Avant que vous lisiez ce chapitre, j'aimerais tout d'abord m'excuser pour le temps qu'il a pris à arriver
J'essaye d'écrire le plus possible mais avec les cours, les devoirs et tout je deviens vite débordé :c
En espérant que ce chapitre vous plaise
SuuNyZ :3
CHAPITRE II
Ivo se dirigeait vers la ville, chevauchant son âne. Il avait rassemblé toutes ses affaires et pris tout l’argent de son père. Il comptait vendre son âne une fois arrivé à la ville, puis s’acheter un chien pour pister les meurtriers de son père. Il se demanda s’il avait de la famille qui pourrait l’accueillir. Il ne connaissait personne du côté de sa mère, morte quand Ivo était née. Le frère de son père l’accueillerait sûrement. Mais avant cela, le jeune garçon voulait acheter son chien, et pourquoi ne pas échanger son âne contre un cheval au passage.
Une fois arrivé au marché, il trouva assez vite un homme qui acceptait d’échanger son cheval contre l’âne d’Ivo. Il ne lui restait plus qu’à trouver un chien. Il attacha son cheval à une barrière puis arpenta le marché, sans succès.
Au bout de deux heures de recherche, il n’avait pas aperçu un seul chien. Il chercha encore et encore, mais sa recherche ne fut pas fructueuse. Il décida de faire une pause et alla se reposer dans une taverne. En ressortant de l’échoppe, il aperçut un petit chiot. Certes, Ivo ne cherchait pas cela comme chien, mais il décida de s’approcher quand même.
Le chiot était tout petit avec un pelage marron clair et une tache blanche sur l’œil droit. Il était très maigre et avait l’air affamé. Il essaya de se relever en tremblant mais n’y arriva pas, manquant d’énergie.
Le jeune garçon fut aussitôt attendri et se dit que le chiot grandirait, et qu’il lui serait utile à ce moment. Il souleva le chiot et l’enveloppa dans son manteau. Il retourna dans la taverne, demanda un petit bout de viande, paya puis sortit.
***
Ivo chevauchait depuis plusieurs heures maintenant, se dirigeant vers Naples pour y trouver son oncle. Depuis qu’il avait mangé la viande, le chiot se portait beaucoup mieux.
Le jeune garçon se demandait toujours pourquoi son père avait été assassiné, alors que ce n’était qu’un humble fermier. Surtout, ils n’étaient pas obligés de mettre le feu à sa maison.
Le chien commençait à avoir un peu froid, Ivo serra un peu plus la couverture qui l’enveloppait. Il fallait qu’il trouve une maison pour passer la nuit, il n’atteindrait pas Naples avant le coucher du soleil.
En serrant le chiot dans ses bras, il descendit du cheval et regarda alentour. Aucune maison en vue. Le jeune garçon remonta sur sa monture et repartit au galop. S’il ne trouvait pas un endroit au chaud pour dormir, il passerait la nuit dehors, se condamnant lui et son chiot. Il fit encore accélérer son cheval. Enfin il aperçut une petite masure en bord de forêt. Le jeune garçon s’en approcha, descendit de son cheval et frappa à la porte. Un vieil homme tremblant lui ouvrit.
- Oui ? dit-il d’un air interrogateur.
- Je chevauche depuis plusieurs heures et je cherche une maison ou passer la nuit.
L’homme hésita un moment, semblant lutter avec lui-même, puis répondit :
- Allez-y, entrez.
L’intérieur de la maison était sale et poussiéreux. Un pauvre tapis miteux couvrait le sol de la salle principale où était posée une petite table de chêne brut. Au fond de la pièce, Ivo apercevait deux portes, donnant surement sur des chambres. Il regarda autour de lui, cherchant le vieil homme du regard. Il décida d’ouvrir une porte. Il regarda à l’intérieur. La pièce était vide, excepté le sol couvert de paille. Il décida de s’allonger, serrant son petit chien contre lui. Il pensa qu’il faudrait lui trouver un nom, puis s’endormit.
Le jeune garçon se réveilla. Il faisait encore noir. Il décida de se rendormir mais entendit des chuchotements dans la salle principale. Il fut intrigué et se leva. Il colla son oreille contre la porte en put saisir des bribes de la conversation.
- Il est venu… pleine nuit… pas qui… envoyé… dit une première voix, que Ivo reconnut comme celle de son hôte.
- Tu dis… as vu… un poignard…… bleue ? dit une forte voix d’homme.
Le jeune garçon se demanda quand le vieil homme avait vu ce poignard.
- Il faut… prendre. … ne … pas… risque. C’est dang… pour… Conf… dit une voix de femme.
Ivo se raidit en entendant des bruits de pas qui se rapprochaient. Il observa attentivement autour de lui, n’apercevant aucune issue autour de lui. Sa seule solution était de se cacher sous la paille, et il le fit. La porte s’ouvrit d’un coup et l’homme cria :
- OU EST-IL ?
- Je… Je ne sais pas, il dormait ici, bégaya le vieil homme.
Le jeune homme entendit un cri et un bruit sourd.
- Voilà qui est fait, dit calmement la femme. Partons, il n’est plus là.
Les bruits de pas s’éloignèrent. Quand Ivo ne les entendit plus du tout, il sortit de sa cachette et réussit à reconstituer la scène : voyant que le jeune garçon n’était pas là, la femme avait assassiné le vieil homme aussi calmement que si elle coupait un poulet.
Ivo ne savait pas qui était ces personnes, mais il était clair qu’elles ne lui voulaient pas du bien.