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La Randonnée de deux boulets.

Hache
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Sam 15 Avr - 16:34
Hache
Avant de commencer, petite explication :
Je suis partie quatre jours pour marcher dans la montagne avec une amie. Elle a eut l'idée d'écrire ces quatre jours et j'ai trouvé cela intelligent car là, je suis rentrée depuis deux jours (on est le 15/04/2017) et j'ai certainement déjà les souvenirs faussé par mon cerveau. (vous savez que la mémoire modifie la réalité).
Bref, voici le récit de ces quatre jours. 100% vrai !

La randonnée de deux boulets (Fromage et Canard).

Jour 1 :

Je m'appelle Fromage et ce matin-là, je me suis levée assez tôt. Mon père m'avait préparé du pain perdu pour mon petit-déjeuner comme je lui avais demandé. J'ai rassemblé mes affaires, me suis préparée puis nous sommes partis.

Je venais d'arriver chez mon amie Canard avec qui j'allais passer quatre jours et trois nuits dans la montagne pour une randonnée. Elle était à la bourre comme d'habitude et j'attendais qu'elle vienne afin de terminer nos sacs pour êtres fin prêtes. 
Finalement, nous montons sur la balance chacune a notre tour, d'abord sans sac puis avec, afin d'évaluer le poids que nous allons porter sur notre dos. Je pèse quarante-sept kilos et avec le sac, j'en faisais cinquante-neuf, soit douze de plus. La différence fut de douze pour Canard aussi.
Nous partons. C'est mon père qui nous amène à Arles sur tech, là où commence notre randonnée.
Canard avait préparé l'itinéraire quelques jours auparavant. Nous avions également déposé deux boites de salade de thon, un paquet de chips et seize litres d'eau à un de nos trois relais. La veille, nous avions acheté tout ce dont nous avions besoin en nourriture en suivant une fiche faite le jour d'avant. 
(Bien que la randonnée eût été décidée sur un coup de tête longtemps auparavant, nous nous y sommes pris la veille pour la préparer).

Mon père nous dépose. Canard et moi mettons nos gros sacs remplis du nécessaire pour quatre jours et nous partons. Nous commençons à marcher. Ce sont les premiers pas les plus importants ? Parce que nous nous sommes rendu compte qu'après avoir emprunté le début du chemin, le GR 10, nous sommes repassées devant la voiture de mon père. Nous avons accéléré afin qu'il ne nous voie pas car c'était un peu la honte.
Bref, nous continuons et arrivons à une montée, ce qui est logique car notre but est le refuge de Batère qui se situe à 1470 mètres d'altitude.
Au début, nous ne sentions pas nos douze kilos mais au bout d'à peine quelques minutes, nos épaules nous faisaient un peu mal et on avait le souffle court (enfin, juste moi car Canard et beaucoup plus sportive).

Nous avançons et montons. La nature est vraiment magnifique. Seulement, en suivant le GR 10, nous arrivons à un choix : droite ou gauche. Nous prenons à droite, le chemin qui descend car il est plus jolis (ou plus facile?) mais nous nous rendons compte que nous ne voyons plus de marques nulles part (les balises du GR 10 sont blanc et rouge) et finissons par nous arrêter prêt d'une rivière afin de manger nos sandwichs jambon-fromage avec (trop de) mayonnaise. Nous nous rafraîchissons vote fait puis rebroussons chemin. En remontant, nous remarquons la balise indiquant un petit sentier tout à droite que nous n'avions pas vu.

Nous continuons notre chemin mais finissons à court d'eau. C'est qu'un litre et demi par personne n'est pas suffisant lorsque ça monte autant ! Heureusement, nous tombons sur un magnifique, inattendu et trop cool de la mort qui tue camp hippie ! Nous demandons poliment de l'eau aux habitants tout en admirant, pleine de joie, le lieu. Un champ de légume (et pas que?), un poulailler et des cabanes faites mains ! Nous apprenons que le camp existe depuis quatre années puis les hippies nous invitent à rester manger avec eux que nous refusons, notre estomac étant plein. L'un d'eux nous invite même de façon ambiguë à rester dormir (?) puis nous informe que plus loin le chemin va monter de façon très raide. Comme si j'avais besoin de cela alors que je peinais déjà à suivre Canard.

Nous continuons, très heureuse d'avoir rencontré des gens aussi sympathiques qui vivaient de manière simple. Puis, quoi de plus cool qu'un camp hippie ?
Sur le chemin, je trouve un pin's Mélanchons. Je suis très contente de cette trouvaille mais la donne à Canard qui était encore plus enthousiaste que moi. Elle l'enfile immédiatement.

Il est presque dix-sept heures lorsque nous arrivons très fatiguées (surtout moi) au refuge. Nous installons notre tente dans un coin plat pas loin. (Car hors de question de payer alors que nous avons emmené une tente!) De cet endroit, la vue est plutôt belle et il y a de l'eau gratuite ! Nous y lavons nos T-shirt mouillés de sueur et Canard prend même une « douche ». Il fait assez froid quand même, la météo avait même annoncé de la pluie mais s'est heureusement trompée.
Nous soupons (dînons pour les Français) avec une salade de riz préparé par Canard. J'en ai mangé car il n'y avait que cela mais ce n'était pas bon. Et dessus, nous avons eu une pomme golden chacune (qui avaient commencé à pourrir).

