiratoire.
-         On l’a, Justine. Cet air n’était pas nocif!, s’écria Elliot.
-         Noah?
Je n’y croyais pas mes yeux. Mon frère se dressait devant moi. Et dire que j’ai toujours cru qu’il était mort.
-         Justine, est-ce que ça va?
Je le pris très fort dans mes bras. Il m’avait tellement manqué.
-         Lâche-moi! Je ne suis pas ton frère, c’est moi, Elliot!
-         Je ne connais pas d’Elliot.
Il m’arracha le masque de force d’entre mes doigts et me le remit dans le visage. Je pris une grande inspiration. Je me sentais tout étourdie soudainement. L’homme me saisit le bras pour éviter que je tombe.
-         Elliot? Qu’est-ce qui s’est passé?
-         Tout va bien Justine. Je n’ai plus de doute maintenant.
-         C’était quoi, selon toi?
-         C’est simple. Il y a des gaz hallucinogènes dans l’air. Vite, il faut retourner au laboratoire.
Elliot me prit par le bras et pressa le pas.

***

Je me réveillai en sursaut.
« Maman, il faut se sauver ! Ce n’était que la première bombe. »

Une bombe était tombée sur ma maison. C’était une bombe hallucinogène. Après avoir vu ma vie dans seize ans, je savais ce qu’il fallait faire pour sauver ma famille.

Voilà! C'est un texte que j'ai travaillé durant plusieurs semaines dont je suis assez fière. Merci de me partager vos avis!
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Leretourdupanda
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Petit Sadique
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Jeu 19 Mar - 5:42
Leretourdupanda
C'est très beau, je m'attendais pas a du gaz hallucinogène tu m'as surpris et c'est mieux comme ça (si tu comprends pas le sens de cette phrase cherche pas je suis juste incompréhensible)
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Harmony
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Sadique Débutant
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Lun 23 Mar - 22:04
Harmony
Merci! Smile
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