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L'histoire sans nom / Tout

Aliona Tma
Aliona Tma
Endergirl maléfique
Zodiaque : Cancer
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Date d'inscription : 16/06/2014
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Lun 30 Juin - 13:03
Aliona Tma
L'histoire sans nom

Prologue

  Je cours depuis longtemps. Je le sais parce que j'ai l'impression bizarre que mon cœur chauffe et enfle sous l'effort. Il est si boursouflé qu'il m'empêche de respirer. Je lui en demande trop, il me le fait sentir. Tant pis. Je ne vais pas mourir d'un arrêt cardiaque à dix-sept ans? Eh bien, il va tenir encore un peu. Et mes jambes qui tremblotent aussi. Aller ! Pas question de m'arrêter Je dois me dépêcher, ils vont me rattraper. Je sais qu'il ne sont pas loin derrière moi, je ne sais pas ce qu'il va arriver si ils me rattrapent mais je sens que ça ne sera pas sympa. Alors je cours. Quitte à imploser.
  J'essaye d'avaler de grandes goulées d'air. Avec difficulté, l'oxygène se fraie un chemin jusqu'à mes poumons. Je brûle. Quand j'expire, je crache de la vapeur d'eau comme une locomotive à plein régime. Ma respiration est bruyante et résonne dans toute ma tête. La transpiration colle mes cheveux à mon front. Mon dos est trempé et la sueur dévale ma colonne vertébrale. Je sers les poings pour gagner de la force. Mes ongles impriment leur marque dans mes paumes. Il faut que je tienne.
  Sur mon poignet, ma pierre est froide, presque gelée. Je crois d'abord que c'est à cause de la moiteur de ma peau. Je touche le bracelet : il est chaud et absorbe ce que mon corps irradie. La pierre elle est un morceau de glace. Qu'est-ce que ça veux dire ? Pas le temps de penser. Une ronce mord mon bermuda. Une branche basse me gifle. La forêt toute entière semble décidée à me ralentir. Les fougères ressemblent à de grandes mains prêtes à m'empoigner et un brouillard froid monte du sol humide, comme pour mieux me perdre et cacher les racines traîtresses. Les arbres moussus empêchent la lumière de pénétrer le sous-bois . Autour de moi, des troncs noirs à perte de vue. J'ai beau lever ma tête dans ma course folle, je ne distingue à travers les feuilles que de rares et minuscules carrés de ciel.
  Je continue tout droit, j'enjambe un buisson épineux mais derrière, j'atterris dans une flaque de boue. Ma basket gauche est coincée dedans. Je m'arrête net. C'est pas vrai ! Je crie de rage, me secoue, je tire, je rue et, dans un bruit de ventouse, je m'arrache au piège. Ils m'ont rattrapés. Je sens leurs souffles chauds sur ma nuque, ils sont aussi fatigués que moi, heureusement. Dans un élan, je saute par dessus un buisson mais je me prend la jambe dans une ronce et tombe. Ils m'encerclent, je suis perdue...
STOOOOP ! On arrête là ! Vous ne me connaissez pas alors je vais vous expliquer ce que j'ai fait pour en arriver là.



    Prologue terminé ! J'espère qu'il vous a plu. Je vais sûrement faire comme ce que je fait d'habitude : Je vais récupérer des «principes» de livres que j'ai lu (c'est a dire plein) et j'espère que ça ne vous dérangera pas. Je ne sais pas quand je posterais les chapitres tout dépendra de mon imagination.;p Je mettrais sûrement les autres chapitres directement su cette page alors si vous voulez la suite, venez ici ! Sur ce, je vous dit à la prochaine sûrement sur vos histoires !


Chapitre 1 : Le match

L'autre jour, j'étais à un tournoi de basket, en finale. Cela c'est passé exactement comme ça …
Je feint sur le côté, fais passer le ballon dans mon dos, le reprend au ras du parquet avant de pivoter pour bloquer de l'épaule le joueur qui marquait depuis le début du match.
 Le type, un grand costaud qui me dépassait d'au moins 30cm, tente de franchir le barrage en force. Je me baisse, l'esquive sans peine et me dégage. Je me déplace avec une rapidité sidérante, le ballon collant à ma main comme s'il était un prolongement de mon corps.
 Je pars en dribble vers l'aile droite, puis réplique vers le centre. J'avais déjà inscrit douze paniers pour mon équipe mais cela ne suffisait pas. Les autres avaient encore un point d'avance et le match s’achèverait dans une poignée de secondes. Trois défenseurs se précipitent, m'interdisant de pénétrer dans la raquette. Je cherche mes partenaires des yeux, aucun n'est en position de shoot. Je m'y attendais.
 Lise, la seule qui, selon moi, jouait de manière potable et aurait pu me soutenir dans une contre-attaque éclair, était marqué de près. Je tente de décrocher mais, malgré ma passe parfaite, la pression défensive est trop forte et elle ne réussit pas à se saisir du ballon qui fut intercepté par un joueur adverse.
 Je comprend que la partie est perdue. L'équipe de Stanislas allait se contenter de faire circuler la balle, jouant la montre, jusqu'à ce que l'arbitre siffle la fin du temps réglementaire. Si au moins mes équipiers s'étaient mobilisés, il y aurait eu un espoir, mais ce n'était pas le cas et je ne pouvais pas gagner le match à moi toute seule. Pourquoi est-ce les deux filles de l'équipe qui sont les meilleures joueuses ? C'est le monde à l'envers ! Je choisi de redescendre en défense pour éviter que le score se creuse, et c'est à cet instant que je le vis.
 Mathieu.
 Assis dans les gradins.
 J'étouffais un juron.
 Depuis le temps que j'espérais qu'il assiste à une rencontre, il fallait que ce soit celle où mon équipe perdait. La honte !
 Ma stratégie de séduction, mise en place depuis des semaines et qui commençais enfin à porter ses fruits, s'effondrait.
 Non. Il y avait encore une solution. Je n'aimais pas faire ça, je savais que je le regretterais mais la situation était exceptionnelle et justifiait une entorse à mes résolutions. Mathieu est là. Si je voulais le séduire …
Alors qu'un joueur de l'équipe adverse faisait une passe, je bondis.
Haut.
Très haut.
Plus haut que quiconque dans le gymnase aurait jugé humainement possible de bondir.
J'attrape le ballon. Dans le même mouvement, je vrille mon buste, tire. En arrière. Sans regarder la cible.
Le ballon s'envole, décrit une courbe parfaite et s'engouffre dans le panier à plus de vingt mètres de là. Il n'avait pas touché le panneau et à peine frôlé le filet. A cet instant précis, l'arbitre siffla la fin de la rencontre.
Il ne s'agissait d'un match opposant deux groupes de lycéens. Le public, composé de familles et de jeunes venus soutenir leurs copains, n'était pas très nombreux, pourtant la victoire providentielle de mon équipe engendra un impressionnant vacarme.
J'étais à moitié ensevelie sous mes partenaires en liesse qui scandaient mon nom, je réussis à tourner la tête vers les gradins. Je capte le regard de Mathieu et un grand sourire fend mon visage lorsque je découvre la flamme d'admiration qui y brille. Puis mes yeux reviennent sur le terrain. Je note la mine stupéfaite de mes adversaires et leur air incrédule. Je capte une bribe de conversation entre deux joueurs, suit leurs doigts qui désignent la trajectoire du ballon.
-Merde, murmurais-je dans un souffle
Je me suis encore fait remarquée.


                                                                   

-J'en reviens pas !
L'eau de la douche, brûlante, ruisselait sur la tête de Lise, mais elle ne semblait pas s'en apercevoir. Elle me dévisageait avec une expression qui ressemblait fort à de la vénération.
-J'en reviens pas, reprit-elle. Je n'ai jamais vu ça !
-Un coup de chance, tempérais-je. Rien de plus.
-Arrête, tu joue comme une pro. Ils ont de sacrés basketteurs à Stanislas. Avant que tu arrives, ils nous mettaient la pâté à chaque rencontre, et toi, tu te balades sur le terrain comme si tu matchais contre des gars en scaphandres !
-Tu exagères !
-Pas du tout ! Dis-moi Aliona …
-Oui ?
-Tu es sûre de ne jouer au basket que depuis un an ?
J'hésite. Pour m'offrir quelques secondes, j'entrepris de savonner mes longs cheveux châtains.
-Alors ?
Je me mordis les lèvres. Je n'avais pas menti lorsque j'avais affirmé ne jamais avoir mis les pieds sur un terrain de basket avant le début de la saison...
...J'avais juste omis de dire qu'il me fallait en moyenne une semaine pour maîtriser un sport et gère plus d'un mois pour atteindre le niveau professionnel.
Quel que soit le sport !
Je le savais, j'en avais essayé vingt-trois.
-Je t'assure, ma vieille. J'ai touché mon premier ballon de basket à Montréal, il y a huit mois.
Lise poussa un sifflement admiratif.
-Et tu n'a que dis-sept ans... Je suis certaine que ces types au premier rang étaient là pour toi ! Ils ne t'ont pas quittés des yeux.
-Quels types ?
-Deux hommes en costume noir, c'étaient sûrement des recruteurs. Tu ne les a pas vus ?
J’éclate de rire
-Non et c'est peut-être pour ça que je suis une bonne joueuse. Je regarde ce qui ce passe sur le terrain, moi, pas les gens sur les gradins.
-Sauf quand les gens en questions sont roulés comme des tops models et s'appellent Mathieu, se moqua Lise.
-Tout juste ma vielle !Dis-je en saisissant ma serviette. D'ailleurs, j'ai beau apprécier ta compagnie  , je te quitte. Juste au cas où le Mathieu en question aurait la bonne idée de m'attendre à la sortie du gymnase.
Je finis d'enfiler mes vêtements et me précipite vers la sortie.
En dépit de mes assertions, Mathieu n'occupait plus mes pensées. Je partais -fuyais aurais davantage convenu- de crainte que Lise ne me pose une question à laquelle je ne pourrais répondre.
Une question piège.
Je n'aurais pas été si inquiète si quelqu'un n'avais pas, justement, détesté ce genre d'histoires.
Quelqu'un que je n'avais aucune envie de décevoir.
Quelqu'un qui ne me pardonnerait pas cette nouvelle incartade.
Mon père.


