Concours d’One-shots
Noël
La gagnante est Lulu, bravo à elle! (Un Givrali sauvage est passée par là)
1er OS : De la neige pour Noël
« Cher Père Noël,
J’ai été sage cette année. Ça a été difficile, mais j’y suis arrivée. Tu sais, Père Noël, mon plus beau cadeau serait de la neige pour Noël. J’aimerais pouvoir faire un bonhomme de neige avec Anna, maman et papa. Et faire des anges dans la neige.
Merci beaucoup Père Noël!
- Emma, 8 ans. »
« Cher Père Noël,
J’aurais aimé vous dire que j’ai été sage cette année, mais ce ne fut pas le cas. Mais, je n’ai été si pire, pas vrai? Maman pense encore que de vous écrire à mon âge est enfantin, mais je n’ai plus personne en qui croire, pas dans ce monde si cruel. J’aimerais cependant que vous veillez sur ma petite sœur, même si elle ne croit plus en vous dans quelques années. Je me détesterais de savoir qu’elle est en détresse. Ceci est ma dernière lettre, merci d’avoir été là dans ma vie, même si je ne vous ai jamais vu. Vous écrire m’aidait énormément.
Prenez soin d’Emma,
- Anna, 17 ans. »
***
À pas feutrés, je tentai de rejoindre ma chambre. Emma dormait à point fermé près de la cheminée, biscuits et lait déposé tout près. Je souriais malgré moi. Cette boule d’énergie me rendait toujours de bonne humeur. Mon sourire s’estompa rapidement. Je ne devais pas penser à cela maintenant. Je dois le faire, pour le bien de tous, mais surtout pour moi. Je pris un couteau dans la cuisine, j’allai dans ma chambre, pour une dernière fois.
***
Le lendemain matin, toute la ville était recouverte de neige. Le vœu d’Emma a été exaucé. Et celui d’Anna aussi.
***
« Cher Père Noël,
Je voudrais vous remercier pour la neige. On a pu faire des bonshommes de neige. Mais il y avait un vide dans mon cœur. Maman dit qu’Anna est partie rejoindre les anges. Je peux vous demander quelque chose Père Noël? Vous pouvez dire bonjour à Anna pour moi? Elle me manque beaucoup. Maman dit que même lorsque nous sommes tristes, il y a des bonnes choses qui nous arrivent. Je suis contente d’avoir eu mon cadeau, mais maintenant, je veux qu’Anna revienne. Après, je ne te demanderais plus rien.
Joyeux Noël,
- Emma, 8 ans. »
« Douce Emma,
Je suis désolée pour ta grande sœur. Je sais qu’elle te manque beaucoup. Je lui ai fait lire ta lettre, et elle te dit qu’elle ne t’oubliera jamais. Tu sais Emma, dans la vie, certaines personnes se sacrifient pour le bonheur des autres. Ne l’oublie jamais. Si jamais tu te sens seule, pense à Anna, elle te rassurera.
Continue à m’écrire, tu me fais plaisir.
- Père Noël. »
2ème OS : Ce fut une fois. Une drôle de fois, une petite fille se baladant dans les rues d'un village, qui lui, était illuminé par la magie de noël. Le sol était recouvert d'un manteau blanc et froid, mais la petite fille ne se souciait guère du froid qui régnait sur le village. Mais pour elle, tout n'était pas magique, elle était perdue. Ses parents l'avaient abandonnée, aussi infidèles furent-ils, ils l'avaient laissée au bord de la route, telle une vie inutile parmi tant d'autres. Seule était-elle, elle avait décidé de continuer, tel en était son plus grand souhait. Un petit flocon de neige atterrit sur son nez rougit par le froid, elle sourit pour la première depuis son abandon. Elle prit le flocon de neige puis le laissa tomber au sol, pour rejoindre ses amis et sa famille. Elle marchait toujours, la neige lui arrivant à la cheville, aucun des passants ne fit attention à elle. Elle vit des enfants heureux sortir des magasins de jouets, des familles qui marchaient sur les trottoirs et ses hommes déguisés en père- noël faisant des photos avec les plus petits. Puis, des larmes perlèrent sur ses joues, elle n'en pouvait plus. Elle vit un banc et alla y s’asseoir, personne ne venait à coté d'elle, personne ne la remarquait, personne n'y faisait attention … Et pourtant, elle aussi était une enfant à la recherche de cadeaux, elle était impatiente de les ouvrir, elle aussi voulait manger des chocolats avec les autres enfants, elle aussi voulait faire des batailles de boules de neige. Mais l'humanité l’a condamnée à rester seule, à devoir se débrouiller, et à donner tout aux autres sans recevoir. Ses mains étaient à présent frigorifiées par le froid, elle ne sentait plus ses pieds et son nez était encore plus rougit que tout à l'heure. Elle se leva, à la recherche de tout, bonheur famille et amis. Elle continua de marcher, essayant de trouver quelque chose à se mettre sous la dent, mais tout avait un prix ici, même elle ne pouvait demander ne