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Les Fennecs [Tome 2] - Chapitre 1 : L'Archipel des Sabaody.

Hache
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Jeu 7 Juin - 13:25
Hache
Les Fennecs [Tome 2]

Chapitre 1 : L'Archipel des Sabaody.

Leslie pestait contre l'horizon terriblement vide, une veine de rage tambourinant contre sa tempe. Loin encore, il y avait l'archipel des Sabaody où ils devaient se dépêcher d'aller avant qu'il ne soit trop tard. Avant que Fabienne ne leur soit hors de portée, prisonnière des mains nauséabondes des nobles de ce monde.
La capitaine s'autorisa un regard vers l'arrière, son échec. Pour prendre le temps de soigner Leslie et Elfride et ne voulant naviguer sans capitaine, son équipage avait relevé les voiles pour stopper l'avancée de Doragon qui était dans un piteux état. Leslie dévisagea les hommes du galion détruit par son propriétaire. Les normands abandonnés semblaient désespéré. Ils s'étaient tous rassemblé dans trois canots surchargés et étaient juste en train de sortir du brouillard en ramant. Sur Grand Line, dans cette situation, ils n'avaient aucune chance. Ils pouvaient autant se faire emporter par une tempête qu'être capturé par la marine ou dévoré par les gigantesques monstres marins.
Théo commençait à préparer une corde pour les aider quand Jolan l’arrêta en lui disant que c'était insensé, qu'ils allaient les tuer et voler le navire.
Kito intervint en disant que c'était au capitaine de décider et tous se tournèrent vers Leslie qui n'était pas d'humeur à débattre. Elle se rapprocha le plus possible de leur direction et attendit en silence qu'ils soient assez proche avant de leur crier ce qu'ils préféraient entre être sauvé ou servir de nourriture aux rois des mers.
En réalité, la culpabilité la rongerait trop de les laisser sans agir, seulement, en vue de leur fierté, elle ne voulait pas prendre le risque qu'ils ne considèrent pas le combat comme terminé et qu'ils passent à l'attaque.
En tant que capitaine, la vie de son équipage était sur son entière responsabilité.
L'un des hommes, âgé de la trentaine, se leva, manquant de renverser le canot trop pleins.
-Je suis Tankred Dankrad, ancien second des Normands et je vous demande humblement de secourir mes hommes, fit-il en baissant la tête et en ignorant certains qui juraient à cause de la honte de se rabaisser à demander aide et clémence de leurs ennemis.
-Faites monter les blessés et accrochez les canots à l'arrière de mon navire, on y va, répondit-elle en leur tournant le dos pour se diriger vers ses camarades et les aider à organiser le sauvetage.

L'archipel des Sabaody étaient en vue. Dankrad avait servi de guide pour qu'ils puissent y aller directement et le plus vite qu'il était possible pour la pauvre caravelle. L'archipel n'ayant pas de champ magnétique, il fallait une carte ou une bonne connaissance pour accéder à cet endroit où se réunissaient les rookies souhaitant se préparer à plonger droit vers l'île des hommes-poissons.
Les fennecs devaient récupérer leur charpentière avant que la vente aux enchères ait lieu. Depuis l'incident de l'an passé impliquant Monkey D. Luffy et un tenryuubito, et sous l'ordre du nouvel amiral en chef Akainu, la surveillance des pirates s'étaient renforcées néanmoins les interventions étaient moins rapides à cause du déménagement de la base principale de la marine vers le nouveau monde.
Leslie n'avait aucune envie d'en arriver là. Par contre, donner une bonne leçon à ce sale kidnappeur démangeait déjà ses poings. En mer, ils n'avaient rien pu faire mais cette fois, ils seraient sur la terre ferme et allaient pouvoir montrer toute l'étendue de leur force, peu importe à combien d'hommes ils auraient à faire !

À l'approche de l'archipel, Jolan et Dankrad, qui s'entendaient comme besson bien que leur fierté les empêchait de l'avouer, expliquèrent qu'il y avait septante-neuf mangroves reliées par des ponds constituant l'archipel et que les groves un à vingt-neuf étaient la zone de non-droit, là où la marine n'allait presque jamais.
Le roux les guida vers une cachette pour Doragon au niveau du grove douze.
Tous quittèrent le navire et Leslie eut un pincement au cœur de le laisser là, dans ce piteux état. Elle avait la mauvaise impression qu'elle n'allait pas le revoir avant un long moment. La crainte lui nouait l'estomac : Elle avait peur.
Seul Kito se rendit compte de ses tourments. Il mit sa main sur son épaule et la rassura d'un grand sourire. Seulement, il était pris des mêmes noirs sentiments.
Leurs instincts leurs disaient que ça allait mal se passer, ils ressentaient la même chose et le savaient.

