Première songfic réalisé avec une musique que j'apprécie particulièrement : "Hymn for the Missing" de RED.
Musique
« Tried to walk together
But the night was growing dark
Thought you were beside me
But I reached and you were gone
Sometimes I hear you calling
From some lost and distant shore
I hear you crying softly
For the way it was before »
J'ai essayé de survivre sans toi. C'est dur tu sais ? Je ne pensais pas que tu partirais aussi vite et de cette manière.. Je m'en veux tellement si tu savais.. Pourquoi étais-tu parti d'ailleurs ? Pourquoi nous nous étions disputés de la sorte ? Je ne m'en rappelle même plus.. C'était tellement stupide que de te laisser partir et de rester comme un con, devant la porte que tu venais de claquer. Ce fut la dernière fois que je te vu. Je ne voulais pas y croire, ça me semblait tellement.. irréel ? Impensable ? Impossible ? Mais je savais que c'était de ma faute, tout était de ma faute. Si je n'avais pas été jaloux, tu serais encore là, contre moi.. J'adorais nos lives ensembles, ceux où nous faisions les cons, tu t'en rappelles ?
« Where are you now?
Are you lost?
Will I find you again?
Are you alone?
Are you afraid?
Are you searching for me? »
Je me retrouve alors ici, dans cet endroit que je déteste de toute mon âme mais en même temps que j'aime énormément car c'est le seul endroit où je peux te parler. Le seul endroit où je peux pleurer en paix, contre cette injustice, contre cet imbécile qui t'avais renversé. Tu n'avais surement pas du le voir vu le nombre de larme qui coulaient sur tes joues. Je t'avais fait pleurer.. et ça t'en avait coûter la vie. Pourquoi n'étais-ce pas moi qui était là, dans ce cercueil ? Je déposais une rose, une rose rouge pour te prouver tout mon amour, de là où tu es. J'espère que tu me vois en ce moment et que tu me pardonnes. Je l'espère tellement...
« Why did you go?
I had to stay.
Now I'm reaching for you
Will you wait, will you wait?
Will I see you again? »
J'ai de nombreuses fois essayer de te rejoindre, mais je n'en avais pas le courage, malgré l'énorme envie de te serrer dans mes bras, de te dire à quel point je t'aime et de déposer tendrement mes lèvres sur les tiennes. Leur goût sucré me manque. Pleins de souvenirs défilaient dans ma tête, sûrement me les transmettais-tu à travers la main qui caressait ta prison de pierre ? Je me rappelle la fois où je t'avais avouer mes sentiments, j'étais tout rouge et je bégayais. Tu étais mon meilleur ami à cet époque, et te dire que je t'aimais été un choix énorme que j'avais fait. Soit tu me disais que tu m'aimais aussi, ce qui était peu probable, soit tu me disais que tu étais désolé, que tu ne m'aimais pas de la mienne manière et tu serais parti. Mais bizarrement, tu étais restée, tu m'avais dit que j'étais vraiment mignon quand je rougissais et tu m'avais embrassé.
« You took it with you when you left
These scars are just a trace
Now it wanders lost and wounded
This heart that I misplaced »
La sensation que j'avais ressentit à ce moment là était inexplicable, je m'étais contenter de répondre au baiser avec tout l'amour que j'éprouvais pour toi. J'étais resté dormir chez toi et.. Quelques larmes coulaient alors sur mes joues à ce souvenir. Je t'avais dit que je n'étais pas encore prés et tu m'avais répondu que tu comprenais, que tu m'attendrais toujours. J'avais alors dormi dans tes bras ce soir là. Puis tout s'est enchaîner très vite, nous nous aimions beaucoup et je voulais vivre près de toi, être tous le temps avec toi. Nous avions alors démangée dans une petite maison, dans une ville reposante. Tu étais tellement gentil avec moi, tu me réconfortais quand on me jugeait sur mon apparence. Tu me murmurais alors à l’oreille, de ta voix que j'aimais tant, que j'étais unique. Sans suivi une partie de baiser et de caresse. Je pensais que nous finirions notre vie, comme un couple normal. J'avais tort, terriblement tort..
