Salut bande de salopes ! (et salauds faut pas abuser y'a des mâles aussi)
Voici donc les résultats de la troisième épreuve des Jeux! Je vais être honnête avec vous. Le choix a été dur mais pas parce que les textes étaient géniaux comme la dernière fois. On voit très bien que l'obligation d'utiliser certains mots était une réelle difficulté pour vous. Et ça a vraiment joué sur votre qualité d’écriture. Du coup le classement viendra un peu plus tard on va d'abord vous présenter les qualités et les défauts de chaque texte. (Sous spoilers les textes de chaque équipe)
Commençons par le texte de l’équipe Oblivion's Madness (ou les verts si vous préférez)
Les mots (donnés par les Chomotakus) :
-Bus
-Bière
-Keyblade
-Synergie
-Saynète
-Sagesse
-Schizophrénie
-Nuggets
-La reine des neiges
-Balançoire
-Écaille
-Oreiller
-Tagada
Le texte (1477 mots) :
« C’est ainsi que sans cette synergie de groupe, vous ne pourrez arriver à …»
Un bâillement discret franchit la barrière de mes lèvres alors que j’écoute d’une oreille distraite ce que notre professeur de management nous raconte pour notre travail de groupe. Enfin, “de groupe”. Je suis le seul sans groupe, encore une fois.
Oh, mais je ne me suis pas présenté, n’est-ce pas ?
Aiden Tomwor. Je suis un fou, selon les dires des autres. En quoi suis-je fou, vous demandez ? Je parle tout seul, à vrai dire. Le médecin de l’école dit que je suis “malade”, que je souffre de schizophrénie légère. Je ne vois pas en quoi réfléchir à voix haute est un signe de schizophrénie, mais bon. Il n’y a que les idiots qui ne changent pas d’avis.
Un nouveau souffle d’ennui volète entre mes lèvres. Je suis tellement fatigué… Je dépose mes bras sur mon bureau, formant ainsi une sorte d’oreiller naturel auquel je peux y abandonner mes pensées, ne me préoccupant pas de ce qu’il se passe autour de moi, et fermer les yeux. J’entends très vaguement la suite des explications du prof. Comme si sa voix me parvenait en écho. Juste me reposer, deux petites secondes…
Lorsque je rouvre à nouveau les yeux, je suis sur une place, devant une petite brasserie locale. Comment suis-je arrivé là ? Il fait bon, le soleil est en train de se coucher. L’ambiance me rappelle celle de Twilight Town, dans Kingdom Hearts. Mais si, vous connaissez ! C’est le jeu vidéo hyper badass avec un garçon qui manie une Keyblade, avec Donald le canard qui sert à rien et Dingo qui est à la limite plus utile que Donald.
Ouais, bon, j’avoue, j’aime pas Donald.
J’avance vers la terrasse et m’installe à une table, sous l’ombre du store. Je prends la carte et la parcours rapidement. Mon choix est vite fait, de toute façon.
Une bonne bière bien fraîche, y’a rien de mieux par ce magnifique temps !
Alors que le serveur repart en direction du bar après avoir reçu ma commande, je me mets à observer les alentours. Comme de nombreux autres commerces, cette agréable brasserie s’est vendue à la pub. Ainsi, de nombreuses affiches en tout genre sont accrochées aux murs. Et, évidemment, par le courant du cinéma, il y a forcément des foutus pancartes de la Reine des Neiges. J’étouffe un soupir. J’en ai déjà suffisamment bavé avec ce fichu Disney, et voilà qu’en plus il vient m’emmerder dans un endroit qui ressemble tant à l’un de mes jeux vidéos préférés !
Je continue de détailler chacun des éléments présents dans la pièce.
Parmi les affiches publicitaires, il y en a aussi certaines qui semblent provenir d’autres bâtiments et loisirs aux alentours. Par exemple, sur une petite pancarte où il y a des félins pourvus d’écailles, il y a écrit :
« Venez contempler les lions du Loch Ness ! Samedi, 18h ! »
Ou encore :
« Le Musée des Ormes vous accueille pour vous présenter l’une des saynètes les plus célèbres ! Le Bouffon et ses Pairs ! »
Pff.
Me tirant de l’ennui qui s’installait tranquillement, le serveur revient enfin avec la bière que j’ai commandé. Je lui lance un petit remerciement, et commence à siroter l’alcool.
Pendant que je bois ce délicieux breuvage, je fixe longuement la place qui s’étale devant moi. Je repense tout d’un coup aux longs discours, emplis de sagesse, que notre professeur de management nous dicte chaque semaine. Cours fastidieux en somme, monotone et fatiguant, en total opposition à la scène pleine de vie qui se déroule en face de moi.
Alors que je balaye la place des yeux, mon regard se dépose sur des enfants qui jouent près d’une fontaine en marbre blanc pendant que d’autres s’amusent à s’envoler sur leurs balançoires.
Des cerisiers en fleurs laissent planer leur ombre sur leurs petites têtes blondes, et une douce brise rafraîchit le climat.
C’est un magnifique spectacle, moins ennuyant que mes cours-
Mes cours !
Merde, merde, merde.
Un cri strident me perce les tympans. Qu’est-ce que c’est ? Je ne sais pas, mais cela m’avait fait sursauter d’une force incroyable.
De plus, cette silhouette qui se présente devant mes yeux m’est familière. Elle me fixe de ses grands yeux marron, derrière cette paire de lunettes qui coûte au moins trois jeux vidéos selon mes estimations.
Mon prof.
Et merde…
Le son suraigu recommence de plus belle, annonçant la fin des cours de mon établissement, alors que les élève s’élancent en criant dehors.
Moi, je sors du bureau du proviseur adjoint…
Comment peut-on s’emporter autant à propos d’une toute petite sieste de rien du tout ?! Un jour, elle passera l’arme à gauche, à force de crier de cette façon...cette vieille harpie…
Soit.
La liberté m’appelle. Il est temps de rentrer chez moi. Le soleil décline agréablement à l’horizon, alors que sonnent les coups de six heures. Je prends mon sac d’une main, le pose sur mon épaule et pars, une main dans la poche, en sifflotant.
J’ai coutume de passer par la petite supérette de mon quartier avant de rentrer chez moi.
Quand on est aussi pauvre que moi, on vit au jour le jour.
