Jour 25 : Regarder l'autre dans les yeux
Je suis allongé dans le canapé, dormant paisiblement, lorsque je le sens bouger. Un souffle chaud s'écrase dans mon cou. Je rouvre doucement les yeux et les plisse à cause de la lumière du soleil de l'après midi. Je sors en voyant le visage de mon homme tout près de mien. Il sourit également. Je tourne la tête sur le côté et tente de me redresser mais Micka m'arrête et pose doucement sa main sur ma joue pour tourner ma tête vers lui. Il me fixe, se parant du même sourire radieux. Un sourire vrai, sincère, amoureux, heureux et tendre qui a le don de me faire craquer. Ses yeux brille d'une lueur d'émerveillement, comme un voleur qui aurait devant lui son butin. Je suis son trésor. Il a volé mon cœur et pour rien au monde je ne voudrai le reprendre. Son regard reflète son bonheur et sa joie. Qu'est ce que j'aime ses yeux... Ses iris noisettes m'hypnotisent. Je les redécouvre, à chaque fois. Elles se renouvellent chaque jour d'un bonheur nouveau et grandissant malgré la routine dans laquelle nous nous sommes ancrés. Cette routine est rythmée par les vidéos, les jeux, les repas mais aussi par des choses plus simples et sans prix : les gestes, les sourires, les regards, les fous rires t ces dernières choses sont celles que je préfère. Pour moi, elles sont aussi indispensables que les besoins primaires. Je passe le revers de ma main droite sur son visage, me griffant sur sa barbe qu'il n'a jamais voulu couper. Je le comprends, moi non plus je ne veux pas la couper. Son sourire s'élargit comme un lever de soleil dont les rayons se découpent sur une plaine verdoyante, illuminant une vallée tout aussi vive et claire. Je me perds dans le noir profond de ses pupilles, comme un trou (c'en est un) qui m'aspire, je tombe, une chute incessante qui me procure de nombreuses sensations et me provoque des frissons intenses le long de ma colonne vertébrale. Je pose ma seconde main à l'endroit de son cœur. Il bat si fort. Aussi fort que le mien en fait. Il pose l'une de ses mains au niveau de mon cou, me faisant frémir, et caresse avec son pousse la longueur de ma nuque. La douceur de ses gestes est semblable a une brise de printemps. Mes yeux bleus-gris doivent l'hypnotiser aussi car il ne cligne plus des yeux. Au bout de nombreuses et longues minutes, je pose mes mains sur sa nuque et me redresse pour capturer ses lèvres tendrement. Je le fais basculer sous moi en souriant, le fixant toujours. Pour une fois, je serais le dominant...