serait-ce qu'un petit morceau de chocolat pour essayer de tenir le coup sous ce froid intense. Pendant qu'elle voyait tous les autres enfants autour d'elle, qui ne lui portait aucune attention, elle éclata dans une rivière de sanglot, ne pouvant plus s’arrêter, elle tomba à genoux. Ses mains frottaient ses yeux encore mouillés et tristes, elle avait faim, elle avait froid et elle pleurait, elle était seule. Personne ne la remarquait sombrer dans la mélancolie. Oh, pensait-elle, un petit chocolat, mon ventre ne tiendra plus longtemps dans cet état. Elle pouvait crier, pleurer, tomber, personne ne la remarquerait. Seulement des regards interrogatifs, des personnes pensant qu’en allant n'importe où, elle s'était égarée. Ces personnes là, pensaient que ses parents la cherchaient, mais en revanche, ils ne savaient pas que, en faite, ses parents l'avaient tout simplement abandonnée au bord de la route, à la recherche du bonheur et de la tranquillité, sans un enfant sur le dos. Puis, lorsqu'elle eu arrêté de pleurer, elle fit un vœu, le vœu de trouver un endroit et une famille qui voudrait bien d'elle. Et là, une étoile dans le ciel brilla de mille et cent feux. Cette petite fille, a toujours su regarder en arrière et rire des larmes qu'elle a versées, mais elle ne savait pas que parfois, elle pleurerait les fous-rires du passé.
Ce n'est pas la volonté qui mène au but, mais le but qui donne la volonté.
3ème OS : Noël des enfantsIl faisait froid, mais la neige refusait toujours de tomber des lourds nuages gris qui flottaient au dessus de la ville. C'était le soir de Noël et l'obscurité commençait à envelopper les maisons qui se défendaient contre ce fait inévitable de l’hiver en allumant toutes ses lumières: les décorations de Noël, les bougies jaunes et rouges qui sentent la pomme, les ampoules froides des magasins, les chaînes de lumière dans les arbres...Un flot ininterrompu de gens occupait les rues, passant dans les portes des magasins déjà surpeuplés et se réchauffant les doigts froids à des gobelets en plastique remplis de vin chaud ou de tee à la cannelle. Une odeur de sapin, de sucre et de pain d'épices flottait dans l'air glacial et net, et quelque part, un chœur chantait des airs de Noël qui emplissaient la nuit d'une magie particulière. L'ambiance était joyeuse malgré le nombre impressionnant de femmes et d'hommes qui cherchaient toujours le dernier petit cadeau, encore un ruban or et rouge, quelques paillettes argentées en forme de minuscules étoiles, une dinde qui aurait déjà du être préparée depuis plus d’une heure et mille autres choses pour lesquelles les quatre semaines de l'avent n'avaient pas suffi.
Adrien observait ce méli-mélo heureux depuis le haut. Il n'avait pas osé se mêler à la foule, craignant de ne recevoir que les habituels regards de mépris et de peur de se faire voler par ce gamin crasseux et habillé de haillons, ou, encore pire, des regards de pitié, des "Oh, le pauvre petit!", des offres de lui acheter à manger. Au lieu de ça, il avait préféré se coucher sur un toit d’un bâtiment de taille moyenne, afin d'observer et de respirer un peu de l'esprit de Noël. Pour la énième fois une violente toux le secoua et l'écharpe verte et trouée qui entourait son maigre cou se prit quelques tâches vermeilles de plus. Il renifla pour chasser les larmes que la douleur avait menées dans ses grands yeux bleus et regarda le ciel sombre, reflet de ses longs cheveux noirs. Les nuages pendaient toujours plus bas, las du poids de la neige qu'ils ne voulaient lâcher. Les mouvements de la fourmilière en contrebas ralentissaient, le froid et la fête proche poussant les gens à rentrer chez eux au fur et a mesure que les heures passaient jusqu’à ce qu’il ne reste plus personne, même les policiers avaient rejoint leur famille.
Lorsque le clocher de l'église proche sonna douze coups, Adrien pût enfin descendre de son perchoir. Il alla rejoindre la route maintenant déserte, mais toujours remplie des échos des sentences chaudes et des rires. Des fenêtres, une lumière jaune se déversait sur les pavés sales. Des chants et des odeurs alléchants traversaient les murs. Le garçon passa devant une porte en verre fermée, derrière laquelle un sapin de Noël en plastique brillait de mille feux. Il s'arrêta, incapable de faire un seul pas loin de cette merveille. Ce ne fut que lorsque ses dents claquantes lui mordirent la langue et qu'un goût salé de sang emplit sa bouche qu'il réussit à se détacher de cette image représentant tout ce qui est beau de l’hiver.
