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G(r7) froid. + Rando-Impro-Echec

Hache
Hache
Le Roi des Haches
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Localisation : Dans un monde formidable se situant dans mes rêves juste à côté du monde de psychopathe se trouvant dans ma tête.
Dim 23 Fév - 14:14
Hache
Besoin de partir. De se retrouver. Loin des humains, juste quelques temps. Pour se ressourcer.
J'ai terriblement besoin de me laver de ma frustration, ma colère, mon stresse et mes craintes.
J'ai besoin de la nature et de marcher. Seul. Au calme.


G(r7) froid.

(18/02/2020 – 20/02/2020)

Jour 1 :

Le Fromage que je suis arrive en Blablacar à Lodève vers quinze heure. On me dépose à la paroisse d'où je vois les balises à suivre. Évidement, je me perds dans la ville. Je ne sais pas du tout m'orienter dans les villes et villages. Rien n'a de sens. Si tu dois aller devant à droite, parfois il faut que tu tourne à gauche. Bref, je réussis, guidé par des habitants, à trouver le vrai début de ma randonnée.
Je ne sais pas combien pèse mon sac mais il ne me paraît pas très lourd. Il doit certainement faire douze kilos à peu près.

La première demi-heure, ça monte beaucoup mais c'est supportable. Ce n'est rien comparé aux dénivelés du Gr10. Ensuite, tout le reste du chemin sera relativement plat.
Le soleil brille et j'ai chaud mais je ne fais pas l'erreur d'avoir mis trop de couche de vêtements cette fois. Cela dit, je me dis que je n'aurais peut-être pas dû emmener autant de vêtements chaud et une couverture avec moi.

Je fini vite par dépasser Soumont mais je ne marche pas longtemps avant de décider de m'arrêter à un endroit qui me semble bien. Je suis en pleine forêt et j'installe ma tente sur le côté d'une route de terre. Il y a un ruisseau qui passe et c'est ce qui m'a décidé. Il est dix-sept heure trente et le soleil commence à partir.

/!\ Règles.:

Plus tôt, j'avais tord. En effet, le soleil emporte la chaleur avec lui et le froid tombe avec la nuit. J'ai bien fait de prendre mes précautions, je ne regrette pas.
Dès dix-huit heure trente, il fait trop sombre pour lire alors je m'ennui vite. Rajoutons à cela que j'entends des coups de feu. Je déteste les chasseurs. Je me couche tôt, une heure plus tard.

Aux alentours de minuit, je me lève pour uriner. Et je découvre à quel point les étoiles sont sublimes. Il y a peu de pollution lumineuse et on les voit bien. Elles sont si nombreuses qu'elles se touchent et brillent fort d'un bleu de diamant. C'est un beau spectacle à admirer. Et c'est devenu si calme, il n'y a plus un bruit. Et en dehors du ciel étoilé, je ne peux rien voir. La lune est absente, le noir est total.

Jour 2 :

J'ai passé une nuit correcte mais j'ai quand même eu un peu froid. Rien d'insupportable. Cette couverture était une bonne idée et mon nouveau tapis de sol fait bien son travail. Il est plus basique puisque non gonflable mais ça le rend plus fiable. Lui au moins, il ne risque pas de fuiter et me lâcher au beau milieu d'une randonnée.

Je me lève donc à sept heure trente, avec le soleil. Je met une heure à décoller.

En à peine un quart d'heure de marche, je suis à Fozières. Le chemin était très simple.
Je n'ai rien à dire, c'est un petit village très simple comme l'était Soumont. De toute façon, je n'aime pas les villes et villages alors je ne m'y intéresse guère et ne m'y attarde pas.

Après, le chemin monte un peu. Mais puisque ce n'est que de la forêt, j’apprécie beaucoup. Une branche d'arbre abîme un peu mon tapis de sol qui dépasse de mon sac tant le sentier est étroit. Ce n'est pas grave du tout.
Contrairement à ce qu'avait annoncé la météo, il y a beaucoup de nuages. J'espère qu'il ne va pas pleuvoir.
Durant une pause vers midi, un avion de chasse passe pour déranger le calme et réveil le vent. Il ne fait pas chaud aujourd'hui.
Mais la vue est belle. Le coin n'est pas aussi impressionnant que le sont les points de vues des Pyrénées mais une forêt est toujours belle et pleine de charme.

Ensuite, en suivant les routes de terres puisque qu'il n'y a que cela et pas de sentier, j'arrive au col du Jouquet à 769 mètres d'altitude. Je suis donc à 12,5 kilomètres de Fozières et La Vacquerie est dans 2,5 km.
On est l'après-midi et sur tout ce chemin, je n'ai rencontré que deux hommes. Ça fait du bien de ne pas voir de monde.

À La Vacquerie, les maisons semblent presque toutes barricadées pour des raisons que j’ignore. Je trouve cela étrange.
Une dame me parle, me surprenant et me sortant de mon esprit. Elle s'étonne que je sois seul et me dis qu'il va faire mauvais. J'espère qu'elle se trompe. Et blablabla c'est dangereux blablabla je suis courageux. Bon, elle n'est pas méchante mais trop de monde me disent toujours la même chose. C'est redondant.
En plus d'être moche, ce village ne possède aucune source, comme les précédents. Tant pis, je devrais avoir assez d'eau normalement.

