Salut les cornichons ! Vous connaissez les règles, vous savez quoi faire x) Les textes sont supers ! Bravo aux filles qui l'ont fait ! Je dévoilerai leur nom une fois que vous aurez tous voter.
Ce concours a été très mal organisé, et j'aurais du m'y prendre beaucoup plus tôt. Je vais donc remédier à tout ça pour le prochain concours, dont j'ai une petite idée sur le thème
OS N°1
La fillette et Pâques.
« Alerte enlèvement ! »
Ce dispositif circulait depuis maintenant trois heures. Il avait été mis en place pour la disparition d'une petite fille de cinq ans à peine. Elle avait disparut la vielle et le jour de Pâques par la même occasion, en pleine nuit. Vers sept heures du matin, ses parents, un couple soudé et peiné, voulaient la réveiller pour qu'elle puisse ramasser ses œufs en chocolat et autres bonbons laissés par ses protecteurs. Quelle ne fut pas la surprise pour les adultes lorsqu'ils découvrirent le lit de leur chair et leur sang complètement vide. Ils avaient fouillé toutes la maison en criant son nom et au bout d'une heures de recherche infructueuse, les parents avaient alors alerté la police et tout le quartier. Les voisins, dans un élan de bonté et de générosité, avaient cherché la petite dans toutes les rues alentours. Mais ne trouvèrent absolument aucune piste. Les parents étaient extrêmement inquiets et craignaient déjà le pire des scénarios possibles. « Ce n'était pas dans ses habitudes, elle est très calme et affectueuse, elle n'aurait jamais pensée sortir de la maison ou ne pas répondre à nos cris... » Confia la mère aux médias qui s'étaient déjà emparé de cette affaire en la nommant : « La fillette disparut comme les œufs de Pâques après leurs trouvailles par les enfants. ». De très mauvais goût, certes, mais les parents ne s'en souciaient point tant que le plus de monde possible pouvait êtres au courant de la disparition de leur fille et de les aider à la retrouver... En vie de préférence !
Et c'est ainsi que, vingt-six heures après le lancement de l'alerte, toute la ville étaient à la recherche de cet adorable fille perdue, enlevée ou peut-être pire...
Mais malgré les alertes et recherches très sérieuses de la petite, personne n'avait rien vue, ni rien entendu...
« ALERTE ENLEVEMENT
La fillette Marion Danny aurait disparut dans la nuit du cinq au six avril, juste avant le lundi de Pâque. Elle portait son pyjamas rose avec des oursons en motif. »
Un photo de l'enfant prise certainement le jour de son anniversaire de ses cinq ans en vue du gâteau possédant cinq bougies était mis sur l'affiche rouge-blanche-noir avec le logo du ministère de la santé française. L'enfant était blanche aux yeux marrons clairs et vert vers la pupille. Elle avait deux couettes de chaque côtés de la tête blonde lui arrivant aux oreilles. Il lui manquait trois dents dans sa bouche décoré d'un énorme sourire.
Un petite fille blonde ouvrit les yeux dans un pays incroyable qu'elle n'avait jamais vue. Elle se située juste à droite d'un buisson composé de crème pâtissière à la vanille, il y en avait d'autre au chocolat. Les arbres étaient en réalité d'immense sucettes de toutes les formes et toutes les couleurs. Le ciel orange-rose avait des nuages en barbe à papa de tous les goûts volant très bas, assez pour qu'un adulte plutôt grand puisse en attraper en tendant simplement le bras.
En voyant que la petite était levée et émerveillée par toutes ces couleurs, un zèbre rose s'approcha d'elle et lui lécha le visage ce qui la fit rire. L'animal se pencha en avant et la fillette découvrir une scelle bleu ciel habituelle et elle monta dessus. Le zèbre hua et se mit à galoper lentement de façon à ne pas effrayer et encore moins faire tomber son brave et joyeux chevalier.
La monture sauta au-dessus d'une rivière en chocolat et quelques instants plus tard, d'une autre en limonade. L'animal parcourut un sol de massepain vert jusqu'à arriver en face d'une adulte ayant à peu près la vingtaine.
