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Mini-rando avec Lilou

Hache
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Le Roi des Haches
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Mer 8 Juil - 11:43
Hache
Mini-Rando avec Lilou

Je suis Fromage et je décide de partir en randonnée. Je travaille et je déteste ça. J'ai besoin de partir, de marcher, de profiter de la vraie vie. Bref, de m'évader dans la nature.
Je compte aller au refuge de la tanyarède dans les Albères pour y dormir. C'est un endroit que je connais bien, je ne prends donc aucun risque. Il vaut mieux puisque j'en prends un en y allant avec une novice. Elle a de l'énergie mais peu d'endurance. Elle n'est pas très douée et a parfois besoin d'aide.
En effet, je n'y vais pas seul mais avec Lilou. C'est un peu comme ma petite sœur. Sauf que c'est un chien. Un petit Shi Tzu de sept ans. Avec ses six kilos, elle n'impressionne guère. Sans parler que parfois, son pelage gris la rends difficile à distinguer avec la pierre.
Elle est a la moitié de son espérance de vie. D'après le vétérinaire, sa santé est exemplaire mais cela ne change pas le fait que c'est un chien d'appartement, pas un compagnon d'aventure.
Lorsque je vais marcher avec elle pour des petites balades de trois ou quatre heures sous le soleil (caniculaire), elle est au bout de sa vie. Ça lui ai déjà arrivé de juste s'arrêter sans vouloir continuer. On a dû la porter !

Néanmoins, aujourd'hui il fait très nuageux. La température atteint quand même les vingt-cinq. Le temps est idéal pour elle !
Nous partons de Laroques-des-Albères vers dix heure trente. Dès que nous arrivons au pied de la montagne, qu'il n'y a plus de risque de croiser une voiture, je retire la laisse de Lilou. C'est bien plus agréable pour nous deux. Et puis, elle suit correctement. Elle n'obéit certes, pas toujours très vite à l'ordre « au pied » mais elle déteste être seule et si je m'éloigne trop, elle accourt le plus vite possible. Elle obéit à l'ordre « stop » et elle reste en général sur le chemin.

Au début, nous croisons un couple de marcheur suisses et leurs trois gros chiens. Lilou en a peur donc les fuit. Par contre, elle adore les humains et lèche la dame qui l'a appelé à elle.
De tout le chemin, on ne croise qu'un couple, avec qui on n'échange pas un mot, qui va jusqu'au dolmen. Ce lieu est à mi-chemin du pic. Nous les dépassons et on ne les retrouve pas malgré notre pause pas loin du dolmen à midi et demi pour manger.
D'après mes estimations, nous devrions arriver au refuge entre quinze et seize heure.
Je mange un sandwiche au fromage et donne un bout de pain à Lilou qui le mâche puis le recrache.
Ai-je omis le cocasse détail que c'est une princesse ? Parfois, quand je lui ordonne de venir au pied, elle lève la tête pour me signifier qu'elle a compris puis se remet à renifler la touffe d'herbe et m'ignore complètement. Si ce n'est pas de l'insolence ça !

Après cette pause bien mérité, nous repartons. Je sue énormément alors j'en fais plusieurs petites pour boire. À chaque fois Lilou en profite pour se coucher et haleter.

Le chemin se passe sans encombre. Jusqu'à ce qu'on soit bien enfoncé dans la forêt. Alors, Lilou (normalement sur son dos) entre ses pattes et met ses oreilles en arrière. Bref, elle a peur.
Elle a le bon réflexe de se coller à moi. Je me demande ce qu'il se passe alors j'écoute et entends des bruits de pas. La tension transmise par Lilou m'inspire aussi la peur et je la prends à bras. Je continue à écouter, en alerte. J'entends donc que les bruits de feuilles mortes écrasées sont accompagnées de « groink groink » et je vois, à quelques mètres de nous, des marcassins. Deux. Je ne bouge plus et mon cœur bat la chamade. Ils sont trop proches de nous et si leur mère voit ça, elle ne va pas être contente et risque de nous charger pour protéger ses très chers petits.
Mais je ne vois ni n'entends de sanglier adulte. Les bébés nous sentent et fuient.
Quant à moi, je m'éloigne du chemin sur lequel j'étais (les sangliers n'aiment pas qu'on soit sur « leurs » chemins) et me met un peu en hauteur pour observer.
Au bout de quelques minutes à ne plus rien entendre et voir, je crie des « Hey ! » pour faire fuir les éventuels sanglier avant de me retrouver nez à groin avec l'un d'entre-eux qui serait alors aussi surpris et effrayé que moi et qui pourrait attaquer en conséquence.
Cela fait, je reprends ma route en continuant à faire du bruit. Normalement, comme cela je ne risque plus rien. Néanmoins, je garde Lilou dans les bras encore un peu. Là où pour moi ça serait très douloureux, pour elle ça serait fatal.
Je fini par le reposer au sol. C'est qu'elle fini par peser son poids. Je lui remet la laisse que je garde courte pour qu'elle soit presque collée à moi. Comme ça, je peux la protéger vite et facilement. Je dois la tirer car elle ne veut pas avancer à cause de la peur. C'est une princesse trouillarde.