Il alla rejoindre la ruelle sombre, lointaine du ciel, qu'il avait pris comme lieu de sommeil et s'enroula dans sa vieille couverture. Son regard glissa vers le haut, en quête de soutien dans cette longue nuit froide, mais même les étoiles lui refusaient la compagnie. Ses paupières se fermèrent lentement, le cachant aux yeux du monde. Seul, loin de la joie qui emplissait l'air de son chant heureux. Puis quelque chose le frôla. Doux, apaisant, comme les mains d'une mère oubliée.
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Le meilleur cadeau pour les enfants cette année là, fut le petit tas recouvert de la neige fraîchement tombée. Ils l’agrandirent encore et encore et jouèrent toute la journée avec leur nouvelle luge.
4ème OS : Plan sanglant au pôle Nord !« Alors ? Qu’elle est ta version des faits ? Me demande mon patron habillé de son habituel costume rouge.
-Eh bien si tu me le permets, je vais tout te raconter depuis le début, mais je veux que tu enregistre ce que je vais dire.
-Très bien.
Mon patron sort un dictaphone et l’allume.
-Tu peux commencer, me signifie-t-il.
- Parfait ! Alors je vais commencer par le commencement. Vous qui écoutez mon témoignage, vous pensez surement que nous travaillons seulement la nuit du vingt-quatre décembre, mais c’est absolument faux. Tout le reste de l’année, nous rendons des services au pôle nord, la semaine dernière par exemple, nous avons aidé un ours et son petit à sortir d’une crevasse, ou encore le mois dernier nous avons aidé un homme à retrouver son attelage de chien de traîneau perdu lors d’une violente tempête. Mais j’en ai marre ! Depuis que le petit nouveau est arrivé, tout le monde ne parle que de lui et personne ne s’intéresse à nous ! Alors j’ai élaboré un plan pour me débarrasser de ce nouveau qui prend trop de place ! Tout le monde est à l’entrainement du jour, sauf moi et ma victime. J’observe autour du long bâtiment en bois sombre, mais il n’y a comme prévu personne, seulement de la neige encore et encore ainsi que des sapins enneigés. J’entre alors dans le bâtiment, je ne ressens aucune peur, aucun stress, après tout, c’est moi le plus fort du groupe. Dans le silence il n’y a rien d’autre que le claquement de mes pas qui résonne. Je me dirige lentement vers le fond du couloir. J’entends son souffle d’ici, sa respiration est bruyante, car il a attrapé un vilain rhume, donc il se repose pour être en forme demain mais surtout pour le soir de noël. Je ne suis plus qu’à quelque pas de ma cible, je suis serein, pleinement conscient de l’acte que je vais commettre. Ça y est, juste derrière la porte entrouverte, il se repose ne se doutant de rien. Je m’avance derrière lui, il dort, je souris intérieurement, tout est vraiment parfait. Je me penche vers son cou, attrape son collier et tire, je tire de toute mes forces tout en le maintenant bloqué au sol. Il se réveille tout apeuré, essayant de se débattre. Mais une lueur d’excitation brille maintenant dans mes yeux bleu, et je continu de tirer. Je prends un plaisir fou à le faire souffrir, mais il réussit à me donner un coup et je lâche prise. Je suis déçu et énervé par ce brusque retournement de situation. Lui me fixe, ses yeux écarquillés tout rond, le souffle court. Je m’approche de lui en le scrutant d’un air menaçant. Il ne bouge pas, je suis maintenant presque collé à lui. Mais d’un coup il se sauve en courant, me laissant quelques secondes surpris. Je me lance à sa poursuite, dérapant sur le sol, il sort du bâtiment. Je le suis, courant de toutes mes forces pour pas qu’il ne m’échappe. Il trébuche dans l’épaisse couche de neige, j’en profite pour me jeter sur lui. Je sens la neige se briser sous notre poids, je fais un bond en arrière. Je n’avais pas remarqué que nous étions près d’une faille ! J’observe ma victime tenter de se dégager de la neige, mais celle-ci l’emporte avec elle dans la faille. Un cri glacial retentit alors, un cri provenant de ma cible tombée dans la crevasse. Je me penche prudemment au-dessus du vide, il est là, étendu sur la neige recouverte de sang. Il a atterrit sur un bloc de glace extrêmement solide, il est sûrement mort lorsque sa tête l’a heurtée. J’observe son pelage brun immaculé de sang, il a une patte tordue, et la tête ouverte sur son profil gauche, de l’oreille jusque sa joue en passant par l’œil qui est éclaté. Je me retourne, fixant la neige, essayant de faire partir cette horrible scène de ma tête. Je repars vers le bâtiment, mais à ce moment-là le reste du groupe arrive, mince ! Ils ont fini l’entraînement ! Ils s’arrêtent devant moi, je n’ai toujours pas peur, peut m’importe qu’il sache ce que j’ai fait ou non. Danseur s'avance, s’arrêtant pile en face de moi.
« Alors Tonnerre, Qu’est-ce que tu fais là tout seul ? Me demande-t-elle.
-Rien, je venais juste boire un peu.
