La fin d'un voyage

Adieux Sukoshi ...

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Dès que je me lève je sens que quelque chose ne va pas. Quelqu'un est triste... quelqu'un que je connais bien. Très bien. Pas assez encore. Pas assez.

Je me lève; mais mes pieds flanchent, je trébuche et c'est le sol qui m'accueille. Que s'est-il donc passé pour que mon instinct éveille tant de mal en moi? Et ce n'est que le commencement du malheur, je le sais déjà. Le sens qui bat dans mes veines, accélérant le rythme effréné de mon cœur me le dicte mieux que n'importe quel cris. Je dois savoir, maintenant.

A nouveau je me met debout, avance vers la porte. Mes doigts, fébriles, cherchent la poignée... je glisse dessus, finit par ouvrir. Je franchis la porte et, quand je sens un coup d'air, je m'élance. Je sort de la base, vois les oiseaux tranquilles dans les arbres ; tout semble normal. Et court. Je ne peux plus m'arrêter maintenant. L'herbe défile sous mes pieds, le vent gifle à mes oreilles, mais je ne m'arrête pas. Je sens l'odeur de l'eau toute proche... Je sais ou aller. Je le sens au fond de moi, tout à coup, mais je ne peux pas encore y croire. Je ne veux tout simplement pas y croire.

Et soudain, je la vois. Là, en haut de la falaise. Une petite forme, cette fille qui se disait folle ne rit plus. Elle est trop loin déjà. Je veux l'appeler, la retenir. Je sais déjà que c'est trop tard, mais pourquoi ? Qu'est ce que j'ai mal fait ? J'accélère et, un instant, la perd de vue. Un instant de trop.

Je te vois encore, tu sais. La, toute proche, debout, de dos. Je voyait tes cheveux danser dans le vent autour de toi. Tu avait un monde de trouble à tes pieds, cet océan dérangé qu'est notre univers. Mais c'est vers le ciel que se portait ton regard de glace, petite poupée. Tu regardait le ciel et il te souriait. Il s'étendait au dessus de nous, sans fin de sa couleur brillante de liberté bleue.

Je trébuche, me rattrape.
Tu trébuche, dérape.  
Je lève les yeux, désespérée.
Tu lève les yeux, sereine.
Je veux crier mais aucun son ne sort de ma gorge.
Tu veux sourire une dernière fois pour nous, mais tu ne peux pas.
Alors je tends ma main, et te cherche une dernière fois.
Alors, tu tends ta main et laisse ton dernier adieux.

Nous nous sommes rencontrées sur une mélodie semblable de nos cœurs joués en harmonie, comme tans d'autres. Je t'aimait. Ta jumelle aussi, tu l'aimait énormément. Tans d'amis inconnus, aimés pourtant. Ici, en ce lieux, nous sommes tous égaux, et tous nous pouvons ensemble partager tant de choses... Ici, nous sommes reliés au monde. Ensemble.

Tu était avec nous et tu souriait toujours. Un grand sourire qui réchauffait nos cœurs. Et tu nous aimait. Et nous t'aimions, comme seuls des amis qui se connaissent par delà les frontières, le temps et la distance. Nous sommes tous des âmes du grands flux, et nous tournons dans les tourbillons de la vie, en luttant pour garder la tête haute... Tous égaux.

Soudain, je ne vois plus clair. Les larmes coulent sur mes joues, et par petite goutte disparaissent dans l'herbe sous mes pieds. Je suis à genoux, ma main encore tendue vers toi, mais tu n'est plus là. Je te cherche, une toute petite trace de la fofolle que tu était, de la petite poupée. Rien. Pas même une vague en bas, pas même un de tes sourires dans la mer. Tu as disparu, pour toujours.

Puis je lève les yeux, et le vent qui, à ce moment me traverse de part en part m'apporte cette réponse que j'attendait. Tu est là, quelques part dans le ciel. Car nous voyons tous les mêmes étoiles, ou que nous soyons. Ainsi nos rêves sont liés et je sais que tu vivras les tiens, petite poupée.

Soudain je sens sous mes doigts la texture caractéristique du papier. Ton dernier message, ton adieux. Maintenant, je ne peux plus empêcher mes larmes de couler, telles des perles de tristesse qui soulageront le malheur.

Nous n'oublieront jamais tes 1000 messages d'amour, et tu ne nous oublieras pas nous plus, je le sais. Car, ou que tu soit, nous seront près de toi. Nous avons tous un côté sadique, c'est le noir. Et un côté doux, c'est le blanc. Tu auras dans ta vie noire aussi beaucoup de blanc.
Ou que tu soit, je te souhaite que tu bonheur.



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Voilà les amis, c'était mon petit OS obligé pour Sukoshi qui nous a quittés, comme d'autres, et des nouveaux viendront tenir leurs place laissé vides. Mais nous ne les oublieront pas, alors je vous invite à poster à la suite vos adieux à ceux qui partent si loin de nous... Bisous, Raikya.

elle étais une amie pour moi aussi elle est partie sans savoir pourquoi mais je respect son choix je ne t' oubliais jamais ma folle préférè ma Sukoshi que je nem et que je nemerais toujours

Elle est.... partie? Je n'étais pas au courant, mais elle me manqueras, avec ses folies, ses blagues... Avec tout. Ton OS m'a fait verser quelques larmes et il est très bien écrit. Je m'ennuierais aussi des ses hilarantes fictions... *pleure*. 1000 messages. Elle sera toujours dans nos cœurs! ♥

Merci n_n

Ceci... Ceci est mon dernier commentaire. Et j'ai bien choisi l'emplacement. J'avais les larmes aux yeux en liant cet OS. J'avais le goût de pleurer. J'ai encore le goût de pleurer. Les larmes me montent encore aux yeux. Je... Je ressemble à un monstre de vous laissez ainsi. Mais je sais que c'est pas le cas.

Je vous nem fort. Je pensait pas que tant de monde tenait à moi... Je veux dire au point d'écrire un OS sur moi... Je... Je suis heureuse.

Heureuse et triste à la fois. C'est vraiment étrange comme sentiment. Ce sentiment... Si bien et mal à la fois.

Je vous nem beaucoup. Je crois que je vais prendre un peu de temps pour voir mes MP (j'ai des notif a propos de ça... -,-') et d'y répondre. Je vous nem.

Je te nem fort ma Rai. Je penserai toujours à toi. Toujours. Les gens du forum seront toujours dans mon coeur.

Et maintenant, merci. Merci pour tout...