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Chapitre 18, The end ?

Floraly
Floraly
Modératrice - La boîte à horreur
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Dim 3 Jan - 22:04
Floraly
Hey !
Il y a bien longtemps, je m'étais dit dans ma tête que je finirais cette fiction durant ces vacances de Noël.
Sauf que, je suis tombée malade, et patati, et patata, du coup...
Je le mets que maintenant !
Bonne lecture les loulous !
J'espère que vous n'avez pas oublié où je vous avais laissé, mais ça devrait revenir vite...
Et un grand merci à Mista' pour la relecture ! (Rip Nothing, je t'ai vraiment aimée)
Flo'

********************************************************************************************************************

Fukano marchait devant, légèrement agacé par la lenteur de Chap derrière lui. Il voulait rejoindre les autres, les aider si le Maître leur avait fait du mal et surtout, oublier ce qu’il s’était passé entre Chap et lui quelques heures plus tôt. Ils n’avaient que très peu parlé depuis, se contentant de s’assurer que l’autre allait bien, et se laissant guider par les sbires du Maître jusqu’à l’entrée de ce long couloir, que Fukano avait facilement reconnu. Chap devrait probablement avoir plus de peine à se souvenir de cet endroit, puisque la première fois qu’ils y étaient passés, il était à moitié évanoui sur le dos d’Aypierre.
La maison du début, celle de la sortie du labyrinthe se dressait devant eux et Fukano avait accéléré le pas en la voyant. Ils y étaient presque.

- Fuka, attends ! l’appela la voix de Chap derrière lui.
Il se mordit la lèvre, contrarié et s’arrêta, avant de se retourner vers le châtain. Il posa son regard sur le visage de son interlocuteur qui haletait un peu. Il retint le « Quoi ? » sec qui menaçait de franchir la barrière de ses lèvres et se contenta d’attendre la suite. Il redoutait ce moment depuis que les hommes du « Maître » les avaient laissés là, seuls tous les deux.
- Je... j’aimerais qu’on parle de ce qu’il s’est passé entre nous, hier... souffla Chap, contrarié.
Fukano le regarda fixement durant quelques minutes, voyant l’incertitude se dessiner dans les yeux de son ami.
- S’il te plaît... A peine on va entrer dans cette maison que Alde va me bondir dessus, et on aura plus aucune possibilité de discuter seul à seul...
Le rouquin soupira profondément avant de s’approcher de Chap, d’un pas rapide. Il aurait préféré repousser cette discussion jusque dans les limbes de l’oubli, mais il savait qu’elle était inévitable. Ils allaient avoir du mal à faire comme si rien ne s’était passé. Il essaya de cacher son masque d’appréhension et une fois qu’il se jugea assez prêt, il hocha la tête.
- Je t’écoute, dit-il calmement.
Chap sembla légèrement déstabilisé et parut réfléchir, comme s’il ne savait pas par où commencer. Il finit par secouer légèrement la tête avant de poser une première question.
- A partir de quel moment tu n’étais plus sous hypnose ?
Il le dévisagea, curieux. Visiblement la réponse lui importait vraiment, et ce fut à Fukano d’être décontenancé. Il ne la connaissait pas lui même, ou du moins, il n’osait pas se l’avouer. Il voulait se dire qu’il avait été forcé à faire tout cela contre son gré, mais malgré tout, il savait très bien au fond de lui-même que c’était faux. Même s’il savait pertinemment que l’hypnose n’avait jamais eu d’emprise totale sur lui, il s’était laissé bercer par la voix, faisant ce qu’elle lui demandait, trop soulagé qu’elle ne lui demande pas de faire de mal à Chap. Enfin, il croyait qu’il ne lui faisait pas de mal, jusqu’à ce que le châtain ne l’embrasse...

Chap le fixait toujours, en attente d’une réponse, mais le rouquin n’avait pas l’intention de la lui fournir. Le châtain finit par s’impatienter et lui toucha le bras pour le faire revenir à la réalité. Il avait eu tout le temps de réfléchir à sa deuxième question.
- Pourquoi... ça ? Ils auraient pu te demander de me frapper, de m’étouffer, de me tuer... Mais ils ont fait en sorte que tu m’embrasses...
Cette fois-ci, il voulait réellement une réponse. Il n’était plus simplement curieux, il avait besoin de comprendre. Fukano le sentit et eut un léger rire amer.
- Ils voulaient que je te viole, Chap, c’est bien pire que de te frapper.
- Mais tu ne l’as pas fait.
- Non.
- J’aurais préféré ça à la torture.
Fukano ouvrit la bouche pour répondre avant de se rendre compte de ce que venait de dire son ami. Il écarquilla les yeux, choqué. Chap rougit légèrement et se mit à bégayer.
- Enfin, je veux dire... Je... Au moins je savais ce qui allait m’arriver et... Je... je sais que même sous hypnose tu... tu aurais été... doux ?
Instinctivement, le rouquin plaqua sa main sur la bouche de Chap pour le faire taire. Cette conversation était bien trop gênante. Beaucoup trop. Est-ce que le châtain venait vraiment de lui dire que de se faire abuser par lui n’était pas si dérangeant ? Il grimaça avant de regarder Chap sévèrement.
- Pose une autre question.
Il retira sa main du visage de son ami qui avait rougi de honte. Fukano eut presque pitié de lui mais il resta stoïque. Il vit le visage du châtain s’assombrir soudainement et il baissa les yeux. D’une voix faible, il demanda :
- Pourquoi... nous ?
Il garda effrontément les yeux baissés au sol, alors que Fukano essayait de comprendre le sens de ses paroles.
- Je veux dire... Pourquoi il s’acharne sur nous ? J’ai... j’ai comme l’impression qu’on est des cibles privilégiées et ça me rend dingue, Fuka... J’arrive pas à comprendre pourquoi on devrait en encaisser plus que les autres...
Il y avait probablement une suite à sa plainte, mais elle disparut lorsqu’il fondit en larme, cachant son visage entre ses mains. Le cœur de Fukano se serra et il le prit contre lui pour essayer de le consoler, en vain. Il lui parlait doucement à l’oreille pour le calmer, mais son ami avait enfouit son visage dans son T-shirt et semblait totalement ailleurs. Lorsque ses sanglots cessèrent enfin, Fukano caressait ses cheveux, l’appuyant contre lui. La voix du châtain, rauque, s’éleva à nouveau, et il se mit à demander « pourquoi ». Des tas de questions commençant par ce mot, auxquelles Fukano n’avait pas de réponses. Pourquoi étaient-ils ici, pourquoi c’étaient eux qui avaient été choisi, pourquoi le sort s’acharnait-il contre eux... Il s’était remis à pleurer mais cela n’avait pas arrêté le flot de questions qui sortait de sa bouche sans interruption. Fukano ne disait rien. Il n’y avait rien à dire. Il fallait que son ami se calme, et peut importe le temps que cela prendrait, il resterait là avec lui. Il fut surpris lorsque Chap s’écarta légèrement de lui, après ce qui devait être la trentième question. Il sentit une main douce se poser sur sa joue et à peine il eut le temps de réaliser ce que le châtain faisait que des lèvres tièdes vinrent se poser sur les siennes et y déposèrent un baiser. Il sursauta, surpris, et resserra instinctivement ses bras sur le dos de son ami. Il ne réagit pas autrement. Il n’avait ni l’envie de le repousser, ni le désir d’approfondir l’échange. Juste ses lèvres sur les siennes, c’était... C’était bien...

Chap finit par se reculer, laissa sa main sur la joue de celui qu’il venait d’embrasser, cherchant dans son regard un trace de réaction avant de souffler d’une voix presque gémissante :
- Et pourquoi j’ai des papillons dans le ventre quand je fais ça ?
Des larmes se remirent à couler le long de ses joues, mais il ne les cacha pas. Il continuait à attendre une réponse qui ne viendrait jamais en scrutant les yeux du rouquin. Celui-ci ne parvenait pas à se reprendre, trop choqué. Il finit par déposer une main sur celle de Chap, dont le pouce lui caressait la joue.
- Chap... murmura-t-il simplement, incertain de ce que son ami attendait de lui.
- Fuka, je crois que je t’aime... finit par lâcher le châtain, effrayé.

