Voilà le chapitre Final... Je met la "description" avant pour que vous en profitiez au maximum...
Il y aura un épilogue, mais pas de saison 3
J'espère que ça va vous plaire...
Maintenant... Préparez vous au bouquet final...
PDV Funina :
J’entendais des cris, de partout. J’avais l’impression qu’il y avait une révolte.
Les autres seraient-ils enfin là ?
Je ne sais pas. Frigiel est inconscient, mais je n’ai toujours rien.
Si jamais quelqu’un vient nous délivrer, il faudra qu’il porte Frigiel.
J’espère juste que je suis encore capable de marcher… J’ai vue trop de film où les personnes avaient du mal à bouger, si elle n’en avait pas eu l’occasion depuis longtemps.
Je ne sais pas vraiment pourquoi, mais je commence à bouger dans tous les sens, espérant réveiller mes muscle…
PDV Asallé :
J’entre dans le château. Il n’y a personne dans la cour, mais j’entends un claquement derrière moi.
La porte s’est fermée… J’entends des cris, et les bruits d’une bataille.
J’aurais dû me douter que les gardes n’allaient pas attendre sagement dans la cour qu’on vienne les tuer.
J’ai donc tout mon temps.
Je souffle légèrement avant d’inspirer.
Il faut que je me calme… Je deviens folle. Pourquoi ? Parce que d’une façon ou d’une autre, nous allons tous mourir. Et c’est de ma faute.
Alors tant qu’à faire, autant rester lucide avant mes derniers combat.
Je me calme bien pendant une minute, avant de recommencer à marcher.
Je sais que c’est une perte de temps, mais j’en avais besoin.
Je pousse la porte en bois me permettant d’entrer dans le château.
PDV Crazy
Asa était entré dans le château, et nous avions hésité à la suivre. Mais nous n’avions pas eu le temps de faire notre choix que la porte s’était refermée.
Fuka serre ma main très fort, mais je suis prête à me battre contre ces gardes qui courent vers nous.
Fuka se place à côté de moi, et sors son arme.
Je suis sûre que même Siph ne comprend pas ce qu’il se passe, mais on combat quand même.
Je sors mon épée, et elle s’enfonce dans le ventre du premier garde. A côté de moi, Fuka se sers autant de ses griffes que de son épée.
Je n’avais jamais vu Luni se battre, mais elle se débrouille plutôt bien. Nizzy et Brioche s’aide, Siphano à leurs côtés.
Léo et Kamia se sont mis dos à dos pour combattre. Kamia se bat mieux que Léo, et elle l’aide beaucoup.
Siphano reste juste à côté de Brioche, pour le seconder. Je le vis trancher la gorge d’un garde. Avant d’avoir pu bouger, Brioche le secoue.
Brioche : Ce n’est pas grave, ok ? Il nous a attaqués !
Siphano : Oui…
Les habitants de la ville se battent aussi. Ils n’ont pas vraiment d’armes, mais ils sont beaucoup plus que les gardes.
J’en vois déjà des morts, mais à chaque fois qu’un garde meurt, un villageois prend son arme.
Soudain, je me retourne, Et je vois l’épée d’un garde à quelques millimètres de mes yeux.
Fuka vient de lui trancher la gorge
Moi : Merci…
Fuka : De rien.
Il me sourit, et je l’embrasse rapidement avant de continuer à combattre.
PDV Asallé
En marchant, j’ai vu Funi et Frigiel enfermé. Sofia n’est pas avec eux, mais je l’ai vu aussi.
Ils sont seuls, mais je ne peux pas les libérer tout de suite. Ça m’étonnerait qu’ils soient en état de se battre.
Je connais le château, j’y suis déjà allé de nombreuses fois. Il suffit que j’aille dans la salle des trônes pour trouver celui que je cherche.
Ma main poussa la porte, et je vois enfin la pièce que je cherchais.
Sur le trône se trouve une personne. Je ne la connais pas, mais son nom n’est pas important.
C’est un homme. Il est blond, avec les cheveux en pics. Ses pointes se finissent par une touche de noir. Ses yeux verts me regardent.
Il est plutôt troublant.
Je me rends enfin compte que ça doit bien faire deux minutes que nous nous observons sans rien dire.
Moi : Comment tu t’appelles ?
Lui : Indiana. Et toi, c’est Asallé. Heureux de te voir. Je pensais plutôt affronter ton petit ami, mais ce n’est pas grave. Tu es sans doute aussi redoutable que lui. Mais rien que je ne puisse battre.
Il essaye de me déstabiliser. Ça se voit comme le nez au milieu de la figure.
Moi : Où est le vrai roi ?
Indiana : Dans la cour en train de se battre. Pourquoi ?
Moi : Je ne te parle pas de Siphano ! Réponds !
Indiana : Mort. Depuis deux mois.
Je le regardais bouche bée. Je pensais à la rigueur qu’il serait enfermé, mais pas mort.
Indiana descend lentement de son trône, et s’avance vers moi.
Indiana : Ça fait longtemps que tout est sous contrôle, ma belle.
Il prend mon menton entre ses doigts, et je lui souris. Il me regarde, étonné.
Il n’aurait jamais dû se positionné si près de moi. Ma lame s’enfonce dans son ventre. Il ouvre la bouche, étonné, et recule, à la recherche d’air. Puis il sourit à nouveau.
Et il éclate de rire. Je baisse les yeux, pour voir que sa blessure à disparue. Un seul mot s’échappe de ma bouche.
Moi : Comment ?
Il s’approche de moi, et murmure : Les douze puissances…
PDV Funina
J’ai vue Asallé passer, mais elle ne nous as sans doute pas vue.
