Je rentrais de l’université de Boston, la fatigue se devinait dans mes gestes. J’ouvrais la porte dans un soupir, et essayait de rester debout malgré la soudaine lassitude qui m’avait prise. Une fois rentrée et après avoir déposé mes affaires, je m’écroulais sur le lit à bout de force…
Soudainement l’atmosphère avait changé, je me trouvais dans une pièce totalement différente de celle qui fut ma chambre. Les murs autrefois blancs étaient désormais complètement recouverts d’affiches prônant la liberté des femmes. Les rares meubles présent dans la chambre composait celle-ci avec une certaine coquetterie.
Je me levais doucement de mon lit alors que je remarquais mon changement de tenue. D’un vieux jeans et un t-shirt large, j’étais passé à une robe droite, qui s’arrêtait bien au dessus de mes genoux, des franges décorées de paillettes noires pendaient de celle-ci.
Je portais ma main à mon cou et sentit une longue chaine argenté. Tout d’un coup, une vive curiosité me pris et je m’approchai dans une prudence précipité vers la coiffeuse. Je poussais un hurlement en voyant mes cheveux, d’habitude longs, coiffés à la garçonne, atteignant au plus bas ma nuque. Je vis sur la coiffeuse, un foulard que j’attachais dans mes cheveux pour limiter le désastre de ma coiffure.
« Mes beaux cheveux long et blonds… »
A cette réflexion, je vis que la pièce n’était faites que de nuances de gris, de blanc et de noir. Je me sentis soudainement oppressée par la pièce dénudée de toute couleur.
Je sortis précipitamment de l’appartement, sans oser regarder ce qui m’entourait. Bientôt je me trouvais dans une rue déserte avec la lune pour seul éclairage. Mais rapidement je décelais un bâtiment familier bien que toujours en noir et blanc. Je vis le « Liberty », le bar qui se trouvait en dessous de chez moi comme un refuge pouvant me sauver de toute cette folie.
Dès que j’entrais, la fumée et la musique m’enveloppèrent. Des dizaines de personnes dansaient sur la piste, des femmes qui m’étaient inconnues tenaient dans leurs mains de longs fume-cigarettes. Certaines dansaient de façon peu appropriée tandis que d’autres se contentait de boire et rire aux éclats.
Je m’approchais du Bar et imaginez mon soulagement quand j’y vis Alby, mon ami de boston, le barman du coin, servir des cocktails à d’autres personnes. Étrangement, il ne me reconnut pas. Il portait un nœud papillon qui lui allait à merveille. Je notais dans un coin de mon esprit de lui en faire essayer un plutard.
Tout à coup, ma vue se brouilla, comme si on m’aspergeait d’eau. Je me réveillais d’un coup dans mon lit. J’entendis un rire tout près de moi. Un rêve… un simple rêve…
-Sista ! j’adore ta coiffure, me lança Jackson mon petit frère.
-ON NE T’A JAMAIS DIT QUE C’ÉTAIT DANGEUREUX DE RÉVEILLER LES GENS COMME ÇA ?
Il rit encore tandis que je passais ma main dans mes cheveux à présent mouillés. Je fus heureuse de les sentir à nouveau long, mais main s’arrêta sur un bandeau que je retirai délicatement. En l’observant, je me rendis compte que c’était celui que j’avais utilisé la veille !
Personne ne me crut jamais, même pas Jackson qui a pourtant un gout très prononcé pour le fantastique. Alors le foulard des années folles resta accroché à mon miroir, n’attendant que le fait d’être à nouveau porté.
Voila... C'est pas un OS très long... Mais ça faisait longtemps que j'avais pas posté et ça me manquait... Alors un truc que j'ai été obligé d'écrire mais qui était cool à faire m'a paru cool à vous montrer !
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Jeu 5 Mar - 21:02
