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La tranquille randonnée automnale

Hache
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Ven 2 Nov - 23:06
Hache
La tranquille randonnée automnale.

(30/10/2018 – 01/11/2018)

Jour 1 :

Nous avons préparé la randonnée la vieille et pourtant, nous n'avons rien oublié. Est-ce parce que nous avons pris de l'expérience ? À force de devoir s'organiser, nous savons maintenant préparer nos affaires rapidement et efficacement. Mon sac fait dix kilos à peu près, comme celui de Canard. Le père de mon amie, qui va venir avec nous pour marcher le premier jour, nous dépose au village de Vingrau, dans la vallée du Verdouble. Padre adore parler des montagnes. Il est une encyclopédie vivante de la région.
Nous sortons de la voiture, une fois garé dans LE ridicule parking du village qui est si petit mais typique des villages paumé des alentours. Nous sommes quatre ; Padre, Canard, moi et Litchi la grande chienne crème.

Notre objectif du jour est de rejoindre le village de Tautavel, connu pour son musée sur l'homme de Neandertal.
On traverse Vingrau sans vraiment trouver où commence le chemin de randonnée malgré quelques marques jaunes. Une villageoise nous dit qu'elle ne sait pas trop ayant l'habitude de traverser les vignes sans prêter attentions aux marques. On l'écoute.
Le chemin est une route goudronnées qui n'a pas de réel intérêt. Heureusement, le coin est magnifique ( et les raisins sont bons). On ne peut nier la beauté du massif des Corbières s'imposant alentours.
Le chemin bifurques vers la montagne. On suit le chemin jusqu'à la grotte de l'Arago, chantier de fouille archéologique encore en activité. En cette période, il n'y a pas de visite guidée et le site est évidement fermé via une porte en métal et des grillages. Nous sommes si proche du sommet de la montagne alors je veux vraiment y aller. Nous passons une faille que j'escalade facilement. Litchi pleure et aboie ne pouvant nous suivre. La vue au sommet est sublime. De là, on voit notre objectif ainsi qu'une rivière. Le massif se dessine devant nous triomphant à notre vue des vignes qu'on ignore.
Nous descendons en suivant un genre d'escalier qui va jusqu'à la rivière. Le chemin est beau, facile et rapide. On arrive aux gorges du Gouleyrous. C'est un cadre naturel magnifique. Le calme nous plaît et le chien peut boire.
Nous mangeons des chips à la pizzas et des baguettes avec du fromage. Litchi me bave sur l'épaule et nous harcèle pour avoir à manger. Nous craquons à plusieurs reprises.

Nous reprenons la route non sans oublier du prendre des photos du lieux. Nous suivons un chemin de randonnée qui fait beaucoup de détour inutiles mais nous en sommes content car nous avons beaucoup de temps devant nous. Je n'ai aucune difficultés à suivre mes compagnons de route, tant mieux. Nous arrivons bien trop vite à Tautavel. Nous ne visitons pas le musée parce qu'il est payant. Padre nous dit au revoir et retourne à sa voiture. Il doit y arriver avant la nuit. Il emmène Litchi avec lui.
Avec Canard, nous nous posant tranquillement (et on joue comme des abrutis) dans un petit parc réservé aux enfants de deux à huit ans. Ensuite, nous allons dans un café où on prend des chocolats chaud (un peu cher) en attendant des nouvelles de notre ami Danseur qui nous héberge gentiment et avec qui on va aller manger des pizzas.
Après cela, on s'endort dans le lit bien au chaud (où Canard va ronfler) et le ventre pleins !

Jour 2 :

Nous nous sommes levés à dix heures trente. En plus nous avons mis du temps à nous préparer et quitter l'agréable et chaude maison de notre ami. Nous savions qu'il allait pleuvoir.
Nous quittons cette hospitalière famille après que les parents de Danseur nous mettent en garde sur la dangerosité du chemin en cas de vent violent comme aujourd'hui. Ils nous disent d'être prudent et on y va. Et dire que les parents de Canard sont rassuré qu'elle parte avec moi car je suis sensé apporter de la sagesse dans le groupe.
Nous traversons Tautavel en direction des ruines de son château dont seuls subsiste un donjon et un bout d'enceinte.
Le chemin n'est pas compliqué du tout malgré les quelques bourrasques de vent. On ne parvient pas à trouver le chemin indiqué par Danseur pour voir une grotte alors on continue simplement vers le château. Nous y explorons les recoins et observons la belle vue. Nous dominons le village. Je me sens comme un roi.

