Le mouvement Littéraire – la relectureConseil de rédaction, destinés à tous auteur La relecture
Alors oui, je sais, la relecture est le travaille le plus ingrat de la création artistique. Galérer sur une simple phrase, être devant un paragraphe que l'on n'arrive pas à améliorer et cependant ne pas pouvoir le supprimer. Bref la relecture n'est pas forcément un moment agréable. Vous le savez tous.
Je peux vous proposer un moyen de la rendre un peu moins ingrate.
Principalement, la relecture est un moment désagréable parce que l'on ne sait pas comment faire. Il y a le texte, on le lit. On le relit. Et puis quoi ? Lors de ce genre de relecture, on se laisse entraîner par le texte et on le lit au lieu de le relire. On suit l'action en survolant ce pourquoi on fait ce travail, c'est à dire le style. Alors on ne change rien, car on n'a rien trouvé à changer. On ne progresse pas, et toute l'énergie que l'on a mise en place n'a finalement pas aboutit à grand chose.
Ce que je vais tenter de vous proposer et un moyen pour qu'au contraire, elle soit constructive. Oh, la relecture en sera toujours assez pénible, comme marcher sous une pluie fine et transperçante l'est. Simplement relire au hasard reviendrait à marcher sous cette pluie mais de nuit dans les broussailles. Ce que je vous propose c'est au moins vous donner une route. Cela sera toujours pénible, mais un peu moins.
I ) Comment relire
Nous l'avons vu. Le plus grand danger de la relecture est de se laisser entraîner par le texte, et de ne lire que le sens et non les mots. C'est un piège dans lequel l'on tombe facilement. Tout d'abord parce que, étant l'auteur du texte en question, vous savez pertinemment ce que vous vouliez dire. Alors on lit ce que l'on a voulu dire sans lire ce que l'on dit réellement. Ensuite parce que l'on veut éliminer au plus vite ce travail ( ce qui est on ne peut plus compréhensible, seulement, si l'on veut un résultat, il faut savoir y consacrer le temps nécessaire ) Malheureusement la langue Française n'est pas innée. Si vous voulez vous améliorer, vous serez obligé de passer par le stade de la relecture.
Donc, il y a une moyen très bon pour éviter ce problème. C'est la méthode FLAUBERT. Vous n’êtes ni les premiers, ni les derniers à avoir eut ce problème. Des siècles d'écrivains, tous plus géniaux les uns que les autres, de tous les pays, de tous les langues, y ont été confronté, et ils ont trouvé de nombreuses méthodes pour y remédier. La plus simple, et selon moi la plus pratique, est celle de Flaubert.
Flaubert qui est le roi suprême de la relecture. Il récrivait entièrement jusqu'à vingt fois un paragraphe. Il lui arrivait d'écrire 15 pages pour ne garder qu'une phrase ou même ne rien garder du tout. Flaubert est une auteur très conscient de son style. ( Ce que je veux dire pas là ? Souvent vous faite dans vos textes des figures de style ou vous utilisez des procédés rhétoriques sans vous en rendre compte. Vous n’êtes pas consciente de votre style. Il n'est pas maîtrisé. Et bien ce n'est pas du tous le cas pour Flaubert ) Chaque mot de son texte est choisit volontairement, rien n'est un hasard. Que la phrase soit courte ou longue, que le verbe soit telle ou telle synonyme. Il a réfléchit à tous, jusqu'au plus petit article, jusqu'au plus petite virgule. Avec un telle degrés de précision, vous pouvez vous douter que la méthode de relecture de Flaubert était du béton armée. Je vous l'épargnerais donc. Elle est trop complexe. Je ne vous en donnerais qu'un petit morceau, ce qui est le plus connu et qui est très très efficace.
Flaubert appelait cela le « gueuloir ». Il criait ses phrases plusieurs fois de suite. Or je ne sais pas si vous avez remarquait mais lorsque vous criez plusieurs fois un simple mot, il va finir par vous paraître étrange, désagréable. Il prendra son sens et vous semblera anormal. Cette méthode écorche le texte. Si vos phrases y résistent, c'est qu'elles sont réellement belles. C'est une épreuve à faire passer au texte. Faite lui passer cette épreuve et tous ce qui n'arrive pas à la surmonter est à revoir. Comme il le dit lui même : « les phrases mal écrites ne résistent pas à cette épreuve ; elles oppressent la poitrine, gênent les battements du cœur et se trouvent ainsi en dehors des conditions de la vie. »
Bon, je suis consciente que nous ne sommes pas tous installé comme Flaubert dans la campagne normande dans une immense maison. Je vais donc vous proposer un dérivé de cette méthode, un dérivé moins brutale, mais que je crois mieux pour le début. Il s'agit juste de relire le texte à voie haute, de le relire normalement ( sans tricher en mettant le ton d'une manière ridicule ou au contraire en n'en mettant pas du tous ) Juste lire, comme vous le feriez si un ami vous écoutez. Il faut que ce soit à voie haute. Un ton de conversation en prenant son temps.
L'épreuve de l'oral aura un grand impacte sur l'écrit. Chaque mot mal placé, chaque proposition abruptement amenée, chaque adjectif mal adapté sera un écueil à la lecture. Votre langue butera, où vous ne lirez pas exactement ce que vous avez écrit, ou cela vous semblera étrange. L'enchantement littéraire sera rompu. Vous sentirez le problème. Alors il s'agira d'être sincère avec soit même, et de s'atteler au travaille de reformulation et non pas de le laisser passer en se disant que ce n'est pas si grave.
Cette méthode, si vous la suivait avec une certaine attention et bonne volonté, vous permettra de voir les plus gros défauts de vos textes et vous empêchera de vous laisser emporter par le fils de lecture.
Après comme pour la description dont je traite dans
le première Mouvement Littéraire, je ne vais pas rentrer trop dans les détailles, je vous ai donné un truc très générale, qui permet de faire les premiers progrès très rapidement. C'est un moyen efficace pour le début. Mais après, comme pour la description, ce n'est pas cette méthode là qui vous permettra de franchir le second palier. La suite est plus complexe. C'est comme pour tout. Mais avoir ce première appuie est déjà une bonne chose je trouve, bien qu'il soit un peu insuffisant pour la suite.
Bien maintenant nous avons une méthode qui vous sauveras dans toute les situations, si elle est bien appliquée et surtout si on a l'énergie pour la suivre jusqu'au bout sans se dire « bah, ça va, ça passe » et en laissant une faute de style.
Bref maintenant que l'on a une méthode, je vous propose de vous intéresser avec moi aux fautes les plus courantes qui sont VRAIMENT à éviter.