Et voilà ! 1er chapitre fini ! Vous n'avez pas encore d'explications claires et précises mais ne vous inquiétez pas ! Cela ne saurait tarder ! J'espère que vous l'avez aimé !


Chapitre 2 : Explosion

Mathieu ne m'attendais pas à la sortie. Je m'y attendais. Qu'il soit venu au match était déjà beaucoup. Je devrais m'en contenter.
 Je me mis à marcher rapidement. Le froid arrivait peu à peu et la température ne devrait pas dépasser un ou deux degrés pendant la nuit. Il neigera peut-être. En marchant dans les rues, on pouvait voir les habitants allumer les radiateurs, fermer les volets... : la ville se prépare à l'hiver. On pouvait même trouver des pelles sorties au cas où.
 J'étais arrivée ici il y a 8 mois, en avril. Je m'étais habituée au vert, aux plantes, aux gens joyeux... Mais quoi que j'en dise, j'ai hâte de voir arriver la neige. Je ne l'ai pas vu beaucoup de fois a cause des nombreux déménagements qu'on a dû faire pour le travail de mon père. J'ai cessé de compter le nombre de fois où j'ai dû changer de maison, de ville, de pays ou de continents. La seule belle chose que ça m'aura apporté est que maintenant, je sais parler plus de cinq langues, j'ai vu plus de citées étrangères que bien des explorateurs mais, par contre, je n'ai aucun ami. Toutes les personnes que je connaissais m'ont étés arrachées une par une. Seul reste la neige. Et la paix qu'elle m'apporte quand elle tombe.
Non, ce n'est pas vrai. Il y a le sport aussi. Cette faculté de pousser mon corps au delà des limites, de le contraindre à des exploits étonnants. Quand je bouge comme ça, je suis heureuse, profondément heureuse. Je me sens entière. J'aurais pu devenir une championne dans n'importe quel domaine. Si seulement …
 Un coup de klaxon me tira de ma rêverie alors que je traversais la route. Je cours vers le trottoir opposé et lève ma main en signe d’excuse au conducteur qui avait freiné pour m'éviter.
Je reprend ma route lorsque je vois deux homme derrière moi. Il ne porte pas de manteau malgré le froid, ils ont des costumes noirs, des chapeaux noirs, des lunettes noires qui leurs cachent la moitié du visage.
Quand je les vis, ma pierre devint glaciale, tellement froide qu'elle me brûla. Il ne faisait pas si froid que ça pourtant. C'était la première fois qu'elle me faisait ça. Je la portait depuis toute petite, mes parents me l'avait offerte dans un de leurs seuls élan de tendresse. Je l'avais gardé en souvenir de ce jour. Ils m'avaient dit qu'elle me protégerait mais, à ce moment là, je n'avais pas fait attention. Maintenant, je me demande ce que ça voulais dire.
C'est sûrement les hommes en costume dont Lise m'avait parlé, mais ils n'avaient pas la tête de recruteurs. Ils me fixèrent un bref instant, échangèrent un regard et firent demi-tour. Ils me seraient sortis de la tête sitôt après les avoir repérés si ma pierre n'était pas devenue froide à leur approche.
J'hésite.
J'ai envie de les suivre, plus par curiosité que par méfiance, mais ce fut une autre envie qui prit le dessus cette fois : il faut que je trouve un moyen pour que mon père n'apprenne pas ce que j'ai fait pendant le match.
Si il l’apprend... Je n'ai aucune envie de déménager une nouvelle fois.

J'habite une maison de luxe. Fenêtres noires, alarmes partout, tellement blanche qu'elle vous pète les yeux rien qu'en la regardant. Je ne l'aime pas. Trop ''prout-prout'' pour moi.
Je n'ai aucune idée de ce que fait mon père, tout ce que je sais c'est qu'il gagne beaucoup d'argent.Quand on dit ''l'argent ne fait pas le bonheur'' je suis entièrement d'accord. L'argent fait le malheur quand on en a trop à mon avis. J'en ai subi les conséquences. Un compte en banque ne remplacera jamais un sourire. L'éducation que j'avais reçu n'aspirait qu'a faire de moi la nouvelle Einstein, et encore...
Je me mis à courir de petites foulées. Non pas parce que je suis pressée, mais parce que ça me permet d'oublier les pensées négative et là, j'en ai un certain nombre à évacuer.
L'athlétisme est la discipline avec laquelle j'ai pris compte de ma différence. J'avais 6 ans, j'étais en CP. Ma professeur de sport avait été sidérée de voir que je pouvais courir à bon rythme pendant une heure sans m'essouffler. Elle en avait parlé à mon père, persuadée d'avoir mis la main sur la future championne d'athlétisme. Une semaine plus tard, on avait déménagé. J'avais commencé à comprendre.
Lorsque je pousse la porte de la maison, il n'y a personne. Mes parents m'avaient prévenus qu'ils rentreraient tard. Pour une fois j'en était contente, je n'aurais pas à m'expliquer avec mon père avant demain. Je me fais cuire des pâtes, les mange en vitesse et vais me coucher, il est tard.
Je lis dans mon lit quand j’entends la porte s'ouvrir. Je regarde l'heure : 23:38. D'habitude, ils rentrent plus tard. Mais j'ai un doute. Une sensation que je n'ai pas souvent. Je me lève, regarde par la fenêtre, j'ai vu juste ! Il neige ! Je me prépare un sac : des biscuits, une boisson chaude, de l'eau ou devrais-je dire de la glace par ce temps, un pull au cas où et je m'habille en vitesse avec des vêtements chauds. J'ouvre ma fenêtre, me retourne, prend mes gants et descend par la gouttière. Elle est solide et j'ai déjà fait ça, c'est sans risque.
Je sors dans le jardin, penche ma tête vers le haut, ouvre la bouche et savoure. Quelle douceur ! Je m'écarte un petit peu plus de la maison et je ferme les yeux. Depuis le temps que j'attends ça ! Rien ne pouvais me faire sortir de ma bulle. Rien. Sauf peut-être...
J'entend une explosion, derrière moi. Du côté de ma maison. Je tourne ma tête avec difficulté. Avec l'espoir, vous devez connaître, l'espoir que ce n'est pas à vous que c'est arrivé. Quand je la vois, ma maison, ou ce qu'il en reste. Je... j'ai la gorge coupée. Je ne peux même pas décrire ce sentiment. Ce n'est pas possible. Pas ça ! Pas à moi ! Je sent des larmes couler sur mes joues. Le choc de la déflagration m'a sûrement fait mal. Je m'en fiche. Totalement. J'aurais dû être là. Avec mes parents. J'aurais préféré être là, dans les flammes. Plutôt que de devoir avoir ce calvaire. Je dois rêver. C'est pas possible... Je suis en train de rêver c'est la seule explication. Mes larmes coulent de plus belle. Je veux hurler, expulser ma colère, ma frustration. Je n'arrive qu'a chuchoter. Pourquoi ? Pourquoi ! Je cherche mes parents des yeux. Ils ont peut-être échappés à la déflagration. Je cherche à me convaincre moi-même. Je sais que tout est vain. Ma vue se brouille. Je pleure tellement que mon visage est trempé. Je m'en fiche. Je cherche mes parents.
-Arrête Aliona. Il faut que tu te rende à l'évidence. Ils sont morts comme tu aurais dû l'être.
Je me parle à moi-même maintenant. Je… je fond en larmes. Ce n'est pas possible ! Pas comme ça ! Pourquoi eux ? Pourquoi nous ? Pourquoi moi ? Pourquoi est-ce que j'y ai échappé ? C'est pas vrai ! Je me roule en boule dans la neige.
Au bout d'un certain temps, je me suis calmée. Je me relève et regarde autours de moi. La tristesse a laissé la place à la détermination. Je trouverais qui a fait ça ! Et il le payera ! Cher !
Je lève les yeux et vois, en haut d'un arbre. Une personne. Elle a tout regardé. Ça doit être elle ! Je n'arrive pas à bien la voir d'ici, il neige et il fait nuit. La personne commence à descendre, je me cache derrière un arbre proche. Plus elle descend de l'arbre, mieux je la distingue. C'est une fille. Elle doit avoir à peu près le même âge que moi. Elle est fine, une taille moyenne, de grand cheveux épais entourent sa tête. Son visage est indiscernable et pour les couleurs c'est pas encore ça. Elle a fini la descente, elle se tourne vers moi et avance. Je commence à avoir peur. Et si elle m'a vu, et si elle veux terminer le travail ? Mes jambes se ramollissent et je commence à trembler. Elle se campe devant moi, les bras sur les hanches, un grand sourire sur le visage. Je suis morte de trouille.
-Que... Qui êtes-vous ?


Un peu de suspense pour une fois ! L'histoire commence à s'écrire et les questions commencent à fuser... Qu'est-ce que vous en penser ? (Ça rime x)) Vous allez me tuer … J'aime ça ! Mouhahaha! Hum hum… J'ai dit pas pendant l'écriture, kikou...;p Merci d'avoir lu et n'hésitez pas à laisser un commentaire !


Chapitre 3 : Ilo...