Le zèbre rose se coucha pour que l'enfant pose pied à terre et dés que cela fut fait, il s'en alla rejoindre d'autres de ses congénères.
L'adulte s'approcha de la fille en pyjamas rose comme le pelage de sa monture maintenant assez loin.
La femme élancée et de taille moyenne portaient un costume de lapin jaune à poids bleu marine ce qui fit rire la perdue, surtout à la vue du bout de coton blanc immaculé lui servant de queue. L'habituée à ses étrangetés portait un chignon châtain avec un serre-tête pour aller avec son accoutrement, de plus, les oreilles de lapin bougeaient car elles étaient sur ressort. Elle s’accroupit en face de la plus jeune et lui fit un grand sourire puis lui demanda son nom.
-Je m'appelle Marion... Et vous madame ? Demanda très poliment la fillette.
- Dark Cherry, tutoie-moi s'il te plaît ! Tu va voir, ici, tu va te plaire. Et l'adulte lui tendis une main rassurante que la blonde agrippa.
Les deux filles partirent en direction d'une maison en pain d'épice avant que l'adulte ne dise :
-Tu va rester ici longtemps, alors parle-moi de toi, s'il te plaît !
Plus tard, les pompiers avec l'aide des bénévoles retrouvèrent le corps frêle et fragile de la petite Marion dans une rivière non loin de la ville. La fillette était, d'après les médecins légistes ayant réalisé l'autopsie, morte aux alentours de quatre heures du matin, donc, avant que ses parents ne le découvrent et ne préviennent la police, avant que ses parents ne se lèvent et ne cachent les œufs en chocolat dans tout leur jardin.
OS N°2
La petite fille, perdue dans les larges plis de sa longue chemise de nuit blanche, fixait la fenêtre avec envie. Frêle et pâle, enfermée tout au long de l'année dans une chambre aux murs austères, elle avait pour seule compagnie des machines au bruit constant, se répétant à l'infini, sans sentiments. "Bip. Bip." C'était le quotidien de cette enfant, étouffant dans un monde de solitude et d'ennui, dans lequel elle n'avait pas sa place. La nature l'avait faite fragile physiquement ; elle avait pourtant en elle, au plus profond de son esprit, une force impressionnante : son imagination. En quelques secondes, elle était capable de s'échapper loin de cet isolement, loin de ces murs blancs et vides, loin de ces infirmières sans âme qui venaient tous les jours lui administrer les mêmes produits pour maintenir son corps dans un semblant de vie, loin de ces machines qui étaient les seules à lui adresser encore la parole.
"Bip. Bip."
Elle fixait toujours l'extérieur, assise sur une chaise devant la petite fenêtre de sa chambre. Dehors, le soleil illuminait la pelouse verdoyante de ce début de printemps, avec des rayons chauds et dorés sous lesquelles l'enfant aurait bien voulu pouvoir se trouver. Peut-être que le médecin l'autoriserait à marcher quelques minutes sur le petit sentier de gravier, s'il ne faisait pas trop froid ? La petite fille lâcha un soupir de dépit et secoua la tête. Cela ne pouvait pas arriver. Jamais elle ne sortirait.
"Bip. Bip."
Elle quitta son poste d'observation et se leva en titubant sur ses jambes maigres, pour rejoindre son lit à petits pas précautionneux. La faiblesse de son corps l'énervait, elle qui ne rêvait que de liberté et d'amusement. Elle se laissa tomber sur son lit, déjà épuisée par le peu d'effort qu'elle venait d'accomplir, sa poitrine se soulevant par lourdes saccades désespérées pour reprendre son souffle. L'enfant savait au plus profond d'elle qu'elle ne vivrait plus longtemps. Elle le sentait, dans ses membres frêles qui perdaient le peu de force qui leur restait de jour en jour, dans les battements de plus en plus ténus de son petit cœur. Elle ferma doucement les yeux. Il était l'heure pour elle de s'échapper, loin de cette terrible réalité, peut-être pour la dernière fois.