II ) Les fautes que vous devez chasser de vos textes
Alors, je commente peu d'histoire sur la fofo, parce que lorsque je commentes, je n'y vais pas de main molle. Je mets le texte sur table de dissection et cela prends pas mal de temps, donc je ne le fais pas souvent. Ainsi je lis plus que je commente, et dans toutes mes lectures, j'ai retrouvé des erreurs qui reviennent sans cesse. Se sont toujours les mêmes et vraiment, il faut les éliminer. J'ai fait cette liste en lisant plein de sujet au hasard. Il est donc très possible que vous reconnaissiez ça et là un de vos tics de langage. Pour les exemples, il m'arrive parfois de reprendre de vraies citations issues de texte posté. Je ne le fais qu'avec la permission de l'auteur et son nom est mentionné s'il le désire. Pour les autres, ce sont de mes inventions, mais qui sont calqué sur vos textes.
à vos flingues, les guerres est ouvertes contre les fautes de style !
P.S la liste qui va suivre n'est pas exostive, j'ai fait sur ce que j'ai vu et l'on peut faire beaucoup d'autres fautes dont je ne parles pas.
1) les fautes de la formulation
a) Désigner un personnage
Bon je vais commencer sur un sujet où je sens que je ne vais pas me faire des amis. Je voudrais vous parler de quelque chose très à la mode sur ce forum, que presque tous le monde utilise à mon grand malheur. De quoi puis je parler ? « Le brun était joyeux. » « La jeune femme se retourna vivement, l'homme blond se tenait derrière elle » Bon alors maintenant c'est plus claire ?
Tous le monde utilise cela. Je comprends pourquoi. Reprendre tout le temps le nom propre est très lourd, c'est vrai. Le remplacer par un périphrase ou une métonymie simplifie bien la vie de l'auteur, mais ce petit tour de passe passe n'est pas beau non plus. Je ne dis pas de ne jamais l'utilisé, bien au contraire, il a son utilité que je reconnais. Mais le voir à presque toute les phrases n'est pas possible pour un travaille de qualité. Il arrive parfois que je trouve plus de « le brun » que de « Il » dans tous un texte, ce qui est assez terrible. Car
1) cela alourdit le texte inutilement. Dire et redire que le personnage à les cheveux marron n'apporte rien. On le sait déjà c'est futile et de le voir se répéter encore et encore ne fait qu’aggraver la chose. ( je reviendrais plus tard sur la notion de futilité, et le sort que je réserve à tous ce qui peut être accusé de cela... )
2 )Souvent cela gène à la compréhension du texte. Par exemple il m'est arrivé de voir quelque chose dans ce genre là : « le brun attaqua le châtain » Simplement que Brun et Châtain sont synonymes ! Comment voulez vous que moi, lectrice, comprennent qui à attaquer qui ? Là c'est très grave, parce que dans ce cas là, l'un ne fait que se défendre, l'autre est agresseur. Certes le résultat est le même, ils se battent, mais l'on a perdu une très grande subtilité. Souvent, les utilisations que j'ai trouvé ne sont pas aussi extrême et gênante, mais il n'en reste pas moins que de la subtilité est perdu.
3) Vous détruisez votre personnage. On va très rapidement faire un peu de philo/rhétorique. Le nom que vous donnez à un personne a un sens très particulier. Si en lisant, vous tombez sur une « Marie » ou un « Alexandre », il y a quelque chose à comprendre. Cela n'est pas anodin. Il y a un message car le nom détermine la nature de celui qui le porte dans une histoire. Bon cela n'est pas tellement vrai dans les histoires de ce forum, car beaucoup de nom sont des noms de Youtubers, mais il n'en reste pas moins que le nom montre ce qu'est le personnage. Ainsi donc votre personnage, en remplaçant son nom par « le brun », vous détruisez son identité. Toute la personnalité que vous lui avait créé est anéantis parce que finalement vous ne résumé le personnage qu'à sa couleur de cheveux, où à son âge ( « la jeune femme » ) …
Bon là je vous entends venir. Oui, je sais que c'est pratique. Très pratique. Oui je sais que l'on ne peut pas mettre le nom partout sans quoi le texte serait assez infâme. Alors comment fait on si l'on ne peut pas utiliser cela ?
Tous d'abord je tiens à précisé ma pensée. Je ne dis pas « Il ne faut jamais le mettre. Il faut l'éliminer » Non, je dis « il faut le contrôler »
1 ) Variez le formulation ! Vous pouvez utiliser des périphrases, mais justement, ne restait pas à n'utiliser que la couleur des cheveux. Un peu de diversité. Faite nous apprendre quelque chose par la manière dont vous désignez le personnage ! Mais bon, je sais, c'est assez compliqué. Même très, et souvent c'est assez lourd ne fait que rendre le texte indigeste quand cela n'est pas parfaitement manier. Donc oui, c'est assez dangereux.
2 ) Ce que je veux vous proposer comme solution, n'est pas simple non plus. Mais selon moi, c'est la plus belle, la plus légère. « Il », « lui », les pronoms, sont toujours très utile. Avec eux votre texte sera fluide. Mais ils ont un défaut, le grand danger. Souvent, il y a plusieurs personne a qui le pronom peut se référer. Dans ce genre de situation, il ne faut surtout pas que le lecteur confonde. Ce serait une faute on ne peut plus grave et cela pourrait même mener à un Non Sens ! Donc il faut faire vraiment très très attention à cela. C'est ce problème qui fait que le pronom est mal heureusement si peu employé. Alors donc, comment faire pour contrer ce problème ? Il faut réorganiser la phrase et le paragraphe de manière à que cela soit claire. En effet, il est bien plus simple de se cacher derrière une maigre périphrase. C'est bien moins fatiguant que de tenter d'éviter se problème. Alors là, c'est sûr, on n'a pas besoin de faire beaucoup d'effort. Mais je vous l'ai dit, pour progresser, il faut faire des efforts, il faut travailler.