J’ai des goûts assez particuliers en matière de repas. Une simple poche de bonbons me suffit amplement pour une soirée, mes préférés étant les petites fraises là… comme s’appellent-elles déjà ? … Tagadas ! Des fraises Tagadas !
Rien ne vaut un bon paquet de bonbons, une petite bière et l’essentiel dans la vie des étudiants fainéants : des nuggets de poulet.
Beaucoup grimacent à leur évocation : viande reconstituée, malsaine, écoeurante… les filles en disent long là-dessus, ces vaches réincarnées !
Mais c’est mon pêché mignon.
J’entre dans la boutique, le vendeur me salue comme à son habitude. Je suis un client fidèle, je viens tous les jours avec ma maigre bourse. Je prends donc ce qu’il me faut, les bonbons, les nuggets, la petite bière et un extra : des frites.
Je ne vais pas manger des nuggets sans frites !
Prenant mon porte-monnaie, je me hâte à la caisse pour payer et rentrer chez moi. Une heure que je gambade dehors depuis que je suis sorti de mon établissement…
Certains me diraient de prendre le bus, mais je ne suis pas un fainéant. Le bus, c’est pour les mauviettes et les vieilles. Je suis un adepte de la marche, elle me permet de réfléchir et de m’évader après ces heures de torture que sont les cours..
Bon. La vraie raison étant...que je n’ai pas assez d’argent pour payer les mensualités d’une carte de bus.
Mais je ne vais pas m’apitoyer sur mon sort. Je reprends ma route, regagnant mon chez-moi...enfin, c’était ce que j’aurais dû faire.
Je ne sais pas pourquoi, mais l’idée de traverser cette ruelle me vient à l’esprit. Je ne passe jamais par là d’habitude. Pourquoi le fais-je ? Aucune idée. Je marche, à l’ombre des balcons et des terrasses des appartements d’immeubles. Il fait frais, c’est agréable.
Je manque alors de sursauter quand je sens quelque chose toucher mon pied. Je me retourne à la va-vite et fais face à la menace : un tout petit chiot.
Je suis surpris : pourquoi y a-t-il un chiot ici, tout seul ? ...Question stupide, il a sûrement été abandonné.
Mon coeur balance d’un extrême à l’autre. J’ai profondément envie de le garder, pour avoir un ami à qui parler dans cette appartement miteux et sombre…
Mais d’un autre côté, non seulement les animaux sont interdits dans l’immeuble mais en plus...comment le nourrirais-je ? Comment le soignerais-je ? Non, je ne peux pas le prendre. Je dois me détourner et partir comme si de rien n’était…
Ce que je fais, sans demander mon reste.
Certains diraient que je n’ai pas de coeur, mais je suis réaliste. Pas d’argent. Pas de boulot. Il finirait par mourir de faim ou de maladie, exactement dans la même rue.
Pourquoi esquissais-je un sourire de satisfaction ? Cela ne me ressemble pas. Je ne peux pas m’empêcher de sourire, comme si j’avais fait une bonne action.
Non, c’est très mal de penser ainsi ! Pourquoi ?!
Parce que j’ai fait le bon choix et qu’il vaut mieux penser à sa trogne plutôt qu’à un stupide sac à puces.
Oui. Je pense à moi. Mais...quel moi ?
Le moi qui voulait sauver le chiot disparaît sans se poser de questions. Je suis à la porte de mon appartement et je m’en fous à présent. J’observe longuement mon lieu de vie : c’est plus ou moins propre, petit, tout ce qu’un pauvre étudiant peut s’offrir.
Mais c’est chez moi.
Mon chez-moi. Non, notre chez-nous.
Car au fond de moi, même s’il n’est pas toujours des plus aimables ou fréquentables…
J’ai un ami.
Et cet ami, c’est moi.
Une histoire plate d'un étudiant avec une vie banale. Ses petites courses quotidiennes, sa préférence de la marche au bus. En soit pas grand chose d’intéressant. On décroche assez vite. Malheureusement. On a un rêve pour réussir a placer certains mots comme « Keyblade » ou « la reine des neiges » Et je trouve ça dommage. Il y a moins cliché comme façon de faire. Il est censé être seul avec lui-même. Mais on a aucune impression de solitude. Le dédoublement de personnalité (ce n'est pas de la schizophrénie. Un schizophrène entend des voix qui le critiquent en permanence. Quelqu'un qui souffre d'un dédoublement de la personnalité a une ou plusieurs personnalités en plus de « celle de base » qui se manifestent sans crier gare.) arrive un peu comme ça, sans réelle explication.
Un texte plat qui utilise tous les mots imposés, et malgré tout cohérent.
Ensuite, celui des Cordons bleus (je vous ai mangé ce midi les gars, sorry x) )
Les mots (donnés par les Oblivion's Madness) :
-Hortensia
-Crépuscule
-Kopfertami
-Pétanque
-Mi-figue, mi-raisin
-Albizia
-Brachiausaurus
-Pastis
-Viennoiserie
-Schnapps
-Frimousse
-Bête aux yeux bleus
-Brocolis scintillant
Le texte (2120 mots) :
Un son lointain se porte à vos oreilles. Au loin vous avez l’impression d’entendre quelqu’un crier : “Kopfertami !? C’en est assez, broducuir ! Que ces nodocéphales débrouillent leurs moustaches selon leur bon vouloir, moi je lève les ponts ! Adios Alburostre!” Puis vous entendez une porte claquer dans le lointain et vous avez l’impression que la logique et sa raison viennent de s’enfuir. Et que vous ferriez bien de faire de même.
Bien le bonjour, cher lecteur. Voici quelques conseils de sécurité que nous recommandons de suivre avant votre lecture : dépouillez vous de votre esprit logique, débranchez tout semblant d’intérêt. Il se peut que cette histoire soit quelque peu abscons, que les mots vous soient abstrus, mais ne doutez pas une seconde de votre capacité, cher lecteur, car vous êtes toujours une personne admirable. Enfin, une corbeille est à votre disposition pour vous débarrasser complètement de votre cerveau…
A présent, imaginons, un instant, un jardin. Mais oui, allez, imaginez un jardin. Nous n’allons pas le faire à votre place… Nous n’avons, hélas, pas le contrôle de vos esprits… n’est ce pas? Nous ne vous donnerons donc certainement pas une idée de ces fleurs resplendissantes de puanteur, roses, poussant au sommet des arbres, des buissons doucement épineux entourant une clairière à l’herbe agréablement desséchée, ni des arbres au-delà, un espace verdoyant s’étendant à perte de vue au fond du jardin de votre voisin.
