Dark Thoughts

Nos malheurs communs
N'ont rien d'anodin
Personne ne nous comprend
Mais pourtant

Nos rires, nos peines, nos pleurs,
Nos joies, nos moeurs, nos peurs,
Un seul regard nous suffit
Pour effacer cette mélancolie

Au porte d'un monde parallèle
Nous sommes des soeurs fusionelles
Et loin, où le calme inonde,
A deux, nous créeons notre monde...

Printemps, saison de bonheur
Aujourd'hui, les cerisiers sont en fleurs
Les amoureux s'embrassent sous les toits de Paris
Et moi, je reste seule dans mon taudis
Tout ces gens qui s'aiment
Renvoient en moi tant de haine...
Car je sais qu'il m'est impossible
D'avoir une vie paisible
Jamais je ne connaîtrais l'amour
Qui semble pourtant fait de velours
Le printemps est présent en cette journée
Mais moi, rien n'a changé...

Les cendres retournent aux cendres
La poussière retourne à la poussière
Je ne peux plus me défendre
Il me faut quitter cet enfer
~Mais toi d'abord... ~
Quitte cet enfer
Brise tes chaînes de fer
Regard le soleil radieux
Il te promet un avenir heureux
~Tu es tout pour moi....~
Seulement, tu déploies tes ailes noires
Tes idées sombres tu as décidé de voir
Têtu tu es, impossible à raisonner
Peu importe, je me dois d'essayer
~Tu m'as déçue...~
Repartir avec toi je me dois
L'Enfer ne te convient pas
Mais tu ne m'écoutes pas
Alors tant pis, j'agis
~Mais je m'en fiche...~
Je sors ma lame et la lève
D'un sang-froid je te transperce
Sans te laisser une seule trêve
A mes pieds tu t'allonges, inerte.
~Car....~
Les cendres retournent aux cendres.
La poussière retourne à la poussière.
J'ai quitté cet enfer, et pour t'avoir à mes côtés, je t'ai sacrifié.
Je suis égoïste, pas vrai ?
~Je t'aime.... ~

Détruite de l'intérieur
Bientôt sonnera mon heure
Vous n'avez que faire de mes pleurs
Mon existence est une erreur

Je dois me faire une raison
Ne me laissant qu'une amère déception
Faisant face au flot d'insultes
De ces incompréhensibles adultes

Alors plus jamais je ne sourirai
Une vie morose je mènerai
Tel un système d'auto-défense
C'est drôle, quand on y pense...

Celui-ci dispose d'une petite illustration faite par ma Nyal27 :3 Elle en avait fait d'autres, mais comme elles datent un peu, je doute qu'elle voulait toutes les voir dans ce post x)

Quand la nuit se lève
Quand la lune s'élève
Tous les êtres se taisent
Un silence qui apaise

Dans ce calme immortel
Tu déploies tes ailes
Tu t'envoles dans les cieux
Du mieux que tu peux

Tu réaliseras tes rêves
Sans faire une seule trêve
Si tu y crois assez
Tu pourras t'envoler...

Dans le cristal de l'immortalité
J'entends des pas résonner
Et au loin, ta voix me parler
J'ai pourtant l'impression de rêver

Moitié morte, moitié vivante
Entre deux mondes, ma vie est tangente
A mon réveil, sous les lumières,
Vous ne serez plus que poussières

Et fort, je sers ta main,
Dans un dernier espoir, vain,
Je rends mon âme égarée
De mon enveloppe charnelle, je suis libérée...

J'ai l'impression d'être un oiseau
A qui on aurait coupé les ailes
J'aimerai pourtant m'élever haut
Et voler librement dans le ciel

Mais on m'a clouée sur terre
Laissant mes rêves s'échapper
De l'autre côté de cette froide mer
Mon monde s'efface à jamais

Je dois faire face à la réalité
Sortir de mes rêves d'enfant
Et ce n'est qu'en en sortant
Que j'ai vu que tu m'attendais...

Un rire parvint à mes oreilles
Il provoque soudain mon réveil
Malgré mon esprit embrumé
C'est ton rire que j'ai décelé

Il déclenche en moi tant de frissons
Me submerge d'émotions
Je le reconnaîtrais entre mille
Il est pourtant si léger, si subtil

Il me pousse à sortir de mon lit
Car tu es toute ma vie
L'entendre m'est fatal
Cet écho de cristal...

La pluie cesse de tomber
Et le silence s'étale
Cette nuit apaisée
Finira sans doute mal

La lueur éclatante et ténue
Celle qui longtemps m'a émue
Continue de lentement s'estomper
Ne me laissant que d'amers regrets

Reverrai-je un jour le soleil ?
Ou ce sourire qui m'émerveille ?
J'oublie tout peu à peu
Le niant autant que je peux

Je fais comme si c'est normal
Comme si je n'avais pas mal
Mais au fond, cette folle dépendance
M'entraîne toujours plus vers ma dernière danse

Naïve, je me dit que ça va passer
Que ce n'est que passager
Mais les jours ennuyeux passent
Et je suis lasse d'être lasse...

Quand la lumière transcende la brume
Je tends la main vers l'espoir
Mais les nuages cachent la lune
Me replongeant dans le noir

Alors peut-être est-ce ainsi ?
Dois-je continuer d'espérer, meurtrie ?
Car quand je regarde le chemin parcouru
Je ne vois plus aucun de ceux que j'ai aimés

À mes côtés...