Avant que Fukano n’ait le temps de se rendre compte de ce que Chap venait d’énoncer, ce dernier se retrouva à nouveau dans ses bras. Ce n’était pas un geste d’amour, ni de haine, non. C’était de la surprise. Et de la peur.
Derrière eux, à moins de dix mètres, la maison venait d’exploser dans un bruits sourd. Ils n’eurent pas le temps de réagir que déjà, l’onde de choc provoquée par la déflagration venait les percuter de plein fouet. Ils s’envolèrent tous les deux avant de s’écraser sur le sol et de rouler l’un sur l’autre, totalement sonnés. Trop pour éviter les débris. Mais ce n’était pas leur préoccupation principale.
En effet, juste sous leurs doigts, le sol commençait à s’effriter, comme s’il était fait de Sagex. Il sembla se mettre à plier sous leur poids et Fukano paniqua d’avantage en se sentant perdre pied. Il s’enfonça dans ce qui avait été quelques minutes plus tôt une pierre solide et se sentit tomber dans le vide. Il chercha Chap du regard pour se rassurer. Il avait vraiment besoin qu’on lui dise que tout ceci n’était qu’un atroce cauchemar, mais son ami semblait autant désemparé que lui. Ils se mirent tous les deux à chuter dans un océan de vide. L’endroit d’où il venait était noir. L’endroit vers lequel il allaient était noir. Mais d’où venait cette lumière qui l’aveuglait autant, si tout était supposé être si sombre ?

Son corps crispé finit par se détendre, d’un coup. Il écouta les hurlements de Chap près de lui, et conscient qu’il n’y avait rien à faire et aucune explication, il se laissa aller.
Et perdit connaissance.

***************************************************

Azenet ouvrit les yeux avec difficultés. Ils étaient atrocement sec et il essaya de les cligner à de nombreuses reprises pour les humidifier un peu, mais rien n’y fit. Il les frotta légèrement pour tenter de faire partir la désagréable sensation, mais toujours rien. Il se contenta de les refermer, puisqu’ils lui faisaient moins mal de cette manière. Sa main saisit le fin drap qui le recouvrait jusqu’aux épaules et il se laissa glisser sur le côté pour essayer de se rendormir. Il était déterminé à retrouver son sommeil si paisible, mais une voix hésitante l’en empêcha.
- Azenet ?
Un timbre rauque, mais plutôt doux et familier. Azenet finit par relever ses paupières, à contrecœur, pour venir regarder l’homme qui lui parlait.

Il n’avait pas réellement fait attention à ce qui se trouvait autour de lui, la première fois qu’il avait ouvert les yeux. Il était allongé dans un lit aux draps blancs, plutôt confortable. Sur le bord de celui-ci était assis Zerator, les yeux rouges, un maigre sourire forcé sur les lèvres et les cheveux totalement en bataille. Derrière lui, Azenet pouvait apercevoir le reste de la chambre, simple, banale, avec quelques meubles en bois et une fenêtre qui donnait sur un étrange mur en treillis, surmonté de fils barbelés. Ah. Une clôture.
Un autre détail attira son attention. Près de la porte, adossé contre le mur en crépis blanc se tenait Alderiate, perdu dans ses pensées, l’air triste. Il avait croisé fermement ses bras contre son torse et semblait attendre patiemment. Mais quoi au juste ?
- Hey, Azenet, tu m’entends ?

Petit à petit, il reprit la notion de la réalité. C’était très étrange, il avait l’impression de se trouver dans un rêve. C’était comme si tout se passait au ralenti, comme si tous les bruits étaient décuplés. Il n’aimait pas du tout cette sensation. Il se redressa dans son lit et s’assit près de Zerator, se débarrassant de ses draps qui ne lui servaient pas à grand chose. Il le dévisagea longuement, interrogateur.
- Ça va ? lui demanda-t-il, encore.
Azenet essayait de déterminer quelle était la chose qui rendait Zerator aussi inquiet. Il songea à lui demander, mais oublia bien vite cette idée. Quelque chose clochait, il le savait sans arriver à comprendre ce que c’était. Lui qui aimait ce qui était logique et explicable, cela l’énervait. Il détestait ne pas savoir.

Ses doigts se mirent à trembler de manière imperceptible, mais juste assez pour que lui-même le sente. Bon sang, qu’est-ce qu’il lui arrivait ? Il avait l’impression que tout ses sentiments étaient décuplés. Comme s’il pouvait craquer d’un moment à un autre. Sauf que s’il craquait, il pouvait très bien fondre en larme ou se jeter sur quelqu’un. Il se sentait imprévisible et cela l’effrayait. Il finit par prendre la parole, mais ne répondit à aucune des questions de Zerator :
- Qu’est-ce qu’il s’est passé ?
Un flot d’interrogations arrivèrent à son esprit d’un seul coup, comme un violent cyclone qui balayerait tout sur son passage, et laisserait une terre désolée et totalement en désordre derrière elle. Il avait beaucoup de mal à trier ses pensées. Où étaient les autres ? Qu’est-ce qu’il faisait là ? Pourquoi n’y avait-il qu’eux ?
- De quoi tu te souviens ? demanda Zerator, lui permettant de s’échapper de son tourbillon de pensées pour quelques secondes.

Malheureusement, la question de son ami le força à s’y replonger. Quelle était la dernière chose dont il se souvenait ? Il fixa son ami, incertain. Ses yeux s’agrandirent et il se mit à paniquer. Il avait du oublier quelque chose d’important. Son cœur se mit à taper plus fort dans sa poitrine. Qu’est-ce qu’il avait oublié ? Non, ce n’était pas ça la question qui leur faisait peur. Celle-là était trop simplifiée. Celle qui l’effrayait, c’était «  Qu’avait-il oublié qui nécessite la présence de Zerator et Alderiate pour le lui rappeler ? ». Hésitant, il finit par dire :
- Zera, de quoi est-ce que je devrais me rappeler ?
Sa réponse ne sembla pas plaire à son interlocuteur et il se tourna vers Alderiate en quête de soutien. Ce dernier semblait très contrarié, même s’il essayait de le cacher au mieux. Il s’approcha du lit et s’accroupit à son bord, avant de se concentrer sur Zerator.
- On devrait lui dire. Il doit le savoir.
Le brun assis à côté d’Azenet se mordit la lèvre. Violemment. A tel point qu’un maigre filet de sang se mit à en découler. Plus le temps passait, plus le jeune amnésique paniquait. Zerator hésita, contrarié. Alderiate l’encouragea d’un regard et il finit par se décider à parler.

Il prononça un mot. Un simple mot. Celui qui fit revenir tous les souvenirs d’Azenet d’un coup, sans crier gare. « Aypierre ». Il se souvenait. La salle, froide, avec le bandeau qui le rendait aveugle. Ses bras et ses jambes, liés au sol par les poignets et le chevilles. La solitude, tellement de solitude. Et puis, IL était arrivé. IL avait refusé de lui dire ce qu’il se passait, le laissant dans le trouble. IL avait beau avoir été là, Azenet s’était senti terriblement seul. IL avait été froid. C’était cruel de l’avoir laissé ainsi, dans l’ignorance. Ses cris, il les entendait encore, de manière tellement réaliste qu’il n’arrivait pas à comprendre comment il avait pu les oublier durant ne serait-ce qu’une seule seconde. Azenet porta machinalement une main à son bras, sur lequel IL avait déposé sa tête, brûlante, tremblante. Il avait eu peur. Il avait demandé des explications, mais IL ne lui en avait pas données. IL s’était contenté de le supplier de lui parler, et Azenet l’avait fait, malgré toutes les questions qui lui rongeaient l’esprit et la peur qui lui tordait l’estomac.