-Que... Qui êtes-vous ?
Même la moindre de mes parcelles de courage était passé dans cette phrase. Je ne suis pas belle à voir : recroquevillée sur moi-même, les yeux rouges à force de pleurer et je tremble de tout mes membres.
Elle me pose la main sur l'épaule et son sourire s'élargit.
-Tu n'as pas à avoir peur de moi. Je suis ici pour te trouver. Tu es en danger. Malheureusement, je n'ai pas pu arriver à temps pour prévenir tes par...
Elle stoppe net sa phrase, arborant un visage teinté d'inquiétude, son sourire disparu pendant une fraction de secondes. Elle met son index devant sa bouche pour m'indiquer de ne faire aucun bruit et, voyant que je ne comprenait pas, elle me montre trois hommes du doigt. Ces hommes étaient pareils que ceux que j'avais rencontré sur la route en revenant du gymnase. Même chapeaux, même lunettes, même stature... Des jumeaux. A cinq ? C'était de plus en plus bizarre. Je sens une brûlure sur mon bras, bien plus forte que la précédente. Tellement forte que je suis sûre que j'ai la trace sur le bras. Je suis obligée de me tenir le bras pour ne pas hurler mais, malgré mes tentatives, je laisse échapper un couinement de douleur. Ils se tournent vers moi mais ne me voient pas, je suis cachée.
La fille de tout à l'heure me prend par le bras et chuchote à mon oreille :
-Viens, il ne faut pas rester là.
J'hésite. Mais elle à l'air sincère donc je la suis. Je me retourne une dernière fois vers la maison avant de disparaître dans la nuit.

-Comment tu fais pour escalader aussi vite les arbres ?
Elle était à la cime d'un arbre pendant que je galérais à essayer de monter.
-J'ai grandi dans la forêt.
-Vraiment pas bavarde...
-Et toi, au lieu de parler, grimpe !
Elle commence à m'énerver. En plus j'ai mal partout à force de courir. Et quand j'ai mal et que je n'ai pas dormi, je suis de mauvaise humeur...
-J'en ai marre !Je ne sais pas qui tu es, si tu es en rapport avec la destruction de ma maison, qui sont les mecs en noirs... Et j'ai pas encore dormi !Je...
Elle mis sa main sur ma bouche. J'en crois pas mes yeux !Je ne l'ai pas vu bouger. Elle s'est déplacée à une vitesse. Sur un arbre !
-Tais-toi !Ils risquent de nous entendre !Et fais moins de bruits quand tu monte.
-Plus facile à dire qu'a faire... bougonnais-je.
Tout à coup, elle se fige, les yeux grand ouverts.
-Dépêche-toi !Ils arrivent !
Je prend peur et toute mon envie de lui rabattre son clapet s'envole. Je trébuche et me coince la jambe entre deux branches.
-Ma... ma jambe est coincée.
Elle vient m'aider à essayer de la retirer. Quand on y arrive, ils sont tout près. Tellement près que je peux les voir. Malheureusement, ils nous voient aussi. Ils sont trois.
-Monte !Je vais les retenir !Me hurle-t-elle.
Je monte dans l'arbre. Une fois que je suis à bonne hauteur, je regarde en bas. Je vois un reflet lumineux sur l'arme qu'elle tient. Qu'est-ce que c'est ?Je ne le vois pas bien.
Tout à coup, elle se met en mouvement, se cale sur ses appuis, de profil et la lune éclaire son arme. C'est une hache. Une magnifique hache. En regardant bien, il y a une sorte ''d'aura'' autour d'elle. Ce n'est plus la même personne que j'ai devant moi. C'est une combattante.
Ils arrivent. Elle se met en mouvement. Elle tourne, virevolte, attaque, pare. Elle danse. Une danse de mort. Une tête tombe en dessous de l'arbre. Je veux tourner la mienne mais je suis tellement captiver par le combat que je me contraint de continuer à regarder. C'est magique. On a l'impression que rien ne peux l'arrêter. Mais toutes les bonnes choses ont une fin...
Elle se prit un coup à la main qui l'obligea à lâcher sa hache. Un de ses ennemis en profite. Ils lui attrape les bras, les met derrière elle et pose son pied sur son dos. Elle ne peut plus bouger. L'autre prend son sabre et se prépare pour lui couper la tête. Une rage folle s'empare de moi. Je saute du haut de l'arbre, me rattrape au dernier moment pour atterrir juste à côté de l'homme qui brandis son sabre. Il descend son sabre. Je l'esquive et lui donne un coup de poing dans la figure. Je ne lui laisse pas le temps de se reprendre et lui brise la nuque d'un coup sec.
Le dernier hésite entre lâcher sa prise et se battre. En me regardant faire, il décide qu'il ferait mieux de s'occuper du plus dangereux en premier. En l'occurrence, moi. Il la lâche et essaye de placer un coup d'estoc. Je l'esquive sans peine et lui assène un coup de pied dans le menton. Entre temps, elle s'est reprise et a ramassé sa hache de sa main valide. Elle lui tranche la tête. J'ai juste le temps d'entendre ''merci'' et je m'évanouis.

Quand je reprend conscience, je suis allongée sur un tapis. Au dessus de moi, des feuilles. Je décide que je suis encore dans la forêt. Je m'assois. Autour de moi, il n'y a que les braises d'un feu. J'entend du bruit. Derrière moi. Je me retourne, les sens en alerte.
-Du calme ! Ce n'est que moi.
Je me détend. Elle s'approche de moi, je lui fais une place. Elle s'assoit
-Merci de m'avoir sauvé.
Je deviens rouge comme une tomate.
-Ce...Je... C'était pas moi.
-Comment ça ? Je t'ai vu.
-Je sais que ça peux être bizarre dit comme ça mais j'avais l'impression que ce n'était pas moi aux commandes.
-Explique.
Elle est calme. Pas d'inquiétude dans sa voix. Juste une réelle curiosité.
-Quand je les ai vus te metriser, une espèce de rage s'est emparée de mon corps et l'a contrôlé pour te défendre. Je.. je voyais tout ce qui ce passais mais c'est comme si je ne pouvais rien faire.
Elle se tait. J'ai une question qui me brûle les lèvres mais je ne veux pas casser ce silence que je sais être un moment d'intense réflexion. Elle me regarde puis sourit.
-Je m'appelle Ilo.


J’espère que ce chapitre vous a plu. Moi je l'adore !;p  
Je sais que les derniers chapitres sont beaucoup en rapport avec l'Autre. Je m'en excuse. Le chapitre 1, je n'avais pas lu ce livre. Pour le chapitre 2, je m'en écartais doucement. Maintenant c'est bon !


