Mon téléphone sonna, me réveillant. J'ouvris péniblement les yeux en pestant contre la personne qui osait m'appeler à... Une heure du matin ?! J'attrapai mon téléphone et regarda qui était cette fameuse personne. Mon cœur rata un battement, c'était Unster. Je répondis.
« Allô ?
-Mon bichon ? Je te réveille ?
-Évidemment, lui répondis-je, encore dans les vapes.
-Oh, désolé...
-Encore tes insomnies ? Lui demandais-je.
-Oui. Tu peux venir s'il te plaîîîîîît ? Me réclama-t-il avec une voix fluette. »
Je pouvais sans aucun mal deviner sa bouille enfantine à l'autre bout du fil. Cette bouille qui faisait craquer, et cette fois-là ne dérogeait pas à la règle.
« J'arrive ! M'exclamais-je en raccrochant. »
Je me levai rapidement, enfilai un jean, un t-shirt et une paire de chaussettes et partit de chez moi en saisissant mon portable et mon manteau. Je courrais presque pour arriver jusqu'à chez lui et frappai à sa porte. Il m'ouvrit au bout de quelques secondes à peine, tout sourire, en jogging. Sans t-shirt. J'essayai de ne pas y faire attention et rentrai dans son appartement. Il m'emmena dans sa chambre et je vis sur le lit un plateau de Monopoly et quelques cartes et billets étalés. Gribouille, juste à côté, se débattait avec les dés qui n'arrêtaient pas de rouler hors de ses pattes. Je ris doucement en m'asseyant au bout du lit. Mon meilleur ami vint s'asseoir en face de moi. Je lui souris.
« Tu m'as fait venir chez toi à une heure du mat' pour jouer au Monopoly ?
-Bah... Ouais... »
Je ris de plus belle et nous commençâmes à jouer.
Une heure plus tard, je me retrouvais avec trois monopole (trois rues de même couleur pour ceux qui ne savent pas) et un Unsterbliicher boudeur. J'avais gagné, il a fait faillite. Je me relevais et vins m'asseoir derrière lui -car il me tournait le dos- en poussant un peu le plateau. Je l'enlaçai et le serrai son dos contre mon torse.
« Tu boudes ? »
Il ne me répondit pas, comme je l'avais deviné.
« Hé, réponds moiii !
-... Oui... »
Je souris alors et déposai mes lèvres sur sa joue sans vraiment réfléchir. Il sursauta en poussant une petite exclamation de surprise avant de se tourner vers moi. Il se pencha, me regardant dans les yeux.
« Hum... On fait une nouvelle partie ? Tentais-je, déstabilisé par le regard qu'il me lançait. »
Il m'embrassa furtivement et se redressa, prenant la place que j'occupais lors de la première partie de Monopoly.
« Oui ! »
Je lançai donc les dés, quelque peu désappointé et surtout avec une grande envie de l'embrasser encore, mais je m'abstenais.
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Lun 27 Juin - 17:32