b) La précision du vocabulaire
Alors je ne crois pas avoir besoin de parler de répétition. C'est une assez grave faute de style, il faut donc, lors de votre relecture que vous y fassiez attention. Mais pour la plus part, c'est déjà le cas. Je crois qu'il est inutile que je vous donne l'astuce du dictionnaire des synonymes ( il y en a de très bon sur internet, et celui de Word est convenable aussi ) ah oui, lorsque vous corrigez vos répétitions, faites aussi attention aux mots de la même famille. Par exemple, « regarder » et « regard »... Mais vous corrigez déjà, en sans moi, vos répétitions, c'est très bien mais c'est là qu'arrive un autre problème ( surtout si vous utilisez le dico des synonymes )
Il faut savoir que s'y il a un mot en Français, c'est qu'il a sa spécificité et qu'il y a donc une vrai nuance qui le sépare de son synonyme. Ils ne veulent pas pas dire la même chose. En tant qu'auteur vous devez arriver à manier ces subtilités. Savoir jouer avec elle vous apportera un vrai plus. Mais il y a quelque chose qu'il faut vraiment éviter. C'est la faute de sens. Il s'agit d'intervertir deux mots qui ne peuvent pas l'être. Par exemple si vous cherchez dans un dictionnaire « œil », ce qui arrive souvent, vous pourrais tomber sur « iris ». Or dire que « La lumière du soleil lui piquait les iris. » n'est pas possible. Il n'y a aucun photorécepteur sur l'iris et donc que la lumière ne peux pas faire mal à l'iris. Elle peut le faire à la rétine, elle peut le faire au yeux. Mais pas à l'iris. Il s'agit d'un problème de précision du langage. On comprends très bien ce que vous voulez dire. Par analogie, oui iris, œil, on fait la relation. Mais il n'en reste pas moins que les mots ont leur sens propre qui fait que l'on ne peut pas les substituer les uns aux autres. Vous pouvez utiliser des champs lexicaux, et c'est bien, mais il est quand même très important que tu fasses attention à la précision de langage. Dit comme cela, cela parait assez évident, malheureusement ce genre de fautes sont énormément présente. Faites très attention quand vous utilisez des synonymes, demandez vous bien si les termes que vous voulais échangé ont bien le même sens.
Je vous propose un autre exemple, beaucoup moins grave. Dans le première cas nous étions fasse à une situation impossible. Là nous avons juste une mal adresse, c'est beaucoup moins grave. "Est-ce qu'elle avait une chance de perdre le combat ?" Le mot chance ne convient pas. dire "je vais mal" et "je ne vais pas bien" ne revient pas du tout au même que niveau du style. Le personnage ne veut pas perdre son combat, or « chance » est trop positif, en français, il n'a pas la valeur neutre de « hasard » qu'il a en anglais. Dans le dictionnaire, ils sont synonymes ce qui est vrai, mais voilà, ils n'est sont pas parfaitement interchangeable. Faite attention à la situations. « Est ce qu'elle avait une chance de gagner le combat ? » ou « Se pouvait-il qu'elle perde ? » sont préférables.
Un dernier conseil, évitez de mélanger les registres. « Il ressentait la parte de son ami dans chaque cellules de son corps » Cellules fait partie d'un registre médicale, scientifique. Or les cellules ne sentent, ni ne pensent. Ce n'est pas le mot le plus approprier ici. Bien sûre l'on comprends, mais l'on cherche plus qu'à faire comprendre au lecteur, on cherche à l'atteindre. Or cette confusion de registre une impression d'étrange qui fera détacher votre lecteur de toute l'émotion que vous avez pu créer.
Tant que l'on est dans le précision du langage, je voudrais attirer votre attention sur l'expression sur utiliser « traits fins » pour parler du visage. Alors oui, cela peut se dire. C'est une très vielle figure, mais justement, elle n'est applicable que dans certain contexte assez particulier. Si vous n’êtes pas entrain de faire une métaphore filée, je vous conseillerais d'utiliser « visage » ou « figure ». Et puis faite attention avec ce genre d'expression, elles sont belles mais elles sont dangereuses. J'y reviendrais plus tard en parlant des topos.
Continuons dans la précision du vocabulaire. Il y les mots « magnifique » « sublime » et autre qui sont très durs à manier et qui sont très traîtres parce que justement, on ne voit pas réellement leur problème.
C'est mots expriment un jugement. Devant un paysage, c'est le personnage qui dira qu'il est sublime. Il exercera sa vision sur le paysage. C'est son jugement. Mais concrètement le mot « magnifique » ne m'apprends strictement rien à moi, lecteur, c'est un mot vide. Au lieu de dire qu'un paysage est magnifique, faite le moi voir comme magnifique ! Il ne sert à rien de le dire. Il faut le monter ! Et pour cela je peux vous ramener au premier
mouvement littéraire sur la description ( ici :
https://communautesadique.forumactif.fr/t5044-le-mouvement-litteraire-la-description )
c ) Le rythme de la phrase
Alors, il y a une très beau procédé, très facile à appliquer et très fort, je veux parler des anaphores et des parallélismes de construction. Un exemple « Chaque matin, il tâtait de la main le lit a coté de lui et été surpris de le retrouver vide, chaque soir, il se couchait dans les couvertures froides et le regret de celui qu'il aimé lui serait alors le cœur avec la même que la première nuit où il avait du affronter la solitude, sa vie après la mort de celui qui se tenait à ses cotés » ( je ne vous ai pas fait un exemple lyrique, non pas du tous, J'ai essayé d'imiter ce que j'ai pu lire, mais cela reste tellement moi comme style XD ) ou bien « Ni le soleil brûlant, ni la faim qui lui tordait les entrailles, ni la fatigue s'acharnant sur ses yeux comme pour les fermer contre lui même, rien ne pouvait le faire plier, il continuait à marcher... » Dans ces deux exemples vous avez un rythme binaire ( deux temps) et une rythme ternaire ( trois temps ). Je vous conseille de ne pas faire plus. C'est faisable. Victor Hugo, Balzac, tous les autres le font ! Mais c'est très très compliqué. Je ne vais pas rentrer dans les subtilités de la langue française, mais elle est fondé sur ce type de rythme, si vous voulez donc une harmonie dans votre style, il faut que vous le respectiez. Deux ou trois. Si non vous risquez de provoquer une rupture à le lecture. Après si vous êtes sûre de vous, faite plus. C'est dangereux, mais c'est faisable et cela peut avoir aussi un bel effet. Faut être bon en rhétorique.
Ensuite toujours dans le rythme, il s'agit de savoir dosé les mots de sa phrase. Ne mettait qu'un seul mot compliqué par phrase. Par exemple « efforts psychologiques insensés grâce à son immense persévérance. » J'utilise pour ma part plein d'Adj est souvent très lourd. Mais la il y a trois mots long et complexes qui ne peuvent pas aller ensemble. C'est trop. La phrase est lourde et peu naturel. Ensuite pour l'organisation des adjectifs, je peux vous conseillé de ne pas mettre plus de deux adjectifs par nom. ( je me permet de rappeler que les déterminants démonstratifs et possessif sont des adjectifs ) En mettre plus pourrait a nouveau rompre le rythme. Je ne vous dit pas de ne pas le faire, je vous dis que c'est très risqué, comme dans l'autre point, il faut être sûr de soit. Si vous doutez mieux vaux supprimer un adjectif.