« Where are you now?
Are you lost?
Will I find you again?
Are you alone?
Are you afraid?
Are you searching for me? »
Je me rappelle alors pourquoi nous nous étions disputer. Pour une crise de jalousie que j'avais eu.. Je ne voulais absolument par te perdre, tu comprends ? Nous avions tous les deux pleurer, nous criant dessus comme si nous étions des ennemis. Et tu avais dit une phrase qui m'a briser le cœur : « Si c'est comme ça, je ne veux plus jamais te voir ! » Tu étais resté immobile après avoir dit cela, et moi aussi. Tu avais baisser la tête et tu étais parti, sans me dire pardon, sans revenir me prendre dans tes bras. Nous aurions simplement pu nous excuser, reprendre notre quotidien habituel.. J'avais attendu, roulé en boule sur le canapé du salon. J’espérais que tu reviennes, toi et ton éternel sourire. Je t'ai attendu toute la nuit, puis je m'étais endormi, épuisé d'avoir trop pleurer. Je m'étais alors réveiller le lendemain, tu n'étais toujours pas là. Je commençais sérieusement à m’inquiéter et t'avais alors appeler sur ton portable. Tu ne m'avais pas répondu. Je reçu alors un appel, de l’hôpital. Mon cœur fit un bond dans ma poitrine, je ne voulais pas décrocher, je ne voulais pas y croire. C'était tout simplement impossible, non ?
« Why did you go?
I had to stay.
Now I'm reaching for you
Will you wait, will you wait?
Will I see you again? »
Elle me l'avait alors dit, cette femme. Elle devait être habitué à dire ce genre de chose, à l'annoncer aux proches de la victime. « Je suis désolé de vous l'annoncer mais votre petit ami, Zerator, à été renversé par un automobiliste ivre. Il a perdu beaucoup trop de sang, nous sommes vrai- » J'avais balancer mon téléphone sur le mur, le brisant, coupant directement l'appel. Ça n'était pas possible, hein ? C'était une blague, n'est-ce pas ? Tu allais revenir, me dire que tu étais désolé de m'avoir fait une blague pareil, puis tu me prendrais dans tes bras.. hein ? Mes genoux ne me portaient plus, j'étais tomber au sol, me prenant la tête dans mes mains poilus. J'avais alors pousser un hurlement de détresse, de terreur et d’anéantissement. J'avais pleurer, énormément pleurer. J'avais casser tout ce qui se trouver à ma portée, c'est-à-dire un vase et quelques verres. Pour évacuer ma rage, j'avais alors taper dans un mur. Taper, taper, et encore taper. Les larmes ravageaient mon visage détruit par la tristesse. J'étais au fond du gouffre, au fond de ma vie, enfin je le pensais. Au bout de quelques jours, un ami à toi était venu. Il m'avait alors donner quelques chose qui m'a permit d'être encore là aujourd'hui. C'était une lettre, une lettre de ta part. Ton ami m'avait alors dit qu'il devait me l'a donner si un accident lui arriverai. J'avais ravaler le sanglot dans ma gorge, l'avait remercier et avait fermer la porte. Je ne savais pas si j'arriverais à la lire ou non. Je l'ai alors ouverte et les lu, en entier. Plusieurs fois. Il était marqué que tu m'aimerais quoi qu'il arrive, où que tu sois. Tu avais écrit que je ne devais pas faire de connerie. Je savais ce que tu voulais dire par connerie.
J'ai réussi à me ressaisir grâce à cette lettre, à ta lettre. Je te remercie énormément Zerator et je sais que tu me regarde d'où je suis et que tu me souris, de ton sourire qui me manque tant. Ma main se leva de ta tombe et je murmurais simplement avant de partir :
« Je ne t'oublierais jamais Zerator, je t'aime et ce, à jamais. »