Danseur se retourne, et elle entre dans le bâtiment. Je ferme les yeux et attends. Elle ressort une minute plus tard.
-Où est Rudolph ? Tu ne l’aurais pas vu Tonnerre ?
-Effectivement je l’ai vu, il est là-bas.
Je désigne la faille, et Danseur part là-bas suivit des autres. Ils poussent un cri mêlé de surprise et d’horreur en découvrant le corps. Ils se tournent vers moi avec un air choqué. Et c’est là que tu es arrivé, m’emmenant dans l’écurie pour m’interroger sur ce qui s'est passé. »
Mon patron me fixe avec les yeux écarquillés d’horreur, il n’arrête pas de se gratter sa barbe blanche. Il est en état de choc sûrement, il ne s’attendait pas à ce que j’avoue tout sans broncher d’un poil. Mais moi Tonnerre ! Je suis fière de ce que j’ai fait, j’ai éliminé Rudolph, le petit nouveau qui prenait trop de place ! Je souris intérieurement, ça a été jouissant de commettre ce meurtre.
« Tonnerre ! Tu…comment peux-tu me dire tout ça sans être horrifié !
-J’ai fait ce qu’il fallait c’est tout, alors renvoyez-moi si vous-voulez, mais Noël est dans une semaine. Ce serait dur de trouver un autre renne aussi performant que moi !
Le père-Noël réfléchit, tenant sa tête entre ses mains, murmurant des phrases dont je n’arrive pas à discerner le sens.
-Bon, je suis obligé de te garder, car comme tu l’as dit, Noël est dans une semaine. Mais tu as intérêt à être irréprochable !
-Compris patron ! »
Il sort de mon box, le visage rouge de rage, et moi je m’allonge. Tout mon plan a parfaitement marché, j’ai dut attendre qu’il n’y est plus qu’une semaine avant Noël pour me débarrasser de Rudolph, mais ça en valait la peine ! Sur ceux, j’ai besoins de repos, ce plan a été épuisant, donc joyeux Noël !
5ème OS : Les enfants sont des anges.
Nous sommes actuellement quelques jours avant noël, le vingt décembre exactement, dans un petit village de montagne situé en Europe. La neige à tout envahi. À cause de cela, le village est coupé du reste du monde et les enfants n'ont pas été à l'école depuis bel lurette mais ça ne semble pas du tout les déranger. Ils jouent tous insouciamment dans la neige en construisant des bonhomme de neige, des fort pour les batailles de boules de neige et les moins pauvre ont même chaussé leur patins à glace pour jouer sur le lac gelé. Pendant que les enfants rient et crient, les parents sont dans l'église de pierre grise occupé à résoudre un gros problèmes causé par l'isolement.
-Les médicaments et la nourriture risque de nous manquer et à cause des tempêtes, les hélicoptères ne peuvent parvenir jusqu'ici. Les militaires et pompiers vont venir nos rationner dans une semaine mais d'ici là, la mère Kilaya sera déjà morte des suites de sa maladie. Dit le maire, un homme assez petit et gros avec une longue moustache mais aucunes trace de barbe.
-Que peut-on faire afin de l'aider ? Elle va finir par laisser ses deux enfants orphelins ! Dit un homme.
-Oui mais tous les stocks pour soigner la tuberculose sont épuisés et il lui en reste que pour demain. D'ici une semaine elle sera morte ou au mieux contagieuse et très affaiblie. Affirme la pharmacienne l'air désolé.
-Nous ne pouvons pas la laisser dans cet états ! C'est la plus gentilles des habitantes, elle est bonne et généreuse et s'occupe bénévolement des aînés du village. De plus elle élève seule ces deux adorables enfants... La femme qui parle pris un courte pause pour se calmer avant de reprendre plus doucement :
-Nous nous devons de l'aider et de lui rapporter ses médicaments le plus rapidement possible. Nous ne pouvons pas nous permettre d'attendre les pompiers les bras croisé !
-Elle a raison ! Nous, les chasseurs avons l'habitude de marcher dans la forêt et la neige, nous irons ! Dit en levant le poing, un homme grand, jeune et fort au cheveux noire et à la peau légèrement bronzée.
-Ouais ! Dirent en cœur deux hommes et une femmes étant eux aussi des chasseurs.
-C'est trop dangereux ! Il est de mon devoir de maire de vous empêcher de courir un tel risque ! Dit l'homme en caressant sa moustache blonde.
Le policier de village, un homme grand, blond et un peu enveloppé, se lève brusquement et sort un bout de papier qui lui à été envoyé par faxe quelques heures plus tôt. Il s'exclame :
-Ce papier interdit tout habitant du village à le quitter jusqu'à la fin des tempêtes.
-Donc on est obligé de rester et crever comme des chiens ! C'est ça ? S'exclame un homme dans l'assemblé.
-Et on n'a plus qu'a regarder Rose mourir ? S'indigne un vielle dame.