Dans cet enfer paradisiaque, une voix donnant l’impression de provenir des profondeurs d’un puits brisa soudain le silence qui s’y était installé.
-”Ok, ok, ok j’en ai une bonne, tu vas voir…”
S’exprimant ainsi avec toute la puissance de sa conviction, un homme d’une certaine corpulence portant une seyante salopette de cuir complétée par une chemise resplendissante vida d’un coup sec le contenu 33 cl de son verre d’une traite avant de le remplir immédiatement d’un liquide transparent qui, à votre avis, n’était pas de l’eau mais bel et bien, du Schnaps. Une montre hors de prix scintillait à son poignet. Étrangement, cette montre s’étant arrêtée aux alentours de quatre heure vingt, n’indiquait plus l’heure et, qui plus est, il semblait s’agir d’un modèle féminin, pourtant trop grand pour lui. C’était sans aucun doute le dernier souvenir d’une liaison jadis profonde. Quelle admirable femme -entendez par là, d’une admirable corpulence- avait bien pu laisser un bijou d’un tel prix au poignet désormais seul de cet homme n’étant qu’un être brisé? Quelle autre raison en effet, ô tragique destinée, aurait cet homme esseulé pour noyer son chagrin dans l’alcool que la tristesse d’un adieu ? Seul l’espoir d’oublier son chagrin par l’abrutissement massif le maintient assis... En face de lui, assis à la même table au bois noir fatigué, un autre homme au teint halé le regardait d’un air dubitatif remplir un énième verre, avant de se saisir à son tour de son breuvage enveloppé d’une odeur persistante d’anis. Le simple Sarouel abimé par le temps -il jurait toujours que les trous qui le parsemait venait d’une mémorable partie de pétanque où il avait placé un home run historique- qu’il portait, surmonté d’une chemise large, lui donnait une impression débraillée mais sympathique. Cependant, vous avez l’impression qu’il ne parlait que rarement, et rarement des vérités. Son enfance a du être bien compliquée...En fait, Il n’a pas l’air de quelqu’un assurant ses fins de mois ; ou ses mois tout simplement. L’argent devait lui manquer cruellement et le peut qu’il gagnait, c’est à boire qu’il le perdait. Ayant avalé une gorgée de pastis, sa seule réponse fut un vague “ah ouais?” avant d’ajouter à voix basse “J’en attends pas moins d’un Suprapygoflatulent Sénescent tel que toi” pendant qu’il s’amusait à faire des bulles dans le liquide qu’il portait à sa bouche. Son rêve avait jadis été de n’être nul autre qu’un Scalde -mais ce passé là était revoulut.
Le crépuscule s’invitait doucement à la fête, déchirant le ciel en une cascade de couleurs de braises et de glace coulées dans un moule de nostalgie. Le bleu de la mer se faisait dévorer par ce tendre rouge vif de la passion. Ah ! L’amour, chose qui est superbe, non ? Les étoiles commençaient à dévorer peu à peu ce voile sanglant marin, donnant ainsi une once de lumière, dans la future pénombre de la nuit noire et l’ombre des hortensias et des Albizias entourant la clairière, s’allongent vers la table des deux compères pour bientôt l’avaler goulûment. A cette dernière table était également assise une troisième personne, que le pouvoir magique de la narration, vous avez gardé caché jusque-là ! C’est un pouvoir incroyable, n’est-ce pas ? Cette personne, en réalité, n’en semblait pas une. Elle n’était que la forme d’un corps entièrement blanc sans aucune démarcation, surmonté d’une tête ronde décorée de deux yeux globuleux tracés au feutre noir et d’un sourire si simple qu’il en était inquiétant. Il vous est impossible de savoir si ce n’est qu’une marionnette où s’il s’agit d’une véritable personne tant ennuyée par cet après midi interminable que son teint et son expression s’était complètement délavé. Celui-là… n’avait pas de verre devant lui. “C’est l’incarnation de celui qui ne boit pas” vous murmure une vieille publicité de mise en garde. Il s’appelle Sam!
Nos trois compères étaient assis à cette même table depuis un moment qui pour eux s’apparentait à une éternité, mais une éternité différente pour chacun. Mélancolique, anxieuse ou encore… ennuyée.
“C’est l’histoire, reprit le premier bonhomme, d’un Brachiosaurus qui s’était perdu dans un jardin après avoir remonté une rivière coulant à l’envers…”
Sans crier gare, le deuxième –appelons-le Pastis. Le premier serra Schnaps- poussa un rire puissant qui ne tarda pas à dériver en un cri aigu quand une tête grise aux reflets verdoyants, trônant sur le bout de son cou à la longueur impressionnante, vint arracher la cime rose des Albizia à leur gauche. L’homme au Sarouel, abasourdit, roula ses yeux vers son compagnon d’infortune. Ils rirent de nouveau tous les deux et Pastis tendit la main pour caresser doucement la tête de l’adorable dinosaure aux dents saillantes.