Voila deux point sur le rythme des phrases, deux points importants que j'évoque ici car j'ai souvent vu des maladresses à ce niveau là. Mais bon le rythme des phrase est un outils bien plus grand, bien plus puissant et qui ne se résume pas à ce tous petit point que je n'ai même pas vu en profondeur. On peut tellement faire de chose avec le rythme des phrases. Avait vous déjà sentis ces moments où votre propre cœur bats plus vite, ou vous tremblez, où une fois le livre fermé vous avez du mal à revenir à la réalité ? Et bien ces émotions des le rythme qui les a créer. Mais cela ce sera peut être pour un autre mouvement littéraire. Ici, on ne fait que les choses à éviter.
d) La grammaire TRES IMPORTANT
D'abord, je veux vous parler de concordance des temps. Normalement, vous savez ce que c'est, je n'ai pas besoin de revoir. Pour juste le rappelle, il y a deux temps « majeur » , soit le présent, soit le passée simple/imparfait. Au début de votre histoire vous avez choisit l'un des deux. Vous étais obligé de vous y tenir durant tout le long de votre histoire et surtout de ne pas vous mélangé entre ces deux moments. Si on choisit le présent, et que l'on veux exprimer une action passé, l'on va utilisé le passé composé. « Je mange – J'ai mangé » et si on a choisit le passé cela donne « Je mangeai/Je mangeais – J'eut/j'avais mangé » ( passé antérieur et plus que parfait ) C'est comme deux mondes parallèles : ils ne se touchent jamais, un temps qui appartient à l'un n'est pas visible dans le monde de l'autre. bref cela normalement vous le savez, rappelle fini. Je ne rentre pas dans les détailles
Ce dont je veux vous parler c'est de la valeur des temps. Par exemple « Ses force la quittèrent doucement. » Ne voyait vous pas un problème ? Le passé simple pour quelque chose de rapide, ce qui ai l'inverse de l'adverbe « doucement ». Il aurait fallu dire « Ses forces la quittaient doucement » avec un imparfait montrant la durée. Le temps ont une valeur, vous connaissait sûrement les valeurs du présent ( vérité générale, future proche... ) il y en a aussi pour l'imparfait ( habitude... ) enfin fait pour tous les temps. Et Comme il faut que vos temps soit en accord les uns avec les autres, il faut qu'ils soient aussi en accord avec le sens de vos phrases, avec ce que vous dites. Il faut qu'il y ai un accord avec la valeur du temps et le sens de la phrase.
Normalement, vous avez vu en cours les valeurs des temps ( du moins je l'espère, si non il faudra que je fasses une « petite » explication là dessus ) Donc pour l'instant je ne les rappelle pas. Gardez les justes bien en tête en relisant. Vérifiez que tous colle bien.
Un autre point important de la grammaires est aussi de finir ses phrases. Non je ne rigoles pas. Il y a très très souvent des phrases inachevés dans les textes. Vous pouvez vous douter de ce que j'en pense, n'est ce pas ? Non, plus sérieusement. Laissait quelque chose d'inachevé est très très grave. Votre lecteur est brutalement coupé de tous ce que vous avez pu construire, suspense, douleur, émotion, je ne sais quoi. Un erreur comme celle là, et c'est fini. Je dis bien, ne pas finir ses phrases, pas les laisser en suspend, où la ce n'est pas un problème. Je vous propose un exemple très très courant, à vrai dire le nombre de texte où il n'y avait pas au moins une fois ce problème se compte sur les doigts d'une mains. « La chaleur qui se dégageait restreignait leur vision » … … … « qui se dégageait » ... Qui se dégageait d'où ? ! Je sais pas ! Mais quoi vous ne diriez jamais « j'allume » ou « je dis » tout seul. J'allume quoi ? Je dis quoi ? Alors pourquoi faut il que cela arrivé lorsque la phrase devient plus longue est plus complexe ?
Trop souvent des verbes transitifs sont privés de leur COD. RIP la grammaire, nous t'aimions bien. RIP cette grande relation d'amour qu'il y avait entre les verbes transitifs et les Compléments d'objet direct, votre séparation causa une telle douleur que le texte entier fut détruit. Il vous suivit dans le suicide.
Je ne sais pas comment le dire... Mais voilà. S'il vous plais, tous ce que vous voulez, mais pas cela. Bon après je dramatises un peu, c'est pour marquer les esprits XD, mais il y a des verbes transitifs qui peuvent se passer de COD exemple : « qu'est ce que tu fais ? - JE MANGE !! » il n'y a pas de COD et cela ne pose pas de problème. Ces verbes particuliers se passe très bien de COD, et souvent ne pas en mettre allège le texte. N'oubliez pas, ne mettais jamais ce qui n'est pas nécessaire et souvent ce genre de COD ne sont pas nécessaire, alors, il est aussi bien de ne pas les mettre. XD ne me foutez pas de COD partout, juste là où il en faut, mais ne les oubliais pas quand il en faut.
Bon parenthèse, la grammaire, c'est le truc qui est insupportable quand on l'apprends en primaire et au collège, seulement, c'est géniale comme outil littéraire. Là encore je pourrais vous dire tant de chose, on peut faire tellement de chose avec elle. Mais ce n'est pas le sujet. Je vais finir par être très très frustrer.
2) les fautes au niveau de la structure du texte TRES IMPORTANT
La structure du texte est du texte est très important. C'est elle qui va faire que votre texte sera compréhensible. Il faut que votre texte soit logique. Il faut qu'il soit organisé. Je ne vais pas vous parler de faire un plan, déjà que très peu de personne en font pour l'histoire en générale, alors je pense que ce n'est même pas la peine que je tente d'argumenter pour un point de vue ( même pas un chapitre. Il n'en reste pas moins que le plan de l'histoire, le plan du chapitre, le plan du point de vue sont nécessaires, mais bref ce n'est pas le sujet, nous parlons de relecture et non de ce qu'il faut avoir avant d'écrire ( un jour, il faudra que je fasse un sujet là dessus aussi, mais passons ) Juste pour clore ce point, ce n'est pas parce que vous n'avez pas de plan que votre histoire sera désorganisée. Les idées vous viennent au fur et à mesure que vous écrivez au fils de la plume, dans un ordre qui a sa propre logique qui parfois est assez particulière, mais quand même. Et d'ailleurs la preuve est que l'on vous comprend.