La fillette se réveilla au cœur d'une plaine verdoyante, éclairée par un soleil semblable à celui qu'elle voyait par la fenêtre de sa chambre. Allongée sur l'herbe tendre, pieds nus, vêtue d'une simple robe blanche, elle respira longuement. Une odeur sucrée planait dans l'air, un mélange du parfum de plusieurs fleurs différentes, qui s'étalaient à l'infini sur la pelouse. L'enfant se redressa et se leva, sans le moindre effort. Dans son imagination, tout était possible, elle le savait. Si elle voulait être en bonne santé, elle le pouvait. Si elle voulait courir pendant des heures sous le doux soleil de printemps, elle le pouvait. Si elle voulait des amis à qui parler, elle le pouvait. La plus grande force de cette enfant était sa volonté sans limites, qu'elle exprimait dans son imagination, au fond de son esprit.
Elle commença par une promenade, la même que tous les jours. Elle cueillît des fleurs, en fit un bouquet, les glissa dans la petite poche de sa robe, près de son cœur. Elle couru ensuite, pieds nus, au milieu des sauterelles envahissant l'herbe de son rêve. Elle bu enfin l'eau d'une rivière cristalline qui passait au loin, en la recueillant au creux de ses mains. Elle se rassît. Que faire de plus ? Elle avait envie de faire quelque chose de vraiment original, pour cette sortie qui pourrait s'avérer être l'une des dernières. Une infirmière lui avait dit l'autre jour que dans le monde réel, c'était bientôt Pâques. Quand elle avait demandé à la femme ce qu'était que Pâques, elle lui avait répondu : "Une fête qui a lieu dans le monde entier, où les enfants cherchent des œufs en chocolat cachés dans leur jardin, apportés par des lapins et des cloches volantes." La petite fille sourit. Elle n'avait pas la possibilité de fêter Pâques dans le monde réel, puisque même marcher lui était impossible, mais dans son imagination ? Elle ne savait pas exactement en quoi consistait cette fête, mais elle avait décidé de la faire à sa façon. Elle laissa son esprit inventer une histoire, la sienne, dans un monde idyllique où tout lui était possible.
L'enfant voulu d'abord imaginer les lapins et les cloches volantes cachant des œufs bariolés au milieu des arbres et des fleurs. Un lapin. Elle savait à quoi cela ressemblait, mais elle n'en avait jamais vu. Dur de le représenter concrètement. La fillette plissa les yeux et se concentra. Un animal apparu devant elle, elle sourit Ce n'était pas un lapin, mais un zèbre rose qu'elle avait fait apparaître ! La puissance de son imagination, qui avait réussi à dévier d'un lapin à un animal aussi ridicule, la fit rire. Elle grimpa sur le dos de la bête et s'agrippa à sa crinière soyeuse. Elle savait pertinemment qu'elle ne s'imaginait rien de réaliste, mais cela l'amusait. L'enfant fit apparaître un petit panier dans sa main gauche, rempli d'oeufs multicolores, et commença à les lancer partout dans l'herbe, assise sur le zèbre rose parti au galop. Des lapins en chocolat bondirent au cœur des fleurs se balançant au gré de la bise. Certains prenaient les œufs sur leur dos et les cachaient au fond de leur terrier, pour leurs enfants. La fillette se représentait mentalement une famille lapin en train de fêter Pâques, au fond d'un petit trou de terre, et elle rit encore une fois. Il était tellement simple pour elle de rire en ce monde ! Il n'y avait aucune loi, aucune difficulté pour l'en empêcher. Elle sauta du dos du zèbre et se laissa rouler au sol, croquant avec délice dans un œuf fourré au praliné. Elle savait que cela existait, mais n'en n'ayant jamais mangé, elle se contenta de l'imaginer avec un goût sucré, agréable en bouche. Soudain, une voix l'interpella, avec un ton indigné :
" Dis donc mademoiselle, comme ça on mange les œufs avant même que les cloches de Pâques ne les aient cachés ? Où est-ce que vous vous croyez ?"