Pendant que le deuxième joue ainsi, notre premier -Schnapps- plissa les yeux, désormais plus certain de distinguer la frimousse des deux autres compères à table. Abruti par une journée de jeux et d’alcool, ses désirs les plus intimes et flambants se mêlent rapidement à sa réalité transformant un homme -ou un pantin- en une jeune femme. Ses cheveux, si beaux et bouclés s’enroulent autour de sa tête tel un magnifique brocoli scintillant. Les brocolis scintillants, qu’il ne faut pas confondre avec les brocolis dorés, sont en effet une espèce très rare de brassica oleracea saxatile de la famille des brassicaceae du magnifique et puissant règne plantae appartenant au sous-règne de l’implacable tracheobionta, fier représentant de la division magnoliophyta de la noble classe Magnoliopsida, sans bien sur oublier la magnifique sous-classe dilleniidae d’une savante couleur n’étant certes pas celle d’un citron mais plutôt d’une aubergine pourrie brillante, c’est à dire une extraordinaire couleur semblable à celle d’une Filicophytaqui se démarque pas son existence relativement relative puisqu’en effet les brocolis scintillants étaient jadis utilisés comme seule arme contre les envahisseurs extraterrestre mais puisque nous voulons être pacifistes et accueillir tout le monde à cœur ouvert tels des êtres humains dignes de ce nom, les militants pour les espèces-hautement-plus intelligentes on interdits le brocolis doré dans la plupart des pays membre de l’association Âme sans frontière ; c’était ainsi un compliment d’une valeur également relative, mais notre bonhomme avait l’habitude de le murmurer à sa femme qui méprisait hautement les extraterrestres. Revenons cependant à nos chers amis après ce court interlude culturel. L’homme, passionné, vit la créature se rapprocher de lui -en réalité, Sam était désormais penché en avant. Un coup de vent avait du le pousser vers la table- et sentit son regard de bête aux yeux bleus, plonger dans les siennes comme pour chercher au plus profond de lui, la passion qui le dévorait tel le feu consomme les fesses d’un pyropyge. Pastis cependant engloutit une nouvelle gorgée fraîche de Pastis et rit aux éclats. Demain il aurait de nouvelles factures à payer.
Tout d’un coup, le décor végétal devient plus romain et brute. Les dalles de marbre couvrirent l’herbe aride. Des Pelvans s’élevaient majestueusement autour d’eux, mêlant leurs ombres à celles des Albizia et plantant un décors dont les pénates serraient certes fiers. L’amante de ce cher Schnapps se leva et prit de ses délicatement gigantesques mains des Viennoiserie qui venaient d'apparaître sur la table, de celle qu’il avait l’habitude de dévorer tôt, le matin, avant de partir à son petit boulot de bureau. C’était de magnifiques Halvas cuit avec l’amour pur que l’on porte à son âme sœur -avant qu'il ne se brise en morceaux cruellement pointus. Avec un sourire béat sur ses lèvres salit par l’alcool, il leva ses bras en l’air et les agita véhément tout en hurlant “Kopfertami! Kopfertami!”
Et vous mes chères lectures, vous êtes ici, dans notre humble récit. Donc toute vulgarité est pour nous, un mot que vous nous avez imposé ! Donc amusons-nous ! Rions aux éclats de la bière, jet 27 ou encore Schnapps ! Rions, rions et rêvons, rêvons ! Venez voir ce spectacle grandiose que nous imposons à ces malheureux ! Faites vantance de leur désespoir ! Moquez- vous de ces gens pathétiques qui ont plus d’un fantasme ! Cela va de cette fabuleuse femme, à une simple partie de pétanque ! Pensez qu’il rêve ? Ou bien, que cela est réel ? Vous pensez que toute cette mascarade est réelle ? Vous avez le droit de vouloir et de voir ce que nous ne voulons pas voir… Ou vous faire voir ?! Nous pouvons vous faire rire de leurs malheurs… Soyez mi-figue, mi-raisin ! N’ayez aucun avis et riez, jeunes sadiques.
Maladroitement, Schnaps prit appui sur la table, pensant se rapprocher de cette chose étrange et merveilleuse qu’il contemplait de pupilles dévorés par une passion qui, au fond, n’avait jamais trouvé de réponse. Il rit tellement fort, que son désespoir attira tous les regards hypocrites des hortensias autour de lui. Il se tint debout, ou plutôt vacillant, verre, vide, à la main, nez, rouge et reniflant la moindre goutte de son remède. Puis il pointa du doigt le pantin en face de lui et lui déclara :
”Tu sais ? J’aime tes cheveux ! I-ils SONT si doré ! DORE ! DORE COMME LE SABLE DU SAHARA ! Mon adorable Brocolis doré … Scintillant! Citron comme ce dessert… Désert ! Oui, le Sahara ! Ta chevelure est source mère de cette mer de sable flambante ! J’en chuis … Certain!”
L’homme semblait attendre une réponse, mais bien sur ce n’est qu’un inaudible silence qui lui répondit.
”Je t’aime bien, tu veux, tu veux de moi dit?”
Sans vouloir entendre une réponse inexistante, il prit le bras du pantin et partit, l'entraînant pour une maclotte dans l’heure bleu qui suit le crépuscule et précède la nuit, entre les Albizia sauvages qui leurs jetaient des coups d'œil suspects. Lui voyait toujours cette resplendissante femme qu’il avait jadis cru sienne ; sa joie fut grande de la contempler en cet instant arraché à la réalité dans sa magnificence aronienne. Tranquille dans un coin à l’ombre, installé sur un chablis, il continua sa discussion muette avec cette chose sans âme avant de s’endormir, abrutit par ces circonstances hypnagogiques.
Quand à notre Pastis, bien qu’il contempla d’un œil morne son compagnon disparaître dans les hortensia, il s’en détourna bien vite afin de se consacrer entièrement à l’attention de son verre -qu’il vida de maintes fois.
“Coprolupanar… qu’est ce qu’un p’tit shot d’Usquebac s’rrait chouette maintenant, dit-il soudain, oh oui, si chouette ! J’vous ais déjà raconté comment c’trou est apparut sur mon magnifique sahri? ahahah … c’est un Sarouel bande d’en***** ! C’était une partie de pétanque avec les gars, dans le bon vieux temps, j’étais gardien de but et la récompense était une diablesse de cochonne. C’est moi qu’est marqué le home run de la victoire quand j’ai lancé la raquette à la tête de mon pire ennemi qui, ce jour là, avait encore tué mon père… ouais, le bon vieux temps… “
Sa voix et la passionnante conversation qu’il entretenait avec le silence ne tardèrent pas à s’éteindre. Enfin, il se leva, laissant son verre adoré sur la table et partit sans se retourner, d’un pas vacillant.
Ce n’est qu’au petit matin, par le bruit des oiseaux chantant leurs joies, quand notre premier bonhomme se réveilla entre les Albizias et qu’il découvrit avec honte, le pantin. Puis des images aussi folles, qu’aveuglantes, lui revinrent à l’esprit ; rouge de honte, il partit de cet endroit maudit pour retourner à sa vie -simple. Quand au deuxième, on ne le retrouva que plus tard, au fond d’un fossé, glacé.
Bienvenue, lecteur, à la fin de votre lecture ! Si vous avez déposé votre cerveau, vous pouvez désormais le récupérer. Vous a-t-il manqué?