Chapitre 4 : Capturées

-Je m'appelle Ilo.
Elle souriait, la tête penchée sur le côté. J'essaye un sourire et lui propose d'aller dormir. Elle accepte et s'allonge.
J'entends sa respiration régulière, calme et posée. La mienne est plus rapide, saccadée.Je repense à ma journée. J'ai l'impression que ca fait des jours que ma maison a explosée, pourtant ça fait à peine quelques heures. Je sens une larme couler sur ma joue. Oh non ! Pas encore ! J'en ai assez de pleurer pour des broutilles. Je me tourne sur le dos. Aïe ! Je me relève avec difficulté. J'enlève mon pull et mon T-shirt et regarde mon dos. Il n'est pas beau à voir, d'une couleur entre le rouge et le violet en passant par le marron et par le bleu je dirais. Il me brûle. Je n'ai pas le cœur de réveiller Ilo, elle est trop mignonne quand elle dort. Je me lève et vais chercher de la neige pour mon dos quand je vois deux autres hommes en costumes. Par réflexe, je me tapis dans la neige, cachée derrière un arbre.Dès qu'ils tournent la tête, je sprinte vers le campement. Je prend toutes les affaires et enterre les braises. Je prend Ilo dans mes bras avec une grimace de douleur. Elle doit avoir le sommeil lourd pour ne pas être réveillée.Tout à coup, je me rend compte que j'ai oublié sa hache.Je la dépose doucement dans la neige et me dirige vers l'ancien campement. La hache est là, à quelques mètres de moi, à moitié enfouie sous la neige. Malheureusement, les hommes en noir aussi. Quand je les revois en train d'essayer de tuer Ilo, la même rage s'empare de moi. Non !Il faut que je me calme. La violence ne résout pas tout. Je vais attendre qu'ils tournent la tête et je vais tendre le bras pour attraper la hache. C'est un bon plan !
Tout se passe comme prévu, j'ai réussi à attraper la hache mais une branche me tape le dos et je pousse un grognement. Il suffi pour que je sois entendue. Les hommes se retournent d'un bond. Je suis paralysée par la peur. Quand ils arrivent près de moi,je reçois une petite décharge sur mon bras droit, celui où il y a ma pierre. Elle me sort de ma torpeur et je réfléchis à toute vitesse. Si je me met à courir, je les sèmerais peut-être mais ils verrons mes marques dans la neige. Mais si je les affronte, je n'ai aucune chance de gagner. Aucune ? Je n'en suis pas si sure. Il se rapprochent. Je me décide à les prendre par surprise. Dès qu'ils sont assez près, je me met en mouvement. Je plie une de mes jambes, l'autre viens en faucher un. Il s'écroule. Au lieu d'arrêter mon geste, je relève ma jambe et essaye de donner un coup de pied sur la mâchoire de l'autre homme. Il attrape ma jambe. Au lieu de paniquer, je la plie et m'accroche au coup de mon agresseur. Je tire sa tête d'un coup sec vers ma jambe. Il s'écroule et je tombe sur lui. L'autre en profite pour se relever. Il a le nez en sang. Je me relève et on se tourne autours, comme pour se juger du regard. Mais je n'avais pas frapper l'autre assez fort et il se relève sans bruit. Il m'attrape les bras, les coudes vers l’intérieur, met son genoux sur mon dos et tire sur mes bras. Je hurle de douleur. Mon dos me brûle.
-Iloooooooo !
Je me prend un coup sur la tête et m’évanouis.
...
Plus loin, dans la forêt.
Une jeune fille s'éveille en sursaut, elle n'est plus là où elle s'est endormie. Elle a entendu un cri, à moins que ce soit un rêve. Le cri reprend, mais cette fois-ci, c'est une parole : Ilooooo ! Qui l'appelle ? Elle reconnaît cette voix, mais ne se souvient plus. Tout à coup, les souvenirs rejaillissent. C'est elle. Non, pas Aliona ?! Elle devait dormir ! La jeune fille cherche son arme des yeux. Nulle part. Ce n'est pas grave. Elle lui doit la vie. Elle y retourne.
Quelque part dans la foret, une fille suit des hommes, une hache à la main.
...
Quand je me réveille, je suis dans une salle blanche. Une caméra à chaque coin. Il n'y a qu'un lit, une table et une chaise dans la pièce. Je suis dans le lit. Une femme, habillée toute en noir s'approche.
-Viens.
Je me lève avec difficulté et la suit. Nous parcourons tellement de couloirs que je serais bien peinée de m'y retrouver. On arrive devant une porte. Elle l'ouvre et me laisse passer. Dans la salle, il n'y a qu'une table en fer et les murs sont aussi blancs que ceux de la pièce où j'étais. Il y a une femme. Elle est blonde et a les yeux verts. Sa peau est claire mais elle est à peine plus grande que moi. Elle me regarde d'un sourire presque joyeux qui me glace le sang. Elle a quelque chose dans le regard qui est malveillant.
-Bienvenue chez moi !
-Faudrait penser à changer la décoration des chambres. C'est un peu monotone. répliqué-je
-Bien sur. Assieds-toi. Dit-elle en me montrant une chaise.
-Non merci, je suis bien debout. Pourquoi suis-je ici ?
Je vois d'ici qu'elle a du mal à se contrôler. Il faut dire que je ne lui facilite pas la tache.
-Tu es ici pour nous aider.
Elle souris encore plus. Je frissonne. Je suis sure que je vais les aider à mes dépends.
-Si je t'amène ici c'est pour te montrer cette salle. Si tu ne coopère pas, c'est ici que tu mourras. Si tu coopère, tu mourra ici aussi, mais moins douloureusement.
J'en étais sure. Autant coopérer. Ou pas. Tout dépend de ce qu'elle va me demander.
-Suis-moi. Dit-elle
Quand on sort de la salle, trois hommes en costume armés de pistolets m'entourent. Cette fois-ci, je mémorise le chemin. A droite, à gauche,à gauche,à droite, à gauche. Et on prend la porte de droite. Dans cette salle, il n'y a qu'une chaise en fer. Mais les murs sont noirs et rouges.
Les hommes me poussent vers la chaise. Dès que je m'assois, des cordes sortent de la chaise et m'attachent les mains, les pieds et les épaules. Je ne peux plus bouger.
-Je m'appelle Jeanne. Me dit-elle. Et tu as intérêt à coopérer.
Elle appuis sur un bouton et une table sort du sol. Sur cette table, il y a plein d'outils bizarre. Elle prend une seringue pleine d'un liquide vert.
-Bon. Première question : Où est la fille qui t'accompagnais ?
Je réfléchis. Si je lui dit, elle va aller la chercher. Mais, en même temps, elle dois avoir bougé. A moins qu'elle dorme encore. Je me décide d'aller en défensive.
-Qu'est-ce que vous lui voulez ?
-Je voudrais avoir plusieurs versions d'une réponse.
-Je ne sais pas où elle est.
Elle a senti que je lui mentais, ça se voit.
-Tu ne veux pas coopérer... Je m'en doutais. On commence par la manière douce.
Elle rapproche la seringue de mon bras. J'ai toujours eu peur des aiguilles mais je ne peux pas éviter celle-la. Je me force à avoir l'air sans peur mais je ne suis pas sure du résultat. Elle me pique et répands le sérum dans mes veines. Je hurle. Il me brûle de l'intérieur. J'ai l'impression que je vais m'enflammer. J'aimerais que mon hurlement fasse partir la douleur. Je hurle de plus belle. Quand j'arrête de hurler, je halète. Je me sens vidée, mais pleine en même temps. Je suis lourde, plus lourde que jamais je ne pourrais l'être.
-Bien. Je t'explique. Ce que je viens de t'injecter est un sérum de vérité. Malheureusement, je crois que je me suis trompée et que j'ai pris le mauvais. Celui qui fait mal.
Son sourire ne l'a pas quitté. Maintenant, il me fait peur.
-Je vais te poser des questions banales pour voir si tu es sous l'effet du forum.Quel es ton prénom ?
-Aliona
J'ai lâché ça sans m'en rendre compte. Immédiatement après la question
-Quel âge as-tu ?
-J'ai dix-sept ans. Bientôt dix-huit.
-Sais-tu pourquoi tu es là ?
-Pour que vous me posiez toues sortes de question idiotes
Je commence à comprendre comment ça marche. Je lui fait un sourire narquois.
-Où es la fille qui t'accompagnais ?
Elle est dans la forêt. Non, je ne dois pas le dire. Je m'en empêche. Je suis pourtant obligée de dire la vérité. J'ai envie de dire autre part, mais ça ne veux pas sortir. Réfléchis, réfléchis ! Je sais !
-Je ne sais pas.
Je ne sais pas où elle se trouve en ce moment. Si ça se trouve, elle est quelque part, dans les bois à me rechercher, si ça se trouve, elle est toujours en train de dormir. Si ça se trouve, elle est dans ce bâtiment. Mais sinon, elle ne m'a pas cherché et est partie vers chez elle... Je ne l'espère pas.
-Comment ? Comment fais-tu pour contrer le forum de vérité ?
-Je ne dis que la vérité pourtant.
Son sourire a disparu. Elle tourne en rond dans la salle en me jetant des regard noirs. Moi, je suis au anges, le sourire aux lèvres, un sourire de vainqueur. Tout à coup, elle se tourne vers moi.
-Tu veux te la jouer comme ça ? D'accord, je suis de la partie ! Où as-tu vu Ilo pour la dernière fois ?
-Comment vous connaissez son nom ?
-Tu l'as hurlé, tu te rappelle ?
Elle a pris ma place. La place du vainqueur.
-Où l'as-tu vu ?
-Près d'un arbre
-Et où était cet arbre ?
-Dans une forêt.
J'adore la faire tourner en bourrique. Je suis morte de rire de l’intérieur.
-Et quel est le nom de cette forêt ?s'énerve-elle
-Aucune idée.
-J'en ai assez !
Elle me gifle.
-Tu veux te la jouer comme ça ? D'accord. Je vais passer à la manière forte. Ça va me défouler.
Elle me gifle sur l'autre joue.
-Tu sais. J'ai d'autres moyens de te faire souffrir.
Elle reprend une seringue.
-Mais d'abord, je veux me défouler.
Elle me la plante dans le corps. Je hurle. Je n'en peut plus. Pas encore ça. Une larme perle au coin de mon œil. Une seule.
-Cette seringue ne contenait pas un sérum de vérité. Dit-elle quand je me reprend. Elle contenait un paralysant.
Elle me détache. Je tombe à terre. Je ne peux plus bouger. Je sens le carrelage sous moi, je sens mes joues enflées par les gifles mais je ne peux rien faire. Elle sourit encore plus, lève sa jambe et me frappe au visage. Je veux hurler sous l'impact mais je ne peux rien faire, même pas ça. Elle continue de me cribler de coups de pieds jusqu'à ce que je m'évanouisse.


Et voilà ! Je commence à me faire martyriser. Qui ne voudrais pas ? ;p
Ce chapitre est plus long que d'habitude pour une chose : je suis tombée malade. La maladie de la page blanche. Et quand j'ai eu une idée, je n'ai pas pu m'arrêter. C'est la vie.
N'hésitez pas à laisser un commentaire qu'il soit positif ou négatif, du moment qu'il est constructif.
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Chapitre 5 : Martyr