Soudain, des dizaines de personnes passent dans le couloir. Je me mets à crier, espérant que quelqu’un m’entende. La porte s’ouvre d’un coup.
Moi : Kamia !
Ils entrent tous dans la pièce. Fuka détruit mes chaines d’un coup de griffes, et je tombe dans les bras des filles.
Brioche tient Sofia dans ses bras, et il pleure. Sans doute de joie. Nizzy aussi a les larmes aux yeux.
Fuka a pris Frigiel dans ses bras, et ils sortent tous de la salle. Je lance un regard perdu à Crazy.
Crazy : On cherche Asa, elle est entrée un peu plus tôt dans le château.
PDV Siphano
Il n’y a plus aucun bruit. Devant la salle des trônes, j’hésite à ouvrir la porte. Mais j’entends un cri qui m’y oblige.
Asallé…
Quand j’ouvre la porte, je la voie dans les airs. Un homme tient son bras, et elle pleure un peu. Tout les villageois qui étaient entrés dans la salle plus tôt ont disparue.
Mais il y a du sang de partout.
PDV Asallé
Je ne peux pas empêcher les larmes de couler. Sa main me brûle, mais véritablement. Je ne sais pas si il a fait ça grâce au douze puissance. Quand il me lâche, je tombe par terre.
Mon dos me fait horriblement mal, et je me relève difficilement. Mes oreilles sifflent, mais j’entends quelqu’un crier mon nom. Je me retourne pour voir Siphano qui se dirige vers moi, en courant.
Il est à moins d’un mètre quand j’entends enfin bien. Il se met à courir dans le vide, et je lui lance un regard effrayé.
Il flotte dans les airs, et se retrouve en face d’Indiana.
Indiana : Un combat s’impose, pour sauver les autres.
Soudain, ils se mettent tous à crier de douleur, sauf moi. Ils se tordent par terre.
Je regarde Indiana, qui me sourit. D’un geste, il fait voler Sofia jusqu’à moi. Elle pleure de toutes ses forces. Je lui lance un regard indigné.
Moi : Tu t’en prends même à un bébé… Tu es dégoutant.
Indiana : Si elle pleure, ce n’est pas à cause de moi. Si j’avais voulu la faire souffrir, je ne l’aurais pas fait voler jusque dans tes bras.
Les cris de douleur des autres me rendent folle. Mais je ne peux pas laissé Sofia.
Moi : Pourquoi moi ?
Indiana : Je me suis renseigné. Je sais qu’avec tes amis dans cet état, tu es incapable de bien te battre. Et en plus, tu es blessée.
Le pire, c’est qu’il avait raison, je n’arrivais pas à me concentrer sur quelque chose.
Lentement, je glissais au sol. J’essayais juste de faire en sorte que Sofia ne pleure pas. Ses cris me vrillaient la tête. J’avais l’impression d’avoir le tournis.
Les cris des autres me faisaient trembler.
Les larmes commencèrent lentement à monter jusqu’à mes yeux. J’essayais de les arrêter, mais je réussis juste à me faire horriblement mal à la gorge. Elle se serrait…
Sofia venait de s’endormir. Je la posai par terre, avant de reporter mon attention sur Siphano et Indiana.
Indiana tenait Siphano, inconscient dans ses bras. Il me sourit sadiquement.
J’aurais dû crier. J’aurais dû dire quelque chose. Mais non.
Mes larmes disparurent. Ma gorge était sèche.
Indiana lâcha Siphano, et je n’eus même pas le reflex de le rattraper. Le bruit de son corps tombant sur le sol m’arracha un hoquet. Indiana revint au sol, et je ne protestai même pas quand il me prit dans ses bras. Il me fit me tourner vers les autres. Vers mes amis qui se tordait eu sol.
Je sais que ça ne va servir à rien, mais je lui plante le plus férocement possible mes lames dans le ventre. Il me laisse faire.
J’essaye de le tuer en enfonçant ma lame dans sa poitrine, mais il continu de rigoler.
Soudain, je me retrouve encore dans les airs. Mon corps est rempli d’une incroyable chaleur, et je me sens à nouveau bien.
Indiana : Je t’ai soigné. Maintenant, je veux que tu combattes.
Moi : Et si je ne veux pas ?
Indiana : Je sais comment t’y obliger.
Il se tourne vers Sofia, et elle se met à crier. Puis elle se rendort.
Indiana : Alors ?
Je n’ai pas bougé. Je ne vais pas lui adresser la parole. Plus jamais. J’esquisse un pas vers lui, qui marque le début du combat.
J’esquivais, sans essayé d’attaquer. Il me touchait souvent, mais je n’allais pas lui faire le plaisir de crier à nouveau.
Je me baissai juste, une fois qu’il courait vers moi. Mon pied fit un tour en avant qui le fit trébucher. Quand il fut obligé de sauter au-dessus de moi, je levai ma lame en l’air.
Je la sentis découper son ventre. Je sentis le sang couler sur mon dos.
Quand je me retournai, il n’y avait plus personne.
Etait-il mort ?
Finalement, m’étais-je trompé sur la solution ?
Soudain, je sentis une lame se poser sous mon coup. Je n’avais plus envie de combattre.
Au fond, j’avais toujours connue la solution. Ce petit malaise qui dormait au fond de moi. C’était ça.
Je ne voulais juste pas me l’avouer.
Mais je ne pensais pas emprunter ce chemin dans ma résolution de l’énigme.
Mais bon. Au final, j’arrivais à la solution.
Je sentis son souffle rauque dans mon coup quand il me murmure à l’oreille :
Dommage. La fin est proche.