Les fennecs et anciens normands se mirent en route vers le grove numéro un, là où se trouvait la plus grande salle de vente aux enchères d'esclaves. Un lieu horrible où désespoir se mêlait à la joie cupide et sadique des riches.
Dankrad et ses hommes formaient un groupe si dissuasif qu'il était impossible qu'un quelconque groupe de chasseurs de pirates ose tenter de les capturer pour en faire des esclaves, en plus de guider leurs sauveurs, connaissant cet endroit comme leur poche. Chaque recoin leur était familier et ils connaissaient parfaitement comment la vente d'esclave fonctionnait ayant apporté eux-même tellement de personnes privées de leur droit fondamentale à la liberté.
Jolan marchait calmement, redécouvrant avec ses yeux d'adulte, cet endroit qui l'avait tant effrayé et d'où il avait réussi à réchapper. Le bruit constant des éclatements festifs des bulles de savons sortant, colorées et joyeuses, du sol si vert bien que poisseux était en réalité loin d'être terrifiant. Il régnait entre ces arbres gigantesques et impressionnant, une atmosphère de joie. Il n'était alors pas étonnant que Sabaody park soit un lieu si en vogue que même les enfants de l'île des hommes-poissons en rêve. Le soleil matinal éclairait l'endroit sans problème malgré l'ombre agréable donnée par les arbres.
Pourtant, son estomac le faisait souffrir et son cœur battait si fort qu'il était sûr que Théo, inquiet lui aussi, pouvait l'entendre. Plus les pirates s'approchaient du grove numéro un, plus le stresse et la crainte montaient. Chaque pas les amenant vers la bataille à venir tandis que la douleur et l'horreur de l'esclavagisme rendait leurs corps plus lourd.
Elfride ne disait rien, tenant nerveusement son boomerang alors que Ringo la suivait au pas.
Kito avait chargé ses pistolets qui étaient donc prêt à l'emploi tandis qu'Alexis s'était mis courageusement en tête du groupe, avec Dankrad.
Personne ne parlait. Ils savaient tous ce qu'ils risquaient ainsi que la suite des événements qui allaient se produire dans à peine quelques minutes.

Sur le grove numéro deux, les normands les attendaient armes aux poings, les yeux injecté de sangs, prêt au combat. Ils formaient une masse informe de guerriers indistinct des uns des autres. Le surnombre certain impressionnerait les plus téméraire mais pas ceux venus pour secourir une amie.
Leslie passa devant ses alliés et défia du regard l'imposant Blörn Almut qui voulait venger son honneur. En tant qu'homme fier, il devait prouver sa force et celle de son équipage en éradiquant ceux qui avaient osé réussir à leur résister.
Leslie avait balayé l'endroit du regard. Au fond, derrière les rangées de ces hommes si semblable à des ours polaires, il y avait une ville semblant abandonnée. Aussi, il n'y avait aucune trace de Fabienne.
-Où est-elle ? Demanda la capitaine, fronçant les sourcils de colère.
Son adversaire ria aux éclats avant de dire qu'elle affrontait déjà son destin de poisson tout en montrant de son menton poilus le salle des enchères, un grand bâtiment entretenus dont sa présence seule attirait les foules au grove un.
Folle de rage, Leslie se transforma et passa à l'attaque. Rira bien qui rira le dernier. Elle comptait bien récupérer sa camarade pour rire à nouveau avec elle !
Ses alliés aux talons, la capitaine ne lâchait pas Blörn Almut des yeux malgré ses hommes imposant qui fonçaient laissant leur capitaine se contenter d'admirer le spectacle les bras croisé.
La brune ne détournait pas son regard de son objectif et blessait ceux se mettant sur son chemin sans aucune considération. Elle avançait encore et encore mais avait l'impression de ne pas bouger. Elle avait l'impression que le nombre d'homme autour d'elle ne diminuait pas. Aussi, la force de ces surhommes ainsi que leurs capacités guerrières développées réussi à contraindre Leslie à se concentrer sur eux. Les ignorer plus longtemps lui était impossible et elle le compris quand l'un d'eux lui asséna un coup violent d'une massue imbibée de haki. Elle tomba sur le dos et cracha de la bile sur l'herbe savonneuse. À peine eut-elle repris ses esprit qu'elle manqua de se faire trancher par une hache. Agilement, elle esquiva pour utiliser l'un des hommes comme appuis pour donner un coup puissant à un autre avant de bondir à nouveau et de continuer à plusieurs reprises. Son agilité lui donnait un avantage certain lorsqu'elle se retrouvait acculée comme ici dans ce troupeau d'ours sauvage.