-Calmez-vous ! Il ne nous reste plus que à prier Dieu et l'esprit de noël... Dit le maire en mettant ses mains en prière et en fermant les yeux. Il fut suivit de plusieurs personnes.
La nuit commence à tomber. Le soleil descend derrière le pic de la montagne voisine et éblouie de ses couleurs jaune et orange, les enfants qui rentrent chez eux. La poudreuse brille de mil feux sous les rayons de celui qui va laisser place à la lune.
Deux enfants rentrent, joyeux, chez eux. Dans La maison la plus petite de villages mais pas la plus disgracieuse pour autant. Ces deux enfants ont la peau aussi pâle que le neige et les cheveux aussi doré que des pièces d'or brillantes et neuves et des yeux comme les abysses profond des océans. Le grand-frère aux cheveux en bataille tient sa petite sœur au cheveux long et lisse par ses douces petites mains si fragile.
-Maman ! On t'a rapporté un poisson que monsieur Thédir nous a donné ! Dit la petite en tenant une grosse carpe dans les mains.
-Il avait fait un trou dans la glace et pêchait. Nous deux et d'autres enfants, on l'a aidé ! Dit fièrement la plus grand.
-C'est parfait mes chéris ! Je le ferai pour dîner demain ! Souri la femme très jeune et belle. Ses enfants sont son portrait craché.
La nuit passe tranquillement pendant que tous les enfants rêves des cadeaux qu'ils vont recevoir pour noël. Enfin si le temps s'améliore mais innocents comme le sont tous les anges qui naissent sur terre, ils ne s'en doutent point.
Ce matin là, personnes ne peut sortir à l'extérieur car une violente tempête se déchaîne empêchant par la même occasion l'expédition des chasseurs qui voulaient braver l'interdit pour sauver le village et plus particulièrement le mère la plus intentionnée et généreuse de tout l'Europe.
Comme promis, La blonde a fait le poisson à ses deux chéries qui avaient, comme à leur habitude, un sourire sur les lèvres légèrement gercées à cause du froid.
La tempête ne cessa point et dura jusqu'au matin du vingt-trois décembre. En cette matinée là, le soleil perce aisément les nuages blanc comme la poudreuse sur le sol. Tous les enfants sortent de leur maisons, habillés de la tête au pied pour dépenser tout leur énergie accumulée durant les deux jours précédents.
La pharmacienne rend visite à Rose pour voir l'état et l'avancement de sa maladie. De sa voix aiguë elle dit :
-Je craint que le réapprovisionnement ne va pas arriver avant un long moment. Or vous n'avez plus de médicament... Que devons nous faire pour vous aider ?
Les deux têtes blondes arrivent devant la porte. Le frère s'immobilise la main sur la poignet en entendant sa mère adorée dire :
-Sans ces médicaments mon destin est scellé. À ma mort, que quelqu'un prenne soins de mes amours.
La plus petite regarde son frère les larmes dans ses prunelles bleu.
-Il faut aider maman ! Affirme-t-elle en séchant ses larmes du bout de sa manche.
-Shiro... Il faut aller en ville ! C'est facile, il suffit de descendre !
-Il faut se dépêcher Yuki !
Sans attendre quelques secondes de plus, Yuki et Shiro se mettent en route. À peine cinq minutes après, les deux enfants sortent du petit village et s'engouffre dans l'immense forêt.
Le crépuscule arrive et les âmes pures rentrent chez eux. Rose kilaya attend patiemment dans sa maison en préparant le souper. Ses enfants avaient prévenus la vielle qu'ils dîneraient chez un des voisin. Tous se connaissent dans le village et elle savait qu'avec sa maladie, il n'est pas prudent de sortir dans ce froid mordant. La blonde n'a donc eu aucunes nouvelle de ses chéris.
Le souper est prêt depuis un moment déjà mais les deux blond ne sont toujours pas là. Comme la femme commence à s'inquiéter, elle décide de sortir et s'habille donc chaudement, ouvre la porte et se dirige vers la maison où ses enfants devaient dîner plus tôt dans la journée. Elle frappe à la porte et Sourit poliment en voyant une femme légèrement enrobé lui ouvrir.
-Rose ! Qu'elle surprise ! Est-ce prudent de sortir dans ton état ?
-Ma chère. As-tu vu Yuki et Shiro ? Ils ne sont point rentré de la journée.
-Ils n'ont pas dîné chez toi ? Ils ne sont pas venus à midi... C'est très inquiétant !
-Maman ! Maman ! Je sais où ils sont ! Dit un petit garçon du même âge que Yuki. Celui-ci a de magnifique cheveux châtain clair et des yeux vert et très expressif.
Les deux femmes regardent le petit et Rose se mit à courir vers la mairie lorsque celui-ci annonça qu'il avait vu le frère et sa sœur entrer dans la forêt.
La mère Kilaya rentre brusquement et or d'haleine dans la petite mairie et crie :
-Monsieur le maire !