La fillette leva les yeux vers son interlocuteur, ou plutôt, son interlocutrice. En effet, penchée au dessus d'elle se trouvait une femme déguisée en cloche, qui la fixait avec de grands yeux bleus fous de rage. La petite fille lui répondit d'une voix légère, empreinte d'amusement :
" Je fête Pâques, madame la cloche, et j'avais envie vraiment envie de goûter l'un des œufs que je cachais.
- NON NON NON NON NON ! s'écria la femme en repoussant ses cheveux châtains en arrière. Il va falloir tout te réapprendre, jeune fille ! Déjà, moi ce n'est pas "madame la cloche", mais Cherry. C'est que j'ai un prénom, tu sais ? Et un rôle très important au sein de la monarchie des cloches ! Rend moi donc ces œufs, c'est mon rôle de les cacher avant midi ! Toi, tu t'en vas et tu ne reviens pas avant !"
La petite fille souriait toujours, regardant cet étrange énergumène gesticulant au-dessus d'elle. Elle avait une imagination particulièrement débordante aujourd'hui, et même si elle sentait que sa version de la fête de Pâques n'avait rien de normale, elle s'amusait tellement qu'elle ne voulait pas s'arrêter. Elle reprit la conversation :
"Excusez-moi, Cherry, je ne savais pas que les enfants n'avaient pas le droit de voir les œufs avant midi. C'est que je n'ai jamais fêté Pâques, vous voyez ? C'est ma première fois !
- TA PREMIÈRE FOIS ? hurla la femme-cloche, visiblement très surprise. MAIS D'OÙ VIENS-TU POUR N'AVOIR JAMAIS FÊTÉ PÂQUES HEIN ? C'EST LA FÊTE LA PLUS IMPORTANTE DE L'ANNÉE ! BIEN PLUS QUE NOËL, AVEC CET ABRUTI DE VIEUX EN ROUGE QUI NE SAIT PAS VOLER SEUL, MAIS QUE TIRÉ PAR DES RENNES ! C'EST QUE JE SAIS VOLER, MOI, MADEMOISELLE, J'AI DES AILES !
- Je le vois bien, rit l'enfant, vous n'êtes pas obligée de crier ! Puisque je ne connais rien à Pâques, alors apprenez-moi, Cherry !
- Va te cacher, tu ne dois pas voir où je pose les œ... (un son de cloche retentit dans les airs. La femme consulta la montre accrochée à son poignet et sursauta) PAR LE GONG DU GRAND CLOCHER, IL EST DÉJÀ MIDI !
- Ça veut dire que je peux chercher les œufs ? interrogea l'enfant.
- ... Tu peux, oui. Moi, je vais perdre mon poste dans la monarchie des cloches, parce que je n'ai pas caché assez d’œufs avant midi... IL M'A FALLU UN SIÈCLE POUR DEVENIR CLOCHE SUPRÊME, UN SIÈCLE, ET VOILÀ QUE TOUT DISPARAÎT PARCE QUE JE ME SUIS LEVÉE EN RETARD CETTE ANNÉE ! Je suis... Je suis..."
La petite fille s'éloigna en riant de cette femme excentrique, qui s'était laissée tomber au sol, désespérée, et commença à ramasser des œufs au milieu de l'herbe verte, les déposant un à un au fond de son panier, qui semblait pouvoir en contenir des milliers. Une fois qu'elle en eut assez, elle retourna s'assoir à côté de son zèbre rose et en mangea quelques uns, qu'elle partagea avec l'animal. Le chocolat, au goût sucré et doux, lui emplissait la bouche et la comblait de bonheur. Voilà une chose qu'elle ne mangeait pas bien souvent, dans la vraie vie...