Bref pour en revenir à la relecture, quand vous relisait suivait bien l'ordre de vos idées et leur enchaînement. Il faut que cette enchaînement se fasse de manière fluide et logique, pour cela vous avez besoin de transition. Se sont elles qui font passer le personne de la douleur à la colère, ou de la colère au désespoir... Se sont elles qui font que votre texte va être agréable à lire. Sans elle, tous semble sortir de nulle part, On ne comprends comment cette nouvelle idée est venue au personnage, comment il a plu éprouver telle émotion après telle autre... Et dès que le lecteur commence à ne plus comprendre un truc, c'est mort, c'est la fin de tout. Il m'est même arrivé de chercher en vain la ligne absente que je croyais avoir manqué. Sans transition, l'on se perd dans le chronologie, on confond ce qui s'est passé avant où après, bref, c'est un peu la catastrophe. ( et avoir un plan aide beaucoup au niveau des transitions et de la logique – où je sais, j'insiste quand même )
Ce sont ce genre de faute qui peuvent faire arrêter de lire le lecteur. S'il ne comprends plus, s'il en suit, si tous est flou, il est inutile de dire qu'il ne cherchera pas plus loin et s’arrêtera là. Donc oui, je vais dire quelque chose d'un peu stupide, mais fait en sorte que le lecteur comprenne et pour cela veillait aux transitions lors de la relecture. Ce sont elles qui font la logique de votre histoire.
Enfin un second point très très important et très très compliqué. Je veux parler de la monotonie. Il ne faut pas que votre lecteur s'ennuie en vous lisant. Comme l'autre cela parait très con mais j'aurais tellement aimé ne pas avoir à en parler. Je ne crois pas qu'il y ai un texte sur ce forum qui ne soit pas touché par la monotonie ( et je ne fais pas exemption, à ma grande rage ) La monotonie. La monotonie crée l'ennui. L'ennui crée le détachement, le détachement crée l'indifférence. Et l'indifférence fait passé à autre chose. Comment lutter contre la monotonie ? C'est très très compliqué. Il est bien de jouer sur les perspectives narratives, il est bien de faire varier les points de vue. Déjà avec cela vous gagnerez énormément de ce point de vue là. J'ai vu trop de texte qui suivait la perspective d'un seul personnage tous de long alors que ce n'était même pas une narration à la première personne. Vous avez des tonnes d'outils, analepse, prolepse, ellipse, accélération ou ralentissement du récit, théâtralisation, registre... Je ne peux pas tous les mettre mais bref, il faut jouer avec tous cela. Après, je sais je ne vous aide pas en disant cela. Mais chacun des points de je viens d'évoquer sont trop gros pour que je puisse même les développer en entier. Vous les connaissez, pas parfaitement peut être, certes, mais quand même essayé de les utiliser, ce serait tellement bien.
Ensuite pour la monotonie, elle s'applique à un autre niveau. Elle peut être présente dans la phrase même. Que très peu de personne font encore l'erreur de ne faire des phrases que sur le modèle, sujet, verbe, complément, cependant la syntaxe est très souvent la même d'une phrase à l'autre. Si vous le remarquait, n’hésitait pas à la changer. Cela donnera de la vie à votre texte. Cela l’animera de l’intérieur. Changer la place des subordonnées pour mettre un élément en valeur, utilisait les participent présent pour ne pas créer de relative ( ex : « Le poison QUI se répandait en elle, la faisait souffrir » devient « Le poison, se répandANT en elle, la faisait souffrir. » ou « Le poison se répandait en elle, la faisANT souffrir. » ) Changeait donc vos phrases dans leurs structures quand vous voyais d'un même modèle se répète trop souvent.
Bon, je sais, là c'est assez abstrait, ce dont je parle. Je n'explique pas assez vu l'importance que cela à. Mais je ne peux pas faire autrement ; je ferais peut être ( un jour ) un sujet sur les moyens d'éviter la relecture. Mais je ne peux que vous donner des outils, après c'est à vous de les manière et de revoir votre texte. Sur ce point là, je ne peux pas grand chose. On ne peut pas tous transmettre, certaine chose s'apprenne seul en travaillant.
Enfin sur les fautes de structures, il y en a encore une, et elle par contre, et simple. Ne pas mettre des subordonnés imbriqués. « L'homme nous a dit que demain serait un jour qui resterait dans les mémoire des générations futures a moins qu'elles ne soient constituée que de pauvres abruties qui n'auraient pour seule culture que le jeu vidéo. » Je vous conseille de ne pas dépasser les deux subordonnées imbriquées, à la rigueur trois si vous êtes sûre de vous, mais vraiment pas plus.
3) les fautes au niveau du sens.
Outre la monotonie, il y a quelque chose d'autre qui peut causé l'ennuie du lecteur, quelque chose que je vous conseille de supprimé à la relecture. Dans une texte tous doit avoir un sens, tous doit avoir un objectif, rien ne doit être futile ( nous y revoilà ) Chaque phrase, chaque paragraphe, chaque mot qui n'a pas de sens dans un texte en dissous l’intérêt. Vous avez un jus de fruit pur, chaque futilité est de l'eau que vous rajoutez. Le goût se trouve diluez et vous n'obtenez à la fin qu'un liquide vaguement fruité, mais insipide. Ne rendait pas votre texte insipide. Souvent vous avez de très très bonne idée, mais celle ci sont mélangé avec des passages descriptifs qui ne nous apprenne rien, de petit mésaventure qui ne sont que du remplissage. Votre idée s'en trouve gâché. Demandez vous à la relecture si le passage à un but, s'il amène quelque part, en quoi la situation avant et après est différente, en quoi cette différence est importante pour l'intrigue. Si vous n'arrivez pas à répondre à ces questions, supprimez le passage. Je sais c'est brutale et cela fait mal au cœur, mais c'est une épine que vous enlever au texte. Oui, l'enlever fait mal, mais c'est bien mieux que de la laisser. ( Je me permet de rappeler que les questions qui sont plus haut s'applique aux descriptions autant qu'au scène d'action. Les descriptions ne sont pas uniquement là pour dépeindre un cadre au lecteur, elles ont aussi un but – faire évoluer le personnage par exemple – donc après une description comme après une scène d'action, la situation doit avoir évoluée. )
Dans le même registre faite attention de ne pas vous répéter. Une idée qui se répète est une idée inutile. Il n'y a pas de progression. Il faut que chaque mot ai un but, qu'il amenne quelque part, qui apprenne quelque chose.