Jour 2 :

Le soleil est levé depuis un petit moment mais ni Canard, ni moi ne nous levons préférant profiter de la douce chaleur de soleil tapant sur la tente. Nous avons eu froid cette nuit. Très froid. Mes pieds étaient gelés.
Nous déjeunons avec des cookies. Six chacune. Canard fait un feu car elle a décidé de boire un thé vanille. Elle allume facilement le feu mais y mettre sa gamelle pleine d'eau pour faire bouillir son contenu s'avère plus difficile. Elle finit par réussir et boit son thé dans sa gamelle abîmée car non conçue pour aller sur le feu. En plus, cela nous a retardées.

Nous partons enfin ! Il y a encore de la montée. Je retarde encore Canard qui va plus vite que moi en faisant vraisemblablement moins d'effort. 
La montagne sur laquelle nous arrivons est vraiment magnifique, elle me fait penser à des décors dignes du Seigneur des anneaux ! De plus, la vue que nous avions sur les autres montagnes et la vallée faisaient également rêver. MA-GNI-FI-QUE !
À ce moment, Canard m'arrête pour me crier qu'il y a des isards. Je ne comprends pas vraiment mais suis très heureuse de voir des chamois des Pyrénées sur le flanc d'en face. Ils avançaient si facilement et sans efforts que j'en étais jalouse ! Nous continuons à les regarder et à avancer en même temps perdant toutes traces des marques du GR 10 que nous suivions toujours.
Grâce à son orientation et à sa carte, Canard fini par localiser l'endroit où nous nous trouvons et à savoir où aller. Mais avant de continuer, nous décidons de faire notre pause pour manger et profiter de la vue. Nous nous faisons des tartines fromages-jambons. Puis de là, nous voyons de la neige à portée de pied ! Nous courrons là-bas et j'essaie de faire un ange des neiges mais c'est bien trop froid et cela me brûle.

Nous repartons ensuite (après avoir fait pipi dans la neige car c'est rigolo). Sur le chemin, je tombe. J'avais essayé de garder mon équilibre mais le poids de mon sac m'avait emporté vers l'avant me faisant tomber face contre herbe. Heureusement, ce ne fut pas douloureux du tout. J'étais très fière de moi de ne pas être tombée le premier jour alors que je suis du genre à me faire des croches pieds à moi-même sur un chemin goudronné parfaitement droit.
Nous reprenons la route afin de descendre vers une rivière, notre second lieu où planter la tente. Là, nous rencontrons un homme aux allures de hippie qui marché, son cheval blanc sur les talons. Il nous demande si nous avons vu ses amis et comprenons immédiatement qu'il fait référence au camp de la veille. Nous lui répondons par la positive puis lui demandons depuis combien de temps il est en route et d'où il vient. Il ne connaît pas le nombre de jours exact, mais nous dit qu'il est en route depuis à peu près une semaine et qu'il vient de derrière une montagne lointaine qu'il nous montre du doigt. Nous la voyons à travers les arbres. C'est qu'elle est loin cette montagne ! Nous reprenons nos chemins, l'homme pour rejoindre le camp et nous pour aller tout en bas (en sachant que l'on devrait tout remonter le lendemain matin, j'en pleurais intérieurement). 
Nous étions heureuses de voir qu'il existait des gens qui vivaient sans se soucier du temps, mesure futile inventée par les hommes.

Une fois en bas, Canard est très contente de revoir l'endroit où, de son temps de scout, elle avait monté un camp. Cela lui rappelle des souvenirs et elle en devient nostalgique.
Nous avons un peu de mal à trouver un endroit où planter notre tente. Finalement, nous la mettons au milieu du chemin juste après que les probables propriétaires du lieu soient partis (ils étaient venus mettre des barils collés aux arbres, nous ne savons pourquoi).
Canard s'est ensuite lavée dans la rivière, de mon côté, j'ai essayé mais l'eau était bien trop froide.
Nous soupons alors avec le premier repas de la galère. De la semoule-carotte. Nous mettons dans la semoule afin de la faire gonfler, de l'eau froide purifiée à l'aide de pastille prélevée de la rivière. Nous avions mal acheté au magasin. Nous devions avoir deux carottes chacune pour deux repas mais au lieu d'acheter huit carottes, nous en avons acheté deux fois moins. On avait donc une carotte chacune et un peu de semoule pour deux suivit d'une pomme granit chacune (miraculeusement en bon état). Après ce copieux repas digne d'un festin de roi, nous allons nous coucher.

Jours 3 :

Cette nuit fut encore une fois glaciale bien que supportable. Nous nous sommes levées tard et commençons à partir que vers les onze heures, après qu'un couple de randonneurs nous ait traitées de paresseuse sans animosité (ils n'avaient pas tort).