Quand lui et sa femme qui est aussi sa secrétaire se retourne vers la blonde, elle leur explique ce qu'il se passe et des recherche commence dans tout le village.
La nuit noire est complètement tombée et les recherche dans le village ont prouvé qu'ils n'y étaient plus. Tous les habitants adultes sont rassemblé devant la mairie et les chasseurs annonce que cette fois, tempête ou pas, interdiction ou pas, ils vont dans la forêt à la recherche des deux anges qui ont perdus leur ailes mais pas leur auréoles.
La petite est terrorisée par la nuit et les ténèbres et tient donc la main glacée de son grand frère. Les deux enfants tremblent de froid, ils n'arrivent plus a ouvrir la bouche pour autre chose que de claquer des dents. Ils ont froid, peur, faim et sont perdu. Depuis leur plus jeune âge, ils ont toujours entendu les chasseurs dirent que si ont ne les connaît pas, ces montagnes sont de vrai labyrinthes et de vrai pièges. Maintenant, Shiro et Yuki comprennent cette phrase mais il est trop tard.
La blonde ne tient plus et s'évanouit. Elle tombe sous le regard terrifié de son frère qui est trop faible pour la retenir. Celui-ci se met à pleurer en criant son nom :
-Shiro ! Shiro !
Puis, il s’évanouit à son tour. Il abandonne son corps si jeune et frêle dans la neige glaciale. Son souffle ralenti et ses cheveux se mêlent à ces de sa sœur couchée juste à côtés de lui...
Dans le village, Rose se met à cracher du sang. À cause de l'angoisse ou de sa maladie ? Qui sait ? Elle s'évanouit sous les cries des habitants toujours éveillé en ses douze coup de minuit annonçant le vingt-quatre décembre.
Rose se réveille et sent deux petit corps chaud sur elle. Ses deux amours son revenu. Elle regarde autour d'elle et voie un stock de médicaments contre la tuberculose pour un mois. Un sapin de Noël décoré et des cadeau son apparut comme par magie. Avec ses deux enfants réveillé et émerveillé, elle sort et voie que tout le village est décoré. La famille voie aussi les autres enfants sortirent avec des cadeau à la main et l'incompréhension sur le visage des parents. Le maire arrive prêt de Rose et souri en regardant les deux enfants mais avant qu'il ne puisse dire un seul mot, la douce mère dit à tout le village :
-C'est la magie de Noël !
Aujourd'hui personne ne sait ce qu'il s'est passé durant cette nuit mais une chose est sure : La magie de Noël est bien réelle !
6ème OS : The Noël Sadique
??? : Lulu, mets la boule ici... Là, juste là !
La petite fille aux joues extrêmement rondes, aux couettes blondes et aux yeux bleus azurés regarda sa sœur et lécha la boule de Noël rouge rubis, un regard et un sourire pervers sur le visage.
??? : LULU !!
Lulu : Quoi, Nayara ? :3
Elle aimait se moquer de la pauvre Nayara aux cheveux châtains et aux yeux noisettes, pendant que les autres les regardaient en train de se chamailler, comme toujours.
??? : Vous êtes irrécupérables...
Nayara : C'est Lulu qui a commencée, Maman !!
Lulu : J'ai juste léchée une boule, Maman... !
Maman : … ÇA SUFFIT !! Lulu et Nayara, au coin !
Lulu : Mais, euh...
Nayara : C'est ta faute !!
Lulu : Non, c'est pas vrai !
Nayara : Si !!
Lulu : NON !!
Elle continuèrent encore à se disputer, sous les regards de leurs frères et sœurs et de leur mère, TheMissAddict, une grande brune aux yeux noisettes.
TheMiss ( Maman ) : … STOP !!
Les deux enfants ne l'écoutaient pas, se tirant les cheveux. Lulu, sous les regards de sa famille, mit son bras autour du cou de Nayara avant de la tirer de plus en plus dangereusement en direction de la cheminée, tout en chantonnant un air qu'elle aimait bien.
Lulu : ♫ Au feu, les pompiers, mes tétons me brûlent, au feu, les pompiers, venez les arroser, … ♫ ^3^
Nayara : Non d'un Corn-Flakes, tu vas pas encore me sacrifier ?! T-T
TheMiss ( Maman ) : Lulu, j'avais préparée de la Dinde... !
??? : On va manger une Nayara flambée !
Ajouta Crazy.
??? : Je suis une abeeeeeeille !! *O*
Hurla Barnabeille tout en courant en rond dans la pièce.
??? : « Quand moustique se pose sur ton testicule, toi comprendre que violence pas toujours solution. »
Cita à voix haute Funina avant de rigoler comme une mongole.
??? : Pourquoi j'arrive pas à me /tp ?! T-T
S'énerva Kikou l'endergirl, dans son coin.
TheMiss ( Maman ) : … BON LULU TU POSES NAYARA !!
Nayara : Enfin quelqu'un qui me défend !! *O*
TheMiss ( Maman ) : C'est encore moi qui nettoie, après...
