Il était là, m’observant de ses yeux vermeils qui me semblaient si triste. Il ne bougeait pas, pas une souffle pas même un battement de cil. Il avait peut être peur… Des fois ce n’est pas la personne la plus monstrueuse qui horrifie le plus.
Ses habits étaient déchirés, ses cheveux en bataille, son regard hagard, son visage qui ne cessait de me dévisagé, impassible.
Avait il un seul idée d’où il se trouvait ? Je ne sais pas vraiment… La créature aux allures délabrées restait statique, complètement immobile.
Peut être était ce à moi de parler ? Mais que dire à cet être qui n’avait d’humain que la silhouette ? Je me raclais la gorge avant de lui tendre timidement la main.
« Es tu seul ?
- oui… »
Je fus étonné par sa voix si douce, était il vraiment dangereux ?
« Qu’est ce que tu fais là ?
- Je cherche des amis. »
Encore une fois je restais bouche bé. Quel était ce démon qui se présentait ainsi devant moi ?
Ses pupilles étaient un miroir de détresse et de solitude, il dégageait une certaine innocence malgré son apparence plus que misérable.
« Est ce que je te fais peur ? »
Ses paroles calmes tintèrent dans le silence alors que la pluie commençait à tomber dans la rue sinistre où je m’étais engagé avant de le rencontrer.
Je ne répondis pas tout de suite, bien trop fasciné par sa façon de me regarder sans cligner des yeux et son teint blafard.
« Existes-tu vraiment ? »
La silhouette cadavérique eut un moment d’intense réflexion avant de me répondre en tentant un vague sourire qui s’approchait plus d’une grimace.
« Je suppose que si tu me voies, j’existe. Je suis seul… Alors s’il te plait… Ne pleure pas. »
Pourquoi devrais-je pleurer en sa présence ? Il s’était approché d’un pas puis d’un deuxième avant de se poster devant moi, les yeux dans les miens.
« Pourquoi pleurerais-je ?
- Je n’ai pas envie de disparaître encore. C’est aussi ça qui crée la solitude… »
Cet étrange personnage créait en moi une pitié sans pareil, un être aussi candide pouvait vraiment faire peur à un humain ?
Il me sembla que ce démon n’avait jamais connu l’amitié, l’amour ou même un simple d’affection alors pour palier toutes les centaines d’années qu’il avait du vivre seul, je le pris dans mes bras.
« Je ne pleurerais plus jamais alors. »
récemment je me suis retapé toute la saison 4 de SLG et du coup j'ai eu l'idée de cet os en entandant l'instant panda du 84 episode (si je me trompe pas dans les chiffre) donc j'espère qu'il aura plus et que vous me laisserez des retours on se retrouvera surement plus tard pour un nouvel os ! ADIOS COOKIDOS !