Kito et Alexis restaient ensemble pour se battre afin de ne pas se laisser surprendre. Ils avaient une bonne coordination et n'avaient même pas besoin de communiquer pour savoir quoi faire et quand. Un simple regard, un hochement de tête ou un petit geste leur suffisait. Si l'un était en difficulté, l'autre aidait sans se poser de question. Ainsi, leur équipe prenait au dépourvus les Normands trop fier pour travailler ensemble et s'entre-aider. Ils allaient même jusqu'à se disputer voire se bousculer comme des animaux voulant une proie pour eux seuls. Pourtant, la servitude et le respect qu'ils avaient envers leur capitaine semblaient suffire à les maintenir unis.

Jolan, Dankrad et ses hommes étaient tous dans la même situation ; encerclé à se battre à n'en plus finir.
Ils devaient compter sur leur endurance mais également leur force, vitesse et agilité. En bref, ils n'avaient pas le droit à l'erreur et au repos à moins de vouloir en faire un éternel.
Jolan était inquiet. En cas de défaite, soit c'était la mort soit une survie dans la douleur. D'expérience, la mort lui paraissait plus douce et plus enviable. La peur avait pris possession de son être entier, ses démons le hantaient toujours et ne le laisseraient en paix probablement jamais. Il avait presque oublié son but, pourquoi il était là et se battait maintenant pour lui-même. Pourtant, une lueur de lucidité restait en lui pour lui permettre de supporter ces cris, ce sang et cette terreur en son cœur. Il s'infligeait tout cela pour une chère amie.

Théo était perdu dans le désordre de la bataille. Il ne savait plus où regarder, quoi écouter et quoi faire. Sa part de pirate lui ordonnait de se battre avec son capitaine jusqu'à sa mort et sa part de médecin lui suppliait de soigner les blesser, peut-importe qui. Se battre ou soigner ? Cette question, ce doute le partageait complètement. Pris dans le tourment de ce dilemme, il perdait de la concentration et avait été blessé au bras. Il était impossible de faire les deux. Trop de personnes à soigner, trop de personnes à vaincre. Leur but était de secourir Fabienne alors il devait se battre. Seulement, s'il ne les soignait pas, des gens allaient mourir. Les normands, alliés comme ennemis, n'y allaient pas de mains morte, pas même envers leur anciens compagnons.
Le blond fit apparaître un miroir géant pour utiliser son attaque favorite très utile lorsque autant d'ennemis se trouvaient rassemblé. Cette attaque faisaient des blessures certes légères mais suffisantes pour arrêter autant d'hommes bien que ces brutes semblaient mieux le supporter que les marines. Théo fonça alors dans la mêlée. Sa décision était prise ; il allait se battre mais restait un médecin avant tout et soignerait les mourants, peut-importe leur camp.

