Alice (ex membre)Sadique Débutant Zodiaque : Messages : 495
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Localisation : Dans le monde des rêves
| Mer 24 Sep - 11:30 Alice (ex membre) Je me réveillais en sursaut, après avoir fait se terrible cauchemars. Des gouttes de sueur coulant le long de mes tempes, se cauchemar qui me hante depuis le début, le début de la fin de ce monde... Dans la petite chambre d'orphelinat que je partageais avec quelques-unes de mes amies, la lumière était très faible, dût au faite que l'on soit en hiver et que le soleil se lève plus tard. Les autres filles dormaient encore, alors je me levais à pas de loups sur le parquet grinçant, le papier peint de la pièce était à certain endroit fissuré, et malgré le grand froid, nous n'avions le droit qu'à une petite couverture en lin. J'ouvris la porte en bois et me retrouvant dans le couloir, fis le moins de bruits possible. Malgré que le manoir qui servait de refuge aux orphelins était en piteux état, il avait un certain charme. Le manoir de St Blanche de l'hiver se trouve aux bords de la mer, sur une belle plage de sable blanc, de dehors comme d'intérieur le bâtiment n'est pas très joyeux. Des murs de pierres noirs, recouvert de vignes dont les raisins avaient la plus douce des saveurs, à côté de l'orphelinat il y avait un grand cimetière, pas très gais je dois l'admettre. Depuis l'ouverture, tous les orphelins qui mourrait se retrouvait ici, surtout maintenant que la fin du monde approche. On ne trouve pratiquement plus d'eau, de nourriture, et de médicament. Ici on fait avec les moyens du bord, nous avons un grand potager, un puits pour l'eau et des réserves de bandages et de désinfectant. En ville les gens s'entretuent pour survivre, ils me font penser à des sauvages, on est pourtant au XIXème siècle. Plus précisément, aujourd'hui le 24 décembre 1858 la veille de Noël. Un Noël qui ne risque pas d'être joyeux, depuis 1ans maintenant, le monde touche à sa fin. Des volcans rentrent en éruption, des ouragans et des tornades détruisent des villes un peu partout et nous sur notre petite plage de sable, nous prions pour survivre. Nous ne prions pas dieu, notre orphelinat est un des seules qui soit laïque, non nous prions la terre pour quelle arrête son massacre qui tue des innocents par millier. En descendant, j'entendis des bruits dans la cage de l'escalier, je retins un petit rire en reconnaissant les voies qui provenaient dans dessous de mes pieds. Des voies qui lâchaient des petits «Je t'aime» ou encore «Quoi qu'il arrive je serais toujours à tes côtés», je descendis donc et me dirigeais vers la petite porte secrète aux niveaux de l'escalier, cachée par un petit rideau rouge en bien piteuse état. Je l'ouvrais laissant place aux deux amants, l'une rouge de honte, son partenaire laissant s'échapper un petit rire. «Y a des chambres pour faire ça Manon, lui dis-je en rigolant. -C'est pas drôle Alice», me dit la jeune fille. Elle avait des cheveux mi- longs bruns foncés, légèrement ondulés, et deux yeux très foncés, presque noir. «Qui te dit qu'on a fait quelque chose en plus ? reprit le garçon retenant ses rires pour éviter les coups de coudes de son amoureuse. -Peut être ton grand sourire et tes yeux pétillant ? Ou encore le fait que tu es quelque trace de transpirations sur tes tempes et ton cou. Lui répondis-je en pointant les endroits concernés. -Ta gagner cette manche, Sherlock. Continua-t-il toujours en pouffant de temps en temps. -Merci petit mouton.» lui dis-je pour plaisanter. Là ce fut Manon, qui se mît à rire, nous l'appelions comme ça à cause des boucles rousses qui ornaient sa tête, il avait aussi des yeux bleus. «Mais euh ! Le mouton il a un prénom ! S'exclama-t-il. -Désolée mon p'tit Lucas c'était trop tentant, repris-je en rigolant toujours, Je vais chercher de l'eau pour le déjeuner je reviens. Je pris donc un châle, un seau et me dirigeât dehors. Il faisait extrêmement froid, et je fus surprise en découvrant au pas de la porte, un petit panier d'osier ressemblant à un couffin. Je posai mon seau sur le sol et pris le panier dans mes mains et souleva la couverture, dans le couffin un bébé, oui un bébé. Mais il avait un couteau de cuisine enfoncé dans le cœur et une lettre posé à ses côtés. Le fait de voir ceci ne me fis presque rien, je voyais des morts tous les jours, même si voir un nourrisson ainsi massacrer me faisait avoir des haut le cœur. Je pris la lettre, sur l'enveloppe il avait marqué " Pour Alice de St Blanche de l'Hiver" une lettre pour moi. Une menace de mort ? Peut-être. Ou bien encore juste un imbécile qui voulais me faire peur. En tous cas quel beau cadeau de Noël... Je l'ouvrir avec un petit stresse et m'assis sur le palier, le couffin à mes côtés, puis dans ma tête je me mis à lire: "Chère Alice, Aujourd'hui, en ce jour de Noël, je t'offre l'âme de cet enfant, qui à partir du moment où tu retiras se couteau, contrôleras ton esprit. Quoi que tu fasses tu seras obligé de tuer, même tes meilleurs amis, surtout tes amis. Tu tueras pour survivre, pour être la reine du monde, et tous ceux qui t’arrêteront dans ta mission seront foudroyés, explosé, brûlé. Alors Alice tu devras tuer, tuer jusqu'à ce que tout le monde te respecte. Signé ton ange gardien~. » |
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