Combien de fois me suis-je réveillée couverte de bleus pour m'évanouir quelques minutes plus tard ? Combien de fois ai-je saigné ? J'ai arrêté de compter. Maintenant, quand je me réveille, je suis portée jusqu'à la salle et criblée de coups de pieds ou de poings. Je tiens de moins en moins longtemps.
Un jour, j'étais en chemin pour la salle. Portée par un garde, je n'ai plus la force de marcher. On passe devant l'entrée pour aller à la ''salle aux coups'' comme je l'ai appelée. Mais cette fois-ce, quand on passe devant, quelque chose m'interpelle.
-Attendez. S'il-vous-plais. demandé-je d'une voix rauque.
Il me regarde, c'est la première fois que je parle devant lui.
-Qu'est-ce qu'il y a ?
-C'est qui ?
Une tête dépasse de l'attroupement. Elle me dit quelque chose. Elle est salement amochée. Sûrement moins que moi mais saigne beaucoup.
-Je ne sais pas. Ce doit être une intruse.
Et il continue. Quand la fille m'aperçois, nos regards se croisent. Les souvenirs reviennent. Un sourire, des rires... '' -Je m'appelle Ilo''. La sensation de rage... '' -Je m'appelle Ilo''... ''Ilo''...
Je tends la main vers elle ou du moins j'essaye. Elle me souris. Je passe dans le couloir. Je ne suis plus seule. Je ne suis plus seule ! J'ai encore de l'espoir. Je l'avais caché, enfoui au plus profond de mon être. Je le laisse ressortir. J'ai un plan. Quand on arrive dans la salle, Jeanne m'attend. Comme toujours.
-J'ai fini de me défouler.
Elle m'annonce ça comme ça.
-Tu vas servir de cobaye à mes scientifiques. Dès qu'ils n'auront plus besoin de toi, on te tuera.
Pas de retenue. Juste la stricte vérité.
-Et vos questions ?
Rien que ces mots ont du mal à sortir. J'ai trop mal à la gorge.
-Je les poserais à la nouvelle venue. Je crois que tu la connais. Je vais lui faire une démonstration. J'ai pensé que tu pourrais être le sujet idéal comme tu la déjà vécu.
Un sourire narquois s'affiche sur son visage. Elle claque des doigts et la porte s'ouvre. Elle claque de nouveau les doigts et une chaise sort du sol quelques mètres devant moi. Qu'est-ce que ce sol renferme d'autre ?
Un garde rentre dans la pièce. Jeanne hoche la tête. Une fille entre. Elle a des cheveux châtains et roses. Elle porte un T-shirt rose et par dessus, un Sweat-shirt noir avec une capuche rose qui laissent apparaître son nombril. Un Shirt noir avec des bouts roses et des bottes qui remontent jusqu’à ses genoux. Ses yeux sont rouges mais pas très intimidants. Un rouge sang magnifique. Elle a une entaille sur sa joue, pleins d'autres sur ses jambes et, même si elle sourit, elle a l'air mal en point. Je ne l'ai vue que de nuit mais je la reconnaîtrais entre mille.
-Ilo... chuchoté-je
Les gardes la font s’asseoir sur l'autre chaise. Elle prend un air étonné quand les cordes apparaissent de nulle part et lui attache ses chevilles, ses poignets, ses épaules et ses cuisses.
-Bonjours ma chère, je m'appelle Jeanne. Dit-elle d'une voix mielleuse. Tu es ici pour répondre à quelques questions. Et si elle est la, c'est pour te montrer ce qu'il va lui arriver ou t'arriver si tu ne répond pas correctement.
Ilo me jette un regard catastrophé. Je ne sais pas si elle s’inquiète pour les infos, pour moi ou pour elle. C'est la première fois que je la voie comme ça. Je lui adresse un sourire pour la rassurer. Il a failli se transformer en grimace. J'ai trop mal. Je ne sais pas si je vais supporter encore une fois.
-Que je t'explique. Dit Jeanne en prenant une seringue. Je vais lui administrer un paralysant. Il fera effet dès qu'elle se taira.
Je vois à la tête d'Ilo qu'elle ne comprend pas vraiment.
-Tu vas vite comprendre.
Elle sourit encore plus. Comme si elle veux montrer au monde entier qu'elle sait faire mal.
Moi je ne veux plus. Ça fait trop mal. En plus je n'ai pas envie qu'Ilo éprouve de la pitié pour moi. Je lui lance le regard le plus confiant possible. Je veux lui faire passer le message : Ne t'en fais pas pour moi, j'ai l'habitude. Elle hoche la tête comme si elle a compris. Je l'espère.
Jeanne me plante l'aiguille à la base du cou. Ne pas crier, ne pas crier... Je hurle de douleur.  Cette sensation est juste horrible. Le paralysant commence à faire son effet, je ne peux plus parler. Je ne fais que haleter. Quand, tout à coup, il n'y a plus que ma cage thoracique qui bouge. Toute seule. Elle me détache, je fais mon possible pour ne pas tomber. Au bout de quelques secondes, je tombe.
-Ce n'est que le début. Je continue.
-Pas besoin de plus, j'ai compris.
-Tu as peur pour elle. Mais ne t'inquiète pas, elle dois avoir l'habitude à force.
Jeanne se tourne vers moi et positionne ma tête de façon que je puisse voir Ilo. Je vois une larme couler sur sa joue Une seule. Elle à pitié de moi. Non, pas ça ! J'arrive à lui faire un petit ''non'' de la tête. Je ne sais pas comment j'ai réussi à bouger mais j'ai réussi. Au bout de quelques coups de pieds, je fais semblant de m'évanouir. J'entends Jeanne dire :
-Elle tient de moins en moins de temps.
-Vous n'aviez pas besoin de lui faire ça. Elle ne l'a pas mérité.
-Oh que si ! Elle l'a mérité ! Regarde.
J'entends du bruit.
«-Tu veux te la jouer comme ça ? D'accord, je suis de la partie ! Où as-tu vu Ilo pour la dernière fois ?
-Comment vous connaissez son nom ?
-Tu l'as hurlé, tu te rappelle ? Où l'as-tu vu ?
-Près d'un arbre
-Et où était cet arbre ?
-Dans une forêt.
-Et quel est le nom de cette forêt ?
-Aucune idée.
-J'en ai assez !
Bruit de claque»
Je me souviens de ce moment là. C'est le seul moment où j'ai ris. Je ne peux m'empêcher de sourire. J'espère qu'Ilo m'a vu. Jeanne reprend :
-Ce que tu as vu, je lui fait à chaque fois qu'elle se réveille. Elle se prends des coups à cause de toi ! Juste pour te protéger. Tout ça, les marques sur son corps, c'est de TA faute.
-Et alors ?
Je me suis relevée. Je me tiens à ma chaise.
-Qu'est-ce que ça peut bien lui faire ? Si ça se trouve, elle ne me connaît à peine et se fou totalement de moi. Elle serait venue ici pour prendre des données ou je ne sais quoi d'autre.
Jeanne se retourne doucement. Quand je vois son visage, il est déformé par une expression de colère noire.
-Pourquoi tu n'est pas encore sous l'effet du paralysant ? Et qu'est-ce que tu fais consciente ?
-Trop de question à la fois ! Dois-je rappeler que je ne suis qu'un pauvre cobaye ?
Je souris intérieurement. Je sais que je vais morfler si je continue à la chercher mais je suis comme ça. J'ai enfin de l'espoir.
Elle claque des doigts. Un homme et une femme en blouse blanche entrent dans la salle.
-Elle est prête.
Ces mots sont prononcés avec une haine non cachée. Les scientifiques me prennent les bras pour m'aider à marcher. Je regarde Ilo pour une dernière fois. Elle bouge les lèvres pour me dire quelque chose : Ne t'en fais pas pour moi. Je lui répond aussi silencieusement qu'elle : Toi non plus. On m'emmène dans un autre dédale de couloirs jusqu'à une porte blanche sur laquelle il y a marqué : Laboratoire. Quand je regarde les scientifiques, l'homme est sans expression tandis que la femme me regarde avec pitié. Pourquoi les hommes sont-ils tous comme celui-là tandis que les femmes me regardent soit avec pitié soit avec colère ? On m'allonge sur une table. La dame m'explique qu'ils vont prendre des photos de mon cerveau et m'injecter des sérums de simulation pour voire comment je réagis. Je hoche la tête doucement. La dame ajoute doucement, à mon oreille :
-Je m'appelle Sorbet, je suis avec toi. Ne t'en fais pas.
J'esquisse un sourire. Sorbet prend une seringue verte et me l'injecte dans le cou. J'ai peur d'avoir mal. Au lieu de ça, j'ouvre les yeux dans ma cellule. Ilo est là. Elle me prend par le bras et se dépêche de m'amener devant l'entrée. Quand on y arrive, je vois des gardes. Plus de gardes que je ne pourrais l'imaginer. Ilo tombe à coté de moi.
-Ilo ! Ilo ! Qu'est-ce qui t'arrive ?
Je vois du sang au niveau de son cœur. Une balle l'a transpercé. Je pleure. C'est pas possible ! Pourquoi suis-je destinée à perdre toutes les personnes que j'aime ? Des gardes s'approchent de moi. J'ai peur. Un éclair de lucidité me traverse la mémoire. (C'est pas souvent ;p) Mais oui ! C'est la simulation ! On est dans ma tête ! On est dans ma tête. Je ne suis pas seule. Si je le décide, tout sera terminé. Mais je veux leur montrer. Montrer à tout le monde que je peux réussir à contrer leurs simulation. Que j'ai compris. Je décide au plus profond de moi : ''Je veux un pistolet''. Je me retourne, met la main sur une table qu'il y  derrière moi et prend quelque chose dans le vide. Un pistolet apparaît dans ma main. Je tire au hasard. A chaque fois, un homme tombe.


Et bien voilà ! Un nouveau personnage fait son apparition. Si je ne fais pas de recrutement, c'est parce que je ne pourrais jamais mettre tout le monde :/ J'insèrerais surement quelques personnes. Ne vous inquiétez pas ! ^^ Désolé pour ceux qui ne serons pas mis dans l'histoire. Mais j'aurais une question : maintenant que l'histoire est un peu avancée, quelqu'un aurais une idée de titre ? Je vous en serais très reconnaissante Smile
Pensez à mettre un commentaire, ça me fera plaisir ! Qu'il soit positif ou négatif du moment qu'il est constructif.
Des poutous :coeur:


Chapitre 6 : Libération

J'ouvre les yeux. Les regards étonnés des scientifiques sont braqués sur moi. C'est Sorbet qui se décide à parler.
-Comment as-tu fais ? Comment as-tu fais pour contrôler la simulation ?
-Je... je n'en ai aucune idée.
Jeanne entre dans la salle.
-Il en faut deux pour raccompagner la nouvelle dans sa cellule. Elle ne peux pas marcher.
Un sourire étire ses lèvres en me voyant. Elle s'approche de moi et me chuchote à l'oreille :
-Elle t'a défendu. Malheureusement pour elle.
Je ne suis pas surprise. Encore moins en colère. Jeanne par contre, est surprise que mon visage ne reflète aucune expression.
-Qu'a donné son test ?
Pour toute réponse, les scientifiques passent un enregistrement de ma simulation sur un écran. Le regard de Jeanne se braque sur moi.
-Tu ne t'en tirera pas comme ça !
On me raccompagne dans ma cellule. Je peux presque marcher toute seule. Je demande à la scientifique qui m'accompagne :
-Qu'est-il arrivé à Ilo ?
-Je n'ai pas le droit de te le dire.
-S'il vous plaît. C'est la seule chose que je demande.
Elle hésite.
-D'accord mais vite.
Elle tourne brusquement à droite et pousse une porte quelques mètres plus loin. On rentre dans une salle pleine d'ordinateurs. Elle me guide vers un vide, me met un casque sur les oreilles et allume l'ordinateur. Tout se passe très vite. Quand je vois les images des caméras, je ne peux m'empêcher de verser quelques larmes. Pauvre Ilo. Elle m'aura défendue comme je l'ai défendue. Et elle a reçu le même sort que moi. Peut-être pire car elle, on lui a administré un sérum qui lui empêche de s'évanouir. Quand j'entre dans ma cellule, Je me jette sur mon lit et, la tête dans la couverture, je pleure pour Ilo.
Quand je me réveille, j'ai les yeux rouges à force d'avoir pleuré. J'essuie mes yeux et me lève. Quelques minutes plus tard, un garde arrive me chercher. Il m'emmène jusqu'au laboratoire. Encore une simulation. A quoi ça peux bien leur servir ? J'ai beau leur poser la question, même Sorbet ne me répond pas. On m'envoie dans la simulation sans un mot. Quand j'en ressors, je remarque à la tête des scientifiques que j'ai encore manipulé la simulation. Mais cette fois, je n'en ai aucun souvenir. Je n'ai pas le temps de m'attarder sur cette bizarrerie. J'entends un cri.
-Qu'est-ce que c'était ?
On me répond par des haussements d'épaules. Je suis inquiète. Un autre cri. Maintenant, j'en suis sure !
-Ilo ! Qu'est-ce que vous lui faites ?
Je rentre dans la même rage que la dernière fois en voyant les visages inexpressifs des scientifiques. Sauf que cette fois-ci, je la laisse venir. J'arrache les liens qui me retiennent sur la table. Les gardes se précipitent sur moi. Je les laisse venir. L'un d'eux avance plus vite que les autres. Il me lance un coup de poing. Je ne bouge pas. Au dernier moment, je me glisse le long de son bras, lui attrape son poignet et le tire vers le sol. Avec son élan, il ne peut pas s’arrêter et sa tête vient heurter mon genou. Mort sur le coup. L'autre garde s'arrête. Il feinte à droite, je fais semblant de venir le chercher. Il décoche un coup de pied. Je ne l'avais pas vu venir et me le prend en pleine jambe. Je m’écroule par terre. Il m'attrape un bras, comme ils font pour nous empêcher de bouger mais cette fois, au lieu de l'en empêcher, je continue son geste jusqu'à ce que son bras soit coincé sous mon dos. Avec ma main libre, je l'assomme. Les scientifiques n'ont pas esquissé un geste. Je cours vers la porte pour ne pas leur donner le temps de le faire. Dans le couloir, je me guide avec les cris. Je lâche quelques larmes en route pour la pauvre Ilo. Qu'est-ce qu'ils lui font ? Quand j'arrive dans la ''salle aux coups'', je vois Ilo en sang, accrochée à sa chaise. Je met la main sur ma bouche pour ne pas hurler. Jeanne tient un fouet dans sa main droite et un taser dans sa main gauche. Elle s'approche d'Ilo.
-Tu me le dit et j'arrête.
-Tu sais aussi bien que moi que je ne le ferais jamais.
Elle arrive encore à sourire. Elles ne m'ont pas vues. Je me cache dans un coin et, pendant que Jeanne à le dos tourné, Je me met derrière la table un doigt sur la bouche pour ne pas qu'Ilo me cafte. Jeanne fait étinceler le taser.
-Je sais comment t'atteindre. Je vais aller chercher ta copine et elle subira les conséquances des tes réponses. Tu es sure de ne pas vouloir coopérer ?
-Si tu crois me faire parler comme ça...
Elle sort en trombe. Je me précipite vers Ilo.
-Ça va ? Comment tu arrives à supporter ça ?
-Tu y arrivais bien toi. Dis-moi plutôt, comment tu es partie ?
-Je te le raconterais quand on sera parties d'ici.
-Jeanne va arriver d'une seconde à l'autre. Pars, laisse-moi ici ! Tu as plus de chances de réussir toute seule.
-Je sais.
Je la détache et lui propose mon épaule pour qu'elle se repose dessus. Elle accepte et on va dans le couloir vers la sortie. La sortie est extrêmement calme. Trop calme. Des gardes nous attrapent par derrière et nous mettent un mouchoir sur la bouche. Quand je respire, je commence à avoir une envie de dormir très forte. Je lutte pour ne pas m'endormir mais finis par céder. Mes yeux se ferment sur l'image d'une Ilo bien amochée.


                                          ----Point de vue de Ilo----

Je me réveille. J'ai mal partout. Un garde arrive, je lui demande ce qu'il va arriver à Aliona.
Il me répond avec une grimace :
-Jeanne n'a pas du tout apprécié votre petite escapade. Elle est condamnée à mort.
J'ai toujours aimé ce garde. Mais là, j'ai juste envie de le tuer. M'annoncer ça, comme ça. Sans retenue.
-Je vais aussi être remplacé. Elle me pense trop près de toi.
Il s'en va. J'ai du mal à accepter la réalité. Je suis là, dans ma cellule et Aliona va mourir. Sans que je ne puisse rien faire. Elle m'a sauvé, une fois. Et elle a failli me sauver une deuxième fois. Et tout ce que j'ai fais pour elle c'est la faire mourir. Je fonce vers la porte et tape dessus
-Laissez-moi la voir ! Vous ne pouvez pas faire ça ! Prenez-moi à sa place ! Laissez-moi lui parler !
Un mouvement me fait arrêter, une main s'est posée sur ma fenêtre. Je me rapproche d'elle, c'est Aliona. Je pose ma main sur la sienne. Elle me fait un sourire qu'elle veut sûrement rassurant mais je décèle la peur en elle. Elle s'éloigne. Une larme coule sur ma joue, rapidement suivie par d'autres. Ma main est toujours sur la fenêtre. Je la regarde s'éloigner vers sa mort. Elle est une des personnes la plus courageuse que je connaisse : elle ne tremble pas, a réussi à me calmer alors qu'elle est morte de trouille...
Quelques minutes passent, pour moi se sont des heures, des jours. Je n'entends aucun cri, rien. J'ai l'espoir qu'on m'ait menti, qu'elle ne va pas mourir.Temps d'attente interminable qui se romps par l'entrée d'une scientifique dans ma cellule. Je me retourne et, dans ses bras, le corps inerte d'Aliona.
-Aliona ! Non ! Tout mais pas ça. Dites-moi que je rêve...
-Tu rêve.
Je lance un regard étonnée à la scientifique qui m'a répondu.
-Elle n'est pas morte. Elle est juste paralysée.
-C... comment ça se fait ?
-J'ai juste remplacé le sérum par un paralysant. Dépêche-toi, on a pas beaucoup de temps.
-Qui êtes-vous ?
Elle me souris.
-Une amie. Suis-moi.
Je la suis dans les dédales de couloirs. On arrive dans une salle pleine d'armes de toutes sorte. Je passe les yeux sur les armes quand j'en vois une qui me retient.
-Ma hache !
-Prends-la. Et prend aussi quelques couteaux pour elle.
Je hoche la tête et les prends. Une fois prêtes, on sort de la salle et je la suit jusqu'à qu'on arrive à une porte blindée.
-Cette porte est la sortie arrière.
Elle passe un badge sur un carré bleu et la porte s'ouvre.
-Dépêche-toi !
Quand je sors, je suis obligée de fermer les yeux à cause de la lumière du soleil. Quand je suis habituée, je cours à la suite de la scientifique et on s'enfonce dans la forêt. C'est une fois qu'on est bien avancé que je me rend compte...
Nous sommes libre !


Alors, qui a compris ? Qui est la mystérieuse sauveuse ? Ah ah ! Bonne question ! Je crois que j'en fais un peu trop. x)  J'espère que vous avez aimé. N'hésitez pas à laisser un commentaire, ça me fera super plaisir. Qu'il soit positif ou négatif du moment qu'il est constructif. ^^
Des poutous et à la prochaine :coeur:


Chapitre 7 : Le camp

---Point de vue de Aliona---

Je peux enfin bouger. J'ouvre les yeux pour les refermer juste après car le soleil m'aveugle.
-Tu me fais mal quand tu me porte.
J'ouvre entièrement les yeux. Elle me souris. De qui je parle ? De Sorbet bien sur. Elle a quelque chose de changé. Mais je n'arrive pas à savoir quoi. Je vois Ilo plus loin, elle dors avec sa hache. Elle est trop meugnonne ! Je me couche et m'endors rapidement. Sorbet monte la garde. Le lendemain, je trouve Sorbet et Ilo en train de se disputer :
-Et comment je sais si tu n'est pas une espionne de là-bas et que tu nous as libéré juste pour savoir ?
-Tu ne sais pas. Je te demande juste de me faire confiance.
Je m'insère dans la discussion.
-Savoir quoi ?
Elles se tournent vers moi d'un même geste. Je ne peux m’empêcher de me rendre compte à quel point elles sont différente mais tellement pareilles. L'une a les yeux verts, l'autre rouges ; l'une à les cheveux presque rouges ; l'autre châtain et rose... mais les deux dégagent un sentiment de puissance, de courage et de liberté. Elles n'ont pas l'air de s'en rendre compte.
-Savoir où se trouve le camp.
Je n'ai aucune idée de ce qu'est le ''camp'' mais je répond.
-Elle n'a qu'à nous y conduire. Si elle sait où il est, elle aura notre confiance pour ne pas l'avoir divulgué. Par contre, si elle ne sais pas, cela voudra dire qu'elle n'est pas des nôtres.
-Tu sais que tu peux être intelligente parfois ?
-Genre j'en suis capable...
Ne me demandez pas pourquoi mais on éclate de rire. Sorbet est d'accord pour faire nôtre plan. On marche dans la forêt (Encore !) pendant toute la journée. Quand le soleil commence à décliner, on s'arrête. Sorbet prend la parole :
-On devrait arriver demain matin si on se lève tôt.
-Les blessures d'Ilo recommencent à lui faire mal. Il lui faudrait des soins sans tarder.
-Mais non. Je peux me débrouill...aïe.
-Tu vois ! On ferais mieux de dormir, vous pensez être capable de vous réveiller à l'aube ?
Je ne pensais pas dire un truc aussi sensé un jour... mais Ilo réplique.
-Je ne suis même pas sûre de pouvoir dormir alors me réveiller...
Je décoche un sourire.
-Je prends la première garde.
Elles hochent la tête et se couchent. Au bout d'un moment, Ilo se lève et s'approche de moi.
-Je... Tu... Merci.
-C'est normal.
On se regarde. On a toute les deux vécues des choses horrible là-bas. Mais je reste persuadée qu'elle a plus morflé que moi.  Comme si elle lit dans mes pensées, elle me dit :
-Tu sais, je n'ai pas eu si mal là-bas.
-Tu parle ! J'ai vu ce qu'elle t'a fait.
-Elle continuait à te donner des coups de pieds après que tu te sois évanouie.
-Si maintenant on fait un concours de celle qui a le plus morflé, j'y retourne !
Elle me sourit.
-Demain, on sera à l’abri. Et on pourra être libre de faire ce qu'on veut.
-C'est quoi le camp ?
-Le paradis. Tout te sera expliqué là-bas. Couche-toi, je prends la relève.
-Tu as besoin de dormir !
-Toi plus que moi ! Allez ! Ouste !
Je m'allonge et ne met pas longtemps à m'endormir. Je suis réveillée par le soleil. Ilo a réussi à s'endormir et c'est Sorbet qui m'accueille avec un sourire. Je suis sure qu'on peux lui faire confiance mais Ilo n'est pas de mon avis. Sorbet m'a sauvé tout de même. Nous a sauvé.
Ilo se lève à son tour. Une fois le petit déjeuné pris, on se remet en route.
Au bout de trois heures de marche, Sorbet s'arrête devant un arbre.
-Si tu veux voir si je suis vraiment des vôtres, c'est le moment.
Ilo hoche la tête. Je n'y comprend rien !
-Euh... vous êtes au courant qu'on est en plein milieu d'une forêt et que là, il n'y a aucun campement à l'horizon ?
-Elle n'est jamais venue ?
-Non, elle ne sais même pas ce qu'on a de particulier. Je suis allée la sauver parce qu'ils l'avait retrouvée.
-Quelqu'un m'explique ? Youhou ! Je suis là !
Sorbet se retourne.
-Tu va comprendre...
Elle se tourne vers l'arbre et fais un pas vers l'avant. Elle a disparue ! Je fais le tour de l'arbre pour la trouver mais elle n'est plus là ! Ilo se tourne vers moi avec son sourire habituel et dit :
-Tu n'a qu'a poser ta main sur l'arbre et faire un pas. Sorbet t'attend là-haut.
Je hoche la tête. Elles sont folles... Ça tombe bien ! Moi aussi ! Je pose ma main sur l'arbre et respire à fond. Je sens quelque chose sous ma main. C'est un battement régulier. L'arbre vit ! J'oublie tout, tout ce à quoi j'ai cru jusqu'ici. Un arbre vivant... qui sait à quoi je peux faire face plus tard ? Je fais un pas et j'ai l'impression d'être aspirée par l'arbre. J'ouvre les yeux. C'est magnifique ! On est dans le feuillage de la forêt. Le soleil ne rentre que par certains endroits mais il éclaire partout grâce à un système de miroirs. Les maisons sont en bois, encastrées dans les branches. Je suis sur une grande branche et Sorbet est devant moi. Ilo apparaît derrière moi.
-C'est quoi cet endroit ?
-Le camp.
Elles ont répondues toutes les deux en même temps.
-Désolé d'avoir douté de toi Sorbet...
-Tu as eu raison. En plus, je ne suis pas moi-même. Attendez.
Elle enlève sa blouse de scientifique. Elle est sur des échasses. A bien regarder, elle a à peu près notre âge. Elle porte un T-shirt noir, un jean et des baskets.
-Et si nous allions présenter la petite nouvelle au chef ? Dit-elle avec un sourire.
-J'aime bien le concept. rétorquais-je
Et elle nous dirige dans les branche vers une maison particulièrement grande mais assez sobre. Au début, j'ai du mal à les suivre mais, au fur et à mesure, ça devient de plus en plus facile. On arrive devant la grande maison. A l'entrée, un rideau sert de porte. Ilo m'explique.
-Je ne l'ai jamais vu mais, à ce qu'on raconte, il a dix-huit ans parce que son père est mort dans une attaque.
Je hoche la tête et on rentre. Sorbet hurle :
-Vous êtes là ?
-Ça dépends. Qui demande ?
-C'est moi. Sorbet. Allez, venez ! J'ai une nouvelle à vous présenter.
Le rideau s'écarte dévoilant un garçon de notre âge. Ses cheveux blond, coupés à mi-hauteur, dévoilent de magnifiques yeux bleus.
-Eh Ilo, il est bien foutu lui hein ! Ilo ? Ilo ?
Elle secoue la tête.
-Oui ? Quoi ?
Je lui répond avec un petit rire.
-Non rien. Laisse tomber.
Le garçon prend la parole.
-Vous tombez à pic, nous parlions justement de toi, Sorbet. Je m'appelle Chkoupi.
-Voici Ilo et Aliona.
-Bien. Entrez.
On suit Chkoupi et on arrive dans un petite salle avec quelques siège. Il y a deux personnes dans la salle, une assise et l'autre debout. La première est une fille de taille moyenne, frêle avec de long cheveux blancs et, au soleil, ses cheveux deviennent bleu pâle. Ses beau yeux noisette complètent son magnifique visage. Elle porte une petite robe rose pâle avec un ruban bleu pâle au niveau de sa taille qui contraste avec ses souliers noirs. Un petit panda volant tourne autours d'elle et un katana l'attend sur le bord du siège. L'autre est plus petite mais ses cheveux blancs magnifiques ressemblent beaucoup aux siens. Elle a les yeux rouges sang, pas les même que ceux d'Ilo,ils sont plus rouges. Elle porte un T-shirt blanc, une jupe bleue et des sandales noires. Malgré la chaleur, elle a un pull rouge, une écharpe et des gants en cuir. Sur ses cuisses pends une épée. Un loup énorme dors sur ses pieds. Et on voit quelque chose sous ses pattes. Chkoupi prend la parole :
-Voici Candy et Myzukiwa, mes conseillères.
Candy, la fille assise, nous dit bonjour avec un grand sourire tandis que Myzukiwa hoche la tête timidement.
-Les filles, voici Sorbet, Ilo et Aliona. Sorbet est l'informateur donc je vous parle depuis quelque temps. Et Aliona est une nouvelle. Si j'ai bien compris, elle n'est pas initiée.
Sorbet hoche la tête.
-Mais ça se passera ce soir.
Je réplique :
-De quoi ?
-Ton initiation. En attendant, Ilo t'apprendra les bases. répondit Chkoupi.
Ilo hoche la tête et m’entraîne dehors. Elle me guide vers un tronc et, en faisant un pas en le touchant, on se retrouve en bas. On continue d'avancer jusqu'à une clairière. Elle sort un couteau et me le tend. Je le prend et me met en garde. Un combat fait rage. Je perd plusieurs fois et, à chaque fois, elle me tend la main pour que je me relève. Au bout d'un certain temps, je commence à réussir à gagner et les combats durent de plus en plus longtemps. A la fin d'une défaite, je demande :
-Maintenant que je connais les bases du combat, j'aimerais pouvoir faire ce que je veux, ne pas utiliser que les armes, utiliser mon corps aussi.
-Bien sur. Le corps est une arme, il faut apprendre à s'en servir aussi.
Et les combats reprennent. Je gagne souvent mais je sais que c'est parce que Ilo n'a pas encore complètement récupéré. Quand le soleil commence à décliner, on rentre au camp. Je vais habiter dans la maison d'Ilo, dans sa chambre d'ami. Il y a un grand miroir dans la chambre. Je me regarde dedans. Mess habits sont bien amochées, mes cheveux châtains sont ébouriffés par le combat et j'ai des entailles un peu partout sur le visage et sur les jambes. Mes nez est devenu violet. Seuls mes yeux marrons sont intacts. Je m’installe dans mon lit e m'endors rapidement.
Un bruit de planche me réveille. Ce doit être Ilo qui marche dans le couloir. Elle pousse le rideau qui me sert de porte et reste figée dans un rictus étonné.
-Et ben ça alors ! Si je m'y attendais.
-Qu'est-ce qu'il y a ?
Elle me souris :
-Bon anniversaire.
-Comment tu le sais ? Je ne te l'ai jamais dit !
-C'est un anniversaire spécifique, les dix-huit ans pour nous. Regarde-toi dans le miroir tu va voir ce que je veux dire par là.
Je sors de mon lit et me dirige vers le miroir. Quand je vois mon reflet, je m'exclame :
-Mais c'est pas moi ça !
En effet, ce n'est plus a même personne qu'hier soir que j'ai sous mes yeux. Mes cicatrices ont disparues. Mes cheveux châtains sont maintenant violets, mes yeux aussi. Je ne porte plus mes vêtements déchirés mais un short noir au bouts violets, un T-shirt et un sweat-shirt à capuche noirs et des bottes noires. J'ai, à la ceinture, un couteau noir au reflets violacés et je peux apercevoir, au bout de mon lit, un arc noir et violet trop stylé.
-Je... Pourquoi je suis comme ça ?
Ilo s'approche de moi, son sourire malicieux sur les lèvres.
-Tu est maintenant l'une des nôtres. Tu est initiée.