Elfride se retrouvait face à face avec son père, la tête levée à lui faire mal tant la différence de taille était flagrante. Lors de leur dernière confrontation, il l'avait vaincue en un coup mais cette fois, elle était stable sur la terre ferme et n'allait pas se laisser surprendre. Elle connaissait sa force et savait qu'il n'allait avoir aucune hésitation à tenter de la tuer.
-Comme tu es ma fille, je vais faire preuve de considération, commença-t-il sur un ton sévère, si tu retourne bien sagement d'où tu viens, je te laisserai la vie sauve.
-Ferme-la ! Cria-t-elle avec arrogance en lançant son boomerang.
Almut l'évita en bougeant simplement la tête d'un coté alors la blonde fonça dessus, hache la première mais il l'arrêta avec la sienne qui était encore plus grande, lourde et impressionnante. Il avait abandonné cette hache en même temps que sa fille et constata avec mépris qu'elle l'avait émoussé confirmant qu'une gamine, contrairement à un fils, ne lui serait d'aucune utilité. Elfride ressemblait à sa mère, douce, pure et faible.
L'adulte allait frapper quand Ringo le pris au dépourvus en mordant son mollet. Les dents du chien s'enfoncèrent dans sa chair. Elfride le frappa à nouveau avec sa hache pour le forcer à parer afin de laisser le temps à son précieux ami de fuir. L'attaque qu'elle cherchait à lui asséner arriva. Son boomerang revint et cogna violemment l'arrière du crâne de l'homme le faisant pester de douleur. Sa fille profita de son vertige temporaire pour lui asséner un coup de hache de toutes ses forces. Mais il était bien plus résistant que ses estimations et la frappa en plein visage d'un coup de poing avec le haki. Elle cracha un filet de sang et une dent de lait en reculant sous le choc de cette force monstrueuse. Il leva sa hache et donna un violent coup verticale.
Elfride serait morte si Ringo ne s'était pas interposé absorbant le gros de l'attaque. Tous deux avaient valsé quelques mètres plus loin. L'animal avait protégé sa maîtresse qui constata avec horreur qu'elle baignait à présent dans une marre de sang qui n'était pas le siens. Ringo était mort sur le coup. Elfride n'arrivai plus à réagir, trop choquée. Le monde autour d'elle n'existait plus, seul comptait le corps inerte de sa seule famille. Il était plus que son meilleur ami, elle avait grandit avec et le considérait comme son égal, un frère et ce malgré son statut d'animal. Sauf qu'elle venait de le perdre. D'un seul coup et en quelques secondes. Juste comme ça, elle l'avait perdu à jamais. Elle se mit à pleurer et trembler, peu à peu réveillée du choc. Tandis que les larmes tombaient sur ses vêtements rouge de sang, Almut s'approchait en riant sadiquement mais elle ne faisait pas attention à lui.