Et ensuite, tout avait changé. La respiration rauque d’Aypierre et les murmures incessants d’Azenet avaient été couverts par l’entrée fracassantes de nombreux hommes, sans doute les sbires du Maître. Ils lui avait enlevé son ami et ses gémissements plaintifs lui avaient déchiré le cœur d’angoisse et d’inquiétude. Il s’était agité, suppliant qu’on le détache et qu’on le laisse rester auprès d’Aypierre, mais les hommes étaient cruels, et sans lui répondre, ils lui avaient collés sous le nez un chiffon imbibé d’un liquide dont l’odeur lui avait fait tourner la tête et l’avait plongé dans l’inconscience.

Oui. Il s’en souvenait.
- Où est-ce qu’il est ? Comment il va ? Ils le soignent ? demanda Azenet, soudainement bien plus agité qu’à son réveil.
Il sautilla légèrement sur son lit, mort d’impatience. Il devait savoir. Il en avait besoin. Son cœur se serra difficilement. S’il lui était arrivé quelque chose de grave...
Zerator posa une main amicale sur son épaule pour essayer de le calmer, mais son air triste et sombre ne faisaient que l’affoler davantage.
- Aze, Pierre est... Il a... Enfin...
- Quoi ! Zerator, dis-le moi !
Azenet avait un très mauvais pressentiment. Trop mauvais. Il n’allait pas lui dire... ça ! C’était impossible ! Incapable de parler, Zerator se tourna vers Alderiate et le châtain fit de même.
- Ok Zera. Aze, Pierre s’est entaillé le bras à plusieurs reprises avec une hache. Ils ont essayé de le soigner, mais il avait un peu trop forcé sur les plaies. Je suis désolé.
- Non ! Non !
Il bondit sur ses pieds et les deux autres l’imitèrent, véritablement inquiets. Alderiate le força à se rasseoir et il se laissa faire, trop faible pour lutter. Il sentit deux bras l’entourer fermement et enfouit sa tête dans le T-shirt de Zerator, qui pleurait de concert avec lui.

Azenet se sentait vide. Il s’était attendu à un tourbillon de sentiments : de la rage, de la tristesse de la culpabilité, de la solitude, de la haine... Tellement de choses qui auraient du le consumer, qui auraient du le faire hurler, mais pourtant, il n’en faisait rien. Il n’arrivait pas à comprendre. Il n’arrivait pas à se comprendre. Pourquoi tout ceci semblait-il aussi lointain ? Pourquoi n’arrivait-il pas à se sentir triste ? Pourquoi son cœur s’était-il subitement changé en glace pour l’empêcher de ressentir ces émotions qu’il avait tellement besoin d’exprimer ? Il essaya de bouger ses lèvres pour hurler, pour parler, ou juste pour murmurer, mais rien n’y fit. Il en était incapable. Il se laissa glisser des bras de Zerator pour finir sur le sol, froid et poussiéreux. Ses larmes avaient déjà disparu, comme s’il n’avait pas le droit de pleurer. Comme si on le forçait à rester fort, comme si on l’empêchait de se laisser aller. Cela le révoltait mais il était tellement dépouillé de toute raison que sa révolte disparut avec le reste.

Il sentit à peine ses deux amis le porter jusque sur le lit. Il ne perçut pas non plus la main de Zerator, qui lui caressait doucement les cheveux pour essayer de le réconforter. Il ne vit pas le regard inquiet d’Alderiate qui ne parvenait pas à comprendre contre quoi il essayait de lutter malgré lui-même.

Azenet, privé de tous les sentiments qu’il avait pu ressentir un jour, finit par cesser de lutter, bien trop fatigué par tout ce qu’il avait déjà affronté pour résister encore.

Petit à petit, son esprit délirant se mit à former une image bien nette dans sa tête. Aypierre, allongé sur un lit blanc d’hôpital, les bras bandés, vivants. Il était en vie. Il le savait. Sinon pourquoi ne parvenait-il plus à pleurer ? Pourquoi ne pouvait-il pas crier ? Il en était incapable pour la simple et bonne raison que son ami n’était pas mort. Il était toujours là, quelque part. Encore un coup du fameux Maître. Ah. Il allait l’entendre, celui-là. Il se redressa brusquement sur son lit, s’attirant les regards intrigués de Zerator et Alderiate.

Il se leva et traversa la pièce. Une pression sur son poignet tenta de l’empêcher d’aller plus loin, mais il s’en dégagea facilement.
- Aze ! Qu’est-ce que tu fais ! demanda Zerator en essayant de le retenir une nouvelle fois.
- Je vais le chercher.
Il repartit de plus belle en direction de l’entrée. Il n’avait aucune idée de l’endroit où il allait, mais il le retrouverait, même si le Maître l’avait caché dans une forteresse.

Des bras plus puissant vinrent le retenir par la taille et il se retrouva violemment plaqué contre un mur.
- Qu’est-ce que tu vas chercher ? interrogea froidement Alderiate.
Azenet baissa les yeux, incapable de soutenir le regard froid et sévère du grand jeune homme devant lui.
- Aypierre.
- Azenet, tu ne m’as pas écouté, ou je rêve ?
- Lâche-moi ! Lâche-moi tu me fais mal ! Aypierre est en vie, je le sais ! Ils nous manipulent encore ! Laisse-moi y aller, je vais le retrouver !
Il se débattit de toutes ses forces, dans l’espoir de se libérer, mais rien n’y fit. Il avait malheureusement beaucoup plus de force que Zerator. Échapper à Alderiate allait être bien plus compliqué.
- Azenet, regarde moi.
Il garda les yeux effrontément fixés sur le sol.
- Regarde-moi !
La secousse d’Alderiate lui fit timidement lever le regard et il se retint de toutes ses forces de ne pas le baisser à nouveau. Les yeux d’Alderiate faisaient la navette entre les siens, comme s’il ne savait pas trop où les fixer.
- Azenet. Aypierre est mort. On l’a vu.
Le châtain laissa sa tête retomber et ses épaules se mirent doucement à trembler sous les mains d’Alderiate qui le tenait toujours faiblement contre le mur.

Le bruit de son premier sanglot fut recouvert par l’explosion qui balaya toute la maison.

*************************************************************************

Chelxie n’en pouvait plus.

Elle avait essayé de compter pour se donner du courage, mais c’était beaucoup trop dur.
Au début, elle avait fixé l’écran, comme hypnotisée par les images. Elle s’était mise à sangloter dès le moment où elle avait vu Xari se jeter devant elle pour la protéger, transpercé de part en part par cette lance qui lui était destinée. Elle avait déposée une main sur son écran, la vision brouillée par les larmes. Elle s’en voulait tellement. Elle cria son nom, pleura sans retenue, les genoux repliés contre son ventre, et attendit que la scène se termine, impuissante.

Et puis ça avait recommencé. Encore une fois, les images, les bruits, le souffle rauque de Xari, le dernier. A la troisième écoute, elle avait tentée de s’enfuir, sans succès. Elle était solidement attachée à sa chaise. A la quatrième écoute, elle avait hurlé pour ne plus entendre et fermé les yeux pour ne plus voir. Elle avait continué pour la cinquième et la sixième fois, et puis, fatiguée, elle avait regardé la septième fois. A la vingt-deuxième fois, elle avait cessé de pleurer, son corps ne réagissant plus que lorsque Xari recevait le coup fatal, par un léger soubresaut de tristesse, comme si c’était elle qui se prenait le coup.

Elle avait perdu le compte des visionnages, mais au bout d’une durée interminable, elle avait fermé les yeux, n’entendant plus que les cris et la longue agonie de Xari, lente, douloureuse et glaciale. Et puis, à chaque écoute, elle parvenait à se désintéresser de toute ce qu’il se passait. Dans ses oreilles, elle n’entendait plus qu’un seul moment. Plus qu’une seule phrase. Celle dite par Xari. La dernière.
« Tire-les de là... S’il te plaît... »

Ses paroles tournèrent en boucle dans sa tête et finirent par s’y imprégner. Chaque modulation, sa façon de respirer entre les mots, l’inspiration du début... Tout était gravé dans sa tête. Elle connaissait cette simple petite phrase par cœur, et à chaque nouvelle écoute, elle acceptait d’endurer les cris de détresse et la souffrance de Xari juste pour entendre ce tout petit bout de phrase. Elle s’y raccrocha et petit à petit, son cœur se gonfla de détermination.