Ensuite je vous conseille de faire attention au réalisme de votre histoire. Être cohérent dans la psychologie des personne, comme dans les registres du langue employé quand ils se parlent entre eux. Ce réalisme n'est pas une obligation, par exemple si vous voulez faire un effet choc, ou de la surprise, ou bien encore un décalage comique, mais il faut que vous le maîtrisiez, que ce soit voulu.
Je veux aussi vous parler que l'équilibrage des personnage, si vous faites quelque de tellement badasse qu'il surpasse même les lois de la physique. Un des effet peut être que le lecteur s'en détache totalement. S'il est si fort pourquoi craindre pour lui ? Je ne dis pas de ne pas faire de personnage super fort, je dis ne ne pas passer dans l’excès, l'équilibre entre les personnages est très important pour votre histoire. ( et je vous conseille quand même de respecter un peu les lois de la physique – tirer Trois flèches en une seconde n'est pas possible par exemple... ) Mais bon, ce ne sont que des conseilles, une fois de plus, si vous savez pertinemment pourquoi vous faites cela, si vous avez un but, je ne peux que vous encourager.
Ensuite, j'aimerais attirer votre attention sur l'utilisation des topos littéraires. Ce sont des thèmes ou des images qui reviennent tous le temps dans le littérature ( la première rencontre, la rupture, « les yeux se rencontrèrent » le combat en duel, dire qu'un combat ressemble à une danse, dire que le sang à goût métallique... ) Bref la liste est très très longue. Les topos Littéraires ont un autre nom, mais méchant cette fois, on les appelle les Clichés. Oh, je ne dis pas que les utiliser est une mauvaises idées bien au contraire. Au contraire, ces images reflète très souvent une vérité et permette bien de l'exprimer. Et puis elle appartienne à une tradition si bien que les utiliser réveille inconsciemment la culture du lecteur. La littérature à toujours énormément utilisé des clichés. Mais ( oui, voilà le mais, il y a toujours un mais ) L'auteur doit se les approprier, il faut que insérer de l'originalité dans la manière dont ils sont traités. C'est à l'auteur de les transformer pour qu'elles deviennent intéressantes. Si rien n'est apportée à ces images, elles seront incroyablement morne et plate comme les images usée qu'elles sont. C'est à l'auteur de les rénové et de leur donner un nouvelle éclat. Il faut une touche personnel. C'est indispensable. Si non vraiment c'est insipide. Vous devez vous approprier le thème, en faire quelque chose qui vous est propre. Sans originalité, il n'a pas de goût. Cela décrédibilise le sentiment que l'on tentes de faire naître. C'est dommage. On ne peut pas tous inventer, c'est claire, mais il faut réinventer ce que tu utilise. Je ne dis pas d'inventer les images poétiques que vous allez utiliser, c'est impossible. Ni Rimbaud, Ni Hugo, Ni Ronsard, il n'y a pas un auteur qui ai été totalement nouveaux, mais ils ont tous réutiliser cela ne modifiant et c'est ce qui fait que leur style est extraordinaire.
Bon je crois que j'ai fait une assez grande liste des fautes à éviter, de comment les éviter, je pense que déjà, si vous relisez vos texte en gardant tous cela à l'esprit, cela vous donnera déjà que quoi bien progresser.
III ) Autre moyen pour améliorer son style
Bon, ce n'est pas parfaitement dans le sujet. Nous avons d'abord vue une méthode de relecture. Ensuite les principales fautes à éliminer lors de la relecture. Or je ne trouve pas cela très agréable de finir sur tous ce qu'il ne faut pas faire, donc je vais finir sur deux conseilles d'ordre très très générale, pour améliorer le style.
Ce n'est pas très surprenant que les même erreur reviennent d'une texte à l'autre. Nous nous lisons les uns les autres, cela se reflète dans votre style. Ainsi donc on est prit dans un cercle viseux.
Vos lectures ont une incidence imminente sur vos textes. C'est normal. Puisque l'on parlait de Flaubert dans ce sujet, je vais encore le reprendre comme exemple. Flaubert a lu durant toute sa jeunesse des œuvres romantiques. Jamais il ne peut s'en séparer. Cela lui colla à la peau. Il a d'ailleurs écrit
Madame Bovary pour se punir des rêves romantiques qui continuait à avoir ( Il venait de voir un de ses textes être démolie par ses amis à cause des trop nombreuses envolées lyriques – C'était la première tentation de St Antoine, après, des années plus tard, il en réécrit une autre, à ne pas confondre ) Bref toute sa vie, il hésitera en romantisme et réalisme ( même s'il est officiellement réaliste ).
Madame Bovary d'un coté,
Salambo de l'autre...
Il en va de même pour vous. Vos lectures marquent votre style et c'est une excellente chose. Proust, dans
la recherche du temps perdu, explique un peu comment il est devenu écrivain, et c'est grâce à la lecture ( oui j'ai changé d'exemple, C'est la fête ! )
Bref, là, vous devez voir où je veux vous mener. LIRE. Il faut lire. Lisez. C'est le meilleur moyen d'améliorer votre style. C'est le plus sûre. Et lisez de la littérature. Alors là je sens déjà la moitié d'entre vous s’hérisser. Vous vous faites suffisamment chier en cours de française pour vous imposer vous même ce qui parfois à été vécu comme une torture. Bien, je comprends, mais voulez vous bien me laisser tenter ma chance, et défendre la littérature ?
J'ai bien conscience que commencer en littérature est difficile. C'est indéniable. La littérature ne se lit pas aussi facilement que la fantaisie. Elle demande un peu un effort. Mais l’appétit vient en mangeant. Plus vous lirez de littérature, plus vous aurez envie d'en lire. Il s'agit juste de commencer avec quelque chose de bien et de faisable. C'est pour cela que je vais vous proposer quelques titres qui sont très très accessible. Non, ne commençait pas avec un bon gros Balzac. C'est génial Balzac, comme Frankenstein de Shelley ou Proust le sont aussi dans un autre style. Mais C'est dure. Ce que je vais vous proposer est une bonne transition. Facile, agréable, fluide et déjà très assez cultivant
Alors si vous n’êtes pas des grands lecteurs que que vous voulez un truc court et bien, j'ai trois suggestions courtes est aussi bien que les trois œuvres plus longue que je mettrais ensuite. Je pense que l'on doit taper dans les moins de 50 pages, c'est tous à fait faisable. Essayez donc ! ( et dit moi s'en des nouvelles )
***
Le Horla ( Maupassant )
La Vènus d'Illes ( Mérimée )
Ce sont deux textes fantastiques géniaux. Dans un cadre réaliste en tous point semblable à ce qui aurait pu être notre monde si nous avions vécu au XIXème siècle, se produit des éléments surnaturel notre raison ne peux pas expliquer. Est ce la magie qui arrive dans notre monde ou la folie qui guette ? Toujours l'hésitation perdure. Dans ces nouvelles, nous sommes entre rêve et réalité. Rêve ? Plustot cauchemar. Tous les deux sont faciles à lire, très très prenant, très bien écrit, et malheureusement si court. Ce fut une telle aventure que j'aurais aimé que ce soit plus long. Ne manquez surtout pas ces deux œuvres ( commencez par la vénus d'Illes avant même tous autre textes que je vais pourvoir présenter. Cela se fait si rapidement pour une telle expérience )
* Dans un autre registre, il y a Victor Hugo qui est génial. J'ai adoré lire
les misérables en intégrale. Mais bon 2 000 pages quand même, je ne commencerais pas par cela. De Notre cher Hugo, il y a deux textes très court et très fort.