'' Ainsi va la vie ''
M'a t-on toujours dit
Alors lasse, je m'y résigne
Comme un triste et noir cygne

La pluie se remet à tomber
Rejoignant mes larmes salées
Je contemple la ville noire d'hiver
L'esprit coincé entre deux univers...

Le soleil se couche sur la mer
Tandis que je me perds dans mon univers
Je laisse mes pensées défiler
Fermer les yeux me permet de m'évader

J'observe ce labyrinthe
Que forme mon imagination
Et je me rends avec précaution
Où fleurissent les jacinthes

Ce monde fait de rêves
Je ne veux pas le quitter
Mais on m'en tire sans trêve
Alors que je veux juste m'échapper....

Seule dans l'obscurité
Je me noie dans mon chagrin
Songeant à une vie rêvée
Je me penche au bord du ravin

La tristesse me pousse
A y sauter
La chute n'est pas douce
Mais je n'ai pu résister

Écrasée par le poids de mes regrets
Et très haut dans le ciel
Je regarde la vie s'écouler
Pleurant des larmes éternelles...

J'hurle dans la nuit
Ce rêve me poursuit
Enchaînée par la réalité
Je ne demande qu'à m'évader

Seule dans mon univers
Je transforme mes peurs en vers
Ce futur au goût de malheur
Jamais il ne fera mon bonheur

Je veux vivre l'instant présent
Regarder avec toi le soleil levant
Je ne veux pas grandir
Je souhaite nous voir sourire....

Peu importe le temps
Peu importe le vent
Peu importe la passion
Et peu importe les ambitions

On finira toujours au même endroit
Perdus dans un labyrinthe
Dont la sortie ne se révélera pas
Tant que nous ne sommes sûrs de rien

Alors, tu ne crois pas que..

Quittes à mourir demain
Autant y croire tant qu'on peut
Quittes à disparaître un matin
Autant vivre comme des gens heureux

Peu importe ce que tu me dis
Peu importe si tu m'oublies
Peu importe si tu me détestes
Peu importe si tu me délaisses

Je ne te laisserai pas tomber
Nous finirons en enfer
Alors laisse-moi faire
Mais nous y irons liées à jamais

Le temps nous emportera, alors..

Quittes à y passer ce soir
Je veux juste te le dire
Quittes à s'en aller dans le noir
C'est avec toi que je veux mourir

Le monde continue de tourner
Mais nous restons figés
Main dans la main, à jamais
À regarder l'univers s'écrouler..

Quittes à mourir demain
Autant y croire tant qu'on peut
Quittes à disparaître un matin
Autant vivre comme des gens heureux..

Poème un peu spécial puisque c'était un devoir de français dont le thème était "souvenirs d'enfance" :3 ( Du coup vous en saurez plus sur moi è.é )
Une vieille odeur d'antan
Vient doucement à moi
D'agréables rires d'enfants
Me plongent dans un profond émoi

Quelques amis par-ci par-là
Dans la cour un joli lilas
Une petite école esseulée
Au beau milieu de notre quartier

Souplesse, grâce et agilité
Danser jusqu'à ne plus s'arrêter
Miroirs, barres et chaussons cirés
Et laisser la musique nous emporter

Un chat et un chien dormant dans le même panier
Une alléchante odeur de crêpes sucrées
La naissance d'un petit frère tant attendu
Qui fut tout de suite le bienvenu

Déballage de cadeaux le matin
Carnaval animé dans la rue
Chasse aux œufs dans le jardin
Et bonbons en surplus

Mais on grandit sans s'en rendre compte
Et lorsque nous refermons l'album photo
Les souvenirs s'en vont aussitôt.

Je l'avais déjà posté mais peut-être que des gens ne l'avait pas vu, alors je le remets ^^
Seule, blottie dans un coin de drap
Les larmes roulant sur des joues rouges
Ils m'avaient dit '' Ton heure viendra ''
Mais je crains qu'elle arrive trop tard

Je continue de les croire
Car c'est mon seul espoir
Même si c'est dur de l'admettre
Je ne suis plus sûre d'être

J'hurle, je vocifère ma rage
Qui ne cesse d'augmenter
Contre qui déferler cet orange
Sur autre que mon moi brisé ?

Je ne peux pas être
Ce que je ne suis pas
Alors pourquoi ne puis-je pas être
Simplement moi ?

Et même s'ils sont mes seuls espoirs
Tout n'est que mensonge, mensonge
Ils remettent en doute tout ce en quoi je crois
Car tout n'est que mensonge, mensonge

Mais alors s'ils mentent
Et si j'ai faux sur toute la ligne
Où se cachent la vérité ?
Existe-t-elle seulement ?

Comment puis-je me défaire de moi...?

À bout, j'explose la vitre
Dans un fracas semblable au tonnerre
Chaque éclat verse mon sang comme un éclair
Me donnant l'impression d'exister

Leurs mensonges, je les ai trop entendus
Leurs sourires, je les ai trop vus
Seule, sous le clair de lune
Avec la peine ne faisant qu'une

A la recherche de réponses
Tandis que les mensonges s'enfoncent
Une question me tourmente
Ma raison se fragmente

Y'a t-il une autre présence
Dormant en mon essence ?