Depuis la disparition de Xari, elle avait été perdue. Elle ne savait plus quoi faire d’autre que pleurer et se lamenter, mais maintenant, elle savait. Il lui avait donné un objectif, une dernière chose à faire. Il lui avait confié une mission et elle allait tout faire pour la remplir. Elle donnerait même sa vie pour ça s’il le fallait, puisque lui avait donné la sienne pour elle.

Elle ouvrit doucement les yeux et le bout de ses doigts fins vinrent effleurer l’écran avec douceur.
- Je te le promets, Xari, murmura-t-elle, le regard rivé sur l’écran.
Un léger sourire gagna ses lèvres.

Et puis l’écran devant elle explosa, suivit de celui de la pièce d’à côté. Chelxie se sentit flotter et traversa la matière, s’envolant toujours plus haut dans les airs. Sous elle, tout explosait. Elle se surprit à rire doucement, et puis nageant dans le vent frais qui lui soufflait les cheveux, elle ferma les yeux et se laissa dormir. Calme, épanouie, heureuse.

**************************************************************

Jiraya ouvrit faiblement les yeux avec un mal de crâne à fuir la lumière. Lumière qui ne se gêna d’ailleurs pas pour l’aveugler. Il se servit d’un bras pour le filtrer et pour l’une des toutes premières fois de sa vie, celui-ci lui paru extrêmement lourd. Une fois ses globes oculaires habitués à la luminosité ambiante, il se permit de regarder autour de lui, mais un élément inattendu l’arrêta net.

L’élément en question, juste légèrement penché au dessus de lui, sans rien dire, possédait une belle paires d’yeux sombres, pleine de vie. Ses cheveux bouclés et emmêlés encadraient son visage et sa petite taille le faisait paraître vraiment proche de lui. Jiraya tendit faiblement une main vers lui, de peur d’être entrain d’avoir une énorme hallucination. Il retira brusquement ses doigts après avoir effleuré le menton du jeune homme près de lui, qui lui souriait, l’air vraiment amusé. Il laissa retomber sa main sur le lit dans lequel il était installé, incrédule.

Ils se dévisagèrent quelques secondes encore en silence, et puis Jiraya prit la parole d’une voix tremblante, incertaine.
- Xari... Je suis mort ?
Le sourire de son interlocuteur s’agrandit alors qu’il secouait la tête négativement.
- Bienvenue dans la réalité, Jiji...

*****************************************************************************************************************

Hey !

Alors ? ALORS ?
Ceci, était le dernier chapitre de cette fic'. Quoi, comment ça ? x)
A la base, ça devait être un truc badass, mais voilà. Tout explose.
Bon, ne vous inquiétez pas, je vais quand même faire un épilogue, histoire de ne pas vous laissez dans le flou.
La vérité, c'est que je me suis lassée de cette fiction, et que je n'assumais plus de la continuer dans le sens où j'étais partie, alors j'ai modifié mon scénario.
J'espère que ça ne vous dérangera pas !
A la prochaine donc, pour l'épilogue !
A vos commentaires ! Merci d'avoir lu !
Flo'
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Lou
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Petit Sadique
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Lun 4 Jan - 17:15
Lou
Euh.... Eeeuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuh.......... Bon... Euuuuuh... Eh bien.... je....

JE SAIS PAS QUOI DIRE! CE CHAPITRE EST TROP BIEN! JE SUIS PERDUE! J'AI FAILLI PLEURER À CAUSE DE SES HISTOIRES! (DI: ON SE CALME! *gifle Lou* ) Ok...

J'ai lu tout d'un coup et j'ai eu peur pour chacun des persos... J'ai failli pleurer mais ta purée de dernière phrase m'a redonné le sourire.... ILS SONT PAS MOOOOOORTS!!!! OUIIIIIIIIIIIIIIIIIIIII //SBAAAAAF//

(DI: Chapitre superbe et on va voir l'autre chapitre de la lan.)
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xX Lugi Xx
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Apprenti Sadique
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Lun 4 Jan - 20:10
xX Lugi Xx
Ohlalalalala <3 cette arnaqueuse.... on dirait moi avec ma fic /SBAF.

Néanmoins, j'ai surkiffé la partie avec Azenet, c'était tellement "OUAH SON PERE !" TOT !

Oui un petit épilogue :3 Ze veux !
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Aliona Tma
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Mar 5 Jan - 23:25
Aliona Tma
Je ne suis qu'une imbécile... Je lis ça juste avant de me coucher... Comment na pas réussir à dormir ? La solution imparable avec Aliona ! x)
Je ne crois pas avoir commenté le reste mais j'ai suivi au fur et à mesure, PLUS JAMAIS JE LIS UNE DE TES FIC' ! Ce fut une grave erreur, comme celle d'entamer le remake de Mich'...
C'est trop bien écrit, qu'est-ce que tu veux que je fasse, hein ? Oui, trop, le contraire de pas assez. Genre les livres dont tu n'arrive pas à te détacher mais tu as juste envie d'arrêter de lire. Tu vois de quoi je parle ? Ces livres dans lesquels la douleur du personnage devient la tienne...
Raaah ! Je suis pas en état de comprendre cette fin >.<
Donne l'épilogue ! Je le mérite bien, n'est-ce pas ? x)
Poutous :coeur:
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Ota
Ota
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Jeu 14 Jan - 18:57
Ota
OH LA LA JE SUIS EN RETARD!
Comment t'as pu rater ça, idiote?
Je te déteste. Bref, que ce chapitre est...
Est?
Est...
Continue...
Bah...
Allez!
Tout et son contraire!
Euh...?
Tu fais exactement ce que je veux au début.
Le fait de ne pas pouvoir en vouloir à son agresseur pour une raison X ou Y (comme pokémon) a un nom je crois.
Le syndrome de Stockholm, oui.
Chap n'en serait pas un peu touché?
Je pense aussi que c'est ça. C'est terriblement perturbant pour beaucoup de gens, mais moi j'aime bien les fics où ce syndrome apparaît, c'est toujours intéressant! Donc Chapka, amour, déclaration...
Avec des questions rhétoriques en plus! On adore les questions rhétoriques!
BLBLBLBL LES QUESTIONS RHETORIQUES! Bref, fin de PDV, la chute, (dois-je faire un rapport avec tomber amoureux?) cette description terriblement énigmatique et titillante...
Au fait, si le Maître s'acharne sur vous, c'est parce qu'il vous aime bien, comme nous, ça paraît évident!
Bah dans cette situation, c'est pas si... Ah si.
Un taré psychopathe peut très bien appliquer "Qui aime bien, châtie bien!" au pied de la lettre. Et chanter avec amour...
Kimi wo koroshite, kowashite, barabara ni shite!
Et demander à Fukano de dire...
Kimi wo okashite, nakasete, kizumono ni shite!
Qui veut dire selon la traduction de la vidéo...
Je te tuerai, te briserai en mille moreceaux! Je te violerai, te ferai haleter, prendrai ta virginité!
On fait dans le sale. Mais notre traduction est plus gentille.
Je te tuerai, te briserai, te mettrai dans le désordre! Je te violerai, te dénuderai, ferai de toi une chose souillée.
Putain, on dérive. Alio, pourquoi tu nous a fait découvrir cette chanson? Pourquoi?
Bref, j'espère que c'est aussi une question rhétorique. Maintenant, Azenet.
Oh dear, we are in trouble...
Comme tu dis. Et tu sais quoi? Je finirai ce commentaire plus tard. Je vais juste poster cette partie, je parlerai du reste plus tard. Pour l'instant profite de ma gentillesse, Flo.
Ca pue.
Je ne suis jamais gentille bien longtemps.
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Floraly
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Jeu 14 Jan - 19:11
Floraly
Ouuups, j'ai pas répondu aux commentaires ! 0.o
Pardon pardon, je m'y mets !