les derniers jours d'un condamné et
Claude Gueux ce pas du tous comme ce dont je vous parlez au dessus. Le horla et la vénus d'Illes sont très prenant par leur action, par le suspense et par une certaine peur également. Là c'est autre chose. Ces deux œuvres ont pour sujet la peine de mort. Le point fort de Hugo ici est l'émotion. Alors c'est aussi court mais un peu plus dure à lire (enfin c'est pas la mort quand même ) Quand au style, c'est Hugo, quoi. Ai je besoin de dire que c'est génial ?
* Alors encore un texte court. C'est
la chute de Camus. Il est plus compliqué que le reste car il parle un peu de philosophie. Il est très intéressant, mais ce n'est pas pour son histoire si on n'aime pas la philo ; ce n'est pas non plus pour l'émotion, il n'y a pas vraiment du suspense, ni de grandes scènes dramatiques, non la Chute est super car elle va vous montrer comment raconter une histoire autrement. C'est très étrange, c'est fascinant. Quoi, qu'est ce qu'à la narration de cette histoire de si particulier ? Vous croyez quand même pas que j'allais vous le dire ? Je pense que l'on tape plus vers les 100 pages pour celui là, mais enfin voilà, quand même. (après en plus long il y a
la Pest de Camus qui est bien aussi, mais dans un autre style )
* Bon je m'étais dit que je m’arrêterais là, mais
les fourmis de Boris Vian sont aussi super. Court, prenant. Très très particulier par le ton de sa narration et son humour noir. Boris Vian c'est une expérience à faire. ( en plus long y a
l'écumes des jours, roman très beau ; très poétique. L'amour dans un monde où les fenêtres repoussent quand elle ont été cassé, où les pièces changent de forment au son de la musique et ou de terrible chose peuvent arrivé avec cependant une poésie propre à ce livre. L'écriture est très déconcertante. )
Bon ça c'était pour les textes courts. Passons au roman. Comme pour les nouvelles, ils y a tellement de chef d’œuvre, je ne vais cependant ne vous en parler que de deux.
Tous d'abord Agatha Christie :
les dix petits nègres Sur une îles, dix personnes sont coincée et parmi elles, se trouve un meurtrier. Seulement celui ci fait ses meurtres d'une manière très étrange, il suit étape par étape les couplets d'une chanson. « 10 petits nègres s'en allèrent diner l'un d'eux en mangeant s'est étranglé, il n'en resta que 9, 9 petit négres très tard allèrent se coucher, l'un jamais ne pu se réveillé, il n'en resta que 8 … » jusqu'à 0
Lisez les dix petits nègres d' Agatha Christie ! C'est absolument géniale. Le plaisir a l'état pur !! Vraiment je ne sais pas quoi dire d'autre sur ce livre. Vous avez les vacances de noël, allez le lire. Et ne commencez pas à le lire le soir dans le noir, il n'y aura que deux scénarios possible, soit vous n'arriverez pas à le fermer et vous passerez une nuit blanche, soit vous arrivez à le fermer et vous serez ses stresser de suspense que vous ne pourrez pas dormir non plus. Mais je dois quand même dire, le lire de nuit, dans le noir et le silence, quand l'on est la seul vie éveillé, c'est génial.
Bon, il y a encore un livre dont je voudrais vous parler. C'est un roman de Jules Verne, Cela vous dit quelque chose
Michel Strogoff ? ( on ne s'attendait pas du tous à ce qu'il soit dans cette liste... XD )
C'est un roman d'aventure qui vous fera courir en Russie sur les traces de Michel Strogoff, courrier du star sur qui repose le destin de toute l'empire. Bon, j'étais folle de ce livre à un moment, je ne pouvais qu'y penser, c'était assez terrible. Mon esprit était prisonnier de son intrigue, c'était génial, je tremblais de plaisir en le lisant. Bon maintenant avec un peu de recule, je me rends compte que c'est un bon livre, mais en terme de style, c'est pas du Hugo. Après il n'en reste pas moins que c'est très prenant.
Bon, il se peut que vous n'aimiez pas lire. C'est parfaitement compréhensible. Cependant je ne connais personne qui n'ai pas apprécier le plaisir de se faire conter une histoire. Les Livres audios sont des enregistrements de l'histoire lu à l'oral. Vous profitez donc du texte originale, mais les yeux fermé, vous ne faites que l'écouter. Vous pouvez aussi dessiner en même temps par exemple. Et c'est très agréable. J'adore les livres audios. La par exemple, je vous mets
Michel Strogoff ( bon en fait c'est pas exactement la version que je voulais mais elle est pas mal aussi ; http://www.litteratureaudio.com/livre-audio-gratuit-mp3/verne-jules-michel-strogoff.html ) Tous les autres sont trouvables. Il existe de très bonne version hélas payante, mais en cherchant un peu, vous pouvez trouver de bon version comme celle là, complète est gratuite
Après le livre audio comporte un grand risque. Il faut y être habitué, il faut savoir lire une histoire juste en l'écoutant. Ce n'est pas aussi simple que cela peut en avoir l'air. Rapidement l'on peut se laisser emporter par le ton de la voix, se laisser un peu bercer sans réellement faire attention au texte. Alors là c'est vraiment dommage car vous vous spoiler l'histoire sans pour autant découvrir la magie du style de l'histoire.