Nayara : … Je vois... T-T
Lulu : JE SUIS UNE MOULE DE L'ESPAAAAACE !!! VOUIIIIII !! *3*
Funina : ET MOI UNE FRITE BELGE !!!
Lulu lâcha sa sœur et se mit soudainement à courir partout, en compagnie de Barnabeille et Funina.
Skillnez ( Papa ) : Chérie, tu viens m'aider s'il te plait ?
TheMiss ( Maman ) : Oui, j'arrive ! Bon, les enfants, pas de bêtises !! Pegasus, tu peux les surveiller ?
Pegasus : Oui, maman.
La mère s'en alla dans la cuisine pendant que Lulu avait arrêté de courir retentait encore de mettre Nayara au feu avant que Pegasus, le plus vieux et mature de tous, lança son pire regard à Lulu, du haut de ses 18 ans.
Pegasus : Lulu... Tu ne comptes pas sacrifier Nayara, j'espère ?!
Lulu : Non, non... O:3
Pegasus : Bien... Tout le monde décore le sapin ET QUE ÇA SAUTE !!
Tous les enfants : Oui, chef ! >_<'
Et c'était la panique générale : tout le monde se poussait pour le décorer, ne voulant pas subir la fureur de l'adolescent. Soudain, sans faire exprès, Kro poussa Sorbet qui atterrit sur les fesses avant de pleurer. Le regard noir du tirant se posa sur le petit garçon qui commença à trembler de tous ses membres.
Pegasus : Kro... Vient ici.
Il était paralysé par la peur et pouvait à peine bouger.
Pegasus : VIENT ICI !!
Kro se dépêcha de rejoindre son grand frère qui se saisit de sa règle magique. L'enfant baissa la tête et serra les fesses, sachant parfaitement ce qui allait lui arriver. La règle se glissa au dessus de la tête de Kro, dans les mains de Pega, avant qu'il ne l'agite légèrement de plus en plus vite, de haut en bas.
Pegasus : 1... 2... 3 !!
D'une force titanesque, le grand frère frappa tellement fort la tête du petit Kro que le sol se brisa, créant un cratère en plein milieu du salon et tuant presque le subit.
TheMiss ( Maman ) : C'était quoi ce br- ?! O_O
La mère s’arrêta net.
Pegasus : Il a fait mal à Sorbet.
TheMiss ( Maman ) : …
Lulu : Joyeux Noël... !! x)
Funina : « Quand Pega frappe ton testicule, toi comprendre alors que violence fait très mal. »
TheMiss ( Maman ) : … Pega, nettoies-moi tout ça et réanime Kro, TOUT DE SUITE ! C'est pas possible... >_<
Skillnez ( Papa ) : Qu'est-ce qu'il se p- ? O_O
Lui aussi s'arrêta net avant que Pegasus ne saute dans le trou et ramène le corps de Kro sur la moquette du salon.
Cékia : Je crois qu'il est mort, Pega ! ^^'
Lulu : Je peux le réveiller si vous voulez...
Pegasus : Sans façon, Lulu...
Cette famille tellement nombreuse et unie, elle ne pouvait passer un Noël comme toutes les autres...
…
Pegasus : Lulu, attaque Jet d'excréments !
Lulu : Lu... LUUUUUUUU !!!! *Prout de l'enfer*
Le cratère bouché avec les excréments de Lulu, tout cela recouvert de planches de bois et d'un tapis rouge sang, le salon avait l'air presque normal. Le sapin était désormais décoré et Kro réanimé. Il ne manquait plus que...
TheMiss ( Maman ) : Bon, tout le monde à table !
Les regards des enfants de tout âge affamés se posèrent sur l'immense table napée de rouge et de vert mais surtout sur la nourriture posée dessus.
Tout les enfants : MANGEEEEEEEEER !!!!
TheMiss ( Maman ) : Du calm- !!
Trop tard : les goinfres avaient déjà prit d’assauts les dindes et les patates. Ils étaient mignons, quand-même : Lulu agitant une patte de dinde sous le nez de Nayara et disant des trucs à double sens, Pega dégageant une aura de colère terrifiante, Sorbet ayant arrêté de pleurer et faisant la tête à Kro, enfin, une IMMEEEEEENSE famille de plus de 100 enfants.
…
Ils mangeaient dans le brouhaha le plus total, comme d'habitude. Mais avec l'excitation dût aux cadeaux les attendant, les garnements étaient beaucoup plus bruyants que d'habitude, au plus grand malheur de leurs deux parents. M'enfin, faut dire que tout ces gosses tenaient un peu de leurs parents... *tousse tousse*
TheMiss ( Maman ) : VOTRE ATTENTION, S'IL VOUS PLAIT !!
Personne ne l'écoutait, ils étaient trop occupés à manger ou à se chamailler. Soudain, Pega se leva, poussant sa chaise, se saisit d'une bouteille en verre et le fracassa contre le meuble le plus proche, dans un bruit assourdissant.