Lou :
Tu lis toutes mes fics, toi, tu es une brave ! x)
Nan mais pleure pas pour ça ! Le seul moment de cette histoire où tu as le droit de pleurer, c'est le chapitre 15 ~
Merci beaucoup Very Happy

Lugi :
Du coup, on créé la #TeamArnaque ? x)
J'avoue que j'ai pas mal galéré sur la partie avec Azenet, donc je suis contente qu'elle t'ait plu ! Smile
Ouiii, l'épilogue arrive euuuh... euh.... UN JOUR ! x)

Alio'
Ouarg, il s'en passe des choses dans ta tête, dis-moi !
Merci pour tout ces compliments, mais je ne pense pas les mériter ! Embarassed
Enfin, je suis désolée de t'avoir empêché de dormir et d'avoir volé ton précieux temps avec cette fic' ! x)
Et l'épilogue euuuuh... Bah, soon ! x)

Ota :
Mlle Taku le retour ! Tadadadaaaaaam !
En gros, si j'ai bien compris, t'as ... apprécié le début ? Parce moi quand ça part en traductions japonaises dégueulasse, je suis plus ! x)
Bon, j'attends ton commentaire pour la partie Azenet, mais comme dit plus haut, j'ai galéré. Mais même si elle ne te plait pas, elle a un but bien précis. Mais pour le comprendre, il faut lire l'épilogue ! Oh, wait... Faut vraiment que je m'y mette, moi :/


Merci pour vos commentaires ! <3
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Ota
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Dim 17 Jan - 18:10
Ota
JE SUIS LA!
ET JE SUIS TON PIRE CAUCHEMARD!
Non je plaisante, je n'atteins pas encore un tel niveau!
Donc la partie avec Azenet!
Je sens quelque chose venir... Quelque chose de sombre...
Calme-toi, ce n'est que moi! *copie-colle la partie et commence à analyser*

Azenet ouvrit les yeux avec difficultés. Ils étaient atrocement sec et il essaya de les cligner à de nombreuses reprises pour les humidifier un peu, mais rien n’y fit. Il les frotta légèrement pour tenter de faire partir la désagréable sensation, mais toujours rien. Il se contenta de les refermer, puisqu’ils lui faisaient moins mal de cette manière. Sa main saisit le fin drap qui le recouvrait jusqu’aux épaules et il se laissa glisser sur le côté pour essayer de se rendormir. Il était déterminé à retrouver son sommeil si paisible, mais une voix hésitante l’en empêcha.
- Azenet ?
Un timbre rauque, mais plutôt doux et familier. Azenet finit par relever ses paupières, à contrecœur, pour venir regarder l’homme qui lui parlait.

Donc, notre petit Aze se réveille la tête dans le cul. Je pourrais parler du temps de réaction pathétique de l'autre mais ça ne sert à rien, je m'en abstiendrai donc.

Il n’avait pas réellement fait attention à ce qui se trouvait autour de lui, la première fois qu’il avait ouvert les yeux. Il était allongé dans un lit aux draps blancs, plutôt confortable. Sur le bord de celui-ci était assis Zerator, les yeux rouges, un maigre sourire forcé sur les lèvres et les cheveux totalement en bataille. Derrière lui, Azenet pouvait apercevoir le reste de la chambre, simple, banale, avec quelques meubles en bois et une fenêtre qui donnait sur un étrange mur en treillis, surmonté de fils barbelés. Ah. Une clôture.
Un autre détail attira son attention. Près de la porte, adossé contre le mur en crépis blanc se tenait Alderiate, perdu dans ses pensées, l’air triste. Il avait croisé fermement ses bras contre son torse et semblait attendre patiemment. Mais quoi au juste ?
- Hey, Azenet, tu m’entends ?

Euh... Il a cligné des yeux, les a frotté, a fait des trucs alors non, il ne les a pas ouverts qu'une fois, tournure invalide.
UNE CLÔTURE DE FILS BARBELES? WHAT? C'est pas l'armée non plus! On se calme, wow.
Alderiate est un détail? Ok, tes potes valent autant qu'une tâche sur un mur, c'est cool.
ON NE PEUT PAS être perdu dans ses pensées, avoir l'air triste et en plus sembler attendre patiemment. Voilà.

Petit à petit, il reprit la notion de la réalité. C’était très étrange, il avait l’impression de se trouver dans un rêve. C’était comme si tout se passait au ralenti, comme si tous les bruits étaient décuplés. Il n’aimait pas du tout cette sensation. Il se redressa dans son lit et s’assit près de Zerator, se débarrassant de ses draps qui ne lui servaient pas à grand chose. Il le dévisagea longuement, interrogateur.
- Ça va ? lui demanda-t-il, encore.
Azenet essayait de déterminer quelle était la chose qui rendait Zerator aussi inquiet. Il songea à lui demander, mais oublia bien vite cette idée. Quelque chose clochait, il le savait sans arriver à comprendre ce que c’était. Lui qui aimait ce qui était logique et explicable, cela l’énervait. Il détestait ne pas savoir.

Tu reprends la notion de la réelité (au fait cette tournure me donne envie de vomir mais passons) en ayant l'impression de te trouver dans un rêve? Je... CE MEC A AUCUN SENS.
Pourquoi il est inquiet? Je sais pas, réfléchis. Tu viens de te réveiller dans un lit avec un Zerator aux yeux rougis, comme si il avait pleuré, et un Alderiate qui veillent sur toi... En plus tu te sens mal. Vraiment, je vois pas du tout ce qui peut les inquiéter, mais pas du tout!

Ses doigts se mirent à trembler de manière imperceptible, mais juste assez pour que lui-même le sente. Bon sang, qu’est-ce qu’il lui arrivait ? Il avait l’impression que tout ses sentiments étaient décuplés. Comme s’il pouvait craquer d’un moment à un autre. Sauf que s’il craquait, il pouvait très bien fondre en larme ou se jeter sur quelqu’un. Il se sentait imprévisible et cela l’effrayait. Il finit par prendre la parole, mais ne répondit à aucune des questions de Zerator :
- Qu’est-ce qu’il s’est passé ?
Un flot d’interrogations arrivèrent à son esprit d’un seul coup, comme un violent cyclone qui balayerait tout sur son passage, et laisserait une terre désolée et totalement en désordre derrière elle. Il avait beaucoup de mal à trier ses pensées. Où étaient les autres ? Qu’est-ce qu’il faisait là ? Pourquoi n’y avait-il qu’eux ?
- De quoi tu te souviens ? demanda Zerator, lui permettant de s’échapper de son tourbillon de pensées pour quelques secondes.

Choc post-traumatique. C'est facile à deviner. En plus il ne comprend rien et ne se souvient pas. Honnêtement, tant d'ignorance en un seul personnage, ça m'enrage. Mais je resterai calme. Un peu.

Malheureusement, la question de son ami le força à s’y replonger. Quelle était la dernière chose dont il se souvenait ? Il fixa son ami, incertain. Ses yeux s’agrandirent et il se mit à paniquer. Il avait du oublier quelque chose d’important. Son cœur se mit à taper plus fort dans sa poitrine. Qu’est-ce qu’il avait oublié ? Non, ce n’était pas ça la question qui leur faisait peur. Celle-là était trop simplifiée. Celle qui l’effrayait, c’était «  Qu’avait-il oublié qui nécessite la présence de Zerator et Alderiate pour le lui rappeler ? ». Hésitant, il finit par dire :
- Zera, de quoi est-ce que je devrais me rappeler ?
Sa réponse ne sembla pas plaire à son interlocuteur et il se tourna vers Alderiate en quête de soutien. Ce dernier semblait très contrarié, même s’il essayait de le cacher au mieux. Il s’approcha du lit et s’accroupit à son bord, avant de se concentrer sur Zerator.
- On devrait lui dire. Il doit le savoir.
Le brun assis à côté d’Azenet se mordit la lèvre. Violemment. A tel point qu’un maigre filet de sang se mit à en découler. Plus le temps passait, plus le jeune amnésique paniquait. Zerator hésita, contrarié. Alderiate l’encouragea d’un regard et il finit par se décider à parler.