Canard qui sait que mon sens de l'orientation équivaut à celui de Roronoa Zoro me demande si je pouvais remonter là où nous avions mangé la veille. Je lui dis que oui. De plus, il suffisait de suivre les traits jaunes (et surtout pas les croix). Elle passe donc devant sans m'attendre en prenant la semoule qu'elle va préparer le temps que j'arrive.
Les montées des jours précédents avaient été très dures mais cette fois, comme j'y allais à mon rythme, ce fut bien plus facile.
Seulement, un moment, je me suis sentie complètement perdue et je ne trouvais plus de marques. Je me souvenais vaguement être passée dans de la neige. Comme j'en vois, je m'en approche et y trouve des traces de pas ; ceux de Canard. Je suis dans ce chemin et fini par retrouver l'endroit où j'étais tombée puis les rochers de la belle montagne et Canard assise. Elle était arrivée depuis vingt minutes. 
Nous mangeons donc une nouvelle fois de la semoule carotte avec la vue toujours aussi magnifique malgré les quelques nuages qui nous donnent parfois froid.
Nous montons ensuite encore plus haut, au sommet de cette montagne. La vue est magnifique. Nous pouvons voir la méditerranée, non, tout le département ! Nous repérons les différents villages ainsi que la ville de Perpignan. 

Après avoir admiré la vue un petit moment, nous reprenons notre chemin afin d'atteindre notre troisième point de relais qui est en vue : la tour de Batère culminant dans les 1600 mètres.
Nous descendons et suivons le chemin tranquillement. Ce chemin est simple et je parviens à suivre Canard tout en continuant à admirer la vue quand tout à coup, un oiseau très grand nous passa au-dessus (il s'agissait d'un aigle pêcheur). Nous en étions ravies, mais Canard n'eut pas le temps de le prendre en photo.
Nous continuons mais en plein milieu du chemin se trouve des chevaux (sauvages?) avec deux poulains. Sans savoir s'ils étaient dociles ou non, nous décidons de ne prendre aucun risque et les contournons.

Une fois à la tour, nous allons vérifier si les vivres que nous avions cachés étaient toujours là. Ce fut le cas.
De mon côté, j'ai escaladé et suis rentrée dans la tour mais Canard ne put pas, elle avait l'impression que tout allé s’effondrer, je n'étais pas très à l'aise non plus et eu du mal à descendre.
Après avoir installé la tente, nous avons traîné en profitant de la vue. Plus le soleil se couchait, plus les quelques nuages étaient roses et la ville de Perpignan illuminée. C'était très beau.
J'ai fini le livre que Canard m'avait prêté pour ces quatre jours puis nous avons mangé. Notre repas consistait en ce qui restait de semoule, de pain et de saucissons, c'est-à-dire pas grand chose ainsi que deux oranges.
Avant de nous endormir, nous avons pu profiter des étoiles qui étaient très visibles ainsi que de la vue sur les lumières de Perpignan.

Jour 4 :

Pour une fois, nous nous sommes levées tôt. Nous avons également bien dormi, car il n'a pas fait froid comme les deux nuits précédentes.
Nous devions partir tôt afin que notre chère maman qui venait nous chercher à notre arrivée, Amélie-Les-Bains, puisse aller en Espagne avec ses parents le soir.

Nous sommes parties en suivant les instructions pas très claires du père de Canard et nous avons fini par nous perdre. De plus, la chaleur qu'il faisait était digne de celle estivale alors que nous ne sommes qu'en avril. Je parvenais à suivre sans problème Canard car nos sacs n'étaient plus équilibrés. En effet, c'est mon sac qui avait toute la nourriture alors au fur et à mesure des jours, le poids est parti et je me suis retrouvé avec un sac ultra léger contrairement à celui de Canard qui avait toujours le même poids.
Nous avons mangé les boites de thon (j'ai passé la mienne à Canard car je n'aimais vraiment pas). On n'en avait pas assez mais on avait passé les trois précédents jours à se dire « ce n'est pas grave s'il ne reste plus rien, c'est le dernier jour ».
Nous avons retrouvé notre chemin après avoir tourné en rond plusieurs fois et avoir rebroussé chemin plus d'une fois.
Je faisais attention de ne pas de tomber sur les dernières descentes. Que ce serait bête de tomber dans les derniers mètres qui nous séparent de la fin !

La fin approche et après quelques pas nous sommes arrivé et avons mis un terme à notre petite aventure.

Après moult péripéties, les deux boulets arrivèrent enfin à Amélie-Les-Bains et terminèrent ainsi leur randonnée.
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Nayara
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Dim 23 Avr - 15:23
Nayara
Ça avait l'air sympa ! Je pense qu'on peut résumer tout ça par "hippie" et "galère de bouffe" xD
J'aime bien le format et les petits surnoms en tout cas x)
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Hache
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Dim 23 Avr - 15:54
Hache
Hippie et Galère de bouffe !
Oui, c'est à peu près ça ! xD

Les surnoms sont pour garder notre anonymat !
C'était grave bien, j'espère que je le referai !

Merci du commentaire ! Smile
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