Soudain, son champ de vision s'obscurcit, sa respiration se fit haletante. Elle ne comprit pas immédiatement pourquoi. Elle était dans son imaginaire, rien ne pouvait lui arriver ? Mais elle se rappela l'état de son corps réel, ses membres frêles, son cœur impuissant, et comprit que c'était l'heure de la fin. La fin de son rêve. La fin de sa fête de Pâques. Elle toussa, à bout de souffle, avant de se détendre. Elle avait eu une vie difficile, mais grâce à sa force qu'était son imagination, elle avait été capable de tout supporter, tout
encaisser et réussir à trouver des moments de bonheur là où d'autres enfants comme elle ne l'auraient pu. La fillette ferma les yeux et relâcha tout son corps, le goût du chocolat toujours dans sa bouche, satisfaite de sa seule et unique fête de Pâques, qu'elle avait pu s'imaginer comme elle le voulait.
Lorsque l'infirmière pénétra dans sa chambre ce midi-là, elle y vit une petite fille souriante malgré le froid qui s'était emparé d'elle, un œuf multicolore entre ses mains détendues, paraissant plus heureuse que jamais.
OS N°3
Qu'est-ce que le lapin de Pâques ?
Par une journée de printemps, affalés sur un banc, nous mangions des pizzas dans la coulée verte. Marie Curie avait banalisé ce vendredi après-midi pour cause de réunions et nous nous retrouvions dans Sceaux à vagabonder entre amis. Le soleil était éclatant et le temps s’annonçait clément pour le reste de la journée. Autour de nous, de l'herbe à perte de vue et, de temps en temps, des passant faisant leur footing. Un bâillement sonore se fit entendre.
- Hâte d'être en vacances ! Je suis crevée ! Le réveil à 6 heures tout les matins devient de plus en plus difficile. Et puis les cours sont de moins en moins intéressants ! A croire que les profs ont aussi hâte que nous d'en finir.
Je me tourna vers l'origine de la voix. Son visage fin et ses grands yeux m'ont toujours rendu jalouse de Léa. Mais elle ne les mettait jamais en valeur, voulant toujours être la plus discrète possible ce qui me faisais me demander pourquoi elle était si timide elle qui pourrait être aimé de tout les côté. Ses cheveux attachés en chinions tapaient le dossier du banc.
- Moi ça m'arrange. Je peux dormir en cours les profs ne me font rien…
Je m'étirais après avoir sorti cette phrase. On me regardait toujours bizarrement à cause du fait que je pouvais ne rien faire en cours, j'avais toujours la meilleure moyenne.
- Il faut te guérir. Tu en a pas marre d'être un génie ? Au moins fais-le nous profiter.
Elle, c'était Illyona. C'était une des plus bosseuse de la classe malgré ses mauvaises notes. L'année dernière, on la prenait pour une lèche cul. Pour nous montrer le contraire, elle s'était fait des mèches roses, ce qui avait particulièrement déplu aux professeurs. Admirant son courage, je m'étais rapprochée d'elle et l'avait intégré à la bande. Elle en faisait maintenant parti à part entière.
- Si je t'en faisais profiter, tu ne mériterais plus ton nom de la personne qui bosses le plus.
- Je veux bien le perdre pour avoir enfin une bonne note…
- N'empêche, je ne suis pas fâchée d'avoir un après-midi de libre.
Jimbo, toujours dans la lune celui-là… Son intelligence pourrait avoir raison de beaucoup de personnes mais il ne suivait jamais les conversations et était bien trop mature pour les suivre.
- Tu es au courant que tu viens de changer de sujet ? Lui fis-je remarquer
- Mmh ?
- Ne mange pas tout Alla ! Espèce de goinfre !
Avec tout ça, j'ai oublié de vous parler de moi. Je m'appelle Allane. Je suis la créature la moins belle de cette planète bien qu'on m'assure souvent du contraire. Je rattrape ça avec une belle voix et un humour sans pareil. Mon intelligence, je la dois à mon excellente mémoire et à une vitesse de réflexion hors du commun. Je ne suis pourtant pas du genre à m'en vanter.
- Je dois bien remplir quelque chose chez moi si je ne peux pas remplir ma tête !
- C'est la première fois que tu la sors celle-là.
Et elle, c'est Blancka. Ses longs cheveux ondulés ont toujours attirés les garçon. Personnellement, je les trouve beaux mais sans plus. Pour une fois que je ne suis pas jalouse.
