PDV Luni
On avançait lentement dans les souterrains. Soudain, j’entendis des voix. Je plaquais Asallé contre le mûr et lui fis signe de se taire. Les voix venaient de la salle d’à côté. Je reconnus celle de l’assassin, et une autre jamais entendue, sans doute de femme.
-Vas me chercher 13 pierres d’immortalités montées au maximum.
-Au maximum ?
-Tu sais très bien que les pierres ne servent pas qu’à rendre immortel, qu’elles servent également à faire obéir, ainsi, tu es la seule qui est une pierre d’immortalité au minimum, ce qui te laisse une liberté totale de tes mouvements. Plus on monte la puissance, plus on restreint les porteurs à l’emprise de leur maître. Mais tu le sais déjà, alors pars.
-Mais ils n’étaient pas 15 ?
-Les deux filles que j’ai mis à part ont un cerveau différent. Elles ne réagiront pas de la même façon à la pierre. Il vaut mieux ne pas tester. Je les tuerais si elles ne se sont pas échappées. Dépêche toi avant que je ne perde patiente.
-Oui, maître.
On se mit à couvert dans une cavité du mûr.
-C’est pour ça qu’on était si peut surveillées ?
-Je pense. Il faut absolument trouver les autres avant qu’ils ne leurs mettent les pierres !
J’hochais la tête. On continua à avancer dans la pénombre du tunnel. On vit alors une pièce sombre gardée par un wither skeletton. Je fis signe à Asallé et on le tua d’un même geste. On entra dans la pièce et on trouva des armes. Il me semblait que les avais déjà vues quelque par.
-Et, mais ce sont les armes des autres !
-Comment on va faire pour toutes les transporter ?
-J’sais pas, mais je reprends déjà mes armes en tout cas moi.
J’attrapais mon arc et mon carquois et les fis glisser dans mon dos. Asallé fit de même avec les siens.
-Je propose de laisser leurs armes ici.
-Hein ?
-Réfléchis, Luni ! Si on prend leurs armes, on sera ralentit, onr eveidnra les chercher quand ils seront là !
-Tu te vois venir dans ce couloir à 15 ? En plus on aura surement des gardes à nos trousses.
-Mouai…
Alors qu’on allait partir, une fille avait une pierre s’approcha de nous. Elle était en robe, avait de longs cheveux bruns et rouges et ses yeux bleus étaient rivés sur nous. On sortit nos armes. La fille semblait avoir notre âge, mais elle restait une ennemie tout de même.
-Je me nomme Pitit.
-Ton nom n’a pas d’importance puisque tu es notre ennemie. Mais tu dois être sous l’emprise de ton maître, au vue de la pierre à ton cou.
-Non. Je peux vous faire confiance ?
Je regardais Asallé, incompréhensive. Nous faire confiance ?
-Si je vous dévoile qui je suis, je pourrais venir avec vous ?
-A voir.
La fille sembla hésiter, puis elle arracha d’un coup sec la pierre et son cordon.
-Il y a un moment déjà, ma pierre a été abimée. L’assassin ne le savait pas. J’exécutais ses ordres par peur. Il ne s’est jamais douté de rien. Je suis au service qui s’occupe de tester les nouveaux arrivants de la prison. On regarde si ils sont compatibles à la pierre. J’ai trafiqué vos résultats pour qu’il pense que vous ne pouviez pas lui obéir. Il y a crut à merveille.
-Pourquoi as-tu fais ça ?
-Je voulais m’enfuir, mais je savais que si je le faisais seule, ça ne servirait à rien. J’ai attendu que vous veniez. Je peux venir avec vous ? S’il vous plaît.
Ses yeux étaient implorants. Alors que j’allais lui répondre, Asallé le fit.
-Qui nous dit que l’assassin ne t’a pas dit de nous piéger ?
-Réfléchis, Asallé. Elle a arrachée sa pierre, elle ne peut donc plus lui obéir. Moi je serais plutôt pour. Elle connaît ces souterrains, on pourra donc mieux se repérer et trouver les autres.
-C’est d’accord, mais gare à toi si tu nous trahis.
La fille hocha la tête. On reprit notre chemin vers nos amis, guidées par Pitit.
PDV Funina
J’avais un horrible mal de crâne. J’ouvris les yeux, et des points noirs dansaient encore dans mon champ de vision. Quand ils se dissipèrent, je vis les tous els autres, hormis Asallé et Luni, assis dans la même salle en métal que moi. Frigiel était devant moi, il avait l’air inquiet. Il n’avait pas l’air blessé, ce qui me rassura. Mais le fait qu’il soit si proche de moi me fit rougir. Il soupira quand il vit que j’avais ouvert les yeux. Il s’était inquiété pour moi ? Il me caressa la joue. J’avais extrêmement chaud, ce qui devait signifier que j’étais devenue plus rouge encore d’une tomate.
-J’ai eu peur pour toi, tu ne te réveillais pas.
Avant que j’ai pus répondre, il prit mon visage entre ses mains et m’embrassa. J’écarquillais les yeux, surprise. Mais ça faisait tellement du bien, ça me permettait d’oublier la douleur de ma jambe, et j’avais l’impression que nous étions tous els deux, rien que nous, sans les autres, seuls en amoureux. Il retira ses lèvres des miennes, et je vis l’expression gênée de Valentine et Nizzy, mais je n’y fis pas attention. Je te nais les mains de Frigiel et le regardais dans les yeux.
-Je t’aime.
Comme pour me répondre, il recommença de m’embrasser. Bien sûr, Siphano, en rabat-joie qu’il est, ce crut obliger de nous interrompre.
-Je sais que j’interromps sans doute un merveilleux moment pour vous deux, mais je vous rappelle qu’on est enfermés.
Frigiel lui lança un regard à la fois méprisant. Léo rigola.
-Ce n’est pas parce qu’Asallé n’est pas là que tu dois être jaloux d’eux.
Siphano détourna la tête. Je me retins d’éclater de rire. Il renchérit.
-Tu crois qu’on ne t’a pas vue, avec Kamia, quand tu t’es réveillé et qu’elle était encore sonnée ?
Là, ce fut Léo qui rougit, ainsi que Kamia qui se tourna vers la porte de la salle. Nous n’étions pas attachés, c’est ça qui était bizarre. De toute façon, on ne pouvait pas sortir. Comment allions-nous faire ?
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Et vilà, je vous nem ♥
A demain pour le chapitre 12! :p
bezou ♥