Une fois sortis de la forêt, la tension est complètement retombée et Lilou n'a plus peur. Le danger étant écarté, je la libère à nouveau.

Nous arrivons ensuite à la source juste avant le refuge. J'y fais le pleins d'eau et lave Lilou qui a préféré aller et boire dans une flaque de boue stagnante (Aucun instinct de survie).
Ensuite, nous atteignons le refuge. Il est quinze heure dix et il n'y a personne. J'en suis content, j'ai besoin d'un peu de solitude.
Je récolte du bois pour faire un feu ce soir et cuir du riz pour mon repas. Lilou me suit partout. Je ne pense pas qu'elle comprenne ce qu'on fait ici et qu'on va y dormir. En effet, dès que je me dirige vers le chemin d'où nous venons, elle y court avec joie comme si on allait rentrer maintenant. On a mis quatre heures trente pour venir, hors de question de faire demi-tour aujourd'hui. On aurait le temps mais je n'en ai pas envie.
Alors que je profite du calme pour lire Latitude Zéro de Mike Horn, les mouches me harcèlent. Elles sont une quinzaine à me tourner autour ! J'ai retiré mon t-shirt pourtant.
Je rentre dans le refuge et en profite pour donner à manger à Lilou. Elle dévore ses croquettes d'un coup.

Plus tard, vers dix-neuf heure trente, un groupe de six randonneurs arrive. Lilou leur aboie et grogne dessus. Elle n'avait jamais fait ça avant. J'ai un peu honte de son comportement.
Ils vont à l'arrière du refuge. C'est le sommet et c'est une plaine d'herbe. On a une belle vue sur la vallée espagnole et il y a quelques endroits assez plats.
Je les rejoints avec Lilou qui va leur réclamer des caresses amicalement. Son caractère habituel en sommes.
Ma théorie est qu'elle considère le refuge comme son territoire et qu'elle le défend.

Je retourne au refuge et tente d'allumer le feu mais j'échoue lamentablement. C'est la première fois que ça m'arrive. Tant pis pour moi. Je mange des petits-pois en conserve et une gaufre au sucre. J'ai encore faim.
Les vaches investissent les alentours du refuge. Je reste dedans avec Lilou qui leur aboie dessus. Six kilos contre six-cent. Heureusement que Lilou est une peureuse et reste loin bien à l'abri. Cela dit, je suis presque sûr que si quelqu'un rentrait dans le refuge, elle ne ferai rien. Elle n'a rien fait quand l'une des randonneuse est rentrée pour changer de haut. (Mouillé par sas transpiration, elle avait froid.)
Je passe la soirée avec le groupe. Lilou les apprécie. Elle s'endormira même sur les genoux de l'une d'eux la nuit autour du feu de camp qu'ils ont allumé.

Nous allons nous coucher un peu avant minuit. Je suis seul avec Lilou dans le refuge. Elle dormira en boule près de mes genoux sur mon sac de couchage. C'est presque comme à la maison. Ça ne me change pas, je dors toutes les nuits avec elle.
Dès qu'un des randonneurs faisait trop de bruit elle grognait. Par contre, les souris là elle s'en fichait complètement.

La nuit se déroule très bien. J'ai bien dormis.
Au réveil, il n'y a plus que nous deux. Je me prépare et nous redescendons sans encombre du tout.
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