- En parlant de gourmandise, c'est bientôt Pâque. Je suis sûre que le lapin va être tué par mon grand-père… dis-je
- Qui te dis que c'est un lapin ? Je dirais que ce sont des cloches avec des jambes qui pondent les yeux en chocolat.
- Des cloches vivantes ? Tu es sérieuse Illy ? Si ça se trouve, c'est juste un éléphant vert qui vole. Et il doit baver devant tout ces œufs. Lança Jimbo
- Tu t'y met aussi Jim ? Donc c'est parti ! C'est un zèbre rose qui peux se rendre invisible et qui se déplace super vite. Il lâche les yeux au passage et c'est pour ça qu'ils se retrouvent dans des endroits impossible vu la vitesse qu'il a.
- Arrête avec ta logique Alla. Illy ne doit rien comprendre. Si tu dis un oiseau qui vomi des œufs ça marche aussi. Répliqua Blancka
- Ca marche peut-être mais je préférais celui d'Alla. Le tiens dégoûte plus qu'autre chose. Sinon c'est la seule autruche du monde qui peux voler. Et pour ne pas la tuer lors de la chasse à l'autruche, elle s'est peint un œuf doré sur son arrière-train.
- Tu connais ces mots Illy ? C'est pas un peu trop intelligent pour toi ?
- Jimbo ! Tu ne vas pas t'y mettre toi aussi ! T'es censé être mature ! C'est pas ma faute si j'arrive pas à retenir ce que j'apprends. Et puis toi avec ton éléphant. Dis tout de suite que c'est un poisson lune qui marche !
- Tu y vas fort là… Un poisson de deux mètres pour 1000 kilos c'est le plus gros de la planète si je ne m'abuse. Et il pourrais tenir sur des jambes ? Je pourrais aussi dire un anaconda violet qui marche sur ses bras.
- Ne ramène pas ta science Alla. Tu propose aussi des choses impensables. Moi je proposerais que c'est un tenrec strié qui peux se télétransporter d'endroits en endroits.
- Tu m’étonne qu'elle ramène sa science avec vous, bande de condylura cristata ! On dit téléporter Léa ! Essaye juste d'imaginer un moloch qui transporte un sac plein d’œufs. Ça c'est drôle !
- Pfff… Y'a qu'Alla pour comprendre ce que tu dis là.
En effet, je me tordais de rire. C'est bien dans ces moments-là que je suis contente de ma culture et de ma mémoire sans failles.
Leur dispute amicale continua sans que j'écoute grand-chose. J'étais trop focalisée sur l'image que mon ami m'avait mis dans la tête. J'imaginais les trois filles en condylura cristata et c'était vraiment hilarant. J'entendis des bribes de conversation comme «chat qui chasse les œufs» ou même un «Hippopotame jaune qui fait la danse de la pluie sauf que ce sont des œufs qui tombent. Et chaque année il est déçu et recommence l'année d'après» qui me renforça dans ma lancée. Quand je repris mes esprits, tenant mes abdos et essuyant mes larmes, ils n'avaient plus d'idées. Même Jim était à court. Alors j’allai jeter les boites des pizzas (J'allai, comme mon surnom si on enlève le i. Vous comprenez ?) dans une des poubelles aux alentours. Cela faisait bien 2 heures qu'on était là à papoter et la plupart d'entre nous avaient des parents très possessifs. Il nous fallu donc nous quitter et aller chacun de notre côté. Alors que nous partions, je pensais à une dernière chose. "Que ce soit un lapin, une cloche ou même un serpent, il nous aura fait passer un de nos meilleurs midi. L'amitié est vraiment une chose précieuse qui ne faut surtout pas gâcher car même dans nos pires moments, elle nous remonte le moral."
Souvenez-vous en. L'amitié est une des choses les plus précieuse que vous aurez dans votre vie. Faites-y attention et elle vous rendra la pareille. Même un petit moustique, zèbre ou même un hippopotame ne pourra rien changer à ça.
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Mar 21 Avr - 18:03