Après le village, c'est une route goudronnée que je dois suivre. C'est moche, chiant et surtout, ça fait plus mal aux pieds que le reste. Mais cette route se transforme en route de gravier puis de terre puis d'herbe et de boue. Je suis entouré de pâturages.
Ensuite, je rentre dans un « enclos ». Il est tellement grand qu'à titre personnel, j'appelle ça un pays.
Je suis au bout de ma vie, j'ai marché presque vingt kilomètres, j'ai besoin de m'arrêter et terminer cette journée mais je ne peux pas planter ma tente dans un enclos. Il faut que j'en sorte. Il se met à pleuvoir. Je veux un endroit où me poser et faire un feu pour manger chaud et me réchauffer.

Après avoir traversé un hameau et un second enclos, je décide de m'arrêter. Je suis à nouveau sur une route goudronnée et elle continue très longtemps. En effet, l'endroit est très plat et je constate qu'alentours, hormis des terrains de chasse gardée (je déteste les chasseurs), des pâturages et des hameaux, il n'y a plus rien. Pas de montagnes, pas de forêt. Bref, rien qui en vaille la peine.

J'installe donc ma tente dans un coin d'herbe juste à la sortie de l'enclos en bord de route. C'est donc un endroit où je ne peux pas faire de feu. Si encore c'était tout près du terrain de chasse gardée d'en face, je le ferais. Là où je pense que c'est bien d'embêter des chasseurs, ça ne l'est pas d'embêter des fermiers. Le lieu n'est pas à l'abri du vent et est jonché de cacas de chèvre ou mouton, je ne suis pas sûr.

Encore une fois, le temps se rafraîchi à mesure que le soleil part. Vu comme il faisait déjà froid la journée, je crains le pire.
Il y a une bergère qui passe. Elle suit son troupeau de mouton en voiture. On échange quelques mots. J'aurais donc parlé à deux humains aujourd'hui.
J'entends également des coups de feu venant du terrain d'en face. J'espère que ni moi ni personne d'autre(animaux compris) ne va mourir. (Je déteste les chasseurs).

À dix-neuf heure, je n'ai plus rien à faire hormis trembler de froid. Le soleil est entièrement couché.

Jour 3 :

J'ai eu froid mais j'ai quand même réussi à dormir.
Cela dit, en constatant, au réveil, que l'herbe et la toile de ma tente sont gelés, je me dis que je n'ai pas eu si froid.
En rangeant mes affaires, ma vue se brouille et mes oreilles sifflent. Je me sens mal. Je m'assied et attends un peu avant de reprendre. Très vite, ça va mieux.
Mes doigts n'apprécient pas ce rangement, ils sont gelés les pauvres.
Je décide de mettre fin à cette randonnée. Le chemin n'est plus intéressant du tout et j'aime mieux écouter mon corps surtout quand il me dit que ça ne va pas.
Je fais du stop jusqu'à Lodève d'où je peux rentrer chez moi en bus. Le stop dans ce coin perdu est facile. Une voiture égale à un arrêt.

Et ainsi s'achève la randonnée d'un Fromage qui tomba malade juste après.


Bonus : Rando-Impro.

(15/01/2010-16/01/2020)

Jour 1 :

Je suis Fromage et impulsif ! Je décide de partir en randonnée dans le Vercors sans rien préparer ; pas de carte, pas d'itinéraire précis. Pour ce faire, je décide d'y aller en stop parce que les autres transports étaient trop chers.

C'est donc vers onze heure que je commence à lever mon pouce en bord de route. Quatre voitures ce sont arrêtées et le quatrième conducteur se nomme Yassin et il va jusqu'à Nîmes.
Finalement, nous discutons beaucoup et, inspiré par mon envie de liberté, il sèche sont travail et m'emmène à Voiron qui est une destination qui me convient parfaitement puisque juste à côté du Vercors.

Évidement, je ne connais rien de Voiron et m'y perds une bonne heure mais je trouve des balises de Pr (les jaunes) près de la Cathédrale que je voyais depuis le début. Je les suis.
Le sentier est assez chouette et l'endroit est joli mais ce n'est clairement pas la « pleine nature ». Parfois je me dis que je préférerais vivre sur la terre si l'humanité n'avait jamais existé.
La marche est facile mais je fais une erreur de débutant. En effet, j'ai mis trop de vêtements et je transpire.
À peine entré au parc de la Chartreuse, je suis obligé de m'arrêter car le soleil se couche et que je commence à ne plus rien voir. Il est très déconseillé de marcher en forêt la nuit, on peut facilement tomber.

Il est donc dix-huit heure lorsque j'installe ma tente sur un sol de pierres, branches et feuilles mortes penché. Et à ce moment, j'ai la très mauvaise surprise de découvrir que mon tapis de sol qui était auto-gonflant, a une fuite. C'est l'air qui sert à isoler du froid. Avec cette fuite, il est donc complètement inutile. Il n'isole plus rien.
En plus, le froid tombe et le vent se lève. Le sol est glacé.

Jour 2 :

Cette nuit fut, sans surprise, un vrai calvaire. Le sol était glacé au point de me faire mal. Et ce n'est pas étonnant puisqu'il a gelé durant la nuit.
Mes vêtements mouillés par ma sueur n'ont pas séché et pire ; je n'ai pas pu les utiliser pour me réchauffer.
J'attends, grelottant, le levé du soleil qui prend son temps. Dès que possible, je me lève, range tout et fait demi-tour. Je ne peux pas continuer sans tapis de sol et avec aussi peu de préparation.

C'était une mauvaise idée mais ça m'a donné une bonne leçon. Les randonnées, ça se prépare !
Certes, pas des mois en avance comme certains veulent le faire croire. Néanmoins, il ne faut pas tout improviser pour autant.

C'est donc grâce à cet échec que Fromage gagna un peu en expérience.
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