Je sais pas, un accident peut-être? Quelque chose qui fait perdre la mémoire? Un choc physique ou psychologique? Après je dis ça...
Les répétitions, c'est mal. Tu voulais signaler qu'ils sont dans le même état? Pourquoi ils agissent de façon très différente alors?

Il prononça un mot. Un simple mot. Celui qui fit revenir tous les souvenirs d’Azenet d’un coup, sans crier gare. « Aypierre ». Il se souvenait. La salle, froide, avec le bandeau qui le rendait aveugle. Ses bras et ses jambes, liés au sol par les poignets et le chevilles. La solitude, tellement de solitude. Et puis, IL était arrivé. IL avait refusé de lui dire ce qu’il se passait, le laissant dans le trouble. IL avait beau avoir été là, Azenet s’était senti terriblement seul. IL avait été froid. C’était cruel de l’avoir laissé ainsi, dans l’ignorance. Ses cris, il les entendait encore, de manière tellement réaliste qu’il n’arrivait pas à comprendre comment il avait pu les oublier durant ne serait-ce qu’une seule seconde. Azenet porta machinalement une main à son bras, sur lequel IL avait déposé sa tête, brûlante, tremblante. Il avait eu peur. Il avait demandé des explications, mais IL ne lui en avait pas données. IL s’était contenté de le supplier de lui parler, et Azenet l’avait fait, malgré toutes les questions qui lui rongeaient l’esprit et la peur qui lui tordait l’estomac.

Après le pote détail, le nom mot! Au pire si tu avais voulu parler de syllabes après, faire une description de la chute d'Azenet dans ses souvenirs à cet instant, j'aurais rien dit. Eh bah non, tu l'as pas fait!
Ah presque une oxymore! Presque!
Oh non! On aurait pu faire une si belle anaphore! Comme une lame qui rentre à chaque "IL" et qui ressort après! Pourquoi tu l'as gâchée?


Et ensuite, tout avait changé. La respiration rauque d’Aypierre et les murmures incessants d’Azenet avaient été couverts par l’entrée fracassantes de nombreux hommes, sans doute les sbires du Maître. Ils lui avait enlevé son ami et ses gémissements plaintifs lui avaient déchiré le cœur d’angoisse et d’inquiétude. Il s’était agité, suppliant qu’on le détache et qu’on le laisse rester auprès d’Aypierre, mais les hommes étaient cruels, et sans lui répondre, ils lui avaient collés sous le nez un chiffon imbibé d’un liquide dont l’odeur lui avait fait tourner la tête et l’avait plongé dans l’inconscience.

Comme si on passait de quelque chose de bien à quelque chose de mal... C'est l'inverse. La présence d'Aypierre lui a fait mal, son départ est bon.
IL ne t'a pas répondu, toi qui "détestes ne pas savoir" IL a été froid. IL a fait quelque chose de mal. TU veux qu'il revienne? TU veux qu'il recommence?
Chloroforme, mon meilleur ami! =D

Oui. Il s’en souvenait.
- Où est-ce qu’il est ? Comment il va ? Ils le soignent ? demanda Azenet, soudainement bien plus agité qu’à son réveil.
Il sautilla légèrement sur son lit, mort d’impatience. Il devait savoir. Il en avait besoin. Son cœur se serra difficilement. S’il lui était arrivé quelque chose de grave...
Zerator posa une main amicale sur son épaule pour essayer de le calmer, mais son air triste et sombre ne faisaient que l’affoler davantage.
- Aze, Pierre est... Il a... Enfin...
- Quoi ! Zerator, dis-le moi !
Azenet avait un très mauvais pressentiment. Trop mauvais. Il n’allait pas lui dire... ça ! C’était impossible ! Incapable de parler, Zerator se tourna vers Alderiate et le châtain fit de même.
- Ok Zera. Aze, Pierre s’est entaillé le bras à plusieurs reprises avec une hache. Ils ont essayé de le soigner, mais il avait un peu trop forcé sur les plaies. Je suis désolé.
- Non ! Non !
Il bondit sur ses pieds et les deux autres l’imitèrent, véritablement inquiets. Alderiate le força à se rasseoir et il se laissa faire, trop faible pour lutter. Il sentit deux bras l’entourer fermement et enfouit sa tête dans le T-shirt de Zerator, qui pleurait de concert avec lui.

On n'a pas demandé s'il s'en souvenait mais de quoi il se souvenait. Tournure invalide.
Ah, euphémisme, mon pire ennemi, ma bête noire, j'attends le jour où on arrêtera de t'utiliser!

Azenet se sentait vide. Il s’était attendu à un tourbillon de sentiments : de la rage, de la tristesse de la culpabilité, de la solitude, de la haine... Tellement de choses qui auraient du le consumer, qui auraient du le faire hurler, mais pourtant, il n’en faisait rien. Il n’arrivait pas à comprendre. Il n’arrivait pas à se comprendre. Pourquoi tout ceci semblait-il aussi lointain ? Pourquoi n’arrivait-il pas à se sentir triste ? Pourquoi son cœur s’était-il subitement changé en glace pour l’empêcher de ressentir ces émotions qu’il avait tellement besoin d’exprimer ? Il essaya de bouger ses lèvres pour hurler, pour parler, ou juste pour murmurer, mais rien n’y fit. Il en était incapable. Il se laissa glisser des bras de Zerator pour finir sur le sol, froid et poussiéreux. Ses larmes avaient déjà disparu, comme s’il n’avait pas le droit de pleurer. Comme si on le forçait à rester fort, comme si on l’empêchait de se laisser aller. Cela le révoltait mais il était tellement dépouillé de toute raison que sa révolte disparut avec le reste.

Comment il a bondi alors?
Encore une fois, comment il a bondi alors?

Il sentit à peine ses deux amis le porter jusque sur le lit. Il ne perçut pas non plus la main de Zerator, qui lui caressait doucement les cheveux pour essayer de le réconforter. Il ne vit pas le regard inquiet d’Alderiate qui ne parvenait pas à comprendre contre quoi il essayait de lutter malgré lui-même.

Azenet, privé de tous les sentiments qu’il avait pu ressentir un jour, finit par cesser de lutter, bien trop fatigué par tout ce qu’il avait déjà affronté pour résister encore.

Le sentiment de vide. C'est un sentiment, voilà, je détruis ton raisonnement, salut!

Petit à petit, son esprit délirant se mit à former une image bien nette dans sa tête. Aypierre, allongé sur un lit blanc d’hôpital, les bras bandés, vivants. Il était en vie. Il le savait. Sinon pourquoi ne parvenait-il plus à pleurer ? Pourquoi ne pouvait-il pas crier ? Il en était incapable pour la simple et bonne raison que son ami n’était pas mort. Il était toujours là, quelque part. Encore un coup du fameux Maître. Ah. Il allait l’entendre, celui-là. Il se redressa brusquement sur son lit, s’attirant les regards intrigués de Zerator et Alderiate.

Berce-toi d'illusions, vas-y, c'est drôle. Croire à ce que ton esprit délirant te dit, c'est idiot, mais bon.

Il se leva et traversa la pièce. Une pression sur son poignet tenta de l’empêcher d’aller plus loin, mais il s’en dégagea facilement.
- Aze ! Qu’est-ce que tu fais ! demanda Zerator en essayant de le retenir une nouvelle fois.
- Je vais le chercher.
Il repartit de plus belle en direction de l’entrée. Il n’avait aucune idée de l’endroit où il allait, mais il le retrouverait, même si le Maître l’avait caché dans une forteresse.

Des bras plus puissant vinrent le retenir par la taille et il se retrouva violemment plaqué contre un mur.
- Qu’est-ce que tu vas chercher ? interrogea froidement Alderiate.
Azenet baissa les yeux, incapable de soutenir le regard froid et sévère du grand jeune homme devant lui.
- Aypierre.
- Azenet, tu ne m’as pas écouté, ou je rêve ?
- Lâche-moi ! Lâche-moi tu me fais mal ! Aypierre est en vie, je le sais ! Ils nous manipulent encore ! Laisse-moi y aller, je vais le retrouver !
Il se débattit de toutes ses forces, dans l’espoir de se libérer, mais rien n’y fit. Il avait malheureusement beaucoup plus de force que Zerator. Échapper à Alderiate allait être bien plus compliqué.
- Azenet, regarde moi.
Il garda les yeux effrontément fixés sur le sol.
- Regarde-moi !
La secousse d’Alderiate lui fit timidement lever le regard et il se retint de toutes ses forces de ne pas le baisser à nouveau. Les yeux d’Alderiate faisaient la navette entre les siens, comme s’il ne savait pas trop où les fixer.
- Azenet. Aypierre est mort. On l’a vu.
Le châtain laissa sa tête retomber et ses épaules se mirent doucement à trembler sous les mains d’Alderiate qui le tenait toujours faiblement contre le mur.