Bon je ne vais pas vous laisser comme cela, avec comme seul outil pour améliorer votre style que la lecture. Se serait un peu méchant. Il y en à d'autre. Et je sais que pour l'un d'eux, je vais passer pour une vieille rébarbative. Je veux vous parler des cours de Français. Il faut écouter en cours. XD Non, je ne me prends pas pour vos parents qui vous font la morale, laissait moi me justifier. C'est en cours de Français que vous apprendrais la « science du langage » comme c'est si pompeusement appeler par la suite, dans les études supérieurs. Je sais les cours de collèges surtout, les cours de lycées moins, sont assez ennuyeux. Certes. Je ne pourrais pas le démentir. Seulement c'est là que vous apprenait la basse de ce qui constituera vos outils pour écrire ; la rhétorique. C'est la que vous apprendrait à maîtriser votre style, c'est la que vous apprendrait à manipuler votre lecteur, à faire ce que vous voulais de ses émotions, bref c'est la que vous aciérerait les supers pouvoirs qu'ont un bon auteur. C'est dans ces cours que vous obtiendrait ces outils indispensables. Les figures de style, la concordance des temps, la grammaires, les registres, le narrateur, Toute ces merveilles qui ne le sont pas encore parce que vous n'en êtes qu'au début. C'est normal, c'est pas sympa au début, c'est comme tous. C'est pas sympa le vélo quand l'on ne fait que tomber. C'est pas sympa l'allemande quand on ne lit que les aventures de Florian ou je ne sais pas quel autre débile. Mais quoi ! Après cela devient tellement bien ! Tous devient passionnant quand l'on commence à rentrer dans la profondeur du sujet. Je peux vous assurer que les mystères de la langue françaises sont de vrai mine d'or, seulement pour y avoir accès, il vous une base de connaissance, et c'est connaissance, se sont les cours qui vont vous les donner. Regardez le nombre de fois où j'ai fait allusion à ce genre de chose juste dans ce sujet. Vous avez besoin de ce que les cours ont a vous apporter. Il faut connaître pour maîtriser.
Bon enfin, il y a un autre moyen encore. C'est de se faire relire par quelqu'un de meilleur que vous, quelqu'un qui prendra le temps de voir chaque point un a un, de vous les expliquer, de les éplucher. Des les décortiquer et de vous dire ce qu'il y a améliorer. Malheureusement ce genre de personnes sont rares. Il faut des compétences et du temps. Et là se serait très méchant de ma part de vous dire cela et de vous laisser vous débrouiller tous seuls... C'est pour cela que je peux me proposer comme correctrices. Mais comme mon temps n'est vraiment pas infinie, loin de là. Je ne pourrais donc pas revoir tous les sujets de tous les mondes, de tous les détaillées ext.. Vous vous en doutais bien, alors ce que je vous propose est que, si un jour vous avez un texte dont vous êtes particulièrement fière, ou sur lequel vous vous êtes entraînés, vous avez suivit les méthodes que je vous ai proposé, vous ne pensez pas pouvoir faire mieux tous seul, alors mettiez le moi dans les coms des mouvements littéraires. Je vous répondrais également dans les coms. De votre coté, vous avez fait de votre mieux, j'apporterais ce que je pourrais dans ma réponse, et cette échange étant ouvert dans les coms pourra servir à beaucoup d'autres personnes comme des exemples.
Je demande que les textes soient si travaillé pour deux raisons, premièrement pour ne pas avoir à répéter les même chose car cela ne serait pas intéressant, deuxièmement car, avec ce critère de confiance, je sais que je ne vais pas être submergé de message disant « Tu peux aller lire ma fic ? » Je ne suis pas du tous contre que vous me mettiez un extrait de votre fic, loin de là, mais c'est que je ne peux pas tous lire.
Mais cependant n'hésiter vraiment pas à me proposer vos textes ! Même s'il ne vous convins pas, si vous l'avez travailler, faite le. Souvent à force de travailler un texte on en ai dégoûter, et on n'en voit que les défauts. Et puis même si en effet, il n'est pas parfait, c'est encore une meilleur raison de le mettre, vous avez fait votre possible, mais sûrement à deux, nous pourrons aller bien plus loin !
( Bon je ne sais pas à quoi je m’engage, s'il y aura une tonne de texte ou au contraire rien. Je ferais mon possible, cela par contre je peux le promettre )
Sur ceux, se fini ce second mouvement littéraire. J'espère qu'il vous sera utile. Bon, je n'ai pas du tous écouté les propositions de thèmes qui me furent suggérer dans le dernier, mais cependant, vous pouvez toujours me dire ce que vous voudrez dans le numèro 3, et peut être cela m’intéressera et je le choisirais, Ou alors j'en ferais à nouveau qu'à ma tête.
Si non, je crois qu'avec le mouvement littéraire, je vais essayé un autre type de sujet. Cela s'appellerait « l'instant philo » dans lequel je pourrais réfléchir sur des questions telle que « la vie à telle un sens ? »,« Qui suis je ? Qu'est ce qu'y fait que je suis moi ? », « A quel point suis je responsable de mes actes ? » ou encore « comment arriver au bonheur ? »
Je tenterais de vous proposer une réponse. Je dis bien « tenterais » et « proposer » car souvent en philo, il n'y a pas de réponse unique, par contre il y a un chemin de réflexion sur lequel je peux vous aider et vous guider pour que vous même, vous trouviez en vous une réponse.
Alors ce serait assez compliqué. Bien sûre, je saurais m'adapter et tenter d'être claire, cependant, je ne pourrais pas réfléchir à votre passe. Je serais la main qui vous guidera ( ou du moins tenterais de l'être) mais avancer, c'est seul vous et votre énergie mentale qui le pourrait. Dite moi dans les coms ce que vous en pensez aussi. Cela demanderais aussi pas mal de travaille, c'est pour cela que je vous en parle avant de le faire.
J'ai déjà fait un sujet ou je fais un peu de philo sur ce forum, ici (
https://communautesadique.forumactif.fr/t3369-qui-suis-je ) je suis allée très vite, Je n'entre pas vraiment dans la profondeur du thème et je ne l'explique pas beaucoup, mais quand même cela donne un peu un exemple.
Enfin, j'ai remarqué que le premier mouvement littéraire était dans les coups de cœurs. Je vous remercie pour ce petit honneur et la visibilité qui en découle. C'est grâce à vous, ceux qui avait participé dans le premier mouvement littéraire. Et puis un remercient tous particulier à la personne qui m'a proposé, je ne sais pas qui c'est, mais merci.
C'était Mich. Strogoff, dite Déesse de la Littérature
( et JMDO, le correcteur orthographique suprême que je remercie de tous cœur et sans qui ce texte n'aurait pas été du tout crédible. )