C'est reparti pour mes maaagnifiques cauchemars. Ceux-ci sont plus horribles que wtf, mais j'espère que ça vous plaira quand même ! o/
LES METROS C’EST BIEN AUSSI HEIN BANDE DE
Je rentre dans le métro, tout au devant de celui-ci. Je reste debout et aperçois une camarade de classe en face de moi. On se met tranquillement à bavarder de poisson et d’eau, le métro se met en marche et je vois le prochaine arrêt a à peine quelques mètres, lorsque mon regard tombe sur le métro d’en face. Déraillé, il nous fonce dessus, sur notre propre voix, à une vitesse terrifiante. Je lance d’une voix calme:
-Attention, à l’abri !
Mais avant que quiconque ne bouge, le métro nous percute de plein fouet. Mon corps s’écrase sur lui-même, mais je me sens étrangement calme. Mon corps tordu me fait céder à la panique. Mon cœur commence à battre si fort, si vite, si fort ! J’ai l’impression qu’il va sortir de ma poitrine. Je me sens mal, mon corps et mon esprit se tordent de plus belle, et mon cœur frappe de plus en plus fort, si fort. Je me réveille brusquement. Mon corps n’est pas tordu. Mais mon cœur, mon cœur… ! Ce n’était pas que dans le rêve, non, il me fait mal, il secoue mon corps entier. Je me calme doucement, je reprends une respiration normale, un rythme cardiaque plus doux. Plus jamais je ne veux vivre ça. Même en rêve. Après les bus, le métro. Je rigole presque à cette pensée. Je n’ai plus qu’à attendre le bateau, l’avion, la voiture, et la fusée. Je m’engouffre sous les draps, et trop épuisée, m’endors aussitôt, sans un coup d’œil à l’heure.
Bon. Je vous avoue que je n’en croyais pas mon cerveau et que je l’ai insulté quand il m’a foutu ce rêve en plein dans la gueule. Déjà, deux rêves à la suite dont je me rappelle c’est rare, mais là bordel, le lendemain de ce putain de rêve de bus, un putain de métro. Je suis maudite. Ou je dois juste arrêter la drogue et l’alcool…
Bref, suivant et avant dernier.
LE STRESS.
J’étais dans la chambre de mon frère, au second étage, chambre juste en face de la mienne. Mon frère avait invité un ami, et l’on pensait jouer à un cache-cache. Je leur tourne le dos un instant, farfouillant dans les jouets, puis je me retourne. Personne. La porte est toujours fermée et je n’ai rien entendu. La peur s’installe. J’entends des bruits de pas dans les escaliers. Lourds, réguliers. Ils se rapprochent de plus en plus. J’observe la porte fermée. Le pas s’arrête. Juste en face de moi. Juste derrière la porte. Je n’ai jamais été aussi stressée. J’ai tellement peur. C’est un loup-garou derrière, je le sais. La porte grince, lentement poussée de l’extérieure… et je me réveille en sursaut. Il me faut un moment pour reconnaître ma chambre. J’entends mon cœur battre contre ma poitrine. Je finis par me lever et descendre les escaliers, non sans une certaine appréhension.
J’ai teeeellement flippé en entends les pas se rapprocher. Je regardais la porte, et j’avais l’impression de voir ce putain de loup-garou derrière la porte. Ce rêve est typique du stress de mort, et bon sens j’ai bien flippé. Il date de longtemps ce rêve, mais je ne l’ai jamais oublié.
Enfin bon, on passe à mon dernier rêve et ma pire expérience. C’est assez écœurant à lire mais bon…
CRAC.
Je suis tout en haut des escaliers du deuxième et aussi dernier étage, chez moi. Je tombe dans les escaliers. Ou plutôt, mon corps est brusquement soulevé dans les airs. Je me sens aller plus haut, au ralenti, lorsque mon corps en suspension entame doucement sa chute. Je vois les escaliers se rapprocher, j’ai peur, je veux bouger, essayer d’amortir ma chute ; impossible. C’est le choc. Au ralenti, je sens les os de mon dos craquer, puis se briser dans un horrible bruit. J’ai mal, mais je ne crie pas. Cette douleur ralentie est insupportable. Mon corps rebondit soudain, comme une pitoyable balle rebondissante, pour aller plus haut, et retomber avec toujours plus de douleur, de lenteur et d’horreur. Je revis cela quatre fois. J’arrive aux escaliers du premier, mes os se broient de plus belle, et je finis par me réveiller, en sueur. Je ne veux plus jamais revivre ça. La douleur a disparu, et à vrai dire je ne m’en rappelle plus vraiment, mais je sais à quel point c’est atroce et insoutenable. J’entends à nouveau le craquement, parcourue d’un frisson. Plus jamais.
C’est mon pire cauchemar. Ce n’est pas un cauchemar qui terrifie par l’ambiance, mais par la situation : je me voyais tomber, je ne pouvais qu’attendre la douleur. Tout était insupportable dans ce cauchemar, et le pire restait cette notion de ralenti. La où la douleur et le choc se propage rapidement, le vivre lentement, plus longtemps, plus intensément et vraiment effroyable. Je ne trouve plus mes mots… voici donc mon pire cauchemar, beaucoup trop réaliste et surréaliste à la fois pour moi.
J’espère que tout ce bordel était « agréable » à lire. Agréable… Ahaha. Surtout le dernier hein.
J’ai plus d’autres rêves/cauchemars en réserve, j’en ai oublié beaucoup et d’autres sont trop flous pour être raconter. Da bisous et merci d’avoir lu ! o/