Regarde-moi! Je suis la France d'en bas! Ok je sors.
Ah on stoppe les euphémismes, c'est bien! Il faut être clair ou on n'est pas compris!


Le bruit de son premier sanglot fut recouvert par l’explosion qui balaya toute la maison.

Il a pleuré avant. Voilà. C'est pas son premier sanglot du tout. Par contre j'espère que c'est son dernier, j'en ai marre de lui après cette partie!


Voilà c'est fini! Je reviendrai plus tard pour la suite du commentaire!
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Floraly
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Dim 17 Jan - 20:31
Floraly
Matthieu 5.39. Mais moi, je vous dis de ne pas résister au méchant. Si quelqu’un te frappe sur la joue droite, tends-lui l’autre.

Mlle Ota a écrit:

Donc, notre petit Aze se réveille la tête dans le cul. Je pourrais parler du temps de réaction pathétique de l'autre mais ça ne sert à rien, je m'en abstiendrai donc
Effectivement, ça ne sert à rien. Zerator est supposé être sous le choc, perdu dans ses pensées. Je ne précise pas depuis combien de temps ils attendent là, qu'Azenet se réveillent, pour lui annoncer que son "meilleur ami" est mort.

Ota a écrit:
Euh... Il a cligné des yeux, les a frotté, a fait des trucs alors non, il ne les a pas ouverts qu'une fois, tournure invalide.
Est-ce que j'ai dit que c'était la deuxième fois qu'ils les ouvraient ? Non. J'ai dit qu'il n'avait pas fait attention la première fois.

Ota a écrit:
UNE CLÔTURE DE FILS BARBELES? WHAT? C'est pas l'armée non plus! On se calme, wow.
??

Ota a écrit:
Alderiate est un détail? Ok, tes potes valent autant qu'une tâche sur un mur, c'est cool.
Alderiate et Azenet ne se connaissent que très peu. Le mot "détail" était peut-être maladroit, je te l'accorde. Mais le détail n'était pas Alderiate. C'était sa présence. Enfin, bref, soit. [/quote]

Ota a écrit:
ON NE PEUT PAS être perdu dans ses pensées, avoir l'air triste et en plus sembler attendre patiemment. Voilà.
Ah ? Tu ne peux pas être perdue dans des pensées tristes en attendant patiemment que ton ami se réveille pour lui annoncer que son meilleur ami est mort ?

Ota a écrit:
Tu reprends la notion de la réelité (au fait cette tournure me donne envie de vomir mais passons) en ayant l'impression de te trouver dans un rêve? Je... CE MEC A AUCUN SENS.
J'avoue. Ça montre sa confusion. Je te rappelle qu'il est amnésique. Il prend conscience de ce qui l'entoure, mais le fait qu'il ait perdu une partie de sa mémoire lui donne l'impression qu'il manque quelque chose, comme quand un rêve saute d'une étape à l'autre sans qu'on comprenne pourquoi.

Ota a écrit:
Pourquoi il est inquiet? Je sais pas, réfléchis. Tu viens de te réveiller dans un lit avec un Zerator aux yeux rougis, comme si il avait pleuré, et un Alderiate qui veillent sur toi... En plus tu te sens mal. Vraiment, je vois pas du tout ce qui peut les inquiéter, mais pas du tout!
Bon, c'est une critique du personnage où de ma façon de tourner les choses, ici ?
Prenons en compte que c'est les deux.
Azenet n'a aucune idée de ce qu'il s'est passé. Il se doute bien que c'est grave, même si ZeratoR pourrait simplement avoir encore pleuré à cause de Xari et ils pourraient le veiller tout les deux parce qu'ils l'attendent pour quelque chose. Enfin, quoiqu'il en soit, comment diable Azenet aurait-il pu deviner que quelqu'un était mort ?

Ota a écrit:
Choc post-traumatique. C'est facile à deviner. En plus il ne comprend rien et ne se souvient pas. Honnêtement, tant d'ignorance en un seul personnage, ça m'enrage. Mais je resterai calme. Un peu.
Hum... Je... Oui ? Qu'est-ce que je dois comprendre ici ? Que ce que j'ai écrit est trop évident ?

Ota a écrit:
Je sais pas, un accident peut-être? Quelque chose qui fait perdre la mémoire? Un choc physique ou psychologique? Après je dis ça...
Oui, bah oui. Mais QUEL accident ? C'est la question qu'il se pose.

Ota a écrit:
Les répétitions, c'est mal. Tu voulais signaler qu'ils sont dans le même état? Pourquoi ils agissent de façon très différente alors?
Oui, pardon pour la répétition, erreur de relecture.
Et... Deux personnages dans le même état n'agissent pas forcément de la même manière. Zerator est sensible, touché par la mort de Xari et connait bien Aypierre et Azenet.
Alderiate ne connaît quasiment pas Aypierre. Il arrive mieux à cacher ses sentiments, est plus froid et plus direct.

Ota a écrit:
Après le pote détail, le nom mot! Au pire si tu avais voulu parler de syllabes après, faire une description de la chute d'Azenet dans ses souvenirs à cet instant, j'aurais rien dit. Eh bah non, tu l'as pas fait!
C'est vrai, cette tournure là était aussi maladroite. Mais pour moi, un prénom est un mot avec une signification particulière. Zerator a prononcé un mot. Et pour les syllabes, je ne vois pas trop ton idée, mais soit.

Ota a écrit:

Oh non! On aurait pu faire une si belle anaphore! Comme une lame qui rentre à chaque "IL" et qui ressort après! Pourquoi tu l'as gâchée?
On aurait pu, merci de l'idée. Parce que.

Ota a écrit:
Comme si on passait de quelque chose de bien à quelque chose de mal... C'est l'inverse. La présence d'Aypierre lui a fait mal, son départ est bon.
IL ne t'a pas répondu, toi qui "détestes ne pas savoir" IL a été froid. IL a fait quelque chose de mal. TU veux qu'il revienne? TU veux qu'il recommence?
C'est paradoxal, je n'avais pas vu la chose comme ça, mais effectivement, c'est intéressant.
Le départ d'Aypierre est bon, mais ses questions persistent.

Ota a écrit:
On n'a pas demandé s'il s'en souvenait mais de quoi il se souvenait. Tournure invalide.
Ce n'est pas une réponse à la question de Zerator.

Ota a écrit:
Ah, euphémisme, mon pire ennemi, ma bête noire, j'attends le jour où on arrêtera de t'utiliser!
Parfois, c'est mieux. Mais c'est vrai que ce serait bien plus  facile si tout le monde disait toujours les choses clairement.

Ota a écrit:

Comment il a bondi alors?
Encore une fois, comment il a bondi alors?
Le choc. Le choc de l'annonce qui l'a fait réagir brusquement et ensuite, il se met à réfléchir.

Ota a écrit:
Le sentiment de vide. C'est un sentiment, voilà, je détruis ton raisonnement, salut!
Oui, c'est un sentiment. Mais Azenet n'avait jamais ressenti ce sentiment de vide. Je te rappelle que la phrase est : "privé de tous les sentiments qu’il avait pu ressentir un jour".

Ota a écrit:
Il a pleuré avant. Voilà. C'est pas son premier sanglot du tout. Par contre j'espère que c'est son dernier, j'en ai marre de lui après cette partie!
Oui. Mais son premier sanglot de cette nouvelle crise de pleurs ! Sinon tu peux aussi me dire "Oh lol, c pa son premié cenglo il a Dja du pleuré ds sa vi !" Enfin, tu vois l'idée ? (Bon, ok, tu peux enlever les fautes d'orthographe et l'écriture SMS.)