Pegasus : ECOUTEZ TOUS OU JE VOUS FAIS BOIRE VOS LARMES !!!
Hurla le grand frère, en ayant assez. Ils se turent tous soudainement, terrorisés.
TheMiss ( Maman ) : M-Merci Pegasus...*tousse tousse* Bon, dans le calme et la zénitude la plus totale, nous allant maintenant passer aux cadeaux.
Aucun enfant ne montra la moindre émotion tout de suite mais les quelques secondes qui suivirent furent des cris de tarés, des citations de Funina, … Avant que Pega n'intervienne.
Pega : Dans le calme !
S'impatienta le jeune homme. Tout le groupe se dirigea vers l'immense sapin de Noël entièrement décoré de couleurs et de paillettes avec, à ses pieds, d'innombrables cadeaux tout aussi colorés. Encore dans le calme, chacun chercha son nom sur les étiquettes, pour la plupart impatients.
Kikou : Un bonnet endergirl. Merci Papa, merci Maman.
Elle ne montrait aucune émotion, cette fille si distante pourtant si contente de ce cadeau.
Lulu : Que... QUOI ?! Un... Cahier de vacances ?! T-T
Erreur ! La perverse s'était trompée de paquet et avait ouvert celui de Pegasus.
Lulu : Ah non, c'est à Pega. Ouf ! x3
Elle balança le cahier hors de sa vue, ne regardant même pas où il avait atterrit, trop occupée à défaire son vrai cadeau.
Lulu : Oh oui... Oh oui... Oooooh... OUIIIIIII !!!
Funina : « Quand Lulu à un orgasme, toi courir alors sous peine de viol. »
La petite fille brandit l'objet de forme phallique en l'air, très fière, ainsi qu'un autre objet beaucoup plus long.
Lulu : Un p**** et un fouet : je vais pouvoir dresser Nayara et me servir de Kikou...
Nayara : NE ME TOUCHES PAS !!!
Kikou : TOUCHEZ-MOI, MAITRESSE !!!
Nayara se défendit en brandissant une croix de Dieu, repoussant la démone.
Lulu : Grrrrrrr !!
Nayara : Enfin un cadeau me servant à quelque chose... ^^
JMDO : … Qui a mal écrit « Joyeux Noël » sur mon papier cadeau... ?!
Le roi des fautes d'orthographe avait parlé : quelqu'un ne savait pas écrire la fête à laquelle il participait... D'ailleurs j'en aie sans doute fait et il est en train de me corriger dans sa tête. Nèsse pa JMDO le roua des fote daurtografe ? *troll*
IloSmily : J'ai... KYAAAAAA !!! Une peluche panda, trop kawaii !!! *O*
MissNeko : Un costume de chat, trop CHOUUUU !! *O*
Puis ils continuèrent tous de déballer leurs cadeaux... Avant que les enfants ne forment soudainement un gros tas autour du sapin, devant les deux parents.
Skillnez ( Papa ) : Mais qu'est-ce que vous faites... ? O,o
Kamia : Nous aussi on a un cadeau pour vous !
Lydichoux : Yep !
TheMiss ( Maman ) : Un cadeau ? Quel cadeau ? O,o
Feed : On a fait vivre cette maison, cette famille, ce blog pendant plusieurs mois...
Cannella : Ça va presque faire une année, non, héhéhéhé ?! *folie de Cannella*
Epona : Ouais ! ^^
Ju : Alors notre cadeau, c'est...
Un léger silence suivit de sourires s'installa.
Tout les enfants : NOTRE PRESENCE !!!
Lulu : TOUSA POIL !!!
Funina : OUIIIIII !!!! *O*
Nayara : NOOOOOOON !!!! TOT
Alice Holmes : C'est quoi ce truc rose, là-bas, dans le cie- ?
Puis une licorne magique rose défonça un mur et emporta tout le monde au pays de la barbe à papa, sous les flocons de neige de décembre... Avant de se vautrer comme une grosse merde et de se faire écraser par une mobylette russe.
7ème OS :
Du haut de sa fenêtre, une reine regarde son pays. Sous une épaisse neige, son royaume est enseveli.
Elle voit au loin des silhouettes se détacher. Des enfants, même les joues rouges, continues de jouer.
Un sourire se dessine sur ses lèvres. Puis soudain devient sévère.
La reine doit se retourner, car captive de sa prison doré.
Et un souvenir lointain lui revient. Celui d’une joie qui lui était propre.
Le souvenir d’un Noël passer la rappelle, la reine lève les yeux au ciel, vers la neige qui tombe; douce comme la dentelle.
Et si ce souvenir pouvait être réalité, que cette joie pouvait rester...?
Au fond de nous, nous sommes toutes des reines... Qui attende dans leur château, qui attende le bonheur; elle reste bien souvent vaine...
Sauf durant noël, où la joie peut rester; mais pas pour toujours, car comme la neige : elle n’est pas éternelle.
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