Au moment où j'écris ces mots, il est 00:19h et nous sommes le 05/08/14. Je pars en vacances aujourd'hui. Je ne pourrais pas avoir internet là-bas et j'ai promis de poster ce chapitre avant de partir. C'est chose faite ! Désolé à ceux qui ont participé au concours et qui n'ont pas été choisis. Vous pourrez sûrement apparaître à un moment ou un autre dans l'histoire ^^.  J'éspère que ce chapitre vous a plu. Il est un peu plus calme mais je l'aime bien et j’espère que vous aussi Smile N'hésitez pas à poster un commentaire, ça me fera plaisir. (Je reviendrais fin août )
Des poutous pour tout le monde :coeur:
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IloSmily
J'aime beaucoup! Tu décris très bien le sentiment de la fatigue de la course. Même s'il n'y a pas vraiment de scénario pour l'instant, c'est un bon début. Il donne envie de découvrir qui est ce personnage, pourquoi il est poursuivi, quelle est cette pierre mystérieuse...
Hâte de voir la suite, ma Kikouchou <3
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Aliona Tma
Merci Ilo ^^
C'est ma première histoire et je voulais du suspense. A voir ta réaction on dirait qu'il y en a ! Je suis trop contente !
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Ta premiere histoire?! Eh bien, tu en lis des livres pour écrire aussi bien du premier coup...
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Lun 30 Juin - 13:20
Aliona Tma
Le dernier livre que j'ai lu il avais 1148 pages et je l'ai lu en 1 semaine ...
Si je te dit que je ne lit que pendant les récrés au collège et que je ne fait que ca de mes récrés. Ca fait combien de livres ? x)
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IloSmily
Hey! Moi aussi je suis une grande lectrice! Moi en une semaine je lis trois livres de 600 pages! Razz
(Moi je ne lis pas au collège, je lis la nuit dans mon lit, je préfere.)
Si tu lis un gros livre par semaine, et que 4 semaines = un mois, eh bien, depuis que tu sais lire, disons depuis tes 5/6 ans, tu as lu 480 gros livres. Je fais des calculs inutiles? Je sais.
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Mar 1 Juil - 21:53
Chkoupi
Très beau récit, la prologue est très intrigante, et il n'y a que 2 minuscules petites fautes,
Kikoulol a écrit:
Je sert les poings
et
Kikoulol a écrit:
je ne distingue à travers les feuilles que de rares et minuscules carrés de ciel au travers des feuilles.
et je peut te dire, que tu es une des seules personnes qui ne fait quasiment pas des fautes sur ce forum Smile
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Mer 2 Juil - 17:18
Aliona Tma
Chkoupi a écrit:
Très beau récit, la prologue est très intrigante, et il n'y a que 2 minuscules petites fautes,
La première faute, je l'avais remarqué par contre la deuxième ...  Very Happy
Après je pense que c'est normal que je fasse pas de faute pour deux choses : je lis tt le temps donc l'orthographe ''s'inscrit'' dans ma tête. La deuxième est que, comme ma mère, je... comment dire ? je me sens mal quand je vois une faute donc je les remarque facilement Smile
Merci de ton commentaire. Ça me fait vachement plaisir de voir que tu aimes mon histoire. Tu l'aime tellement que tu regarde si il n'y a pas de fautes *interprétation douteuse* ;p
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Mer 2 Juil - 18:33
Chkoupi
Kikoulol a écrit:
Tu l'aime tellement que tu regarde si il n'y a pas de fautes
Tout a fait :p !
Et pour les fautes c'est la même chose pour moi, dès que je lis quelque-chose je ne peut pas m’empêcher de remarquer les fautes, ça m'est venu aussi par la lecture
Secret *chuut*:
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Lielea
j'aime beaucoup le titre^^c'est tellement chiant de devoir en trouver un des le début, normalement c'est à la fin qu'on choisit mais bref....
En tout cas ça m'a l'air d'être bien parti (et t'inquiète je m'inspire aussi de livres...) , j'ai déjà envie de la suite! 
je comprends parfaitement cette envie de lire (perso je galère tirs les vacances parce que les livres que j'emprunte a la biblio sont tous lus après une semaine x)...
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Mer 2 Juil - 20:47
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Lielea a écrit:
j'aime beaucoup le titre
En fait je n'avait aucune idée ... xD Donc j'ai mis ca en attendant d'en avoir une

Lielea a écrit:
je galère tirs les vacances parce que les livres que j'emprunte a la biblio sont tous lus après une semaine
Je suis tellement pareil ! x)
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IloSmily
Chapitre 2:
Donc, la premiere partie ressemble énormément à "l'Autre". Même evenements, mêmes phrases à certains moments. Pareil pour une petite partie de la deuxieme partie. Mais ensuite, vers la fin, ca devient vraiment bon. Tu oublies un peu l'autre texte, tu utilise ta reelle imagination. La partie où elle pleure ses parents est très belle aussi.
C'est pour ca, essaye de rendre ce texte plus à toi. Plus tu t'éloigneras de l'autre, mieux ce sera.
Trés bon texte globalement. Hate de voir comment tu vas continuer.

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Jeu 10 Juil - 23:04
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Ilonounette a écrit:
Chapitre 2:
Donc, la premiere partie ressemble énormément à "l'Autre". Même evenements, mêmes phrases à certains moments. Pareil pour une petite partie de la deuxieme partie. Mais ensuite, vers la fin, ca devient vraiment bon. Tu oublies un peu l'autre texte, tu utilise ta reelle imagination. La partie où elle pleure ses parents est très belle aussi.
C'est pour ca, essaye de rendre ce texte plus à toi. Plus tu t'éloigneras de l'autre, mieux ce sera.
Trés bon texte globalement. Hate de voir comment tu vas continuer.
En fait pour la première partie, je voulais m'écarter au fur et à mesure de L'autre et pour ca et bien voilà... J'ai réussi à avoir les larmes aux yeux quand j'ai écrit le partie où je pleure >.<
Marchi beaucoup pour tes compliments et ne t'inquiette donc pas ! L'autre c'est fini normalement !
^^ Des gros poutous à mon Ilonounette d'amour !  :coeur: 
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Chapitre 0, 1, 2 et 3 lu ;
J'aime bien l'histoire est captivante et il y a beaucoup de suspens ^^
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Mer 16 Juil - 8:35
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Chkoupi a écrit:
Chapitre 0, 1, 2 et 3 lu ;
J'aime bien l'histoire est captivante et il y a beaucoup de suspens
Je suis trop forte ! J'ai réussis à faire lire mon histoire à Chkoupi ! Oh yeah ! ;p
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Continue comme ça petit poney Razz tu commence a faire des histoires plus intéressantes les une que les autres tu m'impressionne santa
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J'ai lu toute ton histoire d'un coup parce que c'est génial et j'attent la suite. Mais sinon j'ai beaucoup aimer les chapitres et t'as progression et trés visible surtout dans les combats et autres descriptions je trouve sa plus fluide aprés je pense que s'attarder un peu plus sur les sentiments serais pas mal (faut bien que je trouve quelque chose a redire sinon c'est pas drole Wink ) sinon j'ai bien aimer tout les chapitres je les ai trouver dinamique bien écris autant dans le style que dans la forme le vocabulaire est bien choisie ni trop relacher ni trop prise de tête bref j'esperre avoir été constructive
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Dim 4 Jan - 0:02
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J'ai lu que le prologue, mais à date c'est super génial! Tes descriptions sont super géniales, je me sens nulle comparée à toi. x.x (Est-ce que t'as d'autres trucs pour les descriptions) Tu écris super bien Very Happy
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Dim 4 Jan - 14:16
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Lilimyu ホープ a écrit:
J'ai lu toute ton histoire d'un coup parce que c'est génial et j'attent la suite. Mais sinon j'ai beaucoup aimer les chapitres et t'as progression et trés visible surtout dans les combats et autres descriptions je trouve sa plus fluide aprés je pense que s'attarder un peu plus sur les sentiments serais pas mal (faut bien que je trouve quelque chose a redire sinon c'est pas drole Wink ) sinon j'ai bien aimer tout les chapitres je les ai trouver dinamique bien écris autant dans le style que dans la forme le vocabulaire est bien choisie ni trop relacher ni trop prise de tête bref j'esperre avoir été constructive

Moi, justement, je n'aime pas trop cette histoire. Je trouve que je me suis vraiment améliorée depuid et donc je n'aime pas trop cette histoire. Si je sortais un nouveau chapitre maintenant, tu verrais vraiment à quel point je me suis améliorée depuis cette histoire.
Mais merci comme même ^^
Poutous :coeur:
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Dim 4 Jan - 14:22
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Coco_Panda21 a écrit:
J'ai lu que le prologue, mais à date c'est super génial! Tes descriptions sont super géniales, je me sens nulle comparée à toi. x.x (Est-ce que t'as d'autres trucs pour les descriptions) Tu écris super bien Very Happy

C'est vrai que, pour le prologue, je l'aime toujours autant ^^
Mais ne me juge pas sur les deux premiers chapitres, ce n'est que de la mémoire d'un livre dont on m'avait parlé.
Merci ^^
Poutous :coeur:
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Dim 4 Jan - 14:46
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En effet t'as beaucoup progresser depuis ça c'est clair mais elle est quand même plus que bien. T'étais déjà à un très haut niveau et je serais contente que tu sorte un nouveaux chapitres mais c'est ta fic ta décision en tout cas bien joué quand même c'est une très bonne fic selon moi. (Ha et juste pour mon plaisir personnelle tu vois j'ai toujours voulue faire ça *DEPUIS) (Aller je te taquine t’inquiète Wink )
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Lun 5 Jan - 2:46
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Tu écris trop bien!
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Mar 17 Mar - 16:59
Nyal27
Le seul mot qui pourrait qualifier ta fiction... c'est : GENIALE !!!!!!!
Nan mais sérieux elle est trop bien, je suis complètement immergée dans l'histoire !
Trop hâte de voir la suite !!! :coeur: :coeur:
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Mar 17 Mar - 18:22
Aliona Tma
Merci beaucoup ^^
Pour la suite, il va te falloir attendre parce que cette fiction est en pause. Si tu veux, j'ai une autre fiction en cours (Dans ma signature pour le lien).
Encore merci. Comme je n'aime plus trop cette histoire, je pense que tu vas adorer l'autre fic x)
Poutous sur toi :coeur:
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