Bon, Ota.
Explique-moi juste un truc. C'est mon texte ou mon personnage qui te dérange ? Parce que franchement, j'ai du mal à faire la part des choses en lisant ton commentaire.
Est-ce que mon texte est pas trop dégueu mais représente juste un personnage qui t'horripile ou est-ce que tout est dégueulasse ?
Enfin, d'habitude, j'essaie de prendre les choses du bon point de vue, pour m'améliorer, mais là j'ai l'impression de me faire descendre et je t'avoue que c'est assez douloureux. J'ai vraiment l'impression de ne pas être respectée, et même si pour mon OTP Challenge au jour du mariage j'ai laissé coulé, tu sauras que ça m'a foutu un sacré coup au moral.
J'accepte les critiques, vraiment, j'en suis même friande. Mais essaie de comprendre que je te trouve un peu dure, surtout que certaines de tes critiques ne sont absolument pas constructives pour moi et ne m'amène rien mis à part de me sentir rabaissée.
Je ne te demanderai pas d'arrêter tes critiques sur mes textes, ne change rien, si tu ne veux rien changer, c'est ton choix, c'est ton droit, je n'ai pas envie que tu t'arrêtes.
Je voulais juste que tu en sois consciente.

Je te respecte beaucoup, Ota.

Flo'
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Nyal27
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Nyal27
Euh.. Je.. Que..
MAIS ÇA SUFFIT OUI LA TEAM ARNAQUE ?!
Bon. J'espère juste que tu vas pas ressortir le "oh lol ct 1 rev mdr".
XARIIIII <3
Le pipiloooogue ! *-*
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Floraly
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Floraly
Team arnaaaaaaaque ♪
CT u rev mdr ! C'est une bonne idée ! Je garde, merci Nyal ! x)
pipilooooooogue !
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Lun 18 Jan - 21:22
Ota
Désolée. Franchement, désolée. Et dans tous les sens du termes. (si tu cherches bien, tu peux comprendre parfaitement ce que je veux dire, même si mon esprit tordu est incompréhensible)
J'ai beau détester m'excuser, pour une fois je vais le faire.
"Matthieu 5.39. Mais moi, je vous dis de ne pas résister au méchant. Si quelqu’un te frappe sur la joue droite, tends-lui l’autre."
Je me sens terriblement mal. Désolée.
"J'ai l'impression de ne pas être respectée"
Désolée. Je te respecte énormément, je m'excuse donc si ça ne s'est pas du tout ressenti à cause de mon commentaire.
"Je te trouve un peu dure"
Excuse-moi. Je m'en veux vraiment.
"ne change rien, si tu ne veux rien changer, c'est ton droit"
Je vais changer. Pardonne-moi. Mon droit s'arrête là où commence ceux des autres. Tu as le droit de ne pas vouloir te sentir rabaissée.
"Je voulais juste que tu en sois consciente."
Sortie de l'inconscience par une doleur nécessaire? Merci de me l'avoir dit. Pardon.
"Je te respecte beaucoup, Ota."
Je suis plus trop sûre de mériter ce respect, ou même de le vouloir mais bon.

Je suis désolée, Floraly.
Je tâcherai d'être moins dure à l'avenir.
Je te prie de m'excuser.
Je suis désolée.

C'est le moment où je dois fuir en pleurant? Je pense qu'il y en a un qui est bien parti pour le coup.

Bref, désolée. Tu sais j't'aime bien. Vraiment.
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Floraly
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Lun 18 Jan - 21:39
Floraly
Je ne t'en veux pas, Ota, t'as pas besoin de t'enfuir en courant. Je suis consciente que tu ne l'as pas pensé à mal. Wink
J'ai moi aussi été un peu dure dans ma réponse, j'étais un peu contrariée, du coup.
Ne t'en fais pas, je ne suis pas du tout rancunière, mais j'ai préféré te le dire avant que ça ne me mette vraiment au fond du fond.

<3
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Epona
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Lun 25 Jan - 18:23
Epona
Voilà retard rattrapé ! Very Happy J'ai 10 mn devant je vais tenter de faire un commentaire développer =3

Alors déjà ... J AIME TELLEMENT ! On n'arrête pas d'avoir sans arrête peur avec tout les personnages ! tu as si bien développer chaque personnalités ! Je me suis attaché à chacun d'entre eux ! JE LES AIMES TOUS PUTAIN XD
Putain, je suis sadique !
Mais j'aime aussi le méchant pour ça ;D (Ne me taper pas svp, je suis un gentil poney !)

Tout tes chapitres sont remplit de tellement d'émotion différente ! Même si en générale se sont des sentiments de colère, peur ou amitié/amour qui ressorte le plus. Cela ne me déplaît pas, bien au contraire, tu arrive avec un facilité incroyable de faire entrechoquer chaque sentiment ressentit par un protagoniste. Je suis tellement fan de ça. Je crois c'est ce que j'apprécie le plus dans ton écriture. Ce choque de sentiment. Personnellement j'ai beaucoup de mal étant donner que mon caractère m'empêche d'exprimé mes sentiments. J'ai toujours pensée que un auteur doit ressentir ne serai-ce une fois un sentiment pour ensuite le retranscrire, je ne sais pas si je me trompe mais j'aime tout chez toi alors très chère =)

[u Un texte réaliste [/u] Tu ne peux pas imaginer comme ça me fait plaisir de lire des personnages plutôt réaliste ! Avec tout ces sentiments qui son tous raccrocher à une action cela donne un effet de mouvement et de réaliste implacable ! Comme dans ce Chapitre ou Chap en à marre. Dans ce style de situation, même certaine personne serait devenu fou. Tu rends ce petit chap tout faible humain, et de nos jour dans certain récit, ou oublie cette humanité pour certain personnage. Je t'aime putain xD (Cello ce n'ai pas une déclaration d'amour loin de lààààà)

Temps écoulé pour moi ;^; Aller de retour dans mes révisions (Rt)
Bref j'aime énormément textes continues ! et j'essayerais de faire des petits commentaires si j'ai le temps =)
Bisous de poney <3
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Floraly
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Lun 25 Jan - 22:04
Floraly
Oh oh oh ! Bonsoir Mademoiselle !
10 minutes ? Tu as poney après ? *rit toute seule de sa blague de merde*
Pardon.

C'est vrai ? Je ne me rendais pas compte de l'influence que ça pouvait avoir. Merci beaucoup, en tout cas ! (Alors comme ça tu t'es attachée au Maître... Mmmh... Tu viens de me donner une pure idée, il va falloir que je modifie l'épilogue...)

Wow ! Que de compliments, merci beaucoup ! Concernant les sentiments ressentis... Je dois t'avouer que ... Oui, je pense qu'il y a une part de moi dans la façon de les exprimer, mais je la tire aussi dans ce que j'ai lu. Je lis beaucoup et je m'imprègne de l'atmosphère que créent certains auteurs et je tente de la retranscrire dans mes textes... Tu vois l'idée ? x)
Après, pour la mort de Xari, je... *pleure*, là je t'avoue que je... Bah... Je me suis mise dans la peau du personnage en écrivant. Et ça faisait mal, bordel. Mais je suis plutôt fière du résultat ~

Moi aussi je t'aime ! ~ (Non, Cello... POSE CE COUTEAU, J'TE LA LAISSE !)
Enfin, quoiqu'il en soit, c'est vrai que j'essaie de donner à mes personnages du réalisme. Du mieux que je peux. C'est difficile de leur prêter de vraies réactions et d'être certains que ce serait ce que feraient les gens dans cette situation, mais j'ai vraiment voulu faire des efforts.
Je trouve que ça rend les personnage plus attachants, et l'héroïsme à deux balles du mec qui sauve tout le monde et qui s'en sort... Mouais... Mouais... Bof ;P

Bon courage pour tes révisions !
Et merci pour le commentaire, il m'a vraiment donné le sourire !
Bisous !
Flo'
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