Cette pose contemplation terminée, nous reprenons le chemin vers la tour du coin. La torre del far, tour de guet et à signaux comme la tour de Batère (ces tours sont nombreuses dans la région) surplombe les Corbières et sépare la vallée du Verdouble et la plaine du Roussillon bien qu'elle ne soit qu'à 498 mètres de haut.
Sur le chemin, à l’abri du vent grâce à un arbre, nous mangeons une salade de riz, du pain et du fromage. Ensuite, nous reprenons la route sans considération aucune pour les panneaux interdisant le chemin par vent violent.
Sur le chemin, sans qu'on comprenne pourquoi, il y a un escalier qui aurait clairement put ne pas être là, commencer plus tôt ou plus tard. Il y a également un grillage empêchant l’accès aux falaises et au vide. Aussi, des barbelés posés au milieu de tout sans raisons apparentes nous laisse perplexes.
Nous continuons le chemin dangereux où se succèdent des endroit étroits où des chaînes et cordes de fers sont sensés nous aider.
Cette route étrange nous mène finalement à la tour. La vue sublime nous offre de voir du soleil au-dessus de Perpignan et de la pluie sur Tautavel. La pluie forme un voile mystérieux qui vient dans notre direction. Nous regardons et nous mettons à l'abri dans la tour encore parfaitement debout qu'une fois le mauvais temps complètement sur nous.
À l'intérieur, il y a une chaise posée là, comme ça. Mais qui donc a fait l'effort de l'emmener ici ? Il y a également un gros trou carré menant à un sous-sol qui attire ma curiosité mais il est trop sombre et profond pour qu'on puisse y voir quoi que ce soit.
Le vent, grâce aux ouvertures de la tour, joue un sifflement mélodieux. Canard et moi chantons en regardant l'apocalypse de dehors, des chansons de Starmania.

Nous décidons enfin de sortir en profitant d'une pause du mauvais temps (Je force car je m'ennuie). Au début tout allait bien puis le vent et la pluie se sont à nouveau réveillés.
En vérité, je ne trouve pas cela si désagréable de marcher sous cette pluie. Mes chaussures sont bonnes et la boue ne s'infiltre pas. Nos sacs sont protégés et nos Kawés (K-way?)sont efficaces.

Lorsqu'on arrive à une intersection, les souvenirs datant de neuf ans de Canard lui reviennent. Cette nuit, nous allons camper là où elle allait lorsqu'elle était scout. Seulement, bien qu'elle se souvienne du lieux, elle n'était plus sure du chemin à emprunter. Nous allons à droite alors qu'il fallait aller à gauche. Nous arrivons à Cas-de-pene alors nous devons remonter. Cela nous a fait faire un détour mais on arrive quand même bien en avance à la bergerie de ses souvenirs. Sur le chemin nous avons croisé un lapin et un faisan femelle. C'était la première fois que je voyais cet animal alors j'étais content. J'ai également ramassé des cartouches, depuis la veilles j'en ai ramassé cinq. Ce sont des bouts de plastiques terminé par du métal. Ils polluent et peuvent potentiellement faire une seconde victime car les animaux peuvent les ingérer et mourir. Des écologistes, mon cul !

Nous explorons les environs de la bergerie surplombée par une colline arborant une croix chrétienne en son sommet. En plus de ce grand bâtiment fermé, il y a deux casots sur le terrain ; l'un deux ayant une cheminée pour faire un feu et qui avait toujours été fermé dans les souvenirs de Canard et l'autre vide, exception faite d'une grosse croix, et abîmé. Nous plantons notre tente de ce dernier après avoir dégagé le sol des tuiles et pierres brisées. J'ai planté deux bâtons dans le mur de pierre pour pouvoir y accrocher en hauteur nos sacs et les mettre hors de portés des rongeurs.
Dans l'autre casot, nous faisons un feu et nous y mangeons de la soupe aux vermicelles.
Nous discutons et glandons longtemps et nous allons finalement nous coucher à minuit. C'est une nuit d'Halloween trop tranquille. À part les coups de feu et cris des chiens de chasseurs, il n'y a rien d'effrayant.

Jour 3 :

On émerge de la tente à onze heures. J'ai eu froid aux jambes mais ce fut supportable.
On déjeune, glande et récolte du bois pour remplacer celui utilisé la veille. Nous sommes poli et pensons aux suivants !
Le temps de nous préparer, nous partons à midi.

Nous allons jusqu'au village Cas-de-pene d'hier. Il fait si beau que nous sommes en t-shirt sans problème. Le ciel est bleu, les vues sont bien plus joyeuses quand il fait beau !
Sous mon idée, nous rentrons dans le cimetière à l'entrée du village pour prendre de l'eau. (Si vous avez soif, sachez qu'il y a toujours des robinets dans les cimetières pour les fleurs).
Nous traversons le village sans trop de difficultés. Un chaton nous suis un moment sans pour autant se laisser approcher. Nous passons un magnifique pont où, plusieurs mètres plus bas, une rivière frappe violemment des rochers sur lesquels un bel héron se pose.

À la sortie du village, nous hésitons sur le chemin à prendre. Nous décidons finalement de ne pas passer par l’ermitage qui nous ferait faire un long détour. Nous sommes tous les deux d'accords sur le fait que la nature vierge est plus belle qu'une vieille construction humaine.
Le chemin est agréable bien que des nuages emplissent de plus en plus le ciel. Nous mettons même un pull après notre repas composé de patates, fromages, restes de riz et d’œufs mollets (qui auraient dû être dur, j'ai raté).
Nous reprenons le chemin plutôt calment malgré de multiples bruits sourds ressemblant à des coups de feu concordant avec le fait que nous sommes entre un terrain de chasse et un terrain militaire. Nous arrivons sans encombre et bien trop tôt à Baixias ; il n'est que seize heures !

Et c'est ainsi que ce fini cette tranquille randonnée automnale.
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