Le style est assez intéressant, briser le quatrième mur est une bonne idée en soit. L'histoire commence bien : Deux alcooliques, à cause de leur passé, discutent. Mais trop de détails inutiles. Pourquoi indiquer l'heure sur la montre ? Pourquoi expliquer le passé de l'un et effleurer l'autre ? Pourquoi faire apparaître un dinosaure sans crier gare ? Vous vous perdez vite dans l'océan narratif. C'est assez dommage. Vous ne maîtrisez pas totalement ce style très particulier et vous n'impliquez pas assez le lecteur. Certains mots sont très mal placé. En plus de cela, il y a énormément de fautes. Le sens se perd au fur et à mesure du texte, et la fin est assez incompréhensible.
Au final, de bonnes idées mais une narration qui s'est voulue trop « folle » et qui perd en sens pour arriver a une fin a laquelle on ne comprend pas grand chose. Après, votre liste de mots était... un enfer.
Pour finir, le texte des Chomotakus.
Les mots (donnés par les Cordons bleus) :
-Gargantuesque
-Poney
-Patate
-Obsolète
-Ornithorynque
-Tractopelle
-Titane
-Moustache
-Chocolatine
-Cynique
-Elementaire
-Surnaturel
-Épicer
Le texte (2762 mots) :
Je venais d'atterrir dans cet endroit faiblement éclairé d’une lumière inconnue. Je ne savais pas vraiment comment j’avais pu me retrouver là mais peu importe, j’y étais. Je savais que je devais, à n’importe quel prix, sortir d’ici. Et c’est là que je perçus maladroitement, malgré une certaine pénombre, les contours d’une imposante porte en titane. Que pouvait-il bien y avoir derrière ? J’observais quelque peu les alentours mais il n’y avait que la pièce vide dans laquelle j’étais enfermé, ainsi que cette porte. Fermement décidé à la franchir, je m’en approchais d’un pas prudent, peut-être un peu trop d’ailleurs. Maintenant juste devant, je tendis ma main pour saisir la poignée mais remarquais alors quelque chose d’étrange : elle n’en possédait pas ! Alors, je tentais de forcer la porte en la poussant, en la tirant, mais rien n’y fit : elle était bien trop lourde pour mon corps si frêle. Soudain, j’entendis des bruits derrière moi. Je me retournais en sursaut lorsque je vis que quelque chose, au centre de la pièce, était sortit du sol; c’était un piédestal qui portait une chocolatine. J’étais partagé entre l’étonnement et le scepticisme avant de m’avancer vers la chose. Je touchais cette douce nourriture du bout des doigts avant de réfléchir à ce que tout cela signifiait. Je semblais alors comprendre ce que l’on attendait de moi : devais-je manger ce qui m’était proposé ? J’étais coincé dans cet endroit, je n’avais rien d’autre à faire, et dans un élan de courage je saisis la chose m’étant somptueusement présentée avant de croquer dedans. C’était tellement répugnant, comme si je venais de mordre à pleine dents un cadavre. Du sang sembla ensuite s’écouler de la chocolatine et une douleur fulgurante traversa mon corps de part et d’autre. Une force inconnue me poussait à terminer cette… Chose.. Ni une, ni deux, je la mis dans ma bouche et l’avalai d’un coup sec. J’eus tout à coup l’impression d’avoir été aspirée : ça n’avait aucune cohérence. J’entendis soudainement la porte s’ouvrir et je me précipitais sur elle sans vraiment prendre conscience de ce qu’il y avait derrière. On ne voyait absolument rien, tout était si sombre... Je sentis un courant d’air balayer mon dos et compris que la porte venait de se refermer derrière moi. Un frisson me parcourut la nuque. Devant moi, de longs murs se profilaient à l’horizon en un immense endroit.
Je marchais dans celui-ci, ne sachant point où j’allais, mais au moins, je pouvais distinguer l'ampleur de l’endroit. La pièce était toute simplement gargantuesque, mais plus j’y marchais, plus je me disais que cela ressemblait davantage à un long couloir sans fin qu’à une salle. Ce n’est qu’en me cognant contre un mur que je me rendis compte qu’il y avait un bout à cet endroit. Je décidais donc de longer les murs pour savoir s’il n’y avait pas d'autres portes par où je pourrais m’échapper. Mais, malheureusement pour moi, je n'en trouvais aucune, même pas celle par laquelle j’étais entré. C'est alors que l’obscurité diminua soudainement et je pus enfin observer cette salle, dans toute sa grandeur. Je regardais un peu partout et un endroit attira mon attention, ou plutôt, un objet. Il y avait une sorte de tractopelle dans un des coins, comme s’il y était collé. Je ne comprenais pas comment il avait bien pu arriver ici. Mais bon, tout ce qui se passait maintenant n’avait plus aucun sens. Tout cela ressemblait étrangement à du surnaturel, bien que je n’y aie jamais réellement cru.. Je repris quelque peu mes esprits avant de m'avancer vers cet engin et de l’inspecter. À première vue, il ne semblait pas avoir été utilisé depuis fort longtemps. Il y avait beaucoup de poussière partout sur la machine, couvrant sa couleur jaune d’origine, mais également des traces d’usure.. Je grimpais à bord du véhicule, et, bien que je n’aie aucun souvenir d’avoir appris à contrôler un tel engin, les gestes vinrent tout seuls. Le moteur crachota un moment avant de reprendre son aspect inerte. Il était inutilisable comme je l’avais deviné. Ce tractopelle était tout simplement obsolète... Je m’appuyai fortement contre le siège en cuir usé. Je sentis une légère pression dans mon dos. Je me surpris à retirer la housse vieillotte afin de voir ce qui me faisait mal. Dans le siège était en fait caché une minuscule malle. J’ouvris le petit coffret que je venais de découvrir et regardais en détails son contenu. Différents outils y étaient entassés. Je le refermais puis pris la boîte avant de descendre de l’engin, afin de la poser au sol. Je me mis alors à réfléchir. Les clés, tournevis et boulons devaient bien servir à quelque chose. J’essayais de mettre les pièces du puzzle en raccord mais au fond, tout cela semblait assez simple à comprendre : j’avais juste à réparer cette chose. Dans tous les cas, j’étais toujours aussi déterminé à sortir d’ici. Ni