Cette fois, c'est Leslie qui lui sauva la vie. Elle jeta un coup d’œil vers l'arrière. Elfride ne semblait pas prête à réagir, ses tremblements et pleurs semblaient infinis. Le pauvre Ringo n'était plus qu'une boule de poil ensanglantée. Il n'était pas beau à voir et son image serrait le cœur de Leslie. Elle dû refouler un sanglot au fond de sa gorge pour se concentrer sur Blörn Almut fièrement. Ce dernier avait un sourire satisfait de ce qu'il avait commis et amer d'avoir été interrompu. Il passa à nouveau à l'attaque, bien content à l'idée de donner une bonne leçon à cette capitaine qui osait le défier. La brune voulait plus qu'avant et que tout le vaincre. Il était impardonnable ! D'abord, il avait kidnappé l'une des leur et maintenant il avait tué ce pauvre Ringo. Ils pouvaient bien récupérer Fabienne mais il était trop tard pour leur mascotte. Il était impardonnable ! Pour la première fois de sa vie, Leslie se faisait emporter dans le brouillard obscure de la haine. La noire colère d'Eflride ainsi que la sombre rancune de Jolan étaient dirigées vers cet homme. Il apportait la haine partout sur son chemin. Comme l'amour, la haine rend aveugle. Mais Leslie appréhendait de perdre de vue ses convictions et devenir elle-même comme lui, un monstre.
Ces nouvelles émotions s'emparaient de la capitaine des fennecs qui ne vit même pas le coup arriver et se le pris de plein fouet. Ce coup la fit mordre la poussière. Elle secoua la tête, enfin réveillée, et se releva pour foncer sur son ennemi, ses griffes acérées prêtes à l'emploie. Hors de question de le ménager ou de se retenir, il était trop fort pour cela. L'homme tenta une contre-attaque mais elle l'évita et le toucha le faisant crier de douleur et saigner. Ses réflexes étaient plus lent et ses mouvements, plus mou. Les coups d'Elfride n'avaient pas été vain. Almut avaient deux côtes brisées et des vertiges dans tout le corps ainsi qu'une entaille au torse. Il ponctua sa colère d'une insulte. Il ne s'était pris que trois coups et les sentaient pourtant que trop bien. Sa fille allait avoir dans le futur une force aussi monstrueuse que la sienne et sa capitaine était loin d'être faible. Il se renforça avec la haki. Ses poings et sa hache devinrent noir, ensuite, il invita Leslie à passer à l'attaque avec un mouvement imbus du menton. Elle répondit à la provoque. À moitié transformée, elle s'élança vers l'homme qui para mais ne parvint pas à contre-attaquer, elle était trop rapide pour lui. La brune glissa sous les jambes d'Almut afin de finir dans son dos. Il ne s’attendait pas à ce qu'elle utilise sa petite taille comme avantage et fut réellement surpris mais son haki absorba en grande partie l'attaque et il fut à peine blessé. Il en profita pour l'attraper par le cou. Il la souleva, l'étranglant sans ménagement. Elle utilisa ses griffes pour lacérer son bras mais il ne la lâchait pas. Elle étouffait et ses oreilles se mirent à siffler tandis qu'elle tournait de l’œil mais elle parvint à rester consciente et à se concentrer afin de se transformer en fennec. Le temps qu'il comprenne, elle avait déjà sauté et était sur son bras. Elle enfonça ses dents dans le cou de l'homme qui cria en l'attrapant et la jetant un peu plus loin. Cette morsure n'était pas profonde mais très douloureuse et, cumulé à sa plaie au torse, il perdait beaucoup de sang.
C'était fini pour lui, son temps était compté. Néanmoins, le combat était loin d'être gagné car, si énervé que son visage était méconnaissable, Almut avait bien l'attention de tuer Leslie. Et la haine de cette dernière l'empêchait de se contenter d'attendre qu'il s’évanouisse.
Elle lui fonça dessus mais ne put pas attaquer car son ennemi était devenus plus rapide et ses coups semblaient plus puissant comme si sa colère grandissante le rendaient plus fort malgré ses blessures qu'il ignorait complètement pourtant conscient qu'il n'avait plus aucune chance. C'était la force de vaincre dans le désespoir.
Chaque coup que l'adulte donnait finissait par fendre le sol savonneux. Les deux adversaires bougeaient dans tous les sens, sautaient et frappaient sans même réussir à se toucher jusqu'à un moment de faiblesse de la brute dont profita Leslie pour le désarmer puis lui transpercer la jambe de ses griffes de la main droite. Il mit un genou à terre seulement, il en profita et lui attrapa le poignet, la tenant de toutes ses forces. Avant qu'elle ne puisse réagir, il lui brisa le bras. De celui encore valide, elle lui donna un violent coup dans son visage afin de pouvoir se dégager. Il la lâcha et s’effondra dans un râle. Allongé sur le dos, il n'avait pas perdu connaissance mais son corps refusait de bouger. Cependant, il profitait sadiquement du souffle irrégulier de Leslie, accablée par la douleur.
Son radius brisé en deux avait transpercé sa chair et prenait un peu l'air. La douleur était si intense qu'elle ne sentait pas le sang couler le long de sa main et que l'entièreté de son bras était paralysé.
Elle ferma les yeux inspira doucement avant de souffler. Ce n'était clairement pas le moment de se laisser aller. Elle avait gagné mais la bataille continuait toujours. Leslie se retourna pour faire face au chaos. Un méli-mélo d'hommes se battait toujours en criant. Elle hurla dans leur direction que leur capitaine avait perdu mais les Normands étaient buté. Par honneur, ils ne cesseraient jamais aussi facilement de combattre. Tant pis pour eux ! Son équipage allait leur mettre une raclée bien méritée. Elle avait confiance en eux.

D'un pas lent la brune s'approcha d'Elfride qui n'avait pas bougé d'un iota. Leslie s'accroupit derrière elle et enroula son bras valide autour d'elle en se coulant tendrement. C'est comme si cette douceur suffit à la faire sortir des ténèbres abyssales de son affliction. La blonde se mit à crier et pleurer de plus belle pour évacuer sa peine en se collant contre son amie. Leslie s'accorda quelques larmes qu'il était trop dur de refouler. Elle comprenait la douleur que la plus jeune pouvait ressentir. Être séparée de Kito avait été tellement éprouvant mais ça n'avait été que temporaire hors en ce cas là, c'était de réels adieux. Des adieux sans même pouvoir les faire.

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Je ne sais pas si j'ai des lecteurs de cette fanfiction mais sachez (si vous existez) que je ne vais pas du tout être régulier. Et que contrairement au tome un, les chapitres ici vont être plus long. (Dans les 3500 mots).
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