une ni deux, je retournais le coffret et observais tout ce qu’il contenait. Tout les objets étaient entièrement étalés par terre. Une clé à molettes, un marteau, une pince, un tournevis, et d’autres choses qui m’étaient totalement inconnues se présentaient devant moi. J’effleurais de mes doigts une clé à molette. Je ne m’y connaissais pas vraiment en voiture.. Alors un tractopelle ! Ma première réaction fut de trouver le moteur. Je soufflai un grand coup dedans, faisant virevolter la poussière emmagasinée qui l’encrassait. A l’aide de mes outils, je resserrais les boulons et en changeai quelques uns. Je raccordais deux fils qui semblaient devoir s’unir et je donnais quelques coups de marteau afin de redresser des conduits. Je sentais mes efforts vains, cela me découragea. Je réessayais une fois de démarrer la machine mais elle eut le même effet. C’est en m’asseyant à côté du tractopelle, sur le sol, frictionnant mes mains couvertes de graisse noirâtre, que j'aperçus une masse sombre posée sous le véhicule. Je m’approchais afin de découvrir ce qu’il en était quand mon visage s’éclaira. C’était un petit contener transparent, comportant un liquide jaunâtre dont l’odeur m’étais familière. De l’essence. Comment avais-je pu être si bête! Je me saisis du bidon d’essence que je venais de trouver et versa délicatement le liquide élémentaire dans le trou prévu à cet effet. Brusquement, je jetais le récipient au loin avant de monter dans l’engin. Je tournais la clé de contact en espérant avoir enfin remédié au problème quand j’entendis le moteur gronder sourdement. Le véhicule eut un soubresaut. Enfin, ça marchait ! Je démarrais brusquement en appuyant sur une pédale. Le véhicule se mit à rouler lentement et avancer. Soudain une porte s’ouvrit devant moi. Sentant que tout ceci était enfin la voie pour atteindre la sortie, je continuais d’avancer mais la chose que je conduisais se stoppa net, comme retenue par quelque chose. Je descendis et découvris, avec stupéfaction, qu’une corde reliant la poignée de la porte venant d'apparaître était maintenant attachée à l’arrière de mon véhicule. En avançant, j’avais tout simplement ouvert cette nouvelle sortie. Sans me poser beaucoup de questions, sachant pertinemment que tout ce qu’il se passait ici n’avait absolument aucun sens, j’accourus dans la salle suivante. Mais, à nouveau, tout n’était que pénombre. Comme je le pensais, la porte se referma, me laissant une nouvelle fois dans une salle avec une énigme à la clé.
En regardant bien dans la nouvelle pièce qui m’étais présentée, je vis un grand trou qui, je pense, était sans fin. Un frisson me parcouru dans le dos. La porte qui me permettrais d’aller dans la salle suivante était au dessus du vide. Je regardais partout pour voir s’il n’y avait pas quelque chose qui me permettrait de passer au dessus de ce trou. La seule chose que je vis, était seulement un poney. Je m'approchais doucement de lui pour ne pas l’effrayer et arrivé à sa hauteur, je le caressais gentiment. Il était crasseux et un peu pouilleux. Je voyais bien que si je montais maintenant sur lui, je n’irai pas bien loin : il n’avait pas l’air docile. Je devais l’apprivoiser avec de la nourriture, mais de quoi et comment ? C'est alors qu'un bruit se retentit derrière moi et lorsque je me retournas, une grande table ainsi que différents ingrédients et ustensiles de cuisines avaient apparus. Qu’est-ce que j’allais bien pouvoir préparer à un dada ? Je lançais un dernier regard au dénommé qui comprenais très bien ce que j’allais faire et était on ne peut plus pressé, avant de m’approcher de la table. J'entre-perçu, en dessous d’un récipient, une feuille blanche pleines d’inscriptions. Je m’en saisis et la lue : c’était la liste de noms de différents plats, comme une liste de courses, mais là, c’était plus une liste de plats. Il y en avait plein, mais un attira plus mon attention. Il était entouré par plusieurs ovales faits au crayon. C'était comme si on me disait que c’était ça qu’il fallait que je cuisine. Et c’est en le lisant à voix haute que mon ami l’animal compris ce que je disais. Je pris mon couteau et commença d’éplucher le tubercule dont il était question afin de faire un “rôti de porc et son lit de patates douces”. Je n'étais peut-être pas très fort en cuisine mais cette recette semblait à ma portée. Quand j’eus terminé de couper les patates et les eus mis avec le rôti, je me saisis du sel, du poivre et divers autres aromates avec lesquels je réussis à épicer un peu le tout. J'enfournais mon oeuvre et attendit quelle aie finie de cuire puis je me munis de gants et déposa le plat par terre, près de ce cher poney. Quand il vit cela, il mangea voir avala tout goulûment, ce qui au final, me coupa l’appétit que cela m’avait quelque peu procuré. Une fois son repas arrivé à son terme, il m’invita à aller sur lui. Je grimpais maladroitement sur son dos et n’eus même pas besoin de lui montrer ce qu'il devait faire : c’était comme si c’était programmé dans son esprit. Il alla tout au fond de la salle pour prendre de l’élan puis galopa à toute vitesse avant de sauter d’un bond part dessus le trou. J’eus très peur sur le coup, peur qu’il n’eus pas sauté assez haut et qu’on tombe dans le néant. Mais, au final, on avait réussit à atteindre la plate-forme volant dans les airs où se trouvait ma sortie. Enfin arrivé, je descendis et avança vers la porte lorsque j’entendis des bruits de sabots derrière moi. Je me retournais pour savoir ce que mon compagnon faisait dans mon dos et, à ma grande surprise, je le vis marcher tout à fait sereinement sur un pont qui venait de se créer juste derrière nous. Je commençais à m’habituer à ces phénomènes et n’y prêta alors que très peu d’attention. Le poney regagna son endroit d’origine et me regarda traverser la porte. Comme à chaque fois, il faisait si sombre que l’on ne distinguait absolument rien. Ma seule issue se referma derrière moi, me laissant seule face à la noirceur de l’endroit.
La lumière se fit vite et me laissa découvrir la nouvelle pièce qui m’était présentée. Que… ? Là, au milieu de l’endroit, sur une chaise quelconque, était assise en boule une enfant. Elle semblait pleurer à chaudes larmes. Naturellement je m’approchais consciencieusement d’elle et lui demandait : “Pourquoi pleure-tu ?”. Au son de ma voix, ses épaules cessèrent de trembler et elle releva la tête vers moi avant de sangloter : “Mon doudou, j’ai perdue mon doudou… !”. Mais ses larmes se stoppèrent soudainement de couler et un sourire malsain se dessina sur son petit visage rond : “Tu veux bien jouer avec moi ? Si tu me le retrouve, je te donnerais la clé de la porte.” dit-elle en pointant du doigt cette dernière. J’hochais la tête comme pour acquiescer et observais les alentours : il n’y avait absolument rien que je n’avais pas déjà vu. Juste cette chaise, cette étrange enfant et cette porte. Je marcha quelque peu dans les environs, à la recherche du moindre détail, et ne trouva rien. Mais quelque chose attira particulièrement mon attention : une petite masse bleue dans un coin de la pièce. Je m’en approcha et me rendis compte que c’était en fait une peluche, sans doute celle de la petite fille. Un petit ornithorynque bleu à la moustache verte, quels drôles de goûts. Tout cela semblait pourtant trop facile, j’avais juste à la prendre et à lui donner. Néanmoins sur mes gardes, je me saisis de l’objet avant de retourner vers l’enfant. J’étais environs à deux mètres d’elle quand je me cognais contre quelque chose. J’eus beau essayer d’avancer, c’était comme si il y avait une sorte de mur invisible qui l’entourait. Je tenta par chaque côté, mais rien n’y fit : je ne pouvais pas lui donner ce qu’elle désirait tant. Mais alors comment passer ? Je jetais la peluche dans les airs en me disant qu’elle passerait peut-être par-dessus la barrière, mais elle retomba aussi sec à mes pieds. C’est en me voyant coincé ici que l’enfant rit malicieusement et dit d’un ton cynique, un grand sourire jusqu’aux oreilles : “Tu ne sortira jamais d’ici.”. Déstabilisé, je n’y prêta pas pour autant vraiment d’attention et une idée me traversa l’esprit : si je ne peux pas venir à elle, elle pourrait venir à moi ? C’est alors que j'essayai de prendre un air confiant et méchant en regardant la jeune fille puis en disant : “Et si je déchirais ton gentil doudou ?”. Je fit mine que j’allais vraiment le faire et elle lança un petit cri comme si elle avait voulu me dire d’arrêter. Je la fixa droit dans les yeux avec malice : “On va faire un échange : tu me donnes la clé et je te donne ton doudou.”. Elle ne dit rien et devint rouge de colère : “Pas question !”. Alors je lui lança un regard en croix avant de commencer à arracher la tête de l'ornithorynque. Elle cria d’un coup “Arrête !” avant de s’avancer vers moi. Elle sortit ce qu’elle devait me donner de sa poche et me fit signe de lui tendre sa peluche. “Un, deux, trois !” : nous nous enchangeâme ainsi les deux objets, contre le gré de l’étrange enfant. Enfin j’avais la clé en ma possession ! Et c’est précipitamment que je me dirigea vers la porte. J’enfonçais mon trésor dans la serrure puis le tournais. J’entendis le son du loquet s’ouvrir et prit la poignée en main avant de l’abaisser. Je n’eus pas le temps de dire ouf que je fus comme aspiré par la salle que je venais d’ouvrir. La porte claqua un grand coup et je me retrouvais maintenant à nouveau seul. Mais cette fois, quelque chose semblait différent.
La lumière ne vint pas. Je n’arrivais pas à bouger le moindre muscle tellement je me sentais mal à l’aise dans cet endroit. J’avais l’impression d’être observé. J’avais bien dû rester au moins dix minutes à attendre, statique, figé. Lorsque tout à coup, l’endroit s’illumina, je poussa un cri de frayeur : tout autour de moi, mon image se reflétant sur chaque parcelle de l’étroite pièce, des miroirs du sol au plafond. Bien évidement, la porte avait, comme à son habitude, disparue. Je voulus marcher un peu mais je ne fis même pas un pas que je me pris un miroir. Je pouvais à peine bouger, j'étais comme encerclé par eux. Je me laissa tomber au sol et regarda avec pitié ma propre image. Je pu voir à quel point j’étais devenu un monstre. La mine que j'avais me terrifiais, je ne me reconnaissais plus. Je ne savais même plus si c’était encore moi ou mon esprit. Je voulu lever les yeux au ciel et crier de toute mes forces, mais aucun son ne sortit de ma bouche. J’étais prisonnier là où il n’y avait ni son, ni sens. C'était comme si mon esprit me… contrôlait. Je réussis, grâce à ma volonté, à passer outre ce phénomène et murmura les seuls mots que je pu « Je me suis fait piéger. Jamais je ne pourrais sortir d'ici. La partie de moi encore saine d'esprit est coincée dans un corps fou. Ici, il n'y a pas de temps, il n'y a pas de logique ; il n'y a rien. Rien que le fruit de ma propre imagination. Dans la vraie vie je resterais coincé dans un asile, tandis que mon esprit n'ayant pas perdu de sa lucidité restera à tout jamais enfermé dans mon propre être. Quelle ironie. ». Puis les miroirs reflétant ce qu'il restait de mon être se fêlèrent, tout comme ce qu’il restait de lucide en moi, avant de finir en miettes en même temps que mon âme.
On a de très bonnes idées dans votre texte, les énigmes sont bien pensées et ingénieuses et cela a dû être assez compliqué de les lier et ça se ressent dans l'écriture où tout passe trop vite . Faites réfléchir votre personnage , même s'il a des coups de génie, cela ne peut pas être à tous les coups. La fin brutale qui résout tout donne un texte moyen dans l'ensemble qui aurait pu être bien mieux s'il avait été plus fluide et mieux structuré.
On a ici un texte mêlant bonnes idées et narration trop rapide. Ainsi qu'une fin un peu trop clichée, sans pour autant tomber dans le pire du genre.
Bravo à tous les participants tout de même car c’était loin d'être facile! Les jeux ne sont pas encore terminés alors continuez à participer!
x x x
Bons jeux à tous! Votre staff et vos MDJ adorés
BY .TITANIUMWAY
Pastah
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Mer 27 Juil - 15:03
Pastah
WoW coup dur pour tout le monde je crois ^^
Quand même bravo à toutes les équipes ! Surtout quand je vois certaine liste de mots Oo
Hache
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Mer 27 Juil - 15:14
Hache
Les verts ont pas était tendre avec leur liste de mot... Mais gg à mon équipe et désolée de ne pas avoir participé. Sorry !! Et gg aux autres équipes même si je préfère le texte des Chomotaku ! (après celui de mon équipe évidemment !)
Invité
Invité
Mer 27 Juil - 22:54
Invité
Mon dieu ce concours était pas de tout repos ! xD Dommage de pas avoir pu plus travailler notre texte ( celui des Chomotaku ) mais on a dû se speeder on l'a fait en une soirée ! :/ N'empêche on est ceux qui avons fait les plus de mots xD En tout cas très bonnes critiques assez constructives, je m'y attendais un peu à vrai dire mais comme on dit c'est le jeu ma pauvre Lucette ! xDDD Bref bravo aussi aux autres équipes J'attends les résultats avec trop d'impatience, je veux savoir qui a gagné >o< Bizous
Kanra
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Jeu 28 Juil - 7:12
Kanra
Je pense qu'on aurait pu plus le peaufiné si le délai n'était pas aussi court... Mais bon, qui tente rien n'a rien. Bravo au autres.
Ah, pour la schizophrénie, c'est moi qui me suis occupé de ce mot et je me suis basé sur de vieux souvenirs d'un ami qui souffrait de schizophrénie et il me parlait souvent de son ressentit (s'est son meilleur pote qui m'a dis sa "condition"). Donc, de mon point de vue, il n'y a pas de problème dans le sens que j'ai utiliser le mot. Et jamais il n'y a eu de dédoublement de personnalité, je vois pas où vous voyez ça .-. ?
Raikya l'Alchimiste
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Jeu 28 Juil - 9:00
Raikya l'Alchimiste
Woaaaaaw Ça valait bien le coup de rester réveiller jusqu'à 3h deux jours consécutifs dans la solitude pour le terminer, ce texte. Visiblement vous rentrez pas trop dans le délire bourré, on pouvait s'y attendre -.-
Il n'y a pas vraaaaiment un dinosaure hein XD Et 4/20 Ca vous dit vraiment rien ? Ils sont trop innocents nos chers modo ~ enfin ... Ca se trouve je suis la seule à connaître (oui c'est moi qui ait ajouté ce détail pas vraiment random)
En tout cas gg a tout le monde car c'était vraiment dur comme exercice.
Crazy
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Jeu 28 Juil - 12:31
Crazy
Pasta : Ça l'a été pour nous aussi. On connait vos talents et ça nous a réellement choqués. Mais oui certaines listes étaient assez... Bâtardes xD
Hache : Je suis entièrement d'accord avec toi ! Et gg a tous encore une fois! Le délai était cours a cause d'un certains monsieur du staff mais bon !
Lulu : Bah gg a vous. Pour un truc fait en une soirée c'est pas mal ! J'avais peur d’être méchantes dans mes critiques xD Heureuse d'entendre que ce n'est pas ton ressenti !
Kanra : Malheureusement on n'y peut plus rien. Désolée pour ton ami et je vois le dedoublement de la personnalité ici : "Mon chez-moi. Non, notre chez-nous.
Car au fond de moi, même s’il n’est pas toujours des plus aimables ou fréquentables…
J’ai un ami.
Et cet ami, c’est moi. " Je n'appelle personnellement pas ca de la schizophrénie.
Raikya : J'ai personnellement pas du tout accroché et un peu comme le texte des Chomotakus, c'est une facilité de narration expliquer tout par "Ils sont bourrés". Après c'est mon avis. Il compte pas beaucoup (fin même si on est que deux en ce moment xD). Ah et le 4:20 je connaissait pas je suis pas très drogue moi xD (Oui Google a été mon ami) Et oui je pense que c’était effectivement très dur comme exercice!
Kanra
Lost in Insanity
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Jeu 28 Juil - 13:26
Kanra
Faudrait que je vois ça avec les autres, mais je crois pas qu'il fallait le prendre dans ce sens là .-.
Raikya l'Alchimiste
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Jeu 28 Juil - 21:12
Raikya l'Alchimiste
Oui je suis d'accord c'est très cheep comme concept. Mais bon vala c'est fait, on verra bien les résultats XD
Aussi je ne connais le 420 que grâce à ce gars yadayada
Crazy
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Jeu 28 Juil - 21:46
Crazy
Je hais tellement ce Sans xD
Raikya l'Alchimiste
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Jeu 28 Juil - 22:12
Raikya l'Alchimiste
Le poooouvoir du shit-posting J'ai vu des choses ... *tremble* le pouvoir des shippers et trop puissant arzgfziodk
Oups pardon je flood le sujet du Mic Max mmmmh ...
Le dédoublement de personnalité c'est ce qui arrive à Norman (bates, vous avez cru quoi?) Je ne me souviens plus s'il ne s'en rends jamais compte mais je pense que ce que les verts on décrit s'apparente en effet à la Schizophrénie.
(*sauve son post des terribles modos)
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Ven 29 Juil - 7:11
Nyal27
Par rapport à la schizophrénie, je pense que c'est plutôt flouté, au final. On ne sait pas vraiment si c'en est ou non. On aurait peut-être dû accentuer un peu plus, mais les changements de délai + le fait qu'on était 3-4 à bosser dessus.. Ahem, j'imagine qu'on a pas bien eu les moyens d'améliorer.
* Nyal éclate de rire en voyant l'image du Sans que Rai-Temmie a posté
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Bébé Sadique
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Ven 26 Aoû - 22:21
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Dis-te moi, c'est quand le résultat car ça va bien faire un mois, mais on l'a toujours pas eu. Merci de me répondre
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Sam 27 Aoû - 8:07
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Ils y sont les résultats? Gné?
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Bébé Sadique
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Sam 27 Aoû - 8:13
Princessekw3
Oui, mais moi je parle des classements, je me suis mal exprimé
Et si tu parles des ponts pour cette epreuve y'en a pas , c'est déjà assez dur de vous departager d'ordinaire mais là il faut départager entre du "meh" du "bof" et du "mouais" , c'est juste impossible .